Ses habitants s'appellent les Hirsonnais et les Hirsonnaises.
Géographie
Localisation
Cartographies de la commune
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
1Carte dynamique
2Carte Openstreetmap
3Carte topographique
Hirson est limitrophe de la Belgique. Elle est située dans le nord-est du département de l'Aisne, à proximité des départements du Nord et des Ardennes.
Hirson fait partie de la Thiérache. Elle est située à proximité immédiate de deux grandes forêts, la forêt d'Hirson et la forêt de Saint-Michel.
Hydrographie
Hirson est arrosée par l'Oise et le Gland.
Les différents ruisseaux de la commune: ruisseau d'Anor, ruisseau de Brugnon, ruisseau de la Marquette, ruisseau des Marais, ruisseau de Blangy, ruisseau du Catelet, ruisseau du Rie De Bon Feu, ruisseau de Four Matot.
L'Oise à Hirson.
Le Gland.
Géologie et relief
Le point culminant d'Hirson est situé à 268 mètres au-dessus du niveau de la mer. L'altitude la plus basse est de 157 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Hirson compte plusieurs quartier et lieux-dits: Blangy, la Briquetterie, le Centre-Ville, le Champ-Roland, les Champs-Élysées, le Nouveau Siècle, le Plain, le Taillis, la Verrerie, le Pas-Bayard, la Douane.
Hirson possède un deuxième point d'arrêt SNCF, la gare d'Hirson-Écoles, construit pour desservir le lycée Joliot-Curie. Le point d'arrêt est desservi pendant la période scolaire aux heures d'entrée et de sortie de cours par des trains Laon-Fourmies.
Route
Pont au-dessus du Gland.
Hirson est située sur le tracé de la RN 43 (originellement RN 39). Depuis son transfert dans la voirie départementale, elle a été déclassée en RD 1043 (pour la partie axonaise). Depuis l'ouverture du contournement d'Hirson par le sud le , la partie de la RN 43 correspondant à la traversée de la commune avait été déclassée en voirie communale. La RN 43 fait d'Hirson un point de passage entre Cambrai et Charleville-Mézières.
Hirson se situe également sur la RD 963 qui mène à Vervins où elle rejoint la RN2 qui mène à Laon, Soissons et Paris, et la RD 1050, qui mène à la frontière belge (Macquenoise) puis se prolonge sur le territoire belge vers Chimay et Charleroi.
Urbanisme
Typologie
Hirson est une commune urbaine[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Hirson, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[8] et 9 682 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hirson, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (63,8%), prairies (11,2%), zones urbanisées (8,8%), terres arables (8,7%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3%), zones agricoles hétérogènes (2,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8%)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Toponymie
Blason d'Hirson avec la mention Iricio 1136.
Iricio, 1136 (cartulaire de l'abbaye de Clairfontaine, d'après Adrien de Valois)
Irezun, 1183 (suppl. de D. Grenier, 289, Bibliothèque impériale)
Terra Yricionis, 1187 (cartulaire de l'abbaye de Bucilly, fo 6)
Yrizun, 1189 (cartulaire de l'abbaye de Clairfontaine, d'après Adrien de Valois)
Ericon, 1234 (cartulaire de l'abbaye de Saint-Michel, fo 221)
Hirechon, 1243; Yrechun, 1262 (cartulaire de la seigneurie de Guise, fos 246 et 148)
Yrechon-in-Therasca, 1261; Irechon, XIIIesiècle (cartulaire de l'abbaye de Bucilly, fos 7, 84)
Hyrecon, 1271 (cartulaire de l'abbaye de Foigny, fo 218, Bibliothèque impériale)
Yrecon-en-Thiérasche, 1323 (cartulaire de la seigneurie de Guise, fo 33)
Heircon, Heirson, Herson, 1328 (cartulaire de l'abbaye de Thenailles, fos 217 et 219)
Ireson, 1352 (cartulaire de l'abbaye de Thenailles, fo 67)
Hyrechon, 1335; Yrechon-en-Therasche, 1379 (cartulaire de la seigneurie de Guise, fos 186, 308)
Yresson, 1405 (archives de l'Empire J801, no1)
Yrson, 1498; Hirsson, 1543 (comptes de l'Hôtel-Dieu de Laon, E 29, E 70)
Hirson-en-Thiérasche, 1632 (tit. des Minimes de Laon)
Irson, 1650 (archives du Dépôt de la guerre, Correspondance militaire, 119, pièce 344)
Notre-Dame-d'Hirson-en-Thiérache, 1758 (bailliage de Ribemont, B13).
