Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. La Bachellerie est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque. La formation la plus ancienne, notée tfρ3, est constituée de grès de Thiviers et d'ardoises d'Allassac, des métatufs rhyodacitiques à chlorite et métagrauwackes, séricitoschistes intercalés (Cambrien moyen à supérieur). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no784 - Terrasson» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de La Bachellerie.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fy :
terrasses sous-flandriennes indifférenciées: sables, graviers et galets localement de grande taille (Weichsélien - '-Wurm'-)
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
non présent
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c4a(Bs) :
Santonien inf.: marnes à huîtres, calcaires crayeux gris en plaquettes à bryozoaires, puis grès carbonatés et sables jaunes (formation de Boussitran)
c3b-c :
Coniacien moy. à sup.: calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies)
c3a :
Coniacien inf.: marnes et calcaires argileux grisâtres, calcaires marneux et glauconieux à rhynchonelles, calcaires fins à silex noirs (formation de la Rouquette)
c2c :
Turonien moyen à supérieur: calcaires cryptocristallins, calcaires gréseux à rudistes et marnes à huîtres et à rhynchonelles, localement grès et sables jaunes (feuille de Terrasson)
c2b :
Turonien inf. à moy.: calcaire graveleux, puis calcaires crayeux bioclastiques à rudistes passant latéralement à des calcarénites
c2a :
Turonien inf.: Calcaire crayeux blanchâtre en plaquettes ou noduleux
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
Supérieur
non présent
Moyen
j2-3(Bz) :
Bajocien moy. à Bathonien inf. - Formation de Beauzens: calcaires micritiques et sublithographiques à oncolithes et stromatolithes en alternance avec des niveaux de marnes noires en bancs réguliers (vers l'est)
j1-2b :
Aalénien sup. à Bajocien: calcaires oolithiques +/- dolomitiques massifs ou en alternance avec des calcaires graveleux bioclastiques à ciment cristallin
Jurassique inférieur
l4 :
Toarcien: argiles et marnes grises (formation de Tourtoirac), marnes dolomitiques pyriteuses au sommet, parfois calcaires marneux à la base
l3b(2) :
Pliensbachien sup.: calcaire roux bioclastique, plus ou moins gréseux (Domérien supérieur)
l1-2b :
Hettangien sup. à Sinémurien: calcaires dolomitiques à la base puis calcaires graveleux bioclastiques et oolithiques
l1 :
Hettangien inf.: alternance de calcaires dolomitiques, marnes dolomitiques, d'argilites et de grès fins
Trias (201.3 - 252.17)
t :
Trias indifférencié: grès grossiers à la base, psammites rouges micacées, sables blanc, parfois bariolés, kaoliniques à galets, puis sables fins à filets argileux verdâtres et sables grossiers au sommet
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
Permien (252.17 - 298.9)
r1a :
Grès de Grand Roche ou grès rouges inférieurs: grès rouges, parfois bariolés, parfois blanchâtre et plus ou moins conglomératiques (Autunien inf.)
Carbonifère (298.9 - 358.9)
Pennsylvanien
h5 :
Formation du Lardin et équivalent: grès gris houillers, silts, pélites et conglomérats (Stéphanien)
Mississippien
non présent
Dévonien (358.9 - 419.2)
AS1 :
UG - Schistes de Génis p.p. et arkoses du moulin de Guimalet p.p. (horst de Châtres): schistes chloriteux verdâtres (groupe de Génis, Dévonien)
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
Ordovicien (443.8 - 485.4)
non présent
Cambrien (485.4 - 541.0)
tfρ3 :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Grès de Thiviers et ardoises d'Allassac: métatufs rhyodacites à chlorite et métagrauwackes, séricitoschistes intercalés (Cambrien moy. à sup.)
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 94 m et 281 m[5],[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 17,34 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,73 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
Réseaux hydrographique et routier de la Bachellerie.
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le Cern, le Taravellou, la Nuelle, le Pouchard et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[14],[Carte 1].
