L'Honor-de-Cos est une commune française située dans le centre du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
Pour les articles homonymes, voir Cos.
L'Honor-de-Cos | |
Hameau de Loubéjac. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn-et-Garonne |
Arrondissement | Montauban |
Intercommunalité | Communauté de communes Coteaux et Plaines du Pays Lafrançaisain |
Maire Mandat |
Michel Lamolinairie 2020-2026 |
Code postal | 82130 |
Code commune | 82076 |
Démographie | |
Gentilé | Honorois |
Population municipale |
1 587 hab. (2019 ![]() |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 07′ 24″ nord, 1° 20′ 59″ est |
Altitude | 190 m Min. 72 m Max. 215 m |
Superficie | 32,07 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montauban (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Quercy-Aveyron |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | lhonordecos.fr |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, le Rieutord, le ruisseau de Cantegrel, le ruisseau de Cardac, le ruisseau de Gesse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
L'Honor-de-Cos est une commune rurale qui compte 1 587 habitants en 2019. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Honorois ou Honoroises.
Commune située dans l'aire d'attraction de Montauban au nord de Montauban.
Puycornet | ||
Piquecos | ![]() |
Mirabel |
Montauban | Lamothe-Capdeville | Albias |
La commune est essentiellement composée de cinq hameaux, chacun ayant été paroisse et possédant donc son église : Léribosc (au centre), Saint-Pierre d'Angayrac (au nord), Aussac (à l'est), Loubéjac (au sud), Belpech (à l'ouest).
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par l'Aveyron, le Rieutord, le ruisseau de Cantegrel, le ruisseau de Cardac, le ruisseau de Gesse, le ruisseau de Brassac, le ruisseau de Dariac, le ruisseau de la Mouline, le ruisseau de la Toune, le ruisseau de Malsevire, le ruisseau de Pichau, le ruisseau de Samaros et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 44 km de longueur totale[3],[Carte 1].
L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes[4].
Le Rieutord, d'une longueur totale de 11,6 km, prend sa source dans la commune de Lavit et s'écoule du sud-ouest vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Sère à Castelmayran, après avoir traversé 5 communes[5].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Vincent », sur la commune de Saint-Vincent-d'Autéjac, mise en service en 1993[12] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 771,8 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 12 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[16] à 14 °C pour 1991-2020[17].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18],[19].
Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[20].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[22], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[23].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[24] : la « rivière Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[25], et les « terrasses de Loubajac et de Lamothe Capdeville » (64 ha), couvrant 2 communes du département[26] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[24] : la « vallée de l' Aveyron » (14 644 ha), couvrant 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[27].
L'Honor-de-Cos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[28],[I 1],[29].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (53,8 %), forêts (25,8 %), cultures permanentes (14,7 %), zones urbanisées (2,7 %), terres arables (1,2 %), prairies (0,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de l'Honor-de-Cos est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[33]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2003 et 2021[34],[31].
L'Honor-de-Cos est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire . Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 10],[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[36].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 709 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 621 sont en en aléa moyen ou fort, soit 88 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1998, 2003, 2008, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[31].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].
La commune est en outre située en aval du barrage de Pareloup, un ouvrage de classe A[Note 11] dans l'Aveyron sur les rivières Aveyron et Viaur, disposant d'une retenue de 169 millions de mètres cubes[41]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[42].
Le terme « Cos » signifie hauteur ou colline dominant l'Aveyron. Le terme « Honor » est un terme latin qui signifie honneur, charge, magistrature. Mais aussi au Moyen Âge, celui de possession territorial « domaine ».
Vers la fin du XVIIIe siècle, cinq hameaux, chacun ayant été paroisse et possédant donc son église : Léribosc (au centre), Saint-Pierre d'Angayrac (au nord), Aussac (à l'est), Loubéjac (au sud), Belpech (à l'ouest) ont décidé de se réunir pour former la commune de L'Honor-de-Cos. Le dimanche 26 février 1950, la commune a reçu la Croix de guerre avec étoile de bronze par le secrétaire d'État aux finances, M. Tinguy du Pouet[43].