Selon l'étude de la première formulation du toponyme[15],[16]: «Iricio», le toponyme proviendrait du latin ericius, qui signifie hérisson, ou actuellement, du picard hirchon, qui désigne le même animal[17].
Histoire
Protohistoire
Le territoire des Rèmes (REMI) lors de la bataille de l'Aisne en -57.
Les importants et les plus anciens vestiges découverts dans le canton d'Hirson, ceux de Macquenoise et de Mondrepuis (dit du Catelet[18]), révèlent la présence de deux camps antiques. Le deuxième est certainement d'origine celtique du type éperon barré (visible sur les photos aériennes du site).
Du matériel lithique fut découvert sur le territoire de la commune d'Hirson[19].
Les Nervi peuplaient le département du Nord et le Hainaut belge actuels. Les Rémi occupaient les territoires actuels du Laonnois, l’arrondissement de Vervins, le département des Ardennes et l’arrondissement de Reims.
Antiquité
Situé aux confins des territoires de deux peuples belges marquants, la région d’Hirson était occupée par les Nervi décrits comme sauvages par Jules César qui conquit cette région en 57 av. J.-C., et par les Rémi, alliés de César.
Des pièces de monnaie et des vestiges gallo-romains ont été mis au jour sur le territoire de la commune d'Hirson.
Moyen Âge
Des sépultures franques ont été retrouvées sur le territoire de la commune.
Hirson n'apparaît véritablement que vers le Xesiècle[20]. Elle portait à l'époque le nom de Iricio[21],[22]. Le lieu se signalait par l’existence d’un château fort, situé sur un promontoire rocheux au confluent de l’Oise et du Gland, à l’emplacement actuel du musée. Propriété des seigneurs de Guise, ce château ne fut jamais occupé que par des châtelains, officiers dépendant de ces seigneurs.
En 945, Héresinde, épouse du seigneur Eilbert de Ribemont, vassal du comte de Vermandois Albert Ier le Pieux († 943) fonde à Saint-Michel un ermitage pour des moines écossais ou irlandais venus de l'abbaye Saint-Vincent de Laon. Par la suite, ces moines adoptèrent la règle bénédictine.
Canal creusé au Xesiècle pour relier l'Oise au Gland et former l'île Notre-Dame.
Au Xesiècle, un canal fut creusé pour relier l'Oise au Gland. C'est ainsi que naquit l'île Notre-Dame. Sur cette île, en haut d'un promontoire fut érigé un château fort. Celui-ci permettait d'assurer la défense du royaume de France face au comté de Hainaut.
Une autre abbaye, celle-là de chanoines réguliers de l’ordre des Prémontrés, fut fondée en 1147 à Bucilly, au sud d’Hirson. Ces chanoines réguliers ou prêtres-moines (alors que les autres moines n’étaient pas prêtres pour la plupart) desservirent les cures de nombreux villages alentour.
En 1156, une charte de franchises (code judiciaires) fut accordée par les seigneurs de Guise à Hirson.
Cette charte énumérait les redevances des habitants envers leur seigneur, ainsi que leurs droits et leurs devoirs. Pour le reste, la charte d’Hirson ressemble à un code de droit pénal.
En 1234, Gauthier, comte de Blois, en vue d'assurer le repos de son âme, fonda à Hirson une chapelle pour y célébrer à toujours l'office divin. Il s'entendit avec l'abbé et le couvent de Saint-Michel pour la faire desservir par un moine de leur communauté.
En 1328, Jehan d'Anglebermer fonde la chapelle[23].
En 1425, le château fort est pris par Jean II de Luxembourg.
