Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien «Pays de Cocagne», lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de «grenier à blé du Languedoc». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Lèze, le Rieutort, le ruisseau de la Grange, le ruisseau de la Hière et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lagardelle-sur-Lèze est une commune rurale qui compte 3 169 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Venerque et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Lagardellois ou Lagardelloises.
Géographie
Localisation
La commune de Lagardelle-sur-Lèze se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 22 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 7 km de Muret[2], sous-préfecture, et à 12 km de Portet-sur-Garonne[3], bureau centralisateur du canton de Portet-sur-Garonne dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Venerque[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Lagardelle-sur-Lèze fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien «Pays de Cocagne», lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de «grenier à blé du Languedoc»[5].
Lagardelle-sur-Lèze est limitrophe de cinq autres communes.
Carte de la commune de Lagardelle-sur-Lèze et de ses proches communes.
La superficie de la commune est de 1 378 hectares; son altitude varie de 167 à 500mètres[7].
Hydrographie
Réseaux hydrographique et routier de Lagardelle-sur-Lèze.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Lèze, le Rieutort, le ruisseau de la Grange, le ruisseau de la Hière, le ruisseau de l'Argetou, le ruisseau des Clotes, le ruisseau des Clotos, le ruisseau du Loup, le ruisseau du Pissanel, le ruisseau du Pradallot et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 24 km de longueur totale[9],[Carte 1].
La Lèze, d'une longueur totale de 70,2 km, prend sa source dans la commune de La Bastide-de-Sérou (09) et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Labarthe-sur-Lèze, après avoir traversé 20 communes[10].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]
Moyenne annuelle de température: 13,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 10 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 8,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Muret-Lherm», sur la commune de Lherm, mise en service en 1996[16] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5°C et la hauteur de précipitations de 606,3 mm pour la période 1981-2010[18].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Toulouse-Francazal», sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à 14 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 14,1°C pour la période 1971-2000[20], à 14,1°C pour 1981-2010[21], puis à 14,3°C pour 1991-2020[22].
Milieux naturels et biodiversité
Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[23]:
l'«ancienne sablière du Vernet» (67ha), couvrant 3 communes du département[24].
Urbanisme
Typologie
Lagardelle-sur-Lèze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[25],[I 2],[26].
Elle appartient à l'unité urbaine de Venerque, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 3] et 9 927 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,5% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (76,7%), zones urbanisées (14,9%), zones agricoles hétérogènes (4,4%), prairies (3,4%), forêts (0,7%)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Lagardelle-sur-Lèze est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Lèze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2000, 2005, 2007, 2009 et 2018[30],[28].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lagardelle-sur-Lèze.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 139 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 139 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 98% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 2002, 2003, 2007, 2011, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[28].
Toponymie
Les gallo-aquitains l’appelaient «GARD», qui, en langue celtique, veut dire «rapide, élevé, escarpé».
Nos vieux aïeux «les Sotiates», comme tous les peuples gaulois, parlaient la langue celtique.
Ils habitaient tout le pays y compris entre la Garonne et l’Ariège, depuis la jonction des deux fleuves jusqu’à la chaîne des Pyrénées.
La ville de «Vicdessos» en Ariège et le torrent «le Sos» en sont le témoignage.
Les Gallo-Romains, s’étant rendus maîtres du pays, latinisèrent le nom de «GARD», en firent «GARDUA» gardienne, parce que placée sur une éminence, d’où l’on pouvait surveiller, à la fois, les vallées de la Lèze et de l’Ariège. «GARDUA» en était la première gardienne.
«GARDUA» devint «GARDUELLA», et «GARDELLA»
En 1370, nous trouvons «GARDELLO», observatoire, et insensiblement, on a prononcé «GARDELLE», puis «LA GARDELLE», en deux mots.
On y adjoint après la révolution de 1789 le complément «sur Lèze» pour la différencier de son homonyme du département du Lot.
En effet, une autre «Lagardelle» se trouve sur la rive gauche du Lot entre les agglomérations de Luzech et de Puy-l'Évêque».
