Puycornet est une commune française située dans le nord du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
Puycornet | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn-et-Garonne |
Arrondissement | Montauban |
Intercommunalité | Communauté de communes Coteaux et Plaines du Pays Lafrançaisain |
Maire Mandat |
Jean-Michel Prayssac 2020-2026 |
Code postal | 82220 |
Code commune | 82144 |
Démographie | |
Gentilé | Puycornéens |
Population municipale |
746 hab. (2019 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 09′ 19″ nord, 1° 19′ 09″ est |
Altitude | 169 m Min. 94 m Max. 198 m |
Superficie | 27,46 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montauban (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Pays de Serres Sud-Quercy |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Lemboulas, le Petit Lembous, Fossé Grand de Cronzou, le Rieutord, le ruisseau de Cantegrel, le ruisseau de Cardac et par divers autres petits cours d'eau.
Puycornet est une commune rurale qui compte 746 habitants en 2019. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Puycornetois ou Puycornetoises ou Puycornetiens.
Commune du Quercy située dans la vallée du Lemboulas.
Vazerac | Labarthe | Molières |
Lafrançaise | ![]() |
Mirabel |
Piquecos | L'Honor-de-Cos |
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Lemboulas, le Petit Lembous, le Rieutord, le ruisseau de Cantegrel, le ruisseau de Cardac, le ruisseau de Bourdeille, le ruisseau de Brassac, le ruisseau de Goudou, le ruisseau de Merlanes, le ruisseau du Peuillet et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 37 km de longueur totale[3],[Carte 1].
Le Lemboulas, d'une longueur totale de 56,7 km, prend sa source dans la commune de Lalbenque et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Castelsarrasin, après avoir traversé 15 communes[4].
Le Petit Lembous, d'une longueur totale de 19,9 km, prend sa source dans la commune de Montpezat-de-Quercy et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il se jette dans le Lemboulas sur le territoire communal, après avoir traversé 8 communes[5].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Vincent », sur la commune de Saint-Vincent-d'Autéjac, mise en service en 1993[12] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 771,8 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 16 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[16] à 14 °C pour 1991-2020[17].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].
Puycornet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[I 1],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (60 %), forêts (18,9 %), terres arables (16,6 %), cultures permanentes (4,2 %), prairies (0,3 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Puycornet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lemboulas et le Petit Lembous. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1999, 2007 et 2015[27],[24].
Puycornet est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7],[28].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 315 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 308 sont en en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 1999, 2003, 2008, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[33].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1790 | 1793 | Marc-Antoine Martin | ||
1793 | 1795 | Jacques Bouche | ||
1795 | 1800 | Jean Negre | ||
1800 | 1815 | Marc-Antoine Martin | ||
1815 | 1830 | Jean-Jacques de Boissy | ||
1830 | 1837 | Antoine Roudil | ||
1837 | 1840 | Jean Pecharman | ||
1840 | 1847 | Jean Neveu Negre | ||
1847 | 1848 | Antoine Bernard Fénelon Mayniel-Lestiol | ||
1848 | 1848 | Louis Constans | ||
1848 | 1852 | Raymond Fraissinet | ||
1852 | 1855 | Antoine Bernard Fénelon Mayniel-Lestiol | ||
1855 | 1856 | Raymond Fraissinet | ||
1856 | 1870 | Jean Roudil | ||
1870 | 1871 | Louis Constans | ||
1871 | 1888 | Jean Roudil | ||
1888 | 1889 | Justin Pecharman | ||
1889 | 1889 | Pierre Lacoste | ||
1889 | 1912 | Joseph Marie Victor Roudil | ||
1912 | 1940 | Henri Lacam | ||
1940 | 1942 | François Pomies | ||
1942 | 1967 | Julien Delpech | ||
1967 | 1989 | Camille Delpech | ||
1989 | 2001 | Roger Crocy | ||
mars 2001 | En cours (au 16 juillet 2014[35]) |
Jean-Michel Prayssac | SE |
Les habitants de la commune sont appelés les Puycornéens.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2019, la commune comptait 746 habitants[Note 8], en augmentation de 5,67 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +4,13 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
En 2018, la commune compte 277 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 701 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 310 €[I 4] (20 140 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 5,8 % | 8,5 % | 5,7 % |
Département[I 7] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 435 personnes, parmi lesquelles on compte 79,1 % d'actifs (73,3 % ayant un emploi et 5,7 % de chômeurs) et 20,9 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 104 emplois en 2018, contre 118 en 2013 et 103 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 326, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,6 %[I 10].
