Lauzerte (en occitan Lausèrta) est une commune française située dans le nord-ouest du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
Lauzerte | |
![]() Vue générale de Lauzerte. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn-et-Garonne |
Arrondissement | Castelsarrasin |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Serres en Quercy (siège) |
Maire Mandat |
François-Thierry Le Moing 2020-2026 |
Code postal | 82110 |
Code commune | 82094 |
Démographie | |
Gentilé | Lauzertins, Lauzertines |
Population municipale |
1 454 hab. (2019 ![]() |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 15′ 24″ nord, 1° 08′ 18″ est |
Altitude | Min. 98 m Max. 270 m |
Superficie | 44,56 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Pays de Serres Sud-Quercy |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Barguelonne, la Séoune, la Petite Barguelonne, le Lendou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lauzerte est une commune rurale qui compte 1 454 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 3 685 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Lauzertins ou Lauzertines.
Lauzerte est située dans le Quercy et plus précisément dans le Quercy Blanc, sur l'ancienne route nationale 653.
De son sommet, Lauzerte surveille depuis le XIIe siècle la route Cahors-Moissac et les rivières Barguelonnette et Lendou.
Lauzerte est une bastide classée Plus Beaux Villages de France.
Belvèze, Montaigu-de-Quercy |
Bouloc-en-Quercy | Sainte-Juliette |
Touffailles | ![]() |
Tréjouls |
Montagudet | Saint-Amans-de-Pellagal | Cazes-Mondenard |
Enclave : Bouloc-en-Quercy |
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Barguelonne, la Séoune, la Petite Barguelonne, le Lendou, un bras de la Petite Barguelonne, un bras de la Petite Barguelonne, un bras de la Séoune, un bras de la Séoune, un bras du Lendou, un bras du Lendou, un bras du Lendou, le ruisseau de Giret, le ruisseau de Pech Sec, le ruisseau des Milloques et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 54 km de longueur totale[3],[Carte 1].
La Barguelonne, d'une longueur totale de 61,1 km, prend sa source dans la commune de Lhospitalet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le canal de Golfech à Lamagistère, après avoir traversé 24 communes[4].
La Séoune, d'une longueur totale de 64,9 km, prend sa source dans la commune de Sauzet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Sauveterre-Saint-Denis, après avoir traversé 24 communes[5].
La Petite Barguelonne, d'une longueur totale de 35,1 km, prend sa source dans la commune de Villesèque et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Barguelonne à Montesquieu, après avoir traversé 11 communes[6].
Le Lendou, d'une longueur totale de 30,5 km, prend sa source dans la commune de Lhospitalet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Petite Barguelonne à Saint-Amans-de-Pellagal, après avoir traversé 9 communes[7].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Durfort », sur la commune de Durfort-Lacapelette, mise en service en 1993[14] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 765,6 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 32 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[18] à 14 °C pour 1991-2020[19].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Huit ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[20] :
Lauzerte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[29],[I 1],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,2 %), zones agricoles hétérogènes (22,7 %), forêts (13,8 %), prairies (6,5 %), zones urbanisées (1,4 %), cultures permanentes (1,4 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Lauzerte est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Barguelonne, la Séoune, la Petite Barguelonne et le Lendou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[34]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999, 2007 et 2008[35],[32].
Lauzerte est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7],[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[37].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 85,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 921 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 863 sont en en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[39].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002, 2003, 2005, 2006, 2009, 2011, 2012 et 2017, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1994[32].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[40].
Son nom est issu d'un des noms occitans du sainfoin, la lauserta[41]. Une légende locale veut que le nom dérive du lézard, qui figure sur les armoiries de la ville[42], mais c'est une fausse interprétation : il symbolise l’oisiveté des sénéchaux au XVIIe siècle.
Raymond VI de Toulouse, qui y possédait déjà un château, fonde à Lauzerte une bastide, en lui concédant des coutumes.
La ville connaît par la suite la guerre de Cent Ans et les guerres de religion : aussi fallut-il reconstruire ses églises. Lors des guerres de religion, Symphorien de Durfort, sire de Duras, du parti huguenot prend la ville grâce à une percée dans les murailles de la ville, à l'emplacement de l'actuelle rue de la Brèche. La totalité des 597 habitants, hommes, femmes et enfants, est tuée sur l'ordre de Duras[43].
Dans la maison des marchands, rue de la Gendarmerie, les boutiques occupaient le rez-de-chaussée, vendant à la clientèle les draps de lin du Quercy avec les épices venues des Indes, le blé ou le vin de Cahors. Ces commerçants s'adonnaient à l'usure, prêtant aux Anglais le paiement des rançons des prisonniers. Dans la même rue, les avancées de la maison à colombages rappellent que cette manière de construire économisait sur l'impôt.
Lauzerte fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1884 | 1888 | Jules Pontie | ||
1888 | 1892 | Charles Corbarieu | ||
1892 | 1896 | Armand Latreille | ||
1896 | 1904 | Jean Baron | ||
1904 | 1912 | Génulphe Pontie | ||
1912 | 1942 | Etienne Baron | ||
1942 | 1944 | Edmond Delcer | ||
1944 | 1945 | Jean-Baptiste Lafargue | ||
1945 | 1954 | Paul Leygue | Conseiller général (1945-1949) | |
1954 | 1977 | Lucien Pax | ||
1977 | 1989 | Marcel Dalquié | app. PS | Conseiller général (1977-1992) |
1989 | mars 2008 | Alain Chauve | PRG | |
mars 2008 | mars 2014 | Bernard Rey | PRG | |
mars 2014 | 2020 | Jean-Claude Giordana | DVG | |
2020 | En cours | François-Thierry Le Moing |
Lauzerte possède un centre de secours, une gendarmerie, une poste, une maison de retraite, un office de tourisme.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].
