Piquecos[pikəkɔs] est une commune française située dans le centre du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
Piquecos
Église Saint-Félix.
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Tarn-et-Garonne
Arrondissement
Montauban
Intercommunalité
Communauté de communes Coteaux et Plaines du Pays Lafrançaisain
Maire Mandat
Christèle Garcia 2020-2026
Code postal
82130
Code commune
82140
Démographie
Gentilé
Piquecosais
Population municipale
444 hab. (2019 )
Densité
57 hab./km2
Géographie
Coordonnées
44° 06′ 01″ nord, 1° 19′ 18″ est
Altitude
300 m Min. 71 m Max. 209 m
Superficie
7,79 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Montauban (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Quercy-Aveyron
Législatives
Première circonscription
Localisation
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Piquecos
Géolocalisation sur la carte: France
Piquecos
Géolocalisation sur la carte: Tarn-et-Garonne
Piquecos
Géolocalisation sur la carte: Occitanie
Piquecos
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, le ruisseau de Dagran, le ruisseau de Gesse, le ruisseau de Saint-Marc et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 (Les «vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou»), un espace protégé (le «cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Piquecos est une commune rurale qui compte 444 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Piquecosais ou Piquecosaises.
Géographie
Localisation
Piquecos est une commune située au nord de Montauban, dont elle fait partie de l'aire urbaine.
La superficie de la commune est de 779 hectares; son altitude varie entre 71 et 209 mètres[2].
La mairie se situe à 173 mètres d'altitude.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Aveyron, le ruisseau de Dagran, le ruisseau de Gesse, le ruisseau de Saint-Marc, le ruisseau de Brassac, le ruisseau de Magnabal, le ruisseau de Malsevire, le ruisseau de Rauzas et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[4],[Carte 1].
L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes[5].
Réseaux hydrographique et routier de Piquecos.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]
Moyenne annuelle de température: 13,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 10,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Montauban», sur la commune de Montauban, mise en service en 1885[12] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,6°C et la hauteur de précipitations de 711,9 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Montauban», sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 10 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,6°C pour 1981-2010[15] à 14°C pour 1991-2020[16].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17],[18].
Un espace protégé est présent sur la commune:
le «cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3ha[19].
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: Les «vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou»[21], d'une superficie de 17 144ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[22].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[23]:
la «rivière Aveyron» (3 500ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[23]:
la «vallée de l' Aveyron» (14 644ha), couvrant 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[25].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Piquecos.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Piquecos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[26],[I 1],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,5% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (42%), forêts (27,5%), terres arables (16,7%), cultures permanentes (12,8%), zones urbanisées (1%)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Piquecos est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[31]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1999 et 2021[32],[29].
Piquecos est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 10],[33].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Piquecos.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain et des tassements différentiels[34].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 200 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 183 sont en en aléa moyen ou fort, soit 92%, à comparer aux 96% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1998, 2003, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[29].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[37].
La commune est en outre située en aval du barrage de Pareloup, un ouvrage de classe A[Note 11] dans l'Aveyron sur les rivières Aveyron et Viaur, disposant d'une retenue de 169 millions de mètres cubes[39]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[40].
Toponymie
On rencontre les appellations de S. Felicii de Picacosio en 1100, Castrum et villa de Picacos en 1271, ecclesiam de Piquoquos en 1288, Sanctus Felix de Picacossio[réf.nécessaire].
Ce toponyme pourrait être composé du mot prélatin pikk (pointe) associé au mot cos (hauteur)[réf.nécessaire]. Il y a aussi Cos (paroisse de Lamothe-Capdeville) et que l'on retrouve dans la localité voisine L'Honor-de-Cos.
Histoire
En 1463, le roi Louis XI réside au château de Piquecos et participe à des grandes chasses. En 1542, François Ier s'installe à son retour de Perpignan pendant une quinzaine de jours. Le futur roi de France, Henri de Navarre (futur Henri IV) passe une nuit au château de Piquecos.