Seigneurs d'Hirson du Moyen Âge
Les châtelains d’Hirson dépendaient des seigneurs de Guise[24]
.
1126-35: Roger, châtelain d'Hirson.
1143: Guy, son fils, châtelain.
1155: Mathieu, châtelain, femme Agnès.
1156: Guy II, châtelain.
1189: Jean d'Hirson. Il était parent de Verric de Moy.
1216: Mathieu, chevalier d'Hirson, femme Béatrix.
1225: Guy III, châtelain d'Hirson, femme Aélide de Ribemont, dame de Benay, fille de Simon III, comte de Ribemont.
1232-44: Mathieu II d'Hirson, chevalier, femme Béatrix.
1300: Jean d'Anglebelmer ou Jehan Anglebermer, chevalier, seigneur châtelain d'Hirson, femme Mabille de Cahembert († août 1302[25]).
Après 1346, la châtellenie d’Hirson fut rattachée directement au seigneur de Guise et duc de Bretagne Charles de Blois.
L'Époque moderne
La peste accompagna plusieurs fois les guerres, notamment au milieu du XIVesiècle et en 1580 où elle décima la population.
En 1593, les troupes royales d'Henri IV s'emparent du château.
En pleine guerre de Trente Ans, le château d’Hirson est assiégé par les Espagnols du 25 juillet au 15 août 1636[26].
Le vicomte de Turenne le reprend en 1637.
Maison de 1764 dans la vieille ville.
En août 1650, François-Armand de Caruel, seigneur d'Hirson[24] ne pourra résister au siège mené par Francisco de Melo. Le château est presque entièrement détruit. Il n'est pas reconstruit.
Hirson était le siège d’une gruerie dépendant de la maîtrise seigneuriale des eaux et forêts de Guise. La prévôté ducale d’Hirson ressortissait par appel au bailliage seigneurial d’Aubenton. Enfin, un subdélégué de l’intendant de Soissons séjournait à Hirson. Bien que beaucoup plus nombreux, les subdélégués étaient l’équivalent des sous-préfets actuels.
Le 23 avril 1763, un incendie, allumé par un enfant[27], détruisit presque toute la ville. Une pétition de 1765, porte à 100 000 écus les pertes occasionnées par ce sinistre. Avec le consentement du prince de Condé, les habitants reconstruisirent Hirson, en partie, en utilisant les ruines du château qui fut, ainsi, complètement rasé.
Le château actuel est reconstruit en pierres et ardoises.
Il y avait 450 feux, soit 1 800 habitants environ à la veille de la Révolution française.
Gouverneurs d'Hirson
1500: Hugues le Danois était gouverneur d'Aubenton, Hirson et Guise.
1594: Jean de Caruel (ou Karuel), seigneur de Magny, appartenait à une famille originaire d'Irlande (femme Louise de Barral, trois fils et une fille, Charlotte de Caruel)
1650: François-Armand de Caruel (femme Marguerite Robin)
1696: Christophe de Caruel (le deuxième fils de François-Armand de Caruel), seigneur d'Annois et de La Rainette.
Époque contemporaine
XIXesiècle
Au début du XIXesiècle, Hirson comptait déjà plusieurs forges et ferblanteries dont celle du Pas-Bayard. Des clouteries étaient installées dans tout le canton.
Hirson souffrira de l'invasion prussienne de 1815[28].
Le tronçon ferroviaire de Vervins à Hirson ouvre le 30 août 1870.
Avec la création et l’ouverture de différents tronçons[29], Hirson va très rapidement devenir une étoile ferroviaire, passant du statut de gare de passage à terminus.
Depuis le début de l'aventure ferroviaire, la population d’Hirson a été multipliée par trois. En 1913, la gare d'Hirson emploie aux alentours de 700 personnes. Face à ce développement, le site n’est plus adapté et doit être agrandi mais la Première Guerre mondiale va être un frein à cette expansion. Après quatre années d'occupation allemande, le site est énormément endommagé.
Première Guerre mondiale: Hirson se trouve en zone occupée par les troupes allemandes d'août 1914 jusqu'au 9 novembre 1918, date où la ville est libérée par des troupes françaises, deux jours donc avant l'Armistice.
