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Fourmies est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Fourmies

Une rue de Fourmies.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Avesnois
(siège)
Maire
Mandat
Mickaël Hiraux
2020-2026
Code postal 59610
Code commune 59249
Démographie
Gentilé Fourmisiens
Population
municipale
11 563 hab. (2019 )
Densité 503 hab./km2
Population
agglomération
15 579 hab.
Géographie
Coordonnées 50° 01′ 05″ nord, 4° 03′ 14″ est
Altitude Min. 174 m
Max. 247 m
Superficie 22,98 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Fourmies
(ville-centre)
Aire d'attraction Fourmies
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Fourmies
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Fourmies
Géolocalisation sur la carte : France
Fourmies
Géolocalisation sur la carte : Nord
Fourmies
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Fourmies
Liens
Site web fourmies.fr

    Géographie



    Localisation


    Fourmies est située dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe, à l'extrême sud-est du département du Nord. Historiquement cette région dépendait du Comté de Hainaut.

    Fourmies jouxte le département de l'Aisne. Elle se trouve à 10 km de la frontière belge, à 33 km du département des Ardennes et fait partie du parc naturel régional de l'Avesnois.

    Fourmies se trouve à vol d'oiseau[1] à 15 km de la sous-préfecture Avesnes-sur-Helpe, à 30 km de Maubeuge, 48 km de Mons, 52 km de Charleroi, 56 km de Charleville-Mézières, 60 km de Cambrai, 53 km de Valenciennes, à 98 km de Lille, la préfecture du Nord, 84 km de Reims, 95 km de Bruxelles, et à 178 km de Paris.


    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Fourmies
    Féron Glageon Trélon
    Wignehies Trélon
    Clairfontaine Mondrepuis Anor

    Hydrographie


    Située dans une région bocagère et herbagère, la ville est entourée de forêts et d'étangs. Couverte pour près de la moitié de sa superficie de forêts, la commune est traversée par l'Helpe Mineure, rivière qui se jette ensuite dans la Sambre.


    Géologie et relief


    Fourmies est située en « grande Thiérache », région qui appartient géologiquement au massif de l'Ardenne.


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 9,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 919 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 10 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fontaine-Vervins Man », sur la commune de Fontaine-lès-Vervins, mise en service en 1977[8] et qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,1 °C et la hauteur de précipitations de 907,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 64 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,3 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[14].


    Voies de communication et transports


    Article détaillé : Gare de Fourmies.

    Sur le plan ferroviaire, la Ville est traversée par la ligne Lille-Thionville. La gare SNCF est desservie par les TER Nord-Pas-de-Calais. Elle sera prochainement traversée par la véloroute TransEuropéenne (EV3) Paris-Moscou (étude en cours du Conseil général).

    Le réseau départemental interurbain Arc en Ciel 4[15] assure la desserte sur route de la ville de Fourmies (lignes 402 express, 402, 433, 438 et 439).


    Urbanisme



    Typologie


    Fourmies est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fourmies, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[19] et 14 630 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fourmies, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].

    La ville ancienne s'est développée le long de la rivière.

    Sur le plan du patrimoine bâti, les maisons traditionnelles sont construites en brique et couvertes d'ardoises. Les maisons construites aux XVIIIe et XIXe siècles comportaient également des éléments en pierre bleue (linteaux, appuis de fenêtre).

    À Fourmies, le passé industriel de la cité a laissé des traces sur les constructions. Même s'ils deviennent minoritaires dans le paysage de la ville, à côté d'anciennes usines encore en activité, sont présentes de nombreuses « maisons de maître » sans oublier quelques anciennes cités ouvrières dénommées corons. La ville comporte un important quartier dénommé Trieux.

    Dans les années 1950 à 1970, un nombre important d'immeubles HLM est construit ; les quartiers dits de l'Espérance et de Marlière-Malakoff se développent en concomitance.


    Toponymie - Etymologie


    - Noms anciens : Formeias, 1091, Titre de St-André du Cateau. - Formies, 1107, Cart. de l'abb. de Liessies. - Furmies, 1114, Acte de Raoul, arch. de Cambrai. - Formiis, 1167, Cart. de l'abb. de Liessies. - Fourmies, 1186, J. de G., ann. du Hainaut, XII, 339. - Formies, 1349 , Pouillé de Cambrai. - Fromyes, XVIIe siècle, doc. topog. - Fourmies, 1711, pierre tombale du lieu - Le nom s'est stabilisé depuis le XVIIIe siècle avec la dénomination définitive Fourmies.

