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Gérardmer [ʒeʁaʁme][1] Écouter, en vosgien de la montagne [ʒiʁoːmwɛ] (Giraumoué) ou [ʒʁoːmwɑː], est une commune française de moyenne montagne située dans le département des Vosges, dans la région administrative Grand Est.

Gérardmer

Ville et lac vus de la Tour de Mérelle.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité Communauté de communes Gérardmer Hautes Vosges
(siège)
Maire
Mandat
Stessy Speissmann
2020-2026
Code postal 88400
Code commune 88196
Démographie
Gentilé Gérômois
Population
municipale
7 807 hab. (2019 )
Densité 143 hab./km2
Population
agglomération
9 835 hab. (2015)
Géographie
Coordonnées 48° 04′ 23″ nord, 6° 52′ 46″ est
Altitude 675 m
Min. 584 m
Max. 1 137 m
Superficie 54,78 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Gérardmer
(ville-centre)
Aire d'attraction Gérardmer
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Gérardmer
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Gérardmer
Géolocalisation sur la carte : France
Gérardmer
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Gérardmer
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Gérardmer
Liens
Site web https://www.mairie-gerardmer.fr/

    Elle est connue pour ses activités de montagne, son lac et notamment sa station de sports d'hiver (La Mauselaine) ainsi que pour son festival international du film fantastique.

    Elle doit son surnom de « Perle des Vosges » à Abel Hugo, frère de Victor[2].

    Ses habitants sont appelés les Gérômois Écouter.


    Géographie



    Localisation


    Carte de Gérardmer.
    Carte de Gérardmer.

    Gérardmer est une ville située au cœur du massif des Vosges, au bord du lac du même nom.

    Le centre-ville se situe à 12,7 km de La Bresse[3] et à 29,5 de Remiremont , à une altitude de 675 m et ses sommets environnants entre 900 et 1 137 m à la Tête de Grouvelin[4].

    Elle fait partie du parc naturel régional des Ballons des Vosges.

    La situation de Gérardmer a favorisé très tôt la pratique du ski. Aujourd'hui, la station de ski alpin se situe à La Mauselaine et le ski de fond se pratique depuis le domaine nordique des Bas Rupts.

    La commune comprend de grands espaces boisés, dont certains sont des domaines skiables, au total 3 721 ha de forêts de résineux (plus de cinq millions de sapins et d'épineux).

    Gérardmer est situé à 35,4 km de Colmar, 34 km d'Épinal, 22,3 km de Remiremont, 24,1 km de Saint-Dié-des-Vosges, 33,8 km de Thann et à 114 km de Strasbourg la capitale régionale.


    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Gérardmer
    Barbey-Seroux
    Granges-sur-Vologne
    (Cne déléguée de Granges-Aumontzey)
    Arrentès-de-Corcieux Gerbépal
    Liézey
    Le Tholy
    Xonrupt-Longemer
    Sapois Rochesson La Bresse

    Géologie et relief


    L'altitude la plus basse de la commune, 584 m, voit la Vologne s'écouler en direction de Granges. Le centre-ville se trouve quant à lui à 675 m d'altitude. Le territoire de Gérardmer est parsemé de nombreux sommets dont la Tête de Mérelle (897 m), le Haut des Chevrottes (942 m), le Haut du Barat (993 m) et, parmi les plus élevés, le sommet de St-Jacques du Barat (1 039 m), Le Faing des Meules (1 007 m), le Grand Haut (1 100 m) et le point le plus élevé : la Tête de Grouvelin qui culmine à 1 137 m et surplombe le lac de Lispach de La Bresse ainsi que la station de La Mauselaine d'où partent plusieurs pistes de ski alpin[5].


    Hydrographie


    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse[6]. Elle est drainée par la Vologne, le Bouchot, le ruisseau de la Cleurie, la Jamagne, le ruisseau le Cellet, le ruisseau le Menaurupt, la goutte du Noir Rupt, la goutte du Roulier, le ruisseau de Basse des Rus, le ruisseau de Creusegoutte, le ruisseau de Liezey, le ruisseau de Martimpre, le ruisseau des Bas Rus, le ruisseau du Chaufour, le ruisseau du Pheny et le ruisseau le Costet[7],[Carte 1].

