Luzech (prononcé [lyzɛʃ] ou [lyzɛk], Lusèg en occitan) est une commune française, située dans le sud-ouest du département du Lot en région Occitanie.
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Luzech | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Lot |
Arrondissement | Cahors |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble |
Maire Mandat |
Bernard Piaser 2020-2026 |
Code postal | 46140 |
Code commune | 46182 |
Démographie | |
Gentilé | Luzechois, Luzechoises |
Population municipale |
1 789 hab. (2019 ![]() |
Densité | 81 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 28′ 45″ nord, 1° 17′ 16″ est |
Altitude | 104 m Min. 84 m Max. 323 m |
Superficie | 22,13 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Luzech (ville-centre) |
Aire d'attraction | Cahors (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Luzech (bureau centralisateur) |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Lot et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Luzech est une commune rurale qui compte 1 789 habitants en 2019. Elle est ville-centre de l'agglomération de Luzech et fait partie de l'aire d'attraction de Cahors. Ses habitants sont appelés les Luzechois ou Luzechoises.
Luzech est située au centre d'une petite unité urbaine du Quercy, au cœur du vignoble du vin de Cahors (AOC) sur l'ancienne ligne Monsempron-Libos - Cahors entre Fumel et Cahors.
Encerclée par la rivière Lot, Luzech est une presqu'île, étape du circuit "Porté par le Lot". Animée par un tissu associatif actif, la ville propose de nombreuses activités socio-culturelles et sportives.
Le village historique, est située dans un isthme formé par le Lot, de 90 m de large (soit 300 pieds romains), bordée au nord par la colline de l'Impernal (150 m d'altitude), au sud par celle de la Pistoule (70 m d'altitude) que la rivière contourne d'une boucle, appelée cingle (méandre)[1].
La place centrale est établie sur l'emplacement d'un ancien canal, créé pour la navigation en 1840, comblé entre 1940 et 1950. Il abrégeait la navigation d'environ 5 km. Dans le cadre du projet de navigabilité du Lot, jusqu'à Aiguillon, Luzech est actuellement un verrou infranchissable et de nombreux projets sont en cours pour le faire sauter[réf. nécessaire].
Luzech est limitrophe de six autres communes.
Castelfranc | Labastide-du-Vert | Crayssac |
![]() |
Parnac | |
Albas | Saint-Vincent-Rive-d'Olt |
La commune est arrosée par le Lot.
La superficie de la commune est de 2 213 hectares ; son altitude varie de 84 à 323 mètres[2].
Accès avec la route RD 811 (ex RN 111) puis les routes départementales D 9 ou D 8. Une gare SNCF y a été exploitée de 1869 à 1971 sur la ligne de Monsempron-Libos à Cahors.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Anglars », sur la commune d'Anglars-Juillac, mise en service en 1989[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 796,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 30 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[14].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[15] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[15] : la « vallée du Vert » (4 238 ha), couvrant 17 communes du département[19].
Luzech est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[20],[I 1],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Luzech, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 2 717 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,9 %), cultures permanentes (16,5 %), zones agricoles hétérogènes (15,8 %), eaux continentales[Note 8] (7,4 %), zones urbanisées (5,1 %), prairies (1,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Luzech est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Cahors, regroupant 14 communes concernées par un risque de débordement du Lot et du ruisseau du Bartassec, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[25]. L'événement passé le plus significatif est la crue des 9 et où le Lot a atteint 8,90 m à Cahors après une montée très rapide des eaux. Seules les crues de 1783 et 1833 ont dépassé ces valeurs. Les dégâts ont été très importants. Deux crues survenues sur le Bartassec en 1996 et 2010 ont eu un très fort impact sur les activités économiques de l'agglomération de Cahors. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1996, 1999, 2003 et 2021[27],[23].
Luzech est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[28].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[29]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 92 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 941 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 871 sont en en aléa moyen ou fort, soit 93 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2011, 2015 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2017[23].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 9] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[34] et 296 millions de mètres cubes[35],. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[36].
Le toponyme Luzech pourrait être basé les noms gaulois Lucetios, Luteus ou Lutos suivi de -ecia[37].
Luzech fut déjà habité aux temps préhistoriques, notamment sur le Pech de la Nène. Avant la conquête romaine, les Gaulois bâtirent un oppidum sur l'Impernal, fortifié naturellement par son caractère escarpé.