L'activité redémarre en juin 1919. L'expansion de la gare est relancée avec de nouvelles installations, prêtes à accueillir plus d’une centaine de machines à vapeur: tour d’aiguillage de la Florentine, un dépôt, un toboggan, des parcs à charbon. L'année 1929 sera l’apothéose pour le trafic du pôle ferroviaire hirsonnais.
En 1931, la population d’Hirson est de 11 400 habitants, celle de Buire de 1 230 (triplement en 20 ans). Les cités cheminotes Champs-Élysées et de Cité de Buire ont vu le jour. En 1932, la Compagnie des chemins de fer du Nord et la Compagnie des chemins de fer de l'Est décident de mettre en place des trains directs mettant fin au transit d’Hirson[30]. Le rôle de jonction d’Hirson entre les réseaux Nord et Est est donc remis en cause. Petit à petit, la gare ne va plus devenir un point de passage nécessaire pour procéder au transbordement et aux ruptures de charge. La moyenne de wagons manœuvrés quotidiennement passe de 2 900 en 1931 à 500 en 1932.
Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la gare est victime des bombardements de l'aviation anglaise: près des trois-quarts des installations ferroviaires sont détruits. À la suite du conflit mondial, un dépôt est érigé ainsi qu'une rotonde. Une baisse des effectifs s'amorce.
Hirson est libérée le 2 septembre 1944 par les Américains.
Monument aux morts 1870-1871 au cimetière civil de Hirson.
Monument aux morts 1914-1918, 1939-1945 au cimetière militaire, annexe au cimetière de Hirson.
Carré russe dans le cimetière allemand 1914-1918 annexe au cimetière de Hirson.
Fosse commune soldats roumains 1914-1918 au cimetière militaire.
Tombes de guerre 1939-1945 de la Commonwealth War Graves Commission au cimetière militaire.
Mémorial (situé à Buire) des agents de la SNCF (dépôt de Hirson) 1939-1945.
L'après-guerre
Le 5 octobre 1945, Henri Poulat devient maire de la ville. Comme toutes les villes bombardées, la reconstruction est nécessaire. Celle-ci va être principalement menée par l'architecte Louis-Raymond Fischer qui devient maire le 25 octobre 1947.
Durant ses trois mandats (il est réélu en mai 1954 et mars 1959), Fischer va donner un nouveau souffle à la ville. Des projets architecturaux sont lancés: un immeuble de plusieurs étages appelé le Building (inauguré le 9 mai 1954), création du lycée Juliot-Curie, stade du Square Saint-Nazaire (inauguré le 24 juillet 1955), etc.
Parallèlement, la ville acquiert le bâtiment actuel de la caserne des pompiers (le 23 septembre 1950), crée la bibliothèque municipale (le 3 avril 1951), la MJC (octobre 1951), ouverture de la plage et du camping de Blangy (août 1955). La ville acquiert l'Eden et la mairie s'y installe en octobre 1957.
Le premier supermarché, Prisunic, ouvre en septembre 1964, sur la place Victor-Hugo. Après 18 années, Fischer passera la relève à Yves Hary, professeur de dessin, le 26 mars 1965.
En 1969, le Club des jeunes ouvre dans les gradins (janvier), le premier numéro de l'hebdomadaire Le Courrier paraît (21 mars) et le dépôt SNCF ferme définitivement (1er octobre). Marquant ainsi la fin de l'épopée ferroviaire hirsonnaise.
Courant des années 1970, on notera l'arrivée d'un nouveau maire, Raymond Mahoudeaux, élu pour deux mandants (mars 1971 et mars 1977). La première piscine ouvre en octobre 1973 (elle fermera en 1996). Fin septembre 1975, la ville rachète le site de Blangy, qui ouvrira officiellement en mai 1977.
Les années 1980 seront marquées par les deux mandants de Georges Lapeyrie (élu en mars 1983 et réélu en mars 1989).
Le 30 mars 1980, La Gazette de Thiérache sort de presse pour la dernière fois. La radio locale Fréquence Charlemagne voit le jour (mars 1983).
