Féron est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
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Féron se situe dans le sud-est du département du Nord (Hainaut) en plein cœur du parc naturel régional de l'Avesnois. L'Avesnois est connu pour son bocage et son relief un peu vallonné dans sa partie sud-est (début des contreforts des Ardennes), dite «petite Suisse du Nord».
En fait, Féron fait partie administrativement de l'Avesnois, géologiquement des Ardennes, historiquement du Hainaut et ses paysages rappellent la Thiérache.
La commune se trouve à 110km de Lille (préfecture du Nord), Bruxelles (Belgique) ou Reims (Marne), à 50km de Valenciennes, de Mons (B) ou Charleroi (B), à 16km d'Avesnes-sur-Helpe (sous-préfecture) et jouxte Fourmies.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Féron
Rainsars
Sains-du-Nord
Étrœungt
Glageon
Rocquigny
Wignehies
Fourmies
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat semi-continental ou des marges montargnardes», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat semi-continental» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 9,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 9,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Fontaine-Vervins Man», sur la commune de Fontaine-lès-Vervins, mise en service en 1977[7] et qui se trouve à 23 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,1°C et la hauteur de précipitations de 907,6 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Saint-Quentin», sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 63 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10°C pour la période 1971-2000[11] à 10,3°C pour 1981-2010[12], puis à 10,8°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Féron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fourmies, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (57,8%), forêts (38,8%), zones urbanisées (3,4%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
* Noms anciens: Ferwon, 1140, Cart. de l'abbaye de Liessies - Ferron, 1667, Cart. de l'abbaye de Liessies - Féron, 1186, J. de G. ann. du Hain., XII, 339 - Feron, 1247, Cart. de l'abbaye de Liessies - Fiéron, 1323, 3ème cart. du Hainaut.
Etymolgie: Le nom de la commune serait lié à l'exploitation passée de mines de fer et à l'industrie du fer.
[réf.nécessaire]
Histoire
843: avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits fils de Charlemagne octroie à Lothaire I la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.
855: avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.
870: avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.
880: avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut fait partie de la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
1095: la première mention du village de Féron figure dans l'acte de donation de Thierry d'Avesnes à l'abbaye de Liessies en 1095. Celle-ci développe l'industrie des forges.
1581: au lieu-dit Pont de Sains, est créée une forge par Philippe de Lallis, originaire de Glageon. Un premier château est élevé au XVIesiècle dont ne perdure que la porte d'accès constituée de deux tours.
1627: l'église fortifiée, succursale de Glageon, devient paroisse vers 1627. Sa tour a été surélevée en 1614 et munie de meurtrières. Le chœur actuel de l'église a été reconstruit en 1784.
1747: château du Pont de Sains: Philippe-Joseph-Emmanuel du Puis fait bâtir sur les lieux un château que Talleyrand rachète après les saisies révolutionnaires. La prince ajoute une aile en 1808 ainsi qu'un étage en 1829. À la fin du XIXesiècle, d'importants remaniements sont effectués par la famille de Castellane. Le château du Pont de Sains appartient désormais à l'association trélonaise La Maison des Enfants qui y a créé un Centre d'aide par le travail pour des adultes handicapés.
1790: Féron fait partie du canton d'Étrœungt qui regroupent également les communes de Floyon, Larouillies, Rainsars et Wignehies. Plus tard, le canton sera scindé entre celui d'Avesnes sud et Trélon. Féron fera partie du canton de Trélon.
1791: l'abbaye possède encore un fourneau situé au lieu-dit la Rue Heureuse.
1860: l'activité de forge cesse en 1860 à la suite d'un édit protégeant la forêt et de l'intérêt pour la houille.
Les armes de Féron se blasonnent ainsi:Écartelé: aux 1 et 4, d’argent à trois fasces de gueules; aux 2 et 3, d’argent à trois doloires de gueules, les deux du chef adossées.
Plusieurs villages de l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe possèdent les mêmes armoiries: Étrœungt, Féron, Lez-Fontaine, Ferrière-la-Grande, Rousies, Solre-le-Château et Solrinnes ainsi que Bermerain dans l'arrondissement de Cambrai parce qu'ils appartenaient à la famille de Croÿ-Renty. Autre coïncidence, cinq de ces villages sont arrosés par la Solre: Lez-Fontaine, Ferrière-la-Grande, Rousies, Solre-le-Château et Solrinnes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2019, la commune comptait 564 habitants[Note 8], en diminution de 2,76% par rapport à 2013 (Nord: +0,49%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 792
547
584
566
589
639
655
634
630
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
620
655
654
601
586
540
570
547
557
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
566
531
520
469
486
520
471
454
473
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
487
489
468
526
558
519
522
564
568
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
564
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3%, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,9% la même année, alors qu'il est de 22,5% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 273 hommes pour 294 femmes, soit un taux de 51,85% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
0,3
7,8
75-89 ans
7,7
19,0
60-74 ans
16,7
23,4
45-59 ans
23,2
16,7
30-44 ans
18,3
15,5
15-29 ans
16,5
17,2
0-14 ans
17,4
Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[28]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,1
75-89 ans
8,1
14,3
60-74 ans
15,6
19,2
45-59 ans
18,6
19,6
30-44 ans
18,7
20,7
15-29 ans
19,1
20,7
0-14 ans
18,5
Les Féron'Arts
Les Féron'Arts: le festival à coucher dehors!