    La Vologne prend sa source à plus de 1 240 mètres d'altitude, sur le domaine du jardin d'altitude du Haut-Chitelet, entre le Hohneck et le col de la Schlucht, et se jette dans la Moselle à Jarménil, à 358 m d'altitude[8].

    Le Bouchot, d'une longueur totale de 18,1 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Moselotte au Syndicat, après avoir traversé six communes[9].

    Le Cleurie et ses petits affluents drainent l'ouest de la commune, en aval de la moraine. D'une longueur totale de 18,9 km, elle prend sa source dans la commune et se jette dans la Moselotte au Syndicat, après avoir traversé sept communes[10].

    Le sud de la commune, section des Bas Rupts, est drainé par le Bouchot et ses affluents, qui s'écoulent vers l'ouest. Le Bouchot, d'une longueur totale de 18,1 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Moselotte au Syndicat, après avoir traversé six communes[9].

    Issu de la glaciation de Würm (80 000 à 10 000 ans av. J.-C. environ), le lac de Gérardmer est retenu par une moraine terminale bloquant définitivement la vallée vers l'aval. Il se déverse dans la Vologne par la Jamagne.

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].


    Climat


    Article détaillé : Climat des Vosges.

    Comme dans toute la partie orientale du département des Vosges, le climat de la ville est de type montagnard à influence continentale et océanique. Tandis que les automnes sont frais et les hivers relativement froids voire extrêmement rudes, avec un enneigement parfois remarquable, les étés sont relativement chauds bien que l'altitude limite les extrêmes de chaleur. Les précipitations sont régulièrement réparties sur l'année et relativement abondantes, de l'ordre de 1 600 mm en moyenne annuelle. Comme souvent dans les régions montagneuses, les orages peuvent être fréquents et assez violents[11],[12].

    Le tableau ci-dessous indique quelques moyennes météorologiques mensuelles.

    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDéc
    Températures maximales moyennes (°C) 4.4 4.8 10.8 12.9 16.7 21.1 23.0 22.1 18.1 14.3 8.3 6.1
    Températures minimales moyennes (°C) -1.2 -1.3 0.6 2.9 6.9 10.9 12.8 11.8 9.0 6.2 2.3 0.1
    Moyennes des précipitations (en mm) 229 157 129 91 139 129 122 75 117 134 179 117
    Sources : Infoclimat[13]

    Urbanisme



    Typologie


    Gérardmer est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gérardmer, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 9 489 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gérardmer, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].


    Occupation des sols simplifiée


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,4 %), prairies (10,8 %), zones urbanisées (10,6 %), eaux continentales[Note 3] (2,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].


    Occupation des sols détaillée


    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 10,6 % 592
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,9 % 103
    Extraction de matériaux 0,04 % 2
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 10,8 % 598
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 0,6 % 36
    Forêts de conifères 67,0 % 3728
    Forêts mélangées 5,4 % 298
    Pelouses et pâturages naturels 0,6 % 31
    Forêt et végétation arbustive en mutation 1,0 % 56
    Plans d'eau 2,1 % 117
    Source : Corine Land Cover[24]

    Morphologie urbaine


    85 % des habitations de la ville ont été détruites lors des combats de la Libération en 1944, et seul un îlot du centre ville de 22 hectares a été épargné sur les 192 hectares urbanisés à cette époque.

    Le plan de reconstruction et d’aménagement (PRA) de Gérardmer[25] est confié en 1945 à l'architecte André Gutton[26] et a été approuvé par le conseil municipal en 1946 et par un arrêté préfectoral en 1947, puis modifié partiellement en . La circulation est au centre des préoccupations, tout en s'attachant à appuyer la vision urbaine et touristique de la ville. La reconstruction s’achève dans les années 1960 laissant apparaître une ville renouvelée, homogène et spacieuse.

    Article détaillé : Reconstruction en France après la Seconde Guerre mondiale.

    Logement


    Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2009)
    Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 6 824, alors qu'il était de 5 654 en 1999[a 1].

    Parmi ces logements, 60,7 % étaient des résidences principales, 31,9 % des résidences secondaires et 7,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 40,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 58,7 % des appartements[a 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 54,9 %, en hausse par rapport à 1999 (51,4 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était toujours inférieure au seuil légal de 20 % et même en baisse : 17 % contre 18,8 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 721 à 705[a 3].