Le nouveau cinéma, le Sonhir 3 (appellation en verlan de Hirson) est inauguré le 17 septembre 1985.
Le centre-ville est redessiné avec le déplacement du monument de la Victoire (mai 1986) et l'inauguration de la fontaine de Patrick Saytour le 5 mai 1990. Celle-ci n'aura cesse de faire couler d'encre.
Au cours des années 1990, Jean-Jacques Thomas devient maire (juin 1995).
XXIesiècle
Le nouveau millénaire est marqué par l'inauguration de la déviation sud (février 2001) et celle de la nouvelle piscine[31](juin 2003). Le stade Daniel-Cambreling est inauguré en 2016[32].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Hirson est membre de la communauté de communes des Trois Rivières, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège se trouve à Buire. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[33].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vervins, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[34]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Hirson pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[34], et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[35].
Administration municipale
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans l'Aisne.
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Président de l'EPCI du Pays des Trois Rivières (? → ) Conseiller général d'Hirson (1998 → 2015) Vice-président du conseil général de l'Aisne (2008 → 2015) Réélu pour le mandat 2020-2026[43],[44]
Les données manquantes sont à compléter.
Circonscription électorale
Hirson fait partie de la troisième circonscription de l'Aisne.
Gendarmerie mobile
Hirson possède un escadron de gendarmerie mobile, le 17/9[45], rattaché au Groupement II/9 de Gendarmerie mobile de Saint-Quentin.
Secours
Le centre de secours principal (CSP) d'Hirson fait partie du groupement du Nord de l'Aisne. Il se compose de 65 pompiers (25 pompiers professionnels et de 40 pompiers volontaires)[46].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].
En 2019, la commune comptait 8 710 habitants[Note 3], en diminution de 6,81% par rapport à 2013 (Aisne: −1,61%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 023
2 144
2 061
2 231
2 718
2 880
3 005
3 140
3 212
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 203
3 224
3 334
3 951
4 445
4 809
5 743
6 294
6 632
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
7 461
8 541
9 638
9 759
11 344
11 403
11 203
10 462
11 134
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
11 715
11 858
11 986
11 348
10 173
10 337
9 660
9 473
9 348
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
8 813
8 710
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,1%, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,6% la même année, alors qu'il est de 26,9% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 143 hommes pour 4 657 femmes, soit un taux de 52,92% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,26%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
2,5
6,8
75-89 ans
11,5
16,6
60-74 ans
18,7
19,0
45-59 ans
18,7
16,7
30-44 ans
14,4
20,2
15-29 ans
16,1
20,3
0-14 ans
18,0
Pyramide des âges du département de l'Aisne en 2018 en pourcentage[52]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,7
6,4
75-89 ans
9,6
17,4
60-74 ans
17,9
20,5
45-59 ans
19,7
18,2
30-44 ans
17,6
17,1
15-29 ans
15,5
19,8
0-14 ans
18
Enseignement
Enseignement primaire
Écoles maternelles:
École maternelle Jean-Zay
École maternelle des Promenades
École maternelle du Champ-Roland
École maternelle des Champs-Élysées
École maternelle Charles-Clément (les Rouets)
École maternelle Jean-Jaurès
Écoles élémentaires:
École élémentaire Jean-Zay
École élémentaire Georges-Clemenceau
École élémentaire Charles-Clément (les Rouets)
École élémentaire Victor-Hugo
École élémentaire Jean-Jaurès
Enseignement secondaire
Collèges:
Collège Georges-Cobast
Collège privé de l'Enfant-Jésus
Lycées:
Lycée Joliot-Curie (surnommé «lycée Bleu» en raison de la couleur du bâtiment), lycée général et professionnel doté d'un internat.
Salle Decamp: salle de tennis de table, salle d'haltérophilie
Skate-Park place Victor-Hugo
Espace Didier-Lockwood dans la vieille ville.