    - Etymologie : Il n'est pas souvent facile de connaître l'origine d'un nom de lieu au vu de l'évolution des transcriptions phonétiques et à l'influence de différentes langues. La terminaison finale en "ies" est caractériistique à de nombreuses autres communes du Hainaut français et belge. En règle générale, elle suit le nom d'une personne d'origine franque et signifie "domaine, proriété de". Pour certains, l'origine du nom de la ville proviendrait du mot « Formeias » qui signifierait « marécage », la ville se trouvant, en effet, dans la vallée de l'Helpe Mineure[24].


    Histoire


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    Moyen Âge



    Époque moderne



    Époque contemporaine


    La gare de Fourmies au début du XXe siècle.
    La gare de Fourmies au début du XXe siècle.

    Fusillade de Fourmies

    Article détaillé : Fusillade de Fourmies.
    Illustration d'A. Willette parue dans l'Almanach du Père Peinard en 1896.
    Illustration d'A. Willette parue dans l'Almanach du Père Peinard en 1896.
    La fusillade de Fourmies.
    La fusillade de Fourmies.
    La fusillade du 1er mai à Fourmies provoque une vive émotion dans la France entière. Elle est considérée aujourd'hui comme l'un des événements fondateurs du mouvement ouvrier. Jean Jaurès se rendra même peu après à Fourmies pour y prononcer un discours tandis que Georges Clemenceau déclarera devant les députés que « c'est le Quatrième état qui s'est levé ».
    Le 1er mai 1903 est inauguré à Fourmies un monument à la mémoire des victimes dans le cimetière du centre[27].

    Développement des filatures


    Les deux Guerres mondiales et la période actuelle


    Devise


    L'ancienne devise de la ville est : « Travail, Probité », elle est formulée en français contrairement à Roubaix qui elle est formulée en latin.


    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Articles connexes : Élections municipales de 2014 dans le Nord et Élections municipales de 2020 dans le Nord.
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    Liste des maires


    En 2011, la commune de Fourmies a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[30].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1794 Jean-Louis Eliet    
    1794   Louis Eliet    
    1802   Jacques Bouret    
    8 prairial an XII   François Deforge    
    1811 1814 Jean Baptiste Lenoir    
    1814   Pierre-Joseph Legrand    
    1848 1860 César-Auguste Legrand    
    1860   Théophile Bousis    
    1872   Edouard Auguste Foucampret    
    1876 1882 Edouard Flament-Rogier    
    1880 1880 Edouard Flament    
    1882 1882 Louis Legrand-Boutard    
    1882 1882 Auguste Bernier    
    1883 1884 Edouard Flament    
    1884 1892 Auguste Bernier    
    1892 1896 Charles Goury    
    1896 1900 Auguste Delval    
    1900 1904 Charles Cousin-Corbier    
    1904 1904 Paul Buissart    
    1904 1906 Auguste Delval    
    1906 1908 Désiré Lermigeaux    
    1908 1931 Ephrem Coppeaux[31] SFIO Ouvrier du textile, puis expert-comptable
    Conseiller général de Trélon (1919 → 1931)
    Député du Nord (1924 → 1928)
    1931 1941 Alfred Derigny   Ouvrier textile, puis employé municipal et commerçant
    Conseiller général de Trélon (1945 → 1951)
    1941 1944 Robert Motte    
    1944 mai 1945 Alfred Derigny    
    mai 1945 mai 1953 Marcel Ulrici PCF Ajusteur
    Conseiller général de Trélon (1945 → 1951)
    mai 1953 mars 1959 Georges Coppeaux    
    mars 1959 1976 Jules Lassalle    
    1976 mars 1977 Marcel Moreaux PS Enseignant
    mars 1977 juin 1995 Fernand Pécheux PCF Enseignant
    juin 1995 mars 2001 Alain Berteaux PCF Employé SNCF
    mars 2001 mars 2008 Martine Roux UMP  
    mars 2008 mars 2014 Alain Berteaux PCF Employé SNCF
    avril 2014[32] En cours
    (au 7 septembre 2020)
    Mickaël Hiraux[33] UMP → LR Cadre supérieur
    Conseiller départemental de Fourmies (2015 → )
    Président de la CC du Sud Avesnois (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[34],[35]

    Politique de développement durable


    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[36].


