Les Cluses Écouter est une commune française située dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la rivière de Rome, la rivière de la Coume Bouquère et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Les Cluses est une commune rurale qui compte 234 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Clusiens ou Clusiennes.
La commune des Cluses se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 24 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 7 km de Céret[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Maureillas-las-Illas (2,4 km), Le Perthus (3,2 km), Le Boulou (4,3 km), L'Albère (4,6 km), Saint-Jean-Pla-de-Corts (4,7 km), Montesquieu-des-Albères (5,0 km), Villelongue-dels-Monts (6,9 km), Céret (7,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Les Cluses fait partie du Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret[4].
Le Boulou (par un quadripoint) |
Montesquieu-des-Albères | |
Maureillas-las-Illas | ![]() |
L'Albère |
Le Perthus |
La superficie de la commune est de 891 hectares. L'altitude des Cluses varie entre 103 et 368 mètres[5].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[6].
Le cours d'eau principal est la rivière de la Rome qui traverse la commune du sud vers le nord. Après avoir pris sa source au sud-est sur le territoire de la commune de L'Albère, elle conflue dans la rivière de Maureillas, elle-même un affluent du Tech, sur le territoire de Maureillas-Las-Illas. Cette rivière possède de nombreux affluents, parmi lesquels, sur le territoire des Cluses :
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Perthus », sur la commune du Perthus, mise en service en 1989[12] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 15,2 °C et la hauteur de précipitations de 851,1 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 24 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[16], à 15,7 °C pour 1981-2010[17], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[18].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[19] :
Les Cluses est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[I 2],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), zones urbanisées (3 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le village se divise entre La Cluse Basse, hameau situé dans la vallée, et La Cluse Haute, autre hameau situé en surplomb et à proximité des anciennes fortifications. De nouveaux quartiers se sont développés dans la vallée dans les secteurs du Mas d'en Forcada et du Mas d'en Payrot.
Le pont de pierre caractéristique de la Cluse basse sur la rivière de la Rome daterait de l'Empire romain (env. de -27 à 476 après JC), rénové à plusieurs reprises[25],[26].
Les Cluses comprend en 2011 133 logements, parmi lesquels 82,7 % sont des résidences principales, 8,7 % sont des résidences secondaires et 8,7 % sont vacants. 90,8 % des ménages sont propriétaires de leur logement[I 5].
La ligne 533 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Le Perthus.
Le territoire de la commune des Cluses est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[27],[28].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[29].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[30]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[31]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[32].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[33].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune des Cluses est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[35].
Le nom de la commune en français est un calque du nom catalan Les Cluses[36]. Jusqu'au , la commune s'appelait L'Écluse[I 6].
Le lieu est mentionné dès 673 dans un texte en latin de Julien de Tolède sous la forme Castrum clausuras qui désigne une place fortifiée (Castrum) protégeant un passage étroit (clausuras). Au IXe siècle, clausuras est raccourci en clusas, au sens proche, dérivé du verbe cludere signifiant « fermer ». Le mot dérive peu à peu pour aboutir au catalan Les Cluses, la forme au singulier La Clusa, majoritaire au cours du moyen âge, finissant par laisser place à la forme plurielle. En français, des auteurs, dès le XIIIe siècle, écrivent à tort « L'Écluse » — on aurait fort à faire à trouver une écluse dans la région. Lors de la Révolution française, à la création des communes en 1790, celle-ci est nommée d'après cette forme erronée. Malgré des protestations officielles en 1836, lors desquelles la municipalité réclame que le village soit renommé La Clusa, ce nom est conservé[37] jusqu'en 1984, où le calque du catalan Les Cluses est enfin officiellement validé[5].
Pendant la période gallo-romaine, Clausuras, est situé sur la Via Domitia, dont l'ensemble des différents éléments de fortifications romaines, nommé Castrum clausuras et encore en partie visible, était destiné à contrôler l'accès[38].