Stade des Champs-Élysées: terrain de rugby, plateau EPS/multisports, boulodromes
Stade Léo-Lagrange: terrain de football, stade d'athlétisme
Square Georges-Salaun: boulodrome
Rue de Saint-Michel: boulodrome
Médias
Télévision
La réception de la télévision numérique terrestre (TNT) est possible sur l'ensemble du territoire communal depuis 2007. Un émetteur de télévision propose ce service: le plus puissant est l'émetteur de Landouzy-la-ville, qui diffuse les émissions de la TNT depuis [59]. L'émetteur relaie les 18 chaînes gratuites de la TNT, dont les programmes régionaux de France 3 Nord-Pas-de-Calais Picardie. L'émetteur de Landouzy-la-Cour diffuse les programmes de France 3 Picardie, la sous-antenne régionale de France 3 Nord-Pas-de-Calais Picardie.
Comme toute la Picardie, Hirson est passée au tout numérique depuis le [60].
Les multiplex sont diffusés sur les canaux suivants:
multiplex R1 (France 2, France 3 Picardie, France 4, France Ô, France Info, Wéo Picardie) sur le canal 48
multiplex R2 (C8, BFM TV, CNews, CStar, Gulli) sur le canal 32
multiplex R3 (Canal+, LCI, Paris Première, Canal+ Sport, Canal+ Cinéma, Planète+) sur le canal 27
multiplex R4 (France 5, M6, Arte, W9, 6ter) sur le canal 25
multiplex R6 (TF1, TMC, TFX, NRJ 12, LCP-Public Sénat) sur le canal 54
multiplex R7 (TF1 Séries Films, La chaîne L'Équipe, Numéro 23, RMC Découverte, Chérie 25) sur le canal 39
Journaux
Les journaux locaux diffusés à Hirson sont La Thiérache[61], L'Aisne nouvelle, Le Démocrate de l'Aisne et L'Union. Ces journaux diffusent les informations locales de la Thiérache.
À noter également, le site d'information Les Échos d'Hirson.
Radios
90,1 MHz France Culture
93,0 MHz RFM
93,5 MHz France musique
94,4 MHz France inter
94,9 MHz Nostalgie
95,8 MHz France inter
97,2 MHz France musique
98,5 MHz RTL
99,7 MHz France Culture
100,9 MHz France bleu Champagne
101,3 MHz France bleu Picardie
102,6 MHz Musiq3
104,5 MHz Echo FM
104,6 MHz Classic 21
105,9 MHz France info
106,0 MHz RTBF La première
Distinctions
Ville fleurie: trois fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[62].
Économie
Population active et chômage
Selon le recensement de 2006[63], la population de 15 à 64 ans a baissé de 8%, passant de 6 469 (en 1999) à 5 998 (en 2006).
Le Taux de chômage est de 20,46% en 2006 (contre 23,43% en 1999). Il est supérieur de 10 points à la moyenne nationale.
En 2009, le taux de chômage passe à 24,8% contre 8,8% au niveau national (écart de 16 points).
Industries
Depuis les années 1970, Hirson a connu une désindustrialisation continue. Les fermetures d'usines se sont succédé.
Commerce
Le ralentissement économique depuis les années 1970 a eu un impact sur le commerce hirsonnais. Nombre de petits commerces ont dû fermer. L'activité commerciale s'est déplacée du centre ville vers la périphérie de la ville (avenue de Verdun).
Fiscalité
Taxe d'habitation
En 2009, Hirson faisait partie des 20 communes axonaises ayant le taux de taxe d'habitation (18,60%) le plus élevé[64]. En 2011, ce taux s'élevait à 20,16%.
Taux d'imposition de la taxe d'habitation 2011 d'Hirson et des communes avoisinantes[65]
En 2009, le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties (28,65%) d'Hirson était le plus important du département de l'Aisne après Saint-Quentin (33,68%) et Laon (29,08%)[64]. En 2011, ce taux s’élevait à 31,06%.
Taux d'imposition de la taxe foncière sur les propriétés bâties 2011 d'Hirson et des communes avoisinantes[65]
En 2009, le taux sur la taxe foncière sur les propriétés non bâties (68,82%) se situait au 11erang au niveau départemental[64]. En 2011, ce taux s’élevait à 74,6%.