Pendant les rébellions huguenotes, en 1621, Louis XIII loge au château de Piquecos durant le siège de Montauban et les Quatre Cents Coups de Montauban. Le , Louis XIII fait passer l'Aveyron près de Piquecos, à son armée qui bivouaque, en bataille, devant Villemade, à deux lieues de Montauban, espérant que ceux-ci viendrait lui offrir sa revanche. Ceux-ci restant prudemment à l'intérieur de leurs murs, il continue sa marche pour assiéger Montpellier après avoir pris Nègrepelisse et Saint-Antonin.
Héraldique
Blason
De gueules à trois bandes d'or; au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[42].
Les habitants de la commune sont appelés les Piquecosais.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].
En 2019, la commune comptait 444 habitants[Note 12], en augmentation de 8,29% par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne: +4,13%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
687
483
596
556
565
531
479
498
496
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
479
450
419
445
417
395
380
399
365
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
345
345
328
294
258
255
262
241
266
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
265
291
279
325
307
288
353
372
410
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
444
444
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
École élémentaire publique de Piquecos.
Vie locale
Un marché gourmand et nocturne (18 h - 22 h) se déroule tous les 2es vendredis de chaque mois à la salle des fêtes du village: c'est un marché de producteurs locaux ou l'on peut faire ses courses mais aussi consommer sur place les préparations des exposants: entrées, plats chauds, fromages, desserts, boissons...
Sports
Tour du Tarn-et-Garonne.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 173 ménages fiscaux[Note 13], regroupant 423 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 820 €[I 4] (20 140 € dans le département[I 5]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 255 personnes, parmi lesquelles on compte 80,4% d'actifs (72,5% ayant un emploi et 7,8% de chômeurs) et 19,6% d'inactifs[Note 14],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 38 emplois en 2018, contre 46 en 2013 et 44 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 189, soit un indicateur de concentration d'emploi de 20,2% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,6%[I 10].
Sur ces 189 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 27 travaillent dans la commune, soit 14% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 93,1% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2% les transports en commun et 3,7% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
26 établissements[Note 15] sont implantés à Piquecos au [I 13].
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,9 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 26 entreprises implantées à Piquecos), contre 14,9% au niveau départemental[I 14].
La commune est dans le «Bas-Quercy de Montpezat», une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 18] (24 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 356ha[49],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Éléments remarquables
L'église Saint-Félix.Le château.
Le patrimoine de la commune est riche puisqu'elle compte deux monuments protégés au titre des Monuments historiques[50]:
Église Saint-Félix de Piquecos, avec des parties du XIVesiècle et du XVIesiècle. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1991[51]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[51].
Église Saint-Marc de Piquecos.
le château de Piquecos, avec des parties du XVesiècle et du XVIIesiècle, classé au titre des Monuments historiques depuis le 13 août 1951[52],[53],[54];
et sept monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[55].
Par ailleurs, elle compte deux objets protégés au titre des Monuments historiques[56]:
une peinture murale monumentale dans le château, classée au titre des Monuments historiques depuis le 13 août 1951[57];
une cloche, datée de 1502, dans l'église, classée au titre des Monuments historiques depuis le 25 juillet 1908[58];
et sept objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[59].
Autres éléments
La commune est connue pour le «gué de Piquecos», même s'il s'agit en réalité d'un pont submersible construit en 1982. On peut également citer le monument aux morts de la commune construit en 1996.
Personnalités liées à la commune
Faydit d'Aigrefeuille (? - 1391), prieur de Saint-Félix en 1360.
Adrien Laplace (1909-1992), sénateur du Tarn-et-Garonne qui a vécu à Piquecos et pendant la Seconde Guerre Mondiale, il a recueilli et hébergé, plusieurs réfugiés juifs, en particulier l'ancien directeur de la Banque nationale d'Autriche.
Melchior Mitte de Chevrières (1586-1649), marquis de Saint-Chamond, comte de Miolans et d'Anjou. Il fut propriétaire du château au milieu du XVIIe siècle.
Pour approfondir
Bibliographie
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[38].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Guy AhlSell de Toulza, Emmanuel Moureau, «Un cabinet de l’amour du XVIIe siècle au château de Piquecos (Tarn-et-Garonne)», dans Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, 2011, tome 121, p.209-250(lire en ligne)
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