    Projets d'aménagements


    Le plan d'occupation des sols (POS) de la commune de Gérardmer a été élaboré en 1979 et a depuis été légèrement modifié à trois reprises. Il nécessitait une adaptation au contexte et à la croissance urbaine que connaît la commune.

    La municipalité a donc décidé d'élaborer un plan local d'urbanisme (PLU) correspondant aux enjeux que sont l’attractivité économique, le développement durable, l’environnement ainsi que la mixité sociale et urbaine. Les principaux objectifs de ce plan local d’urbanisme se trouvent dans le projet d'aménagement et de développement durable (PADD)[27].


    Toponymie



    Attestations anciennes


    Le toponyme est attesté sous les formes[28],[29],[30] :

    • Geramer, 1285
    • Giramoix, 1343
    • Giralmeiz, XIVe siècle
    • Giralmeix, XIVe siècle
    • Giralmer, 1418
    • Geroltsze, 1426
    • Geroltsehe, 1484
    • Geroltzsee, 1484
    • Giramer, 1493
    • Giralmei, 1549
    • Gyraulmey, 1556
    • Girardmer, 1565
    • Gerardmer, Girameix, Gerameix, 1567
    • Giraulmeix, 1569
    • Giraulmer, 1571
    • Giraumeix, 1580
    • Gerentsee, 1580
    • Gerolt See, 1588
    • Giradmer, 1594
    • Girardmer, 1596
    • Giraumey ou Girarmer, 1656
    • Jerosmé, 1663
    • Gérarmer, Gerardi Mare, 1768
    • Gérardmer, appelé vulgairement Giraumeix, 1779

    Anciennes dénominations allemandes : Gerhardsee, Gerhardmeer, Gerdsee/Gertsee, Geroldsee, See (der) signifiant « lac » en allemand moderne.


    Étymologie


    Les formes anciennes antérieures à celle de 1565 montrent que le premier élément Gérard- représente en réalité le nom de personne Giraud, variante populaire de Géraud[28],[29]. La forme germanique initiale de l'anthroponyme est Ger(w)ald, qui a donné Giraud / Géraud en français et Gerold en allemand, qui implique d'ailleurs le même anthroponyme. La confusion avec le nom de personne Gérard s'est effectuée à la fin du XVIe siècle. On retrouve ce nom de Géraud dans Gérauvilliers (Meuse, Girauviller 1338).

    En ce qui concerne le second élément -mer, il est fréquent d'entendre deux prononciations, même parmi des populations vosgiennes : [ʒeʁaʁmɛːʁ] ou [ʒeʁaʁme][31]. L'étymologie et l'histoire dialectale ne justifient que la seconde prononciation pour désigner les habitations et le centre ancien. En dialecte des hautes vallées, signifie « mer », et moué signifie « maison avec champ cultivé ».

    Il s'agit d'un couple toponymique comme il en existe ailleurs dans la toponymie. Il y a bien selon les formes anciennes et les formes dialectales deux toponymes distincts à l'origine, l'un désignant le village et l'autre le lac. À titre de comparaison, on trouve en Normandie par exemple Gatteville-le-Phare et son étang de Gattemare[32] ou Illeville-sur-Montfort et sa mare d’Illemare.

    Les habitants de la vallée, lorsqu'ils désignent les lacs, disent bien :

    En revanche, dans le cas de Gérardmer, seules les formes Girômoué avec ses variantes Girômé, Giromé, Djiraumé désignant localement le village ont subsisté dialectalement, alors que la forme savante et alternative Gérardmer, avec -mer désignant à l'origine le lac, s'est imposée officiellement. Les habitants de Gérardmer perçoivent le nom dialectal Girômoué, Girômé, Giromé, Djiraumé comme signifiant « jardin de Gérard », car moué / meix / mé a fini par désigner, au sens dialectal restreint, « un grand jardin ou un champ, où une variété de plantes est cultivée ». Le sens de « jardin » renverrait donc plutôt ici à celui de propriété, de domaine ou de fief.


    Histoire



    Gérard d'Alsace


    Jadis, certains érudits ont cru reconnaître dans Gérardmer le nom de personne Gérard qu'ils ont identifié comme étant Gérard Ier de Lorraine (dit Gérard d'Alsace), relation souvent faite par les Gérômois eux-mêmes[36]. La première mention de ce domaine habité apparait dans un document écrit officiel en 1285 du duc Ferry III de Lorraine créant une « ville neuve » sur le territoire des « lieux-dits de Géramer et Longe-mer »[37], sous la forme Geramer et non pas Gerarmer.