Taux d'imposition de la taxe foncière sur les propriétés non bâties 2011 d'Hirson et des communes avoisinantes[65]
En 2009, le taux de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères était de 12,5%[64].En 2011, ce taux s’élevait 13,63%.
Impôt sur le revenu
En 2011, 1 814 de foyers étaient imposables sur un total de 5 586. Ce qui représente un taux de 32,5% (la moyenne nationale étant de 62,9%).
Tranches de revenus par foyer
Foyers
Moins de 10 000 €
2 436
de 10 000 à 12 000 €
451
de 12 000 à 15 000 €
580
de 15 000 à 20 000 €
824
de 20 000 à 30 000 €
705
de 30 000 à 50 000 €
454
de 50 000 à 100 000 €
113
plus de 100 000 €
23
Tourisme
Le maroilles.
L'activité touristique d'Hirson et plus largement de la Thiérache est orientée autour de trois axes[66]:
l'Histoire: plus d'une soixantaine d'églises fortifiées, l'abbaye bénédictine de Saint-Michel, le familistère Godin, les villages et en particulier celui de Parfondeval, le château-musée Alfred-Desmasures[67] (collections évoquent l'histoire locale et axés principalement sur Hirson à la Belle Époque. Des salles sont consacrées à l'art contemporain et en particulier à Auguste Labouret, maître verrier et maître mosaïste de renommée internationale). Plus récemment, le Courq'Tour[68] permet de visiter le lieu de tournage du film Rien à déclarer de Dany Boon. En effet, ce film a été tourné sur la frontière de Hirson et Macquenoise (Belgique).
le Grand air: randonnée à pied, à cheval ou à vélo sur l’Axe vert, base nautique de Blangy, descente de l’Oise en canoë-kayak.
l'Art de vivre: la Thiérache est surtout connue pour son maroilles, mais aussi son cidre.
Culture locale et patrimoine
Mascottes de la ville
La ville possède les «mascottes» No piot et No piotte, des géants de plusieurs mètres qui sortent déambuler en ville lors de la fête de la Pentecôte, la journée de la «cavalcade d'Hirson».
Lieux et monuments
L'église Notre-Dame-de-Lourdes, place Émile-Villemant.
L'église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus, rue de la République.
Le temple protestant, avenue du Maréchal-Joffre, ancienne brasserie du XIXesiècle donnée aux protestants d'Hirson
L'église protestante baptiste, rue de Lorraine.
Le château-musée Alfred-Desmasures
L'hôpital Brisset
Tour Florentine
Article détaillé: Le cimetière militaire allemand.
La Rotonde
Le Fort Dubois
Le moulin du Bas-Rouet
La vieille-ville
Château le long de l'Oise.
Hôpital Brisset.
Rotonde de Lafaille et Peirani.
Chute du Gland et moulin.
Vieille ville.
Vieille ville.
Vieille ville.
Vieille ville.
Vieille ville.
Square Saint-Nazaire avec le Gland.
Parcs et squares
Square Saint-Nazaire (surnommé « Les Gradins »)
Situé entre la rue du Hautbert et la rivière le Gland.
Personnalités liées à la commune
Jacques Ier d'Avesnes (1...-1191) signa la charte d'Hirson en 1156[36].
Hugues d'Hirson (1..-1242)[24], abbé général et fondateur de la bibliothèque de Prémontré.
Pierre Poulet, jurisconsulte renommé du XVIIesiècle.
Jacques Joseph Ducarne de Blangy (1728-1808), agronome et inventeur.
Jean-Antoine Brisset (1784-1856), docteur en médecine, ancien chirurgien-major sous le Premier Empire, chevalier de la Légion d'honneur.
Aimé Bonna.
Joseph Baudelot (1804-1861), député, chevalier de la Légion d'honneur.
Louis Auguste Napoléon Rousseau (1812-1887)[38], docteur en médecine, maire d'Hirson, membre du conseil général de l'Aisne, président de la Commission départementale de l'Aisne, nommé juge de paix du canton d'Hirson après la révolution de 1848, correspond de la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache, chevalier de la Légion d'honneur, filleul de Jean-Antoine Brisset.