Histoire
Lagardelle-sur-Lèze a assisté à des évènements qui se bornent principalement au passage de légions guerrières. S’il est hasardeux de dire qu’elle vit les légions romaines, on peut penser qu’elle vit probablement Charlemagne au retour de Roncevaux, rejoindre le couloir du Rhône pour regagner la Germanie. Il est certain par contre que ce , Simon de Montfort qui avait le matin même quitté Saverdun pour gagner Muret par Auterive, passe dans l’après-midi sous les murs de la cité.
De 1905 à 1938, la commune a bénéficié d'une gare de la ligne de Toulouse-Roguet à Sabarat à voie métrique exploitée par la compagnie des chemins de fer du Sud-Ouest.
Certains ont encore la tête pleine du bourdonnement qui, durant trois jours et trois nuits, accompagna la course des armées allemandes quittant la côte Atlantique pour la Méditerranée, les 10, 11 et .
Quelques dates
1408: froid «horrible».
Printemps 1416: invasion de sauterelles.
, jour de la St-Étienne, dans l’après-midi, la foudre tomba sur le clocher et sur le sommet de midi, entre les deux cloches.
1692: disette «affreuse».
1693: la peste.
De 1860 à 1867: restauration de l’église.
: chute de la foudre sur le clocher.
: nouveau sinistre.
: installation d’un paratonnerre.
: crue de la Lèze.
: feu au clocher en raison du feu d’artifice du 14-Juillet.
: réfection des parements du clocher de l’église.
: l’administration municipale est transférée dans le château du Vignaou qui devient la mairie.
: très grosse tempête sur la France (tempête du siècle), Lagardelle est touchée.
: crue importante de la Lèze.
: Eugène Marrast fait don de la cloche Eugénie baptisée le par Mgr André Collini.
: la mairie (château du Vignaou) est frappée par la foudre.
: tempête hivernale, des vents à 150km/h, de nombreux dégâts plus importants qu’en 1999.
Politique et administration
Château du Vignaou (mairie)
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt trois[33],[34].
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de la neuvième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes du Bassin Auterivain et du canton de Portet-sur-Garonne. Elle dépend de la sous-préfecture de Muret.
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2020 en Haute-Garonne.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 1971
mars 1977
Françoise Sirol
DVG
mars 1977
mars 2001
Albert Trainini
DVG
mars 2001
septembre 2012
Jacques Ragot
PS
mars 2012
juin 2020
Jean-Claude Rouane
DVG
Agriculteur
Juin 2020
En cours
Floréal Munoz
Liste des maires de 1884 à 1971
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1884
1904
Jean-Marie Montastruc
1904
1919
Auguste d'Aldeguier
1919
1925
Joseph Garrigues
1925
1929
Raymond Cambon
1929
1945
Joseph de Bonnefoy
1945
1959
Théodore Faure
1959
1968
Marc Sirol
1968
1971
François Montastruc
Droite
Jumelage
La ville de Lagardelle-sur-Lèze est jumelée avec la ville italienne de Bassano in Teverina[35].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].
En 2019, la commune comptait 3 169 habitants[Note 8], en augmentation de 19,68% par rapport à 2013 (Haute-Garonne: +7,81%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
537
501
679
824
832
800
839
864
900
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
888
872
830
726
723
721
704
659
621
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
611
607
526
468
502
478
504
524
598
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
587
610
914
1 139
1 823
2 181
2 417
2 433
2 441
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 889
3 169
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 186 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 3 087 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 630 €[I 8] (23 140 € dans le département[I 9]). 57% des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (55,3% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 004 personnes, parmi lesquelles on compte 80,5% d'actifs (75,1% ayant un emploi et 5,4% de chômeurs) et 19,5% d'inactifs[Note 11],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 13]. Elle compte 473 emplois en 2018, contre 508 en 2013 et 463 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 515, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,2% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65,3%[I 14].