Le Cern (également appelé Douime), d'une longueur totale de 13,64 km, prend sa source dans la commune d'Azerat et se jette dans la Vézère au Lardin-Saint-Lazare, face à la commune de Condat-sur-Vézère[15],[16].
Le Taravellou, d'une longueur totale de 10,51 km, prend sa source dans la commune de Badefols-d'Ans et se jette dans le Cern —dont il est le principal affluent— en rive gauche, dans le nord du territoire communal[17],[18].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Vézère-Corrèze». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]
Moyenne annuelle de température: 12,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sarlat», sur la commune de Sarlat-la-Canéda, mise en service en 1995[27] et qui se trouve à 29 km à vol d'oiseau[28],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,2°C et la hauteur de précipitations de 854,5 mm pour la période 1981-2010[29].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Brive», sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 30 km[30], la température moyenne annuelle évolue de 12,7°C pour la période 1971-2000[31], à 12,7°C pour 1981-2010[32], puis à 13,0°C pour 1991-2020[33].
Urbanisme
Typologie
La Bachellerie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[34],[35],[36].
La commune est en outre hors attraction des villes[37],[38].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (45,9%), prairies (26,2%), zones agricoles hétérogènes (22,6%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8%), zones urbanisées (2,6%)[39].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Risque inondation
Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2020 pour le Cern et la partie aval de ses affluents le Pouchard et le Taravellou, impactant notamment le lieu-dit la Mule Blanche, le long de la route départementale 6089[40],[41].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de La Bachellerie proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[42]:
Beauséjour
Bellevue
Bois Sauvage
les Bouilleries
la Brauge
le Breuil
les Carrières
le Causse
Chantemerle
Charnaillas
Chartreuse des Frauds
le Chastel
Château de Rastignac
le Combalou
Combelarue
le Cros
la Faurie
la Fon Boullen
Fon Ronde
Fonbuguet
la Fontaine Bachelière
les Gauliats
la Genèbre
Lac
la Lande
Laularie
Lesparre
Madeleine
la Marzelle
Mirabel
Monrival
les Monteyx
le Moulin du Jarry
la Mule Blanche
le Palin
Pater Noster
Peybeyly
la Pichotie
Pierre Pendue
le Planard
le Poirier
le Ponbiais
le Pouget
les Puys Mèges
les Reclauds
les Ringuettes
la Rochetaillade
les Rocs
la Rustelle
Sinzelas
la Tour
Tuillière
Valette.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de La Bachellerie est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier: le risque de radon[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Taravellou et le Cern. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2008[45],[43].
La Bachellerie est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[46]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[47],[48].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Bachellerie.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[49]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[50]. 47,7% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[51].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[43].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de La Bachellerie est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[52].
Toponymie
Le nom de la commune vient du nom d'un personnage, Bachelier, ou d'un «bachelier» (jeune homme noble), suivi du suffixe -ie[53],[54], correspondant au «domaine de Bachelier, ou du bachelier». Le nom bachellerie désignait aussi au Moyen Âge un «ensemble de jeunes chevaliers»[55].
En occitan, la commune porte le nom de La Bachalariá[54].
Histoire
Le territoire communal a été occupé au Paléolithique et au Néolithique[53].
La première mention écrite connue du lieu remonte au XIIIesiècle, appelé alors Le Cern, du nom du ruisseau qui passe en contrebas[53]. La Bachalaria n'apparait qu'en 1466, appelé ensuite La Bachellerie du Cern[53].
Le déraillement de La Bachellerie
Déraillement de La Bachellerie.
Le , jour de Pentecôte, à la suite d'un premier accident sur la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon à Vigeois en Corrèze, un train express qui devait emprunter la ligne interrompue a été dirigé sur Brive via Périgueux. Le train no71 arrive à toute vitesse vers cinq heures du matin dans une courbe assez prononcée quand un attelage se rompt. La machine continue sa route et dépasse la station. Douze wagons sur dix-huit entrent les uns dans les autres, démolissant les bâtiments de la gare.
