Saint-Jean-Pla-de-Corts[sɛ̃ ʒɑ̃ pla də kɔʁ]Écouter est une commune française, située dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret.
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tech, la Valmagne, la rivière des Aigues, la rivière de Viviès et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 («le Tech») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Jean-Pla-de-Corts est une commune rurale qui compte 2 273 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Céret et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais ou Saint-Jeannaises.
Géographie
Localisation
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
La commune de Saint-Jean-Pla-de-Corts se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 22 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 4 km de Céret[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3]:
Maureillas-las-Illas (2,8 km), Vivès (3,0 km), Le Boulou (3,4 km), Céret (4,2 km), Les Cluses (4,7 km), Llauro (5,8 km), Tordères (6,3 km), Tresserre (6,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Jean-Pla-de-Corts fait partie du Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret[4].
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes
Communes limitrophes de Saint-Jean-Pla-de-Corts[5]
Passa
Vivès
Le Boulou
Céret
Maureillas-las-Illas
Situation de la commune.
Géologie et relief
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La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[6].
Hydrographie
Le Tech traverse la commune de l'ouest vers l'est.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: «le Tech»[8], d'une superficie de 1 467ha, hébergeant le Barbeau méridional qui présente une très grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par le Desman des Pyrénées[9].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[10]:
la «vallée du Tech de Céret à Ortaffa» (611ha), couvrant 10 communes du département[11] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[10]:
la «rivière le Tech» (933ha), couvrant 14 communes du département[12].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Jean-Pla-de-Corts.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-Pla-de-Corts est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[I 2],[14].
Elle appartient à l'unité urbaine de Céret, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 3] et 13 888 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (36,2%), zones agricoles hétérogènes (34,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,4%), zones urbanisées (7,5%), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,3%), mines, décharges et chantiers (2,6%), forêts (1,5%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1%)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Passage de train de fret à Saint-Jean-Pla-de-Corts (2013)
Voies routières
La D 115 traverse la commune d'est en ouest en provenance du Boulou et en direction de Céret.
Voies ferroviaires
Transport de fret sur l'ancienne ligne d'Elne à Arles-sur-Tech. Le terminus officiel en provenance d'Elne est aujourd'hui Le Boulou et le tronçon Le Boulou-Saint-Jean-Pla-de-Corts est désormais transféré en voie de service; il arrive donc qu'il reçoive des trains.
Transports
La commune est desservie par les services de transport régional par autocar dénommés liO (lignes régulières et scolaires):
lignes scolaires vers les établissements secondaires de Céret, Perpignan, Villelongue-dels-Monts.
Ces relations sont assurées par la Régie départementale de transports RDT66 et les Autocars Vaills Asperi, ces derniers installés sur le site de l'ancienne gare de la commune.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Jean-Pla-de-Corts est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[16],[17].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[18].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains[19]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[20].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[21].
Carte des zones inondables.
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Jean-Pla-de-Corts est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[23].
Toponymie
Formes du nom
Le nom apparaît au Xesiècle sous la forme S. Johannes de Plano de Corts. On rencontre ensuite aux XIeetXIIesiècles les formes S. Johannis de Palatio et S. Johannis de Plano de Curtis, au XIVesiècle Sent Johan de Plan de Corts et Sent Johan de Corts, aux XVIIeetXVIIIesièclesSant Juan de Pla de Cors et Sant Joan de Pagès[24].
En 1793, on rencontre le nom écrit sous la forme de Saint Jean Pla de Corps. En 1801, on trouve la graphie actuelle[25].
De nos jours, en catalan, les formes possibles du nom de la commune sont Sant Joan Pla de Corts[24] ou Sant Joan de Pladecorts[26].
Étymologie
Le nom fait référence aux Corts, un lieu-dit situé sur une colline entre les rivières d'Aigues-Peire et de Vivès et le Tech. Ce nom désigne en catalan des enclos ou des bergeries, preuve qu'on y pratiquait l'élevage. Au sud de cette colline se trouve une terrasse qui surplombe la vallée du Tech, que l'on appelle le Pla de Corts. Avec la construction au Xesiècle d'un petit château et d'une chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste, le village naissant prend logiquement le nom de Saint Jean de Pla de Corts. Après que la seigneurie soit revenue à la famille Pagès de Copons au XVIesiècle, le nom est un temps devenu Sant Joan de Pagès, avant de retrouver sa forme d'origine à la Révolution française, après que la famille Pagès ait émigré. Entre-temps, le nom avait également été francisé, le territoire étant devenu français depuis le Traité des Pyrénées de 1659[24].
Histoire
Au Moyen Âge étaient exploitées des mines d'or et d'argent, mais leur localisation est aujourd'hui inconnue.[réf.nécessaire]
En 1188, un abbé obtient de Alphonse Ier d'Aragon l'autorisation de construire un château fortifié dans l'enceinte de la paroisse. de Sant Joan Pla de Corts. Celui-ci, après avoir accueilli une famille de Saint-Jean à la tête de la seigneurie, devient la résidence d'été des Rois de Majorque[27].
Politique et administration
Canton
La commune de Saint-Jean-Pla-de-Corts fait partie du canton de Céret depuis sa création en 1790[28]. À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-Albères.
Administration municipale
Le conseil municipal comprend, en plus du maire, cinq adjoints et treize conseillers municipaux[29].