Sur ces 1 515 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 192 travaillent dans la commune, soit 13% des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 90,6% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3% les transports en commun, 3,7% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
199 établissements[Note 12] sont implantés à Lagardelle-sur-Lèze au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 17].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
199
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
5
2,5%
(5,7%)
Construction
45
22,6%
(12%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
32
16,1%
(25,9%)
Information et communication
4
2%
(4,1%)
Activités financières et d'assurance
6
3%
(3,8%)
Activités immobilières
9
4,5%
(4,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
26
13,1%
(19,8%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
51
25,6%
(16,6%)
Autres activités de services
21
10,6%
(7,9%)
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,6% du nombre total d'établissements de la commune (51 sur les 199 entreprises implantées à Lagardelle-sur-Lèze), contre 16,6% au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[44]:
STAT, Societe De Travaux D'assainissement Et Travaux Agricoles, travaux de terrassement spécialisés ou de grande masse (4 194 k€)
Garnes & Fils, travaux de menuiserie bois et PVC (605 k€)
SARL Daniel Berni Investissements - Dbi, gestion de fonds (205 k€)
Finance Expertise Developpement, autres activités auxiliaires de services financiers, hors assurance et caisses de retraite, n.c.a. (160 k€)
L'agriculture, basée sur la culture de céréales (maïs, blé…), a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine puisque Lagardelle-sur-Lèze se trouve dans l'aire urbaine de Toulouse.
Agriculture
La commune est dans «les Vallées», une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 37 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 13 en 2000 puis à 12 en 2010[47] et enfin à 11 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 70% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57% de ses exploitations[48],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 020ha en 1988 à 1 272ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 28 à 116ha[47].
Entreprises, administrations et commerces
L'artisanat ainsi que le commerce y sont bien représentés. il y a aussi une Clinique ainsi qu'une Poste.
Revenus de la population et fiscalité
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Emploi
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Société
Santé
La commune possède une polyclinique médicale[49], un centre communal d'action sociale, une maison de retraite type EHPAD, des infirmiers, des médecins généralistes, des dentistes.
Enseignement
Lagardelle-sur-Lèze fait partie de l'académie de Toulouse.
La commune possède une cantine scolaire (1990), une école maternelle reconstruite en 1984 et une école élémentaire reconstruite en 1990, pour remplacer les anciennes écoles (place de Verdun) qui dataient de 1901.
En 1833, l’enseignement primaire fut réellement fondé en France, à deux degrés:
Le degré élémentaire comprenait l’instruction morale et religieuse, la lecture, l’écriture, le calcul, le système légal des poids et des mesures et des notions d’histoire et de géographie.
Le degré supérieur comprenait l’arithmétique, les éléments de géométrie, l’arpentage, le dessin linéaire, les notions de physique, de chimie, d’histoire naturelle et enfin de chant.
En 1857, Jean Baptiste Villa est le premier instituteur nommé à Lagardelle. Moyennant une indemnité, il fait école à son domicile durant plusieurs années, puis l’école se fait dans une des salles de la mairie.
Vers 1860, Mlle Anaïs Sol a ouvert une «école libre» de filles, gratuite, donnant l’éducation sans aucune indemnité et qui donna beaucoup de satisfaction, d’excellents résultats, car à cette époque, rien n’avait été fait encore pour l’instruction des jeunes filles. Mlle Sol faisait école chez elle.
Ensuite fut nommé M. Vie en 1860, M. Despouy en 1863, Mlle Barthe en 1879, institutrice de filles. Les écoles libre et publique de filles avaient à peu près chacune le même nombre d’élèves.
Culture locale et patrimoine
Clocher mur de l'église.
Église Notre-Dame-de-l'Assomption du XIIesiècle qui possède 2 cloches du XVIe (1523). L’église Notre-Dame-de-l'Assomption de Lagardelle est située sur un monticule qui domine la vallée de la Lèze, à 8 km de Muret: l’histoire nous démontre qu’elle fut remaniée à peu près tous les 100 ans. En 1250, le clocher avait la forme d’une main ouverte. L’ancien clocher mur, en 1789, comportait 5 cloches. Toutes furent descendues du clocher pour être utilisées à faire des canons et portées à Muret. Seules les deux grosses cloches existantes ne furent pas livrées à Muret. Le vieux clocher fut démoli en 1867 et l’actuel fut construit la même année. En 1959, à la suite d'un tassement de terrain, les deux porches qui avaient été construits, se déplaçaient et entraînaient le clocher. Il fallut à nouveau envisager des réparations. Les démolitions commencèrent tout en épargnant un maximum le monument. C’est ainsi que l’on conserva les 4 colonnes d’entrée, le portail en bois et les vitraux du XVIIesiècle qui furent restaurés et replacés. Certaines pièces ont été classées: une croix processionnelle en cuivre doré repoussé, sur une âme de bois du XVIesiècle; deux cloches bronze datées de 1523; Notre-Dame-de-la-Pitié, groupe surmontant l’autel de la chapelle latérale sud, en bois peint et doré du XVIIesiècle; une croix processionnelle argent en partie dorée sur âme de bois, du XIIesiècle.