Sur ces 326 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 68 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 3,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
32 établissements[Note 11] sont implantés à Puycornet au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 32 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 3 | 9,4 % | (9,6 %) |
Construction | 9 | 28,1 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 8 | 25 % | (29,7 %) |
Information et communication | 1 | 3,1 % | (1,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 3,1 % | (3,4 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 2 | 6,3 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 5 | 15,6 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 3 | 9,4 % | (9,3 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,1 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 32 entreprises implantées à Puycornet), contre 14,9 % au niveau départemental[I 14].
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[40] :
La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 86 | 70 | 52 | 51 |
SAU[Note 14] (ha) | 1 956 | 1 846 | 1 629 | 1 487 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 86 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 70 en 2000 puis à 52 en 2010[43] et enfin à 51 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 41 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[44],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 956 ha en 1988 à 1 487 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 23 à 29 ha[43].
Les vestiges d'un ancien pont dit romain[45] près de Sainte-Arthémie, à la limite avec Molières : du Moyen Âge jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, le pont du Vert ou pont d'Albert est de première importance. Il est situé sur le tracé de l'ancienne route royale de Paris à Toulouse qui venant de Cahors, passe par Castelnau-Montratier, Molières et Montauban. Il s'agit d'une voie de circulation importante de direction nord-sud franchissant le Petit Lembous, entre Saint-Amans et Sainte-Arthémie. Le pont du Vert perd de son importance au milieu du XVIIIe siècle, lorsque la nouvelle route royale construite sur le tracé de l'actuelle route départementale n° 820 fait passer par Caussade l'essentiel du trafic. Ce pont a bénéficié d'une étude historique et archéologique entre 1999 et 2001 qui a permis de mieux connaître l'édifice et de le dater plus précisément. Contrairement à la tradition orale, aucune information fiable ne permet d'attribuer la construction de ce pont aux Romains, même si une occupation humaine est attestée durant l'Antiquité à Sainte-Arthémie. En effet, au centre du pont, l'arche la plus ancienne est construite entre 1160 et 1220 (datation au carbone 14). Il n'en reste que les vestiges en partie sous l'eau, car le niveau d'étiage du Petit Lembous est, à cette époque, de deux à trois mètres plus bas. Le premier pont maçonné en brique n'est donc pas contemporain de la création de la bastide de Molières par Alphonse de Poitiers au milieu du XIIIe siècle mais sa présence près de cent ans avant la fondation de la bastide montre déjà l'importance de cette voie et la richesse de cette partie du Bas-Quercy. L'étude a révélé trois états de construction, un premier de la fin du XIIe siècle, un deuxième (non daté) correspondant à un exhaussement du niveau du pont ancien au-dessus du lit du ruisseau et un troisième, probablement du XVIIe siècle, mieux connu et mieux conservé, même s'il a subi plusieurs modifications. Le nouveau pont reconstruit au XVIIe siècle (?) par-dessus le précédent comporte cinq arches et quatre piles avec un tablier d'une largeur de plus de 7 m. Il s'agit d'une reconstruction ambitieuse et techniquement complexe qui a comporté, à l'époque, quelques erreurs de construction. Le pont du Vert a également souffert des violentes crues du Petit Lembous. Ainsi, au milieu du XIXe siècle, sa largeur est ramenée à moins de 5 m. Ce passage est définitivement abandonné en 1879 lorsque le tracé de la route départementale n° 959 de Montauban à Molières est modifié et qu'un nouveau pont est construit 400 m en amont (commune de Castelnau-Montratier). Enfin, en 1993, une crue spectaculaire du Petit Lembous emporte l'arche la plus septentrionale. Le pont du Vert ne comporte plus que trois arches de largeur réduite et la circulation n'y est plus possible. L'édifice et ses abords, ainsi que le chemin d'accès (vestige de l'ancienne route royale) sont envahis par la végétation et quelque peu oubliés.