    Les historiens lorrains, déjà depuis la fin du XIXe siècle, n'accordent que peu de crédit à cette interprétation[38],[39],[40],[41]. En effet, l'acte de Ferry III est signé presque 240 ans après que Gérard Ier n'accède au titre de duc de Lorraine. Ensuite, comme le montrent les formes anciennes régulièrement attestées du toponyme Gérardmer, il s'agit d'un ancien Giraumer, altéré en Girarmer (Girard forme populaire de Gérard) seulement à partir du XVIe siècle. Par ailleurs, si, en l'absence de documents écrits, certains érudits locaux[42] ont tout de même fait écho à l'opinion commune et ont maintenu cette relation entre Gérard Ier de Lorraine et la toponymie gérômoise. Il reste que les sources archéologiques et écrites sont nettement insuffisantes, comme le montre Christophe Masutti dans une synthèse générale[43]. Tout au plus, et sans pouvoir l'affirmer avec certitude, la référence au patronyme Gérard pourrait relever de l'influence du patronage de saint Gérard (Gérard de Toul), étant donné le double patronage historiquement attesté de la ville à saint Gérard et saint Barthélémy (le second a prévalu dans un passé récent)[41],[39]. Christophe Masutti montre que cette attribution est surtout le fait d'une controverse ancienne, remontant au XVIIIe siècle, entre les moines Hugo d'Etival et Benoît de Toul (Picart) au sujet de la fondation de Gérardmer et du rôle de Bilon, serviteur de Gérard d'Alsace, retiré sur les bords du lac de Longemer. Hugo d'Etival était partisan de la mémoire du duc Gérard d'Alsace, Benoît de Toul préférait une interprétation en faveur de la célébration de Saint Gérard.

    Si l'on confronte ces interprétations aux faits, pour tous les historiens locaux depuis le XIXe siècle, il importe de se demander comment attester la référence à Gérard d'Alsace.Pour reprendre les termes de l'historien lorrain Henri Lepage[44], c'est une « légende » qui attribuerait à Gérard d'Alsace la construction, sur le territoire de Gérardmer, d'un château, d'une tour ou bien d'un simple relais de chasse. Or, non seulement aucune source ne peut corroborer cette interprétation mais elle proviendrait en réalité d'un article écrit par le docteur J.-B. Jacquot en 1826, la première fois où serait mentionnée dans l'historiographie locale l'existence supposée d'une construction ducale à Gérardmer. La source documentaire en serait un extrait d’une chronique manuscrite de Dom Ruinart en 1696, imprimée en 1724 (extrait reproduit, identifié et commenté par Christophe Masutti[43]). En effet, dans son Voyage d'Alsace et de Lorraine, Dom Ruinart raconte son trajet de Remiremont à Champ-le-Duc et mentionne un château au moment de franchir la Vologne : « Le 2 octobre, nous traversâmes la Vologne, qui, réunie au ruisseau sorti du lac de Gérardmer, nourrit de petites huîtres renfermant des perles. Sur le sommet de la montagne qui domine la rivière, se dresse le vieux château qu’habitaient les ducs de Lorraine, quand ils faisaient pêcher des perles. De là nous allâmes à Champ, remarquable par son ancienne Église, dont on attribue la construction à Charlemagne, et après avoir traversé Bruyères, nous entrâmes dans les forêts. ». La confusion serait le résultat d’une mauvaise traduction du texte qui, loin de situer à Gérardmer un «château» de Gérard d’Alsace, fait en réalité référence à Château-Sur-Perles, construit par René II Duc de Lorraine en 1474, entre Docelles et Cheniménil[43],[45].

    Le Pont des Fées[46],[47].
    Le Pont des Fées[46],[47].

    Enfin, plus généralement, l'altération d'un toponyme devenu opaque est souvent motivée par l'attitude qui consiste à vouloir rattacher tout ou partie du nom à un évènement ou à un personnage.


    Création de la ville


    La première mention de Gérardmer remonterait donc à 1285 dans un acte de cession de terres de Ferry III, duc de Lorraine, à Conrad Wernher, sire de Hadstatt[37].