Chapelle Notre-Dame-de-la-Paix
Presbytère de 1850.
Ancienne mairie construite en 1788
Château des Sœurs du XVIesiècle, situé à l’extrémité sud de la grande rue, en face de l’église. La famille du Bourg en prit la charge et s’employa à restaurer l’église et le clocher que l’on peut admirer. Des années plus tard, après bien des cassures, le château fut vendu à une institution qui a fit de ce château un foyer pour les personnes âgées. Aujourd’hui, on le nomme «le château des Sœurs».
Château de Redon du XVIIIesiècle semble avoir été habité par les plus anciens seigneurs de Lagardelle. Il se situe au nord de la rue du village. Il fut habité par les trois générations des «Dumay» et fut acquis en 1711 par les «Villepigue» qui ne l’habitèrent pas, il passa en 1760 à M. de Lanes qui était un des coseigneurs de Lagardelle au moment de la Révolution. Le nom passa à un «de Bonnefoy» en 1936 qui fut lui aussi maire. Ce dernier fit planter des vignes dont le cru de «Redon» avait à l’époque, partout sa côte. Mais aujourd’hui, ces vignes n’existent plus même si c’est la petite-fille de cette grande famille qui détient le domaine. D’après le cadastre de 1739, on suppose qu’il aurait été rebâti au XVIIIesiècle. Autrefois surnommé et toujours aujourd’hui «le château de Redon», c’est un manoir qui se trouve à la sortie du village, direction Auterive, encore situé en plein champ et en pleine nature.
Château du Vignaou de la fin du XVIIIesiècle rénové en 1998 situé sur la côte de la Lèze, fut bâti par les «Villepigue» au commencement du XVIIIesiècle, qui l’ont habité de 1711 à 1789, plus tard par la famille «Groc», qui l’a possédé pendant un siècle environ. Il fut complètement remanié en 1867. Les quatre tours embellies par un toit recouvert d’ardoises dominent la vallée de la Lèze. Aujourd’hui ce château appartient à la municipalité et abrite les services de la mairie, du Syndicat d’assainissement, et quelques associations.
Le fort dominant les deux vallées était un point à exploiter: par le château se situant à l’entrée du village (l’actuelle mairie), qui appartenait aux seigneurs Villepigue, puis par son église que l’on voyait et que l’on voit toujours de bien loin. Il est constitué d'une grande enceinte carrée, entourée de fossés profonds et de deux hautes tours. Un pont-levis semblant se situer à l’entrée de la salle du conseil municipal de l’ancienne mairie Ravelin, en patois Rébély). On accède à l’église par le fort et l’entrée se situait côté Nord où sont actuellement les fonts baptismaux qui n’existaient pas à cet endroit. Un puits qui existe encore fournissait l’eau. Deux réservoirs à grains, bâtis de chaux et de briques cuites, en forme d’amphores anciennes, sans pied, très bien conservés, sans aucune humidité, destinés pour cacher en temps de guerre, soit les choses les plus précieuses, soit huit à dix hectares de blé chacun. Le , le consentement est donné par les seigneurs du lieu de Lagardelle à la communauté du dit lieu concernant l’aliénation des communaux, fossés, murailles, terrasses, parois du fort et autres fortifications (démolition de 1785 à 1788).
L’hôtel de l'ancienne mairie édifice (cours des Ravelins) fut bâti en 1788 par les soins des coseigneurs du lieu sur le fondement du vieux ravelin. Les frais de construction se payèrent, dit-on, avec l’argent restitué par un ancien comptable ou plutôt un collecteur d’impots de Lagardelle, mais cette somme, tout étant considérable qu’elle était, ne pouvait suffire pour achever l’édifice. On emprunta 1 200 livres au bureau des pauvres de Caujac. Sur le fronton de cet hôtel de ville, il y avait un écusson aux armes du village. Effacées!