En 2019, la commune comptait 1 454 habitants[Note 8], en diminution de 1,69 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +4,13 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 883 | 3 608 | 3 566 | 3 488 | 3 685 | 3 508 | 3 444 | 3 513 | 3 428 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 147 | 3 096 | 2 960 | 2 895 | 2 852 | 2 660 | 2 547 | 2 377 | 2 273 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 104 | 1 971 | 1 975 | 1 707 | 1 854 | 1 850 | 1 852 | 1 886 | 1 856 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 816 | 1 802 | 1 654 | 1 635 | 1 529 | 1 487 | 1 501 | 1 505 | 1 479 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 447 | 1 454 | - | - | - | - | - | - | - |
Lauzerte possède une école maternelle et primaire ainsi qu'un collège.
En 2018, la commune compte 640 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 323 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 750 €[I 4] (20 140 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 6,8 % | 13,1 % | 12,9 % |
Département[I 7] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 774 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (64,7 % ayant un emploi et 12,9 % de chômeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 644 emplois en 2018, contre 629 en 2013 et 612 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 518, soit un indicateur de concentration d'emploi de 124,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49 %[I 10].
Sur ces 518 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 291 travaillent dans la commune, soit 56 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 82 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,2 % les transports en commun, 7,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
178 établissements[Note 11] sont implantés à Lauzerte au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 178 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 15 | 8,4 % | (9,6 %) |
Construction | 25 | 14 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 53 | 29,8 % | (29,7 %) |
Information et communication | 3 | 1,7 % | (1,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 6 | 3,4 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 9 | 5,1 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 22 | 12,4 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 30 | 16,9 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 15 | 8,4 % | (9,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,8 % du nombre total d'établissements de la commune (53 sur les 178 entreprises implantées à Lauzerte), contre 29,7 % au niveau départemental[I 14].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :
La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 123 | 91 | 65 | 63 |
SAU[Note 14] (ha) | 2 698 | 2 867 | 2 709 | 2 950 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 123 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 91 en 2000 puis à 65 en 2010[51] et enfin à 63 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 49 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[52],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 698 ha en 1988 à 2 950 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22 à 47 ha[51].
Reconstruite vers 1830, elle accueillait pèlerins et mendiants sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Les façades et toitures ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1974[58]. La chaire est référencé dans la base Palissy[58].
À la sortie du faubourg d'Auriac, elle garde le nom de l'ordre religieux du Carmel qui fonda ici un couvent au XIVe siècle. Elle a un chevet plat et une nef unique, reconstruite en 1673.
On y voit la Notre-Dame du Mont Carmel remettre le scapulaire à saint Simon Stock et à sainte Thérèse d'Ávila ; et dans les niches latérales, le prophète Élie et saint Jean de la Croix. Elle possède un retable.
L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1976[59]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[59].
Dans la ville haute, elle possède un clocher carré très sobre.
Elle présente deux façades des XIVe et XIXe siècles. Elle a été agrandie et voûtée d'ogives de 1591 à 1654 : abside à cinq pans, large nef unique à trois travées flanquée de six chapelles, clocher rectangulaire. À l'intérieur, le Christ en cuir est l’œuvre d'un prisonnier en échange de sa libération.
Elle possède un retable en bois doré consacré à la Vierge, véritable chef-d'œuvre de l'art baroque.
Monastère de moines mendiants, fondé au XIIe siècle, il fut occupé par des capucins jusqu'en 1789. S'étant fait chasser du monastère par les révolutionnaires français, ces derniers se dispersèrent à travers la France.
Une légende relate que, depuis cette date, le père Calixte, revient tous les soirs de Noël au douzième coup de minuit. Ayant entendu parler de cette tradition de revenant, l'entrepreneur ayant réalisé la restauration du monastère, désireux de vérifier si elle était fondée, vint se poster dans la cellule du père Calixte le peu avant minuit, accompagné de sa fille. Installés en silence dans une obscurité complète, ils virent apparaître juste après minuit, non pas le moine dans sa robe de bure, mais une lumière douce sur l'âtre de la cheminée, de la forme et de la dimension d'une assiette, éclairant l'ensemble de la pièce. Le phénomène ne dura que quelques secondes puis se reproduisit quelques instants plus tard avant de disparaître définitivement[60].
Le monastère a reçu le trophée de La Tour D'or en 1980, pour la restauration de ce lieu.
Le village de Lauzerte comprend une des cinq stations Météo-France du département. Elle relève la température, la pluie, le vent ainsi que tout autre paramètre météorologique. Son exposition, très sujette au vent, lui a permis de relever une rafale supérieure à 100 km/h le , à la suite d'un violent orage remontant du département du Gers.
La commune est située sur la via Podiensis et via Arvernha du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. La chapelle Saint-Sernin du Bosc date du XIe siècle.
On vient de Montcuq, la prochaine commune est Moissac, et son abbaye Saint-Pierre.
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Blason | Parti: au 1er de gueules à la croix tréflée d'argent; au 2e de gueules au château à trois tours couvertes en dôme d'argent, croisées et maçonnées de sable, jointes ensemble par un entre-mur d'argent, le tout sur une terrasse d'argent chargée d'un lézard de sinople; le tout sommé d'un chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or[61]. |
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Détails | Armorial général de France, dressé en vertu de l'édit de 1696 par Charles d'Hozier. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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