Tous les deux ans, à la mi-août, Féron se met en festival.
En 1978, naissaient "Les Féronades", festival de musique, danse, théâtre, arts plastiques et artisanat d’art.: 6 éditions et 10 ans d’existence ont fait de cet événement un lieu de rencontres culturelles et artistiques au nord de Paris, accueillant de nombreux artistes et artisans qui, par leur présence, ont contribué à donner à Féron un attrait considérable et le renom qu’on lui connaît.
En 1996, dans la continuité des Féronades, c’est sur une impulsion nouvelle que naît l’association Féron’arts, qui a initié depuis une stratégie permanente de développement culturel qui trouve son point d’expression lors de son festival biennal: les Féron’Arts.
L’esprit du festival: «partager le beau, l’émotion et l’imaginaire».
Le détour d’une rue, l’entrebâillement d’une porte de grange, les gradins d’un chapiteau, l’intérieur d’une église, s’offrent alors comme de véritables lieux de découvertes et de rencontres artistiques insolites et imprévues.
Le village devient pour quelques jours un parc d’"Arts-tractions", avec entre autres particularités l’accès gratuit aux lieux d’exposition et une tarification très faible rendant accessible à tous le spectacle vivant.
Manifestation éclectique destinée à toucher l’ensemble de la population du territoire et accueillant des artistes venus d’horizons multiples, les Féron’Arts se veulent avant tout le lieu et l’époque d’une réconciliation entre l’art et le public, entre tous les arts et tous les publics.
Féron: l’Art et la Matière: une stratégie permanente de développement culturel
Si les Féronades étaient un important rendez-vous culturel, les Féron’Arts ont initié depuis leur création une stratégie permanente de développement culturel.
Porté par l’association, Féron passe ainsi du statut de village où s’organisait une manifestation culturelle tous les deux ans de rayonnement régional et transfrontalier à celui de «Féron, l’Art et la Matière», projet territorial dynamique au cœur de la stratégie culturelle du pays de Sambre Avesnois.
Tout au long de l’année, Féron’arts c’est:
Un travail de proximité mis en place avec les communes partenaires
• des ateliers d’écriture permanents pour renforcer le travail d’appropriation de l’Art
• des ateliers cirque dans les communes partenaires avant le festival
• l’édition d’un recueil d’écrits d’écoliers, fédérant plusieurs actions d’écritures mises en place sur le territoire
• un partenariat large et toujours grandissant avec les communes du canton, avec le public scolaire
Un espace de découverte
• un coup de projecteur sur les artistes originaires de l’Avesnois ayant acquis une notoriété en dehors du territoire
• une programmation à la recherche d’artistes en devenir
un soutien à la création artistique
• des commandes de créations artistiques
• l’accompagnement de résidences d’artistes
Lieux et monuments
Église fortifiée Saint-Martin.
Calvaire du cimetière.
Château du Pont-de-Sains de la fin du XVIesiècle
Temple de l'Amour du XIXesiècle
Nombreuses chapelles; la chapelle Lejeune date de 1643
Monument aux morts
Fontaine ferrugineuse du début du XIXesiècle
Église fortifiée Saint-Martin
Monument aux morts devant l'église
Calvaire du cimetière
Château du Pont-de-Sains
Nombreuses chapelles sur le territoire de la commune; la chapelle Lejeune à La Coquelette date de 1643 et porte l'inscription occis par l'ennemi.
Chapelle Lejeune (occis par l'ennemi 1643
Chapelle Sts.Michel,Joseph,Camille,N.D. de Lourdes
Chapelle à l'ouest du Brison Barbet
Chapelle au Trou de Féron
Chapelle St.joseph à La Masure.
Chapelle Sts Léonard et Courgon, sur la D220
Personnalités liées à la commune
Léon Moreaux, (1852-1921), tireur sportif français, médaillé olympique y est né.
Cultes
Féron fait partie de la paroisse Sainte-Claire en Avesnois (diocèse de Cambrai) [29],[30]
Pour approfondir
Bibliographie
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 276, lire en ligne.
«Élection de maires», Le Courrier de Fourmies, no3340, , p.18 (ISSN0183-8415).
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