    L'histoire ancienne de Gérardmer est liée au duché de Lorraine et à l'Abbaye de Remiremont, dont les Chanoines gouvernèrent longtemps les lieux. Gérardmer, communauté vivante et animée par un marché annuel de beurre et fromage, demeure longtemps un écart de la grande paroisse Saint-Jacques-du-Stat, puis de celle de Corcieux avant d'acquérir son autonomie à l'époque classique. C'est en 1540 que la ville est érigée en paroisse ; elle compte alors intra muros environ 150 habitants.

    En 1751, Gérardmer fait partie du bailliage de Remiremont et, lors de la Révolution française en 1790, devient chef-lieu de canton du district de Bruyères.

    En 1838 est créé la commune de Liézey par détachement de Gérardmer, de Champdray et de Granges-sur-Vologne[48].

    Une ère nouvelle a coïncidé avec l'arrivée du chemin de fer, le tourisme s'ouvrant alors notamment aux Parisiens et aux bourgeois fortunés de Lorraine. L'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne en 1871 voit aussi l'arrivée d'industriels alsaciens qui ont participé à l'essor de l'industrie textile. La seconde Guerre mondiale a eu des conséquences plus négatives avec son lot de destructions.

    Historiquement, les premières structures en France à accueillir des touristes et à se charger de l'organisation du tourisme sont l'Union syndicale de la ville de Pau, créée en 1859, et devenue Syndicat d'initiative en 1903 et... le "Comité des promenades de la ville de Gérardmer", créé en , devenu office de tourisme. Le surnom de « Perle des Vosges »[49] aide à rendre populaire la station, que les Parisiens, notamment, gagnent par le train.

    Le chemin de fer arrive à Gérardmer en 1878 avec la création de la gare de Gérardmer, terminus d'une ligne formant un embranchement à Laveline-devant-Bruyères sur la ligne d'Arches à Saint-Dié.

    S'y rajoutent bientôt deux lignes de chemin de fer secondaire :


    Gérardmer au début du XXe siècle


    Affiche de Louis Tauzin (1900).
    Affiche de Louis Tauzin (1900).

    Proche de la frontière depuis l'annexion de l'Alsace-Lorraine par les Allemands en 1871, Gérardmer devient une ville de garnison française à partir de 1905 ; une caserne est construite (quartier Kléber) pour y loger le 152e régiment d'infanterie.

    Après la Première Guerre mondiale est créée la commune de Xonrupt-Longemer en 1919, par détachement de Gérardmer[48].

    En 1922, Gérardmer est candidate infructueuse à l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 1924 face à Chamonix et Luchon.


    Gérardmer et la Seconde Guerre mondiale


    Lors de la Bataille de France, Gérardmer est prise le par l'armée allemande. C'est au cours de ces combats que l'église de la ville sera détruite par incendie lors de l'explosion d'un camion stationné à côté, touché par un obus d'artillerie[51].

    À la fin de la guerre, le la ville, traversée par le Schutzwall West, subit la fureur des troupes allemandes au moment de leur retraite : 600 Gérômois prenant à pied le chemin de l'Alsace étaient déportés.

    Le , les troupes d'occupation mettent toutes les installations industrielles hors de service, et, le , après avoir parqué la population dans un ilot restreint de la cité, les Allemands mettent le feu aux maisons. Trois jours durant les incendies consummaient toute la localité, sans rien épargner. Les incendies continuent un peu partout le lendemain, et, des dynamitages sont effectués. Le soir, tout Gérardmer brûle, la ville est recouverte d'un épais nuage noir. Ce qui ne brûle pas explose. Les réservoirs d'eau de la ville sont détruits, comme le transformateur électrique. Il n'y a donc plus d'électricité, ni d'eau courante à Gérardmer. La kommandantur quitte la ville dans la soirée, suivant ainsi le général Schiel et son état-major, partis dans la nuit du 15 au .

    Le matin du , un groupe de choc sillonne Gérardmer, armes automatiques au poing. Et d'autres éléments mettent le feu dans les maisons qui n'ont pas encore été assez détruites. L'après-midi, plus aucun soldat allemand n'est présent à Gérardmer. Les civils circulent librement et constatent les dégâts opérés par si peu d'hommes et en si peu de temps.

    Le dimanche , Gérardmer n'est plus qu'un amas de ruines fumantes. Vers 14 h, les premiers soldats français arrivent et se rendent à l'hôtel de ville. 85 % de la ville est détruit lors de la fuite allemande.