Luzech a fait partie des quelques sites du Lot qui ont été pressentis pour avoir été le célèbre camp retranché d'Uxellodunum. L'hypothèse défendue un temps par Napoléon III, qui se rallia finalement à la localisation au Puy d'Issolud, fut encore défendue, avec une certaine notoriété, par un érudit local, Émile Albouy, en 1957[38]. Toutefois les fouilles récentes de la Fontaine de Loulié au Puy d'Issolud ont entraîné un consensus scientifique sur la question, même si des particuliers défendent encore d'autres sites que le Puy d'Issolud. Pour cette raison les visiteurs emprunteront la rue Uxellodunum pour aller à la poste, et pourront stationner sur la place Lucterius qui fut l'héroïque chef de cette résistance, et dont le buste majestueux se trouve à l'entrée de la bibliothèque de Cahors.
Au Moyen Âge, des remparts enserraient de tous les côtés la ville construite au pied du château dont la plus vieille mention remonte au même siècle. Plusieurs portes donnaient accès à la cité, traversée du nord au sud par la Grand'rue allant de la porte du Ruffier à la porte du Fossé. Cette voie s'ouvre sur de nombreuses ruelles.
Luzech fut le siège d'une des quatre baronnies du Quercy. Elle fut appelée la ville des barons pour marquer l'importance de la famille des De Luzech, qui la conserva du XIe siècle jusqu'au début du XVIIe siècle, époque où elle passe alors dans la maison des Rastignac qui l'occupèrent jusqu'à la Révolution.
Prise par Richard Cœur de Lion en 1188[réf. nécessaire], Luzech tombe plus tard aux mains des Albigeois, mais au cours de la croisade du début du XIIIe siècle, cette place forte est prise et brûlée par les croisés de Simon de Montfort. Elle sera acquise par la suite par Guillaume de Cardaillac, évêque de Cahors, qui deviendra seigneur de Luzech. Les barons en seront les co-seigneurs.
La guerre de Cent Ans exerce des ravages : la plupart des châteaux tombent aux mains des Anglais, mais ceux-ci ne mettent jamais à exécution leur projet d'assiéger Luzech[réf. nécessaire].
Les Chapt de Rastignac, famille originaire du Limousin avait hérité en Quercy des biens des barons de Luzech, en 1600, grâce au mariage de Jacquette de Ricard de Gourdon, veuve de Jean II de Luzech, avec Jean Chapt de Rastignac. Celui-ci, attaché au service de Louis XIII, puis de Louis XIV, évita au bourg de Luzech les aléas de la Fronde. En 1617, la terre de Rastignac fut érigée en marquisat, et Jean devint maréchal de camp. Dans une lettre à lui adressée, Louis XIII écrivit : "(...) Je vous ay toujours en la considération que vous méritez. Sur ce, je prie Dieu, Monsieur le comte, de vous avoir en Sa Sainte Garde."[réf. nécessaire]
Ils possédèrent Luzech jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. Leur descendant, Alfred de la Rochefoucauld, dont la mère était née Zénaïde de Rastignac, vendra tous les biens de la famille, et cédera à la commune ce qui restait du château des Barons.
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Son blasonnement est : Écartelé : au premier et au quatrième d'argent au griffon d'azur, au deuxième et au troisième d'azur au croissant d'argent. |
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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[39],[40].
Commune faisant partie de l'arrondissement de Cahors de la communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble et du canton de Luzech.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1802 | 1804 | Pierre Fraugie-Latour | ||
1804 | 1816 | Moïse Bernie | ||
1816 | 1840 | Jean-Amans Lurguie | ||
1840 | 1843 | François Etienne Eugène Lurguie | ||
1844 | 1880 | Jean-Baptiste Auguste Boutarel-Membry | ||
1880 | 1888 | Denis Prosper Bergon | ||
1888 | 1892 | Justin Guilhou | ||
1892 | 1901 | Jean-Baptiste Bagel | ||
1901 | 1903 | Camille Delmouly | ||
mars 1965 | 1985 | André Carles | RPR | |
mars 1985 | 1987 | Roger Baudel | Agriculteur | |
Novembre 1987 | 1989 | André Carles | RPR | |
mars 1989 | 1995 | Henri Castagnède | PRG | Conseiller général |
mars 1995 | 2014 | Jean-Claude Baldy | app. PRG | |
mars 2014 | 2020 | Gérard Alazard | ||
2020 | En cours | Bernard Piaser | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[43].