Au Moyen Âge, une famille seigneuriale est mentionnée dès 1021 avec un certain Guillem de ipsas Clusas. Plus tard, le chevalier Guillem-Bernard prête serment de fidélité à une date indéterminée auprès de Bernard III, dernier comte de Besalú (de 1097 à 1111). Ce serment concerne l'ensemble des possessions de Guillem-Bernard, parmi lesquelles figure le castrum de Clusa. D'autres chevaliers, Bernard et Pons de la Clusa sont mentionnés en 1198. En 1238, le château est aux mains de Berenger de la Clusa, vavasseur de Bernard-Hug de Serralongue, qui a lui-même prêté hommage en 1234 au près de Ponce IV, comte d'Empúries[38]. Le territoire passe ensuite entre les mains de Ponce de Capmany, puis après sa mort en 1292, à sa fille Blanca de Capmany qui le transmet alors par mariage à la famille Creixell, qui le conserve au moins jusqu'en 1356, mais toujours sous la souveraineté des seigneurs de Serralongue-Cabrenç et des comtes d'Empúries. En 1380, le seigneur est désormais Bérenger III d'Oms et le fief reste dans la famille d'Oms jusqu'en 1670, date à laquelle il est vendu à Francesc Puig i Terrats. Ce dernier ne le conserve pas longtemps, car la seigneurie lui est confisquée en 1674 par Louis XIV, qui la donne la même année à Alexandre de Viver, dont les héritiers restent propriétaires jusqu'à la Révolution française[39].
Les Cluses devient commune en 1790. Elle fusionne le avec la commune de L'Albère sous le nom de Perthus, mais redevient indépendante dès le . Le , un morceau de territoire lui est amputé, ainsi qu'à la commune de L'Albère, afin de former, définitivement cette fois, la nouvelle commune du Perthus[40].
Le , la commune intègre la Communauté de communes du Vallespir[41].
En 1790 la commune de L'Écluse est incluse dans le canton d'Argelès au sein du district de Céret. Elle est rattachée au canton de Laroque en 1793 puis est transférée au canton de Céret en 1801, dont elle a fait partie depuis[40],[5]. À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-Albères.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1801 | août 1807 | Bonaventure Noguères | ||
août 1807 | 31 août 1815 | Martin Vinyes | ||
31 août 1815 | 21 septembre 1815 | Jouque | ||
21 septembre 1815 | 12 juin 1816 | Martin Vinyes | ||
12 juin 1816 | novembre 1831 | Joseph Vinyes | ||
7 novembre 1831 | août 1852 | Joseph Goutelle | ||
1er août 1852 | novembre 1865 | Joseph Marill | ||
23 novembre 1865 | novembre 1891 | Joseph Calcine | ||
29 novembre 1891 | mai 1896 | Louis Prats | ||
17 mai 1896 | mai 1908 | Joseph Marill | ||
17 mai 1908 | mai 1912 | Pierre Cardonne | ||
19 mai 1912 | décembre 1919 | Pallade Garrigue | ||
10 décembre 1919 | novembre 1922 | Louis Prats | ||
12 novembre 1922 | mai 1925 | Joseph Marill | ||
17 mai 1925 | mai 1935 | Nazaire Taulère | ||
mai 1935 | 1944 | Joseph Pailles | ||
1944 | octobre 1947 | Dominique Cardonne | ||
26 octobre 1947 | mars 1959 | Henry Ginestet | ||
22 mars 1959 | 1982 | Joseph Sola | ||
1982 | mars 2001 | Jacques Puignau | ||
mars 2001 | En cours | Alexandre Puignau[43],[44] | Horizons[45] |
La commune est membre du SIVU du Tech, dont le président est le maire de Les Cluses, Alexandre Puignau[46].
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
1365 | 1378 | 1470 | 1515 | 1553 | 1643 | 1709 | 1720 | 1730 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
19 f | 25 f | 5 f | 8 f | 7 f | 11 f | 14 f | 22 f | 25 f |
1755 | 1767 | 1774 | 1789 | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
31 f | 112 H | 25 f | 20 f | - | - | - | - | - |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].