    Article détaillé : Opération Waldfest.

    La commune a été décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil[52].


    Les jugements après-guerre

    Le , le major allemand Grauer est condamné à 15 ans de travaux forcés pour sa participation à la destruction de Gérardmer en [53]. En 1949, la cour d'appel de Metz renvoie devant le tribunal spécial des criminels de guerre à Paris les quatre généraux responsables de la destruction de Gérardmer : Erich Petersen, Otto Schiel, Hermann Balck et Heinrich Wiese. Hermann Balck et Heinrich Wiese sont alors en fuite, leurs jugements sont donc prévus par contumace[54]. En janvier 1950, ces deux derniers sont détenus par les américains qui refusent leurs extraditions[55]. Dès le début du procès, les deux présents, Erich Petersen et Otto Schiel, nient leurs responsabilités à la déportation des habitants de Gérardmer[56]. Le , Balck est condamné par contumace à vingt ans de travaux forcés, et vingt ans d'interdiction de séjour; Petersen, Schiel et Wiese sont acquittés[57].


    Après-guerre

    La majorité des bâtiments du XIXe siècle a ainsi été détruite. Concernant les hôtels, seul un de l'époque subsiste encore de nos jours, fondé en 1860. La gare de style Belle Époque survit aux incendies mais est détruite dans les années 1960 pour laisser place à un bâtiment moderne, reconverti en 1988 en office du tourisme[58]. Cette gare était desservie, jusque dans les années 1980, par des trains directs saisonniers Paris – Gérardmer. Désormais, des autocars relient la ville à Remiremont et Épinal, en correspondance avec les TER et les TGV. Un projet de réouverture de la ligne a fait l'objet d'une étude en 2008[59] ; il est notamment défendu par l'association « Train Gérardmer Vologne Vosges[60] », mais le problème du financement reste posé.


    Politique et administration


    L'hôtel de ville.
    L'hôtel de ville.

    Rattachements administratifs et électoraux


    La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges du département des Vosges. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription des Vosges.

    Articles détaillés : Liste des circonscriptions législatives des Vosges et Liste des députés des Vosges.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Gérardmer[48]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, qui n'est plus qu'une circonscription électorale, et dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 3 à 17 communes.

    Articles détaillés : Liste des cantons des Vosges, Conseil départemental des Vosges et Liste des conseillers généraux des Vosges.

    Gérardmer relève du tribunal d'instance de Saint-Dié-des-Vosges, du tribunal de grande instance d’Épinal, de la cour d'appel de Nancy, du tribunal pour enfants d’Épinal, du conseil de prud'hommes de Saint-Dié-des-Vosges, du tribunal de commerce d’Épinal, du tribunal administratif de Nancy et de la cour administrative d'appel de Nancy[61].


    Intercommunalité


    Le , la communauté de communes des Lacs et des Hauts Rupts est créée entre Gérardmer et quatre communes voisines.

    Le , quatre autres communes les rejoignent[62],[63]. Le nouvel EPCI change de nom le pour devenir la « communauté de communes de Gérardmer-Monts et Vallées ».

    Cette intercommunalité fusionne avec deux autres EPCI pour former le la communauté de communes des Hautes Vosges dont Gérardmer est le siège.


    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Vosges.

    Lors du 2e tour de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron (En marche!) est en tête des suffrages exprimés à Gérardmer avec 71,17 % des voix. Marine Le Pen (Front national) se place en deuxième position avec 28,83 % des voix. Emmanuel Macron (En Marche!) était également en tête dans la commune de Gérardmer après le 1er tour et avait recueilli 23,59 % des votes. On note un vote blanc à hauteur de 8,62 % chez les votants[64].

    Lors du premier tour des Élections municipales de 2020 dans les Vosges, la liste (DVG) menée par le maire sortant Stessy Speissmann (PS) est en tête avec 43,4 % des suffrages exprimés, laissant prévoir une triangulaire au second tour[65].

    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans les Vosges.

    Administration municipale


    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[66].