    Jumelages



    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[37],[Note 8]

    En 2019, la commune comptait 11 563 habitants[Note 9], en diminution de 8,09 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4741 5601 7411 9352 2472 4502 6343 0483 360
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 6545 3577 0459 98911 88815 05214 77115 89515 287
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    14 08313 87614 14811 99113 93913 81513 78712 69413 414
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    14 50815 11715 50515 24214 50513 86713 15512 60812 119
    2019 - - - - - - - -
    11 563--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,3 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 5 409 hommes pour 6 305 femmes, soit un taux de 53,82 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90 ou +
    1,8 
    6,4 
    75-89 ans
    10,9 
    16,5 
    60-74 ans
    19,6 
    20,4 
    45-59 ans
    17,6 
    16,3 
    30-44 ans
    16,0 
    18,2 
    15-29 ans
    15,9 
    21,3 
    0-14 ans
    18,3 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,1 
    75-89 ans
    8,1 
    14,3 
    60-74 ans
    15,6 
    19,2 
    45-59 ans
    18,6 
    19,6 
    30-44 ans
    18,7 
    20,7 
    15-29 ans
    19,1 
    20,7 
    0-14 ans
    18,5 

    La formidable croissance démographique de Fourmies correspond au développement de l'industrie textile dans la cité au XIXe siècle. Après une relative stabilisation du nombre d'habitants jusqu'aux années 1970, la population décline ensuite en concomitance avec la fermeture des filatures.


    Services publics



    Cultes


    Fourmies fait partie de la paroisse Sainte-Claire en Avesnois (diocèse de Cambrai).

    Deux églises :


    Économie


    Article détaillé : Verreries de Fourmies.

    Du début du XIXe siècle à la fin des années 1940, Fourmies a été un centre important de production lainière spécialisé dans la laine peignée. Louis Florin, habitant à Wignehies, employait encore, en 1950, plus de trois mille ouvriers et ouvrières dans ses usines textiles de Fourmies. Aujourd'hui, l'industrie textile ne comporte plus qu'une seule unité.

    Un début de reconversion a été mené à la suite de la chute de l'industrie textile sans pouvoir conserver le nombre d'emplois présents sur la commune. L'enclavement routier de la commune explique également les difficultés économiques actuelles de la ville[42]. La cité compte près de 34 % de chômeurs en 2012[43].

    Des zones d'activité ont cependant été créées : La Marlière, ZI Route d'Anor.

    Aujourd'hui, quelques entreprises dynamiques et innovantes sont présentes, dont la société Medtronic, implantée depuis 1979, 42 salariés en 2009 : fondée aux États-Unis en 1949, siège social basé à Minneapolis, l'entreprise fabrique à Fourmies des sondes cardiaques (600 000 par an). Ces sondes électriques, posées dans le cadre d'opérations « à cœur ouvert », ont pour but de contrôler et stimuler le rythme cardiaque .

    Les ex « Visseries de Fourmies » demeurent la plus importante entreprise privée en termes d'emplois à l'échelle de la ville et du canton, avec 188 salariés en 2009. Fondée en 1932 à Fourmies, l'entreprise familiale qui fabrique depuis toujours des vis connu plusieurs propriétaires (Sacilor en 1988, Valois en 1996, puis Textron et, en 2006, le fonds américain « Platinium equity » et sa filiale Acument). En 2009, l'entreprise est rachetée par le groupe italien Agrati.

    Aujourd'hui, la zone d'activités de « La Marlière » regroupe des grandes surfaces liées à des enseignes nationales et quelques entreprises.

    Le centre-ville conserve un nombre important de commerces indépendants.

    La présence de commerces (grandes enseignes et commerce indépendant), de services publics, de PME, conduit Fourmies à devenir la ville centre du sud Avesnois mais aussi de Thiérache.

    En 2019, la société Eurocave, fondée en 1976, est le leader mondial de la cave de vieillissement de vins, présent dans 70 pays et exportant 80 % de sa production[44]


    Culture locale et patrimoine



    Musées


    Écomusée de Fourmies-Trélon.
    Écomusée de Fourmies-Trélon.

    La commune comporte deux musées : l'Écomusée de l'Avesnois à Fourmies dont fait partie, de manière distincte, le musée du textile et de la vie sociale à Fourmies.

    Installé dans une ancienne filature (filature Prouvost-Masurel, dans un lieu-dit « En dessous des moulins ») qui a fonctionné de 1874 à 1978, le musée fourmisien rassemble sur une surface de 2 500 m2 les éléments les plus significatifs de l'industrie du textile. Le musée est réparti en deux sections, l'une sur le textile (de sa fabrication, de la laine brute du mouton au produit fini, à son entretien) et l'autre sur l'aspect de la vie sociale de la région au début du XIXe siècle.

    La cheminée de l'usine textile Prouvost-Masurel est considérée comme une référence culturelle, un Beffroi du travail, par le conseil général.

