Touffailles est une commune française située dans le nord-ouest du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
Touffailles | |
Mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn-et-Garonne |
Arrondissement | Castelsarrasin |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Serres en Quercy |
Maire Mandat |
Jean-Michel Barreau 2020-2026 |
Code postal | 82190 |
Code commune | 82182 |
Démographie | |
Gentilé | Touffaillais |
Population municipale |
339 hab. (2019 ![]() |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 16′ 26″ nord, 1° 03′ 05″ est |
Altitude | 220 m Min. 118 m Max. 276 m |
Superficie | 24,34 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Pays de Serres Sud-Quercy |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Séoune et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Touffailles est une commune rurale qui compte 339 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 299 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Touffaillois ou Touffailloises.
Commune située dans le Quercy et plus précisément en Quercy blanc, sur la Séoune. Cette zone du Quercy blanc est aussi appelée Pays de Serres en référence aux petites collines (serres = sierras) qui entourent les vallées.
Montaigu-de-Quercy | ||
Lacour | ![]() |
Lauzerte |
Fauroux | Miramont-de-Quercy | Montagudet |
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Séoune, un bras du Ruisseau de Touffailles, le ruisseau d'Aurignac, le ruisseau de Bordemoulis, le ruisseau de Moissaguel, le ruisseau des Milloques, le ruisseau de Touffailles et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[3],[Carte 1].
La Séoune, d'une longueur totale de 64,9 km, prend sa source dans la commune de Sauzet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Sauveterre-Saint-Denis, après avoir traversé 24 communes[4].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montaigu », sur la commune de Montaigu-de-Quercy, mise en service en 1992[11] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 840,5 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 37 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[15] à 14 °C pour 1991-2020[16].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[17] :
Touffailles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[23],[I 1],[24]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,1 %), zones agricoles hétérogènes (19,9 %), forêts (15,9 %), prairies (5,1 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Touffailles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Séoune. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999, 2007 et 2008[29],[26].
Touffailles est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7],[30].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[31].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 261 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 260 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2011, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[26].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
Le nom de Touffailles viendrait de « Toufels » qui désignerait un peuple fédéré aux Goths, les Taïfales[35]. Cette origine serait identique à la ville espagnole de Tafalla. Les remparts d'un ancien château médiéval surplombent le village. Une ancienne ferme et une chapelle en sont les vestiges. Sur la commune, qui s'étend sur plus de 10 km, se trouvent plusieurs chapelles : Moissaguel, Saint-Gervais, Sainte-Livrade. La tradition orale veut qu'une chapelle du nom de Sainte-Marthe aurait brûlée au Moyen Âge, à côté du lieu-dit Lacontal près des champs de lavande du Quercy. À Moissaguel, il y a encore 20 ans, deux restes de tours du château médiéval étaient encore droites. Elles ont vu la visite de Simon de Montfort puis pendant la guerre de Cent Ans, une bataille dans la combe des Anglais.
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Son blasonnement est : Parti : au premier de gueules au léopard d'or armé et lampassé d'azur, au second d'azur à la fleur de lys d'or ; au chef-pal d'argent chargé d'une tour de sable ouverte et maçonnée aussi d'argent, brochant sur le tout.
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1793 | 1796 | Jacques Gras | ||
1796 | 1801 | Jean Dellac | ||
1801 | 1814 | Pierre Rouge-Prades | ||
1814 | 1815 | Jean-Pierre Dupeyron | ||
1815 | 1834 | Hugues Hilaire Gras | ||
1834 | 1866 | Pierre Marcel Rey | ||
1866 | mai 1892 | Jean-Baptiste Lacombe | ||
mai 1982 | juillet 1892 | Charles Lasjeunies | ||
juillet 1892 | 1902 | Jean-Baptiste Lacombe | ||
1902 | 1908 | Pierre Rouge-Prades | ||
1908 | 1919 | Jean Raynal | ||
1919 | 1935 | Jean Tregan | ||
1935 | 1944 | Edmond Raynal | ||
1944 | 1945 | Damy Darles | ||
1945 | 1977 | Ernest Bord | ||
1977 | 1983 | Eloi Panissieres | ||
1983 | 1995 | Jacques Alazard | ||
1995 | 2014 | André Couderc | ||
mars 2014 | En cours (au 16 juillet 2014[36]) |
Jean Michel Barreau | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2019, la commune comptait 339 habitants[Note 8], en diminution de 8,87 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +4,13 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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870 | 1 041 | 1 267 | 1 256 | 1 299 | 1 284 | 1 265 | 1 265 | 1 163 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 173 | 1 099 | 1 074 | 1 011 | 960 | 940 | 929 | 800 | 756 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
732 | 732 | 723 | 570 | 544 | 534 | 542 | 512 | 484 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
441 | 398 | 361 | 361 | 359 | 346 | 368 | 371 | 396 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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361 | 339 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 139 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 290 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 170 €[I 4] (20 140 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 7,6 % | 8,9 % | 5 % |
Département[I 7] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 201 personnes, parmi lesquelles on compte 67,8 % d'actifs (62,8 % ayant un emploi et 5 % de chômeurs) et 32,2 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 81 emplois en 2018, contre 101 en 2013 et 84 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 131, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,7 %[I 10].
Sur ces 131 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 62 travaillent dans la commune, soit 47 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 65,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 4,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 29,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
35 établissements[Note 11] sont implantés à Touffailles au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 35 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 4 | 11,4 % | (9,6 %) |
Construction | 7 | 20 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 7 | 20 % | (29,7 %) |
Information et communication | 2 | 5,7 % | (1,9 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 9 | 25,7 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 2 | 5,7 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 4 | 11,4 % | (9,3 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,7 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 35 entreprises implantées à Touffailles), contre 14,1 % au niveau départemental[I 14].
La commune est essentiellement agricole et son activité commerciale et artisanale est très rurale. L'agriculture pratiquée est très variée avec la pratique de la polyculture élevage. Les cultures de plateaux (blé, tournesol, ail, semences de carottes ou d'oignon...) parfois irriguées par le réseau d'eau, voisinent avec les cultures de la vallée de la Séoune (semences, maïs, soja, petits pois, tournesol.. melon du Quercy, tabac...). Le chasselas de Moissac a disparu de la commune. On trouve encore des pruniers d'Ente, utilisés pour le pruneau d'Agen. De nombreuses fermes ont encore un four à sécher le pruneau dans leurs murs. Touffailles était au début du XXe siècle un marché très important de pruneaux d'Agen.
La polyculture élevage est présente au travers des bovins viande (blondes d'Aquitaine) ou lait. Des brebis de Lacaune élèvent aussi leurs agneaux fermiers du Quercy. La culture de la lavande du Quercy, était très présente sur la commune dans les années 1950 et 1960, on trouve encore d'anciennes lavanderaies dans des endroits presque secrets. Depuis 2006, on assiste à sa réintroduction et à sa distillation à Touffailles.
Le village a une boulangerie-épicerie à côté d'un terrain de camping pour les hôtes de passage.
La commune est dans le pays de Serres, une petite région agricole située dans le nord-ouest du département de Tarn-et-Garonne[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 55 | 36 | 28 | 27 |
SAU[Note 14] (ha) | 1 731 | 1 854 | 1 686 | 1 788 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 55 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 36 en 2000 puis à 28 en 2010[43] et enfin à 27 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 51 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[44],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 731 ha en 1988 à 1 788 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 31 à 66 ha[43].
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