Inspecteur principal des finances retraité Conseiller général du canton de Céret (2001 → 2015) Conseiller départemental du canton de Vallespir-Albères (2015 → ) 7e vice-président du conseil départemental
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Évolution de la population
1365
1378
1470
1515
1553
1709
1720
1730
1755
81 f
66 f
40 f
33 f
28 f
65 f
61 f
65 f
76 f
Évolution de la population, suite (1)
1767
1774
1789
-
-
-
-
-
-
411 H
65 f
93 f
-
-
-
-
-
-
(Sources: Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France: dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol.66: Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378p. (ISBN2-222-03821-9))
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2019, la commune comptait 2 273 habitants[Note 7], en augmentation de 10,61% par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales: +3,73%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
301
406
468
496
502
547
524
521
532
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
536
534
551
544
557
554
561
622
639
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
643
641
644
543
686
732
696
683
721
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
722
743
906
1 040
1 456
1 775
1 938
1 992
2 055
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 248
2 273
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[35].)
Deux médecins généralistes sont présents sur la commune. La clinique la plus proche est celle de Céret.
Sports
La colla castellera des Angelets del Vallespir
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 004 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 2 315 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 070 €[I 8] (19 350 € dans le département[I 9]). 49% des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (42,1% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 342 personnes, parmi lesquelles on compte 73% d'actifs (62,2% ayant un emploi et 10,8% de chômeurs) et 27% d'inactifs[Note 10],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 337 emplois en 2018, contre 310 en 2013 et 250 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 854, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,5% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,3%[I 14].
Sur ces 854 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 150 travaillent dans la commune, soit 18% des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 89,2% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2% les transports en commun, 5% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
187 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-Jean-Pla-de-Corts au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 17].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
187
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
21
11,2%
(8,7%)
Construction
37
19,8%
(14,3%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
49
26,2%
(30,5%)
Information et communication
6
3,2%
(1,9%)
Activités financières et d'assurance
3
1,6%
(3%)
Activités immobilières
3
1,6%
(6,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
18
9,6%
(13%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
33
17,6%
(13,9%)
Autres activités de services
17
9,1%
(8,5%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,2% du nombre total d'établissements de la commune (49 sur les 187 entreprises implantées à Saint-Jean-Pla-de-Corts), contre 30,5% au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[43]:
SARL Delclos Et Fils, récupération de déchets triés (418 k€)
Desperies SARL, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (396 k€)
SCECI, ingénierie, études techniques (336 k€)
Vaills Carrieres, extraction de pierres ornementales et de construction, de calcaire industriel, de gypse, de craie et d'ardoise (317 k€)
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 28 253€[I 19].
Agriculture
La commune est dans la «plaine du Roussilon», une petite région agricole occupant la bande cotière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 3].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 65 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 33 en 2000 puis à 15 en 2010[46] et enfin à 11 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 83% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73% de ses exploitations[47],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 542 ha en 1988 à 485 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 44 ha[46].
Emploi
Entreprises et commerces
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
L'église Saint-Jean de Saint-Jean-Pla-de-Corts est une église, en partie romane.
Chapelle Saint-Sébastien de Saint-Jean-Pla-de-Corts, construite au XVIIIesiècle et remaniée au XIXesiècle.
Le château et son église.
Église du château de Saint-Jean-Pla-de-Corts.
Église Saint-Jean de Saint-Jean-Pla-de-Corts
Dalle funéraire en marbre (1225) à l'Église Saint-Jean
Église du château de Saint-Jean-Pla-de-Corts
La chapelle Saint-Sébastien
Porte sud et ancienne mairie, rue du Château
Patrimoine environnemental
La commune de Saint-Jean est réputée pour son lac. Il s'agit en fait de deux lacs aux utilisations distinctes mais très proches l'un de l'autre.
Le premier lac est consacré aux activités familiales allant de la grimpe d'arbres à la baignade tandis que le deuxième est réservé à la pêche l'hiver et au wakeboard l'été[48].
Personnalités liées à la commune
Ludovic Massé (1900-1982): écrivain ayant passé une partie de son enfance à Saint-Jean-Pla-de-Corts.
Héraldique
Blason
Écartelé: aux 1) et 4) d’or à deux papegais [perroquets] affrontés de gueules, becqués et membrés d'argent, chacun posé sur un perchoir de sable, aux 2) et 3) de gueules à la cloche d'or accompagnée en chef de deux fleurs de lis d'argent[49].
Pierre Cantaloube, Saint Jean Pla de Corts et le Tech, S.l.,
Jean Capeille, La seigneurie de Saint-Jean-Pla-de-Corts (976-1789), Céret, L. Roque, (BNF34129002)
Bruno Segondy, Saint-Jean-Pla-de-Corts et Vivès: Histoire de deux villes fortifiées - ses habitants et ses monuments, Aubagne, Groupe CCEE, , 136p. (ISBN978-2-35682-879-8, BNF46552677).
Articles
Marie-Louise Blangy, «Les mines du Roussillon (Saint-Jean Pla de Corts)», Cahiers de la Rome, no11, , p.70-76 (ISSN1248-1793)
Pierre Cantaloube, «La barque de Saint-Jean Pla de Corts», Cahiers de la Rome, no12, , p.41-44 (ISSN1248-1793)
Articles connexes
Liste des communes des Pyrénées-Orientales
Liste des anciennes communes des Pyrénées-Orientales
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
(ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
Jean Rifa, L'histoire de nos villages racontée par Jean Rifa - Tome 3, Saint-Estève, alliance éditions, 174p. (ISBN978-2-916666-10-5), p.121.
Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France: dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol.66: Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378p. (ISBN2-222-03821-9).
Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales: Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll.«Villes et villages de France», (ISBN2-7399-5066-7).
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