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[44].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1793 | 1794 | Bertrand Mayniel-Leplene | ||
1794 | 1795 | Pierre Roques | ||
juillet 1795 | septembre 1794 | Vital Benaïs | ||
1795 | 1796 | Jean-Pierre Fraysse | ||
1796 | 1801 | Jean Marty | ||
1801 | 1816 | Antoine Daïche | ||
1816 | 1821 | Jean-Louis Morin | ||
1821 | 1824 | Jean Sennoe | ||
1824 | 1826 | Jean Pelet | ||
1826 | 1830 | Armand de Cruzy de Loubejac | ||
1830 | 1833 | Pierre Dagrand | ||
1833 | 1838 | Jean Paisseran-Dizel | ||
1838 | 1850 | Antoine Daubas | ||
1850 | 1863 | Baptiste Marcellin Garrisson d'Estilhac | ||
1863 | 1870 | Pierre Etienne Jacques Druy | ||
1870 | 1871 | Pierre Vergnes | ||
1871 | 1881 | Pierre Etienne Jacques Druy | ||
1881 | 1884 | Jean Ferrieres | ||
1884 | 1888 | Jean-Baptiste Benoit Tissendie | ||
1888 | 1900 | Jean Pierre Brousse | ||
mai 1900 | juillet 1900 | Arnaud Sentis | ||
1900 | 1903 | Pierre Vergnes | ||
1903 | 1918 | Gabriel de Bellerive | ||
1918 | 1935 | Louis Eugène Baraire | ||
1935 | 1944 | Philibert Baraire | ||
octobre 1944 | avril 1945 | Gaston Brousse | ||
mai 1945 | 1959 | Philibert Baraire | ||
1959 | 1964 | Elie Delpech | ||
1965 | 1983 | Roger Lamolinairie | ||
1983 | 2008 | Charles Mounié | ||
mars 2008 | En cours (au 27 février 2015[46]) |
Michel Lamolinairie | DVD |
Les habitants de la commune sont appelés les Honorois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].
En 2019, la commune comptait 1 587 habitants[Note 12], en augmentation de 2,72 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +4,13 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 457 | 1 570 | 1 537 | 1 577 | 1 535 | 1 593 | 1 511 | 1 513 | 1 503 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 453 | 1 457 | 1 445 | 1 454 | 1 524 | 1 348 | 1 360 | 1 317 | 1 287 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 241 | 1 213 | 1 165 | 1 070 | 1 132 | 1 120 | 1 104 | 1 092 | 1 068 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 129 | 1 124 | 1 153 | 1 314 | 1 301 | 1 329 | 1 520 | 1 547 | 1 551 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 577 | 1 587 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 652 ménages fiscaux[Note 13], regroupant 1 604 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 940 €[I 4] (20 140 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 5,1 % | 7,9 % | 7,8 % |
Département[I 7] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 973 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (67,3 % ayant un emploi et 7,8 % de chômeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 14],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 216 emplois en 2018, contre 194 en 2013 et 218 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 663, soit un indicateur de concentration d'emploi de 32,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,4 %[I 10].
Sur ces 663 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 150 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 87,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
93 établissements[Note 15] sont implantés à l'Honor-de-Cos au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 93 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 15 | 16,1 % | (9,6 %) |
Construction | 18 | 19,4 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 21 | 22,6 % | (29,7 %) |
Information et communication | 3 | 3,2 % | (1,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 3,2 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 3 | 3,2 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 10 | 10,8 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 12 | 12,9 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 8 | 8,6 % | (9,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,6 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 93 entreprises implantées à l'L'Honor-de-Cos), contre 29,7 % au niveau départemental[I 14].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[51] :
La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 117 | 94 | 63 | 48 |
SAU[Note 18] (ha) | 1 616 | 1 505 | 1 177 | 872 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 117 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 94 en 2000 puis à 63 en 2010[54] et enfin à 48 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 59 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[55],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 616 ha en 1988 à 872 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 14 à 18 ha[54].
Au sud du hameau de Léribosc fut érigé un château féodal dont on ne trouve plus de traces de nos jours. Ce château fut notamment occupé par François de Gautier de Savignac vers 1609 (qui épousa Suzanne de Mondenard en 1600) et Hugues de Lacombe, seigneur de Léribosc et capitaine au régiment du Vigan vers 1658. La commune héberge également un verger conservatoire. Le verger conservatoire de l'Honor-de-Cos constitue non seulement un lieu de conservation de dizaines de variétés anciennes de pommiers, poiriers, pêchers, pruniers, cerisiers du Sud-Ouest, mais c'est également un lieu d'expérimentation unique en matière d'arboriculture biologique. Pour en savoir plus, je vous invite à visiter le site web du verger conservatoire de L'Honor-de-Cos.
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