En 2019, la commune comptait 1 789 habitants[Note 10], en augmentation de 4,56 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 430 | 2 049 | 2 030 | 1 730 | 1 591 | 1 610 | 1 707 | 1 766 | 1 808 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 809 | 1 925 | 2 229 | 1 890 | 1 961 | 1 969 | 1 707 | 1 549 | 1 539 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 541 | 1 578 | 1 534 | 1 240 | 1 115 | 1 182 | 1 099 | 975 | 1 213 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 184 | 1 286 | 1 526 | 1 580 | 1 543 | 1 647 | 1 737 | 1 746 | 1 679 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 783 | 1 789 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[46] | 1975[46] | 1982[46] | 1990[46] | 1999[46] | 2006[47] | 2009[48] | 2013[49] |
Rang de la commune dans le département | 16 | 13 | 14 | 13 | 12 | 12 | 12 | 12 |
Nombre de communes du département | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 |
Au début du XXe siècle, Luzech comptait 1578 habitants[50].
En 2018, la commune compte 751 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 564 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 690 €[I 7] (20 740 € dans le département[I 8]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 6,6 % | 9,3 % | 7 % |
Département[I 10] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 020 personnes, parmi lesquelles on compte 75,4 % d'actifs (68,4 % ayant un emploi et 7 % de chômeurs) et 24,6 % d'inactifs[Note 12],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Cahors, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 821 emplois en 2018, contre 833 en 2013 et 801 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 703, soit un indicateur de concentration d'emploi de 116,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,5 %[I 13].
Sur ces 703 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 320 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 73 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 18,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
141 établissements[Note 13] sont implantés à Luzech au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 141 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 14 | 9,9 % | (14 %) |
Construction | 22 | 15,6 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 37 | 26,2 % | (29,9 %) |
Information et communication | 2 | 1,4 % | (1,8 %) |
Activités immobilières | 6 | 4,3 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 22 | 15,6 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 23 | 16,3 % | (12 %) |
Autres activités de services | 15 | 10,6 % | (8,7 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,2 % du nombre total d'établissements de la commune (37 sur les 141 entreprises implantées à Luzech), contre 29,9 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[51] :
La commune est dans la vallée du Lot », une petite région agricole s'étendant d'est en ouest et de part et d'autre du cours du Lot, particulièrement réputée pour ses vignes, celles du vignoble de Cahors plus précisément[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 44 | 30 | 23 | 16 |
SAU[Note 16] (ha) | 449 | 381 | 352 | 301 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 44 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 30 en 2000 puis à 23 en 2010[54] et enfin à 16 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 64 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[55],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 449 ha en 1988 à 301 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 19 ha[54].
La fête de Luzech se déroule chaque année à partir de la septième à la neuvième de septembre, inclus. Si ces dates tombaient en semaine, le 8 était chômé. La fête était réputée dans toute la région. On voyait arriver des cars de tout le département, de Fumel, du Lot-et-Garonne; parfois même de Toulouse[70].
Luzech fait partie de l'académie de Toulouse.
Le chantier de la cité scolaire a démarré en 2014. Cet établissement rassemblera les écoles maternelle, primaire et le collège. Le financement est assuré par le département du Lot et la ville de Luzech pour un montant total de 16,4 M€ dont 12 M€ pour le collège[71]. La première pierre a été posée le par Serge Rigal (président du Département), Gérard Alazard (maire de Luzech) et trois enfants de maternelle, primaire et le collège. Le collège peut accueillir 450 élèves avec la possibilité d'extension à 500, l'école primaire 150 et la maternelle 90 sur 6 000 m2. Trente entreprises dont un tiers sont du département du Lot ont assuré les travaux[72].
Le , 1 300 personnes ont pu découvrir la cité scolaire lors d'une journée récréative[73]. Cet établissement a été inauguré officiellement par le président de la République François Hollande le en présence de Serge Rigal, président du Département, et Gérard Alazard, maire de Luzech[74].
Le collège l'Impernal de Luzech est situé sur la rive gauche du Lot à 150 mètres au sud de l'axe est-ouest D8. Pour l'année scolaire 2014-2015, 292 élèves y sont scolarisés et répartis en douze classes sur quatre niveaux de la sixième à la troisième. 51 élèves font partie de la Section sportive rugby[75]. Ce collège, situé en zone inondable a été déplacé à la nouvelle cité scolaire.
L'école primaire publique accueille 69 élèves répartis en 3 classes[76].
L'école maternelle publique accueillait 71 enfants, répartis en 3 classes, lors de la rentrée 2012[77].
Le club de rugby à XV, l'Union Sportive Luzechoise évolue dans le Championnat de France de 3e division fédérale pour la saison 2010-2011. Elle descend en Honneur pour la saison 2011-2012. En 2013-2014, elle évolue en Promotion Honneur.
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