Alfred Desmasures (1832-1893), journaliste, écrivain, essayiste et historien, correspondant de la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache.
Edouard Poudavigne (1837-1900)[69], ancien vice-consul de France à Guayaquil (Équateur), chevalier de la Légion d'honneur[70].
Aimé Bonna (1855-1930), ingénieur et industriel français, fondateur de l'église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus, chevalier de la Légion d'honneur.
Émile Villemant (1863-1934), député, sénateur et ancien maire, chevalier de la Légion d'honneur.
Jules Decamp père (1863-1945), ancien maire et ancien conseiller général de l'Aisne, officier de la Légion d'honneur[71].
Gustave Macon (1865-1930), premier conservateur-adjoint du musée Condé.
Auguste Labouret (1871-1964), maître-verrier et mosaïste, vécut au musée d'Hirson.
Henri Bourrillon, plus connu sous son pseudonyme de Pierre Hamp (1876-1962), écrivain français, qui fut sous-chef de gare d'Hirson.
Jules Decamp fils (1886-1965), général de corps d'armée, commandeur de la Légion d'honneur, chef de cabinet du ministre de la Défense Édouard Daladier, fils du maire Jules Decamp (éponyme).
Paul Codos (1896-1960), aviateur, recordman du monde de distance, citoyen hirsonnais de 1919 à 1946[72].
Louis-Raymond Fischer (1898-1988), architecte et ancien maire d'Hirson.
Jean Mermoz (1901-1936), aviateur, interne à l'École supérieure professionnelle en 1913[73].
Joubert Philips (1910-1944)[74], employé SNCF, résistant FFI, "Mort pour la France" à Santes (Nord).
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Carte d'Hirson» sur Géoportail(consulté le 29 décembre 2011).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Auguste Matton, Dictionnaire topographique du département de l'Aisne comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Imprimerie Nationale, , p.141
Louis Rousseau, La Thiérache, recueil de documents, concernant l'histoire, les beaux-arts, les sciences naturelles et l'industrie de cette ancienne subdivision de la Picardie.: article du docteur Rousseau sur l'origine d'Hirson, vol.1, Imprimerie de Papillon, Vervins, , 188p., p.16
Jean-Pierre Semblat, Dictionnaire des noms de lieux. Aisne, Archive & Culture, (ISBN978-2-35077-146-5), p.70
Bulletin de la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache, vol.7, (lire en ligne), p.200
Louis Rousseau, Bulletin de la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache, vol.2, (lire en ligne), p.145
Récits des campagnes d'Otton II, empereur d'Allemagne et de Geoffroy d'Anjou
Paul Aebischer, Textes norrois et littérature française du Moyen Âge, vol.2, Librairie Droz, , p.56
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, , p.353
Maximilien Melleville, Dictionnaire historique du département de l'Aisne, vol.1, p.459
François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, Dictionnaire de la Noblesse: Seconde édition, vol.1, Schlesinger frères, (lire en ligne), p.287
Histoire ecclésiastique et civile du diocèse de Laon, et de tout le pays contenu entre l'Oise et la Meuse, l'Aisne et la Sambre par Nicolas Lelong, page 490, Cheneuze Châlons, 1783
La Thiérache, recueil de documents, concernant l'histoire, les beaux-arts, les sciences naturelles et l'industrie de cette ancienne subdivision de la Picardie.: Article du docteur Louis Rousseau, vol.1, Imprimerie de Papillon, Vervins, , p.174
Jean J. Baget et Alexandre Lecointe, Dictionnaire des Communes du Département de l'Aisne, Lecointe, , 309p.
, Les chemins de fer en Thiérache de l’origine à 1914: Projets, construction des lignes et mise en exploitation par Bernard Choquet de la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache
La Thiérache: recueil de documents concernant l'histoire, les beaux-arts, les sciences naturelles et l'industrie de cette ancienne subdivision de la Picardie de la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache, 1937, Imprimerie de Papillon (Vervins), page 188
«Élection du maire et de ses adjoints», La Thiérache, no2575, , p.18 (ISSN0183-8415)
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