Des secours arrivent assez rapidement par la ligne de Nexon et de Saint-Yrieix. Parmi les décombres, on dénombre huit morts et une quarantaine de blessés. La cause du drame apparaît immédiatement. Il s'agit d'un écartement des rails au passage de la machine, la voie Brive - Périgueux n'ayant pas été construite en vue d'y faire circuler des express, il aurait fallu agir avec infiniment plus de prudence.
Sources d'informations:
Le Journal édition de 5h du matin du
Le Petit Journal du
Le Périgord magazine d'
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de La Bachellerie a, dès 1790, été rattachée au canton de la Bachellerie qui dépendait du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la «réduction du nombre de justices de paix», la commune est rattachée au canton de Terrasson (devenu canton de Terrasson-la-Villedieu en 1963, puis renommé en canton de Terrasson-Lavilledieu en 1997) dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[5].
Intercommunalité
Fin 2002, La Bachellerie intègre dès sa création la communauté de communes Causses et Vézère. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en .
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[56],[57].
Dans le domaine judiciaire, La Bachellerie relève[60]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de La Bachellerie se nomment les Bacheliers[61].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[63].
En 2019, la commune comptait 894 habitants[Note 9], en diminution de 3,14% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 177
1 000
1 214
1 400
1 446
1 505
1 503
1 585
1 554
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 648
1 658
1 656
1 586
1 608
1 637
1 535
1 488
1 294
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 202
1 234
1 143
919
909
769
756
710
771
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
770
733
668
711
722
664
819
916
901
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
894
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique
Associations
Il existe plusieurs associations à La Bachellerie.
L'association nationale de défense et de protection des loups, «Le Klan du Loup», a son secrétariat à La Bachellerie[65].
Amicale laïque avec sections chorale et randonnée
Comité d'animation avec section théâtre et section gymnastique pour les anciens
Club de foot, avec section gymnastique
Amicale de pêche
Amicale de chasse
Club du troisième âge; belote; voyages
Club de connaissance des serpents
Joueurs de Tarot
Amicale des anciens combattants
Confrérie du Miel et des Abeilles en Périgord
Marche avec Camille
Économie
Emploi
En 2015[66], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 404 personnes, soit 44,5% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (70) a augmenté par rapport à 2010 (64) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,2%.
Établissements
Au , la commune compte 72 établissements[67], dont quarante-trois au niveau des commerces, transports ou services, quinze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, cinq dans la construction, et trois dans l'industrie[68].
Entreprises
Dans le secteur du BTP, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la «SARL les Compagnons réunis» (construction de bâtiments) située à La Bachellerie se classe en 50eposition quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 2 382 k€[69].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre-ès-Liens.
Chartreuse des Fraux.
Château du Jarry.
Château de Rastignac (XIXesiècle), classé, il aurait servi de modèle pour la façade Sud de la Maison-Blanche.
Château de Valette.
Moulin du Jarry, ancien moulin qui vient d'être rénové.
Personnalités liées à la commune
Pierre Chapt de Rastignac (1769-1833), décédé à La Bachellerie, est un militaire et homme politique des XVIIIeetXIXesiècles.
Arnaud Denoix (1848-1917) est un homme politique né La Bachellerie.
Georges Fonbelle-Labrousse (1846-1927), homme politique né à La Bachellerie, maire de la commune de 1880 à 1889.
Victor Grand (1862-1896), directeur d'école à La Bachellerie, auteur de Les Annales du Terrassonnais; le groupe scolaire porte son nom.
Pierre Charles Cournarie, (1895-1968) ancien administrateur colonial, en Afrique-Occidentale française (AOF), également compagnon de la Libération, mort à La Bachellerie.
Guy Lagorce, né en 1937 à La Bachellerie, athlète international du sprint, journaliste sportif et auteur de plusieurs romans.
Hervé Lauwick (1891-1975), écrivain humoriste, ami de Sacha Guitry, a vécu au château de Rastignac.
Cléo de Mérode (1875-1966), danseuse, a vécu quelques années au château de Rastignac.
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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