En 2019, la commune comptait 234 habitants[Note 8], en diminution de 9,65 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
130 | 121 | 100 | 155 | 263 | 345 | 397 | 244 | 129 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
147 | 114 | 101 | 105 | 98 | 111 | 107 | 142 | 99 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
101 | 93 | 82 | 83 | 71 | 70 | 59 | 54 | 52 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
49 | 67 | 115 | 148 | 165 | 219 | 240 | 246 | 259 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
233 | 234 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[50] | 1975[50] | 1982[50] | 1990[50] | 1999[50] | 2006[51] | 2009[52] | 2013[53] |
Rang de la commune dans le département | 213 | 141 | 137 | 147 | 144 | 134 | 132 | 132 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Il n'y a pas d'école aux Cluses. Les écoles les plus proches se situent à Maureillas-Las-Illas et au Perthus.
Il n'y a ni médecin, ni pharmacie sur la commune. Les plus proches sont au Perthus, au Boulou ou à Maureillas-las-Illas.
En 2018, la commune compte 103 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 230 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 190 €[I 7] (19 350 € dans le département[I 8]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 10,8 % | 12,6 % | 17,4 % |
Département[I 10] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 132 personnes, parmi lesquelles on compte 72 % d'actifs (54,5 % ayant un emploi et 17,4 % de chômeurs) et 28 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 20 emplois en 2018, contre 40 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 73, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,4 %[I 13].
Sur ces 73 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 5 travaillent dans la commune, soit 7 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 94,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 2,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 517 €[I 16].
En 2009, le revenu fiscal médian des ménages par unité de consommation est de 19 877 €. Le revenu net déclaré moyen par foyer fiscal est de 27 240 € et 53,1 % des foyers fiscaux sont imposables[I 5].
L'effectif total de l'emploi aux Cluses en 2011 est de 38 personnes, parmi lesquelles 77,9 % sont salariées. L'effectif total a augmenté de 8,5 % de 2006 à 2011[I 5].
En 2011, le taux d'activité des 15-64 ans est de 70,1 % et le taux de chômage de 19,8 %[I 5].
Deux ensembles de fortifications romaines sont situées en surplomb de la Via Domitia, de chaque côté de la Rome. Le fort de La Cluse constitue l'ensemble de la rive droite et est situé près de la Cluse Haute. Le château dit « des Maures » (bien que n'ayant rien à voir avec les Maures) constitue l'ensemble de la rive gauche et avait une forme de trapèze de 80 mètres de large et 140 mètres de long. Il comptait 3 tours carrées. Plusieurs fois remaniées, certains éléments de ces fortifications ont été utilisés jusqu'au XVIIIe siècle. Enfin, en contrebas de ces deux ensembles et directement sur la Via Domitia se situe la Porte des Cluses, ancien lieu de contrôle et frontière entre l'ancienne Gaule et l'ancienne Hispanie.
L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1974[55].
L’église, située à La Cluse-Haute, est de style préroman et roman. Elle est probablement construite au Xe siècle et remodelée aux XIe, XIIe et XIVe siècles[38]. Elle se compose de trois nefs voûtées en plein cintre outrepassé s’ouvrant sur trois absidioles semi-circulaires voûtées en cul-de-four, ces dernières communiquent entre elles par un passage étroit propre à la tradition préromane.
On y trouve quelques fragments de fresques datées du XIIe siècle et qui sont de la même main que celles de Saint-Martin de Fenollar ; dans l’abside principale on peut encore apercevoir un Christ en majesté entouré de l’alpha et de l’oméga.
Situé à proximité des fortifications romaines de La Cluse-Haute, son aile nord est contiguë à l'église Sainte-Marie. Construit vers le XIe siècle, il perd de son intérêt lorsque le fort de Bellegarde est construit au XIVe siècle et est déjà en ruines au XVe siècle[38].
Cette église construite vers le XIIe siècle fut jadis le siège d'une paroisse. Elle est située au nord-est du territoire communal, près du Mas d'en Calcina[38].
Ce dolmen est situé à proximité de l'église Saint-Pierre de Laner.
Située près de la Cluse-Basse et aujourd'hui disparue, cette église est mentionnée en 1368[38].
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