    De nombreuses machines maintenues en activité font découvrir l'évolution de l'industrie du textile. La reconstitution d’un estaminet, d’un intérieur ouvrier, d’une salle de classe, d’une rue avec ses magasins nous montre le quotidien de ces ouvriers hommes, femmes et enfants.

    Le musée du textile et de la vie sociale à Fourmies-Écomusée de l'Avesnois[45] a été fondé par Pierre Camusat[46] et Marie-Thérèse Martin.


    Autres



    Personnalités liées à la commune



    Évènements



    Pour approfondir


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    Bibliographie


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    Article connexe



    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. « Entfernung Fourmies > Maubeuge-Luftlinie, Fahrstrecke, Mittelpunkt », sur luftlinie.org (consulté le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    8. « Station Météo-France Fontaine-Vervins Man - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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    25. Voir sur le site des archives départementales du Nord.
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    27. Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, p. 43.
    28. Le recensement (par rue, avec nom, prénom, date de naissance et profession des habitants) est consultable en intégralité sur le site des archives départementales du Nord (459 pages).
    29. Information tirées du livre de l'abbé Paulin Gilloteaux dans son ouvrage Histoire de Fourmies.
    30. N. G., « Villes Internet : 32 communes du Nord-Pas-de-Calais récompensées », La Voix du Nord, (consulté le ).
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    32. « Conseil municipal de Fourmies : Alain Berteaux, Maria-Luci Carrier et Jacques Derigny démissionnent : Battu dimanche au second tour des municipales avec 40,25 % des suffrages contre 42,44 % à Mickaël Hiraux et sa liste « Fourmies, c’est notre parti », Alain Berteaux, maire sortant, devait siéger au conseil municipal. Coup de théâtre ce jeudi après-midi, il démissionne avec deux de ses colistiers », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    33. Sophie Rabot, « Mickaël Hiraux, élu, veut être un maire à plein temps », Le Courrier de Fourmies, no 3341, , p. 11 (ISSN 0183-8415).
    34. Lionel Maréchal, « Fourmies: réélu au premier tour avec 67,11%, le raz-de-marée Mickaël Hiraux : Même si la participation a été faible, le maire de Fourmies, Mickaël Hiraux, est réélu au premier tour avec 67,11 % des suffrages alors qu’il y avait quatre listes en présence dans ce scrutin », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    35. L. M., « Fourmies : Mickaël Hiraux, maire sortant, réélu pour un deuxième mandat : Le nouveau conseil municipal de Fourmies a été installé, dimanche matin, dans la salle polyvalente. Le maire sortant, Mickaël Hiraux, a été réélu pour un deuxième mandat », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Fourmies (59249) », (consulté le ).
    41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
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    43. Journal télévisé de France 2 du 27 mars 2012.
    44. La Voix du Nord du 2 janvier 2019, p. 2.
    45. « Écomusée de l'Avesnois- Notre histoire », sur ecomusee-avesnois.fr (BNF 35529457)
    46. Pierre Camusat, ingénieur IDN, directeur du Centre de formation textile de Fourmies. « Biographie Pierre Camusat », sur whoswho.fr.
    47. Marché hebdomadaire du samedi matin.
    48. Voir sur uptofourmies.fr.
    49. Ville de Fourmies, « Inauguration de la médiathèque », sur fourmies.fr (consulté le ).

    На других языках


    [de] Fourmies

    Fourmies ist eine französische Gemeinde mit 11.563 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Nord in der Region Hauts-de-France. Die Einwohner der Gemeinde werden Fourmisiens genannt. Sie gehört zum Kanton Fourmies im Arrondissement Avesnes-sur-Helpe.

    [en] Fourmies, Nord

    Fourmies (French pronunciation: ​[fuʁmi]) is a commune in the Nord department in northern France.[2] The inhabitants are called Fourmisiens. It lies on the river Helpe Mineure (Helpe Minor or Little Helpe). Since 2015, Fourmies has been the seat of the Canton of Fourmies, an administrative division of the Nord department. The canton was created at the French canton reorganization which came into effect in March 2015.[3]
    - [fr] Fourmies

    [ru] Фурми

    Фурми́ (фр. Fourmies) — коммуна во Франции, регион О-де-Франс, департамент Нор, округ Авен-сюр-Эльп, центр одноименного кантона. Расположена в 60 км к юго-востоку от Валансьена и 8 км от границы с Бельгией, в 12 км от национальной автомагистрали N2. В центре коммуны находится железнодорожная станция Фурми линии Лилль-Ирсон.



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