A la restauration de la mairie en 1970, ces mêmes armoiries furent judicieusement placées dans une niche pouvant s’éclairer la nuit sur la façade (sculptées, bénévolement, par un enfant de Lagardelle, monsieur Raymond ABRIBAT). Il pourrait y avoir deux armoiries différentes, celle de la communauté et celle des seigneurs. Au sommet du fronton, flotte une girouette montée sur une hallebarde, avec en tête et en queue, une étoile à quatre branches. À ce jour, nous ignorons ce qu’elle put signifier dans le temps ancien car chaque seigneurie, ou baronnie, ou comté, avait sa girouette pour indiquer aux voyageurs où ils se trouvaient. Est-ce la même girouette qui virait sur nos anciennes fortifications? De tout temps il y eut une horloge sonnant les demies et les heures. L’avant-dernière en date fut achetée d’occasion à Muret Chez M. MILHAS, maître horloger.
Les ponts:
le pont en briques sur la Lèze croula qui du est situé à moitié côte, on voit encore l’ancien lit de la Lèze dans le parc. À la suite de la même inondation fut aussi emportée une passerelle qui conduisait à une fontaine, qui, seule, fournissait l’eau potable aux habitants. Cette fontaine coulait sur la rive gauche. À la même époque, s’écroula le pont du «Rouquadou». Ces deux ponts furent provisoirement remplacés par des ponts en bois. En 1783, les États Généraux du Languedoc vont mettre à exécution le rétablissement si utile d’un pont en maçonnerie sur la Lèze. La Lèze fut déviée et la route du moulin d’Augé créée à cette date.
Le pont du Rouquadou, autrefois trop près de la Lèze, fut reconstruit plus éloigné, par suite d’une cession de terrain (Pont sur le ruisseau «l’Ayguère» nommé actuellement ruisseau de la Grange). En 1904, un pont avec tablier métallique de 18 mètres d’ouverture fut construit sur la Lèze, au lieu-dit le Moulin.
Les ponts de «Montmerli» et de «Massoc» sur le Rieutort furent construits en 1840.
Les moulins:
il existait un moulin à eau situé sur la rivière La Lèze, près du pont métallique rue du Moulin, qui mettait en mouvement deux paires de meules. On indique dans les archives, un autre moulin à eau situé au lieu-dit Bordelèze.
Un moulin à vent, appartenant à la famille Augé (d’où le nom du carrefour Moulin d’Augé) dont le fils y mourut accidentellement: de ce fait, le père fit démolir le moulin.
Un autre moulin à vent dit moulin de Montfort, du nom du propriétaire, est situé aux Mounasses.
Personnalités liées à la commune
Pierre Jacques de Villepigue, seigneur de Lagardelle, capitoul de Toulouse en 1717.
Paul Augustin Jean Larrouy
André Collini
Marie et Bertrand Pagnon, agriculteurs[50]. Justes parmi les Nations à titre posthume.
Héraldique
Les armes de Lagardelle-sur-Lèze se blasonnent ainsi: De gueules, au monde croiseté d'or, soutenu d'un croissant d'argent, accosté de deux tours du même.
La niche contenant ces armoiries, sur la façade de l’ancienne mairie, ont été sculptées par Raymond Abribat, natif de Lagardelle-sur-Lèze. Officialisées en 1965 par Monsieur Blanquières, conservateur en chef des archives départementales.
Cultes
Culte catholique
Terme d'un projet mené par l'association des "amis de l'orgue"[51], un nouvel orgue liturgique est inauguré et béni par Mgr Le Gall le dimanche , en l'église de Lagardelle[52].
Cet orgue avait été construit par le facteur allemand Mann en 1967 pour l’église d’Altenbach, Bade-Wurtemberg (Allemagne).
Il fut relevé et ré-harmonisé par Gérard Lenter en 1995[51].
Il est acheté en par l'association, puis transporté et installé dans l'église en juillet.
Il comporte 732 tuyaux, 11 jeux, 2 claviers, 1 pédalier.
Un concert inaugural orgue et trompette par Emmanuel Schublin, organiste et conseillé artistique et Thierry Jean, trompettiste, fut donné à la suite de la messe de bénédiction de l'orgue.
Culture
La médiathèque a ouvert ses portes en septembre 2005. Elle est située au 2ème étage du château du Vignaou (mairie)[53].
Médias
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Manifestations culturelles et festivités
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Sports
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La liste complète des associations sportives de la commune est disponible sur le site de la mairie[54].
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font par le SMIVOM de la Mouillonne.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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