    Liste des maires


    Liste des maires successifs depuis 1900
    Période Identité Étiquette Qualité
    1900 Maximilien Kelsch[68] Républicain modéré Industriel blanchisseur

    Député des Vosges (1898 → 1902)
    Conseiller général du canton de Gérardmer (1894 → 1906)
    Décédé en fonction

    Victor Valentin
    Maurice Briffaut Rad. Médecin

    Conseiller général du canton de Gérardmer (1919 → 1924)

    1929 Paul Charton
    1929 1935 Paul Jacques Hôtelier
    Paul Boucher

    (1884-1973)

    Industriel

    Officier de la Légion d'honneur

    Dr Fonvielle
    Emile Houot
    Jean Delacroix
    Camille Méline DVD Vétérinaire

    Conseiller général du canton de Gérardmer (1945 → 1967)

    Gérard Gille

    (1922-2007)

    PCF Employé textile
    Suzanne Rattaire SE Fonctionnaire
    Pierre Cuny[69](1926-2013) RPR Entrepreneur
    M. Claude Boulay[70](1930-2017) PCF Employé textile

    Conseiller général du canton de Gérardmer (1979 → 1985)

    Élection invalidée par le Conseil d'État

    2014[71] Jean-Paul Lambert PS Fonctionnaire
    2014 En cours

    (au )

    M. Stessy Speissmann PS Enseignant de mathématiques

    Conseiller régional de Lorraine (2010 → 2015)


    Politique de développement durable


    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[72].


    Distinctions et labels


    Trois fleurs ont été attribuées[73] par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[74].


    Jumelages


    Gérardmer est jumelée avec :


    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[75]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[76].

    En 2019, la commune comptait 7 807 habitants[Note 4], en diminution de 5,76 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    3 9344 2854 6014 9735 7015 6905 6255 8145 640
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    5 9216 2256 4026 5436 7756 9147 1978 8119 104
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    10 04110 4217 2437 5778 5129 3125 7848 2188 970
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    9 3269 4719 1068 9518 8458 7768 7008 2847 802
    2019 - - - - - - - -
    7 807--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[77].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Article détaillé : Aire urbaine de Gérardmer.

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 37,2 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 3 754 hommes pour 4 048 femmes, soit un taux de 51,88 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,31 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[78]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,5 
    9,9 
    75-89 ans
    15,2 
    23,0 
    60-74 ans
    22,5 
    21,3 
    45-59 ans
    21,9 
    14,9 
    30-44 ans
    13,5 
    15,7 
    15-29 ans
    12,7 
    14,1 
    0-14 ans
    11,7 
    Pyramide des âges du département des Vosges en 2018 en pourcentage[79]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ou +
    2,1 
    7,8 
    75-89 ans
    11,6 
    19,7 
    60-74 ans
    19,9 
    21,5 
    45-59 ans
    20,7 
    17,1 
    30-44 ans
    16,3 
    16,1 
    15-29 ans
    13,9 
    17,1 
    0-14 ans
    15,5 

    Hameau du Phény


    La route du lac vers le Phény.
    La route du lac vers le Phény.

    Le Phény est un hameau inclus dans la commune de Gérardmer, entre le col de Sapois et Ramberchamp. Il compte 188 personnes en 1999 et double sa population lors des hautes saisons. Le Phény constitue cependant une entité à part.

    Le Phény, au cours des derniers siècles, de 1 500 environ jusqu'à aujourd'hui, s'est décliné sous plusieurs orthographes : Le Fény, Fany, Fénil, Phenil, Feny, etc. Il tire son nom du lieu. En l'occurrence, sachant que les Vosges abondent d'eau, beaucoup de noms ont rapport avec elle[80].

    Ce toponyme vient de fagne : « marécages, du germain fenn, fenna ; devenu fania en latin, puis fange en français. Feigne, feine, feing, faing et ses dérivés : feny, pheny, feigneux, feigneul, feignol, fony, etc., indiquent tous des lieux marécageux, tourbeux ; c'est surtout dans la montagne qu'on les rencontre […] elles forment de véritables éponges qui, à la fonte des neiges, se remplissent d'eau et constituent autant de réserves pour l'alimentation des sources et des ruisseaux »[81].

    Population de 1789 à 1891
    Année de recensement 1789 1793 1795 1807 1817 1836 1841 1851 1861 1872 1882 1886 1891

    Nombre d'habitants

    221

    293

    285

    305

    326

    348

    346

    359

    324

    306

    315

    288

    217

    Population en 1999
    Résidences principales Résidences secondaires Logements secondaires Logements vacants Nombre de personnes

    79

    72

    1

    5

    188


    Enseignement


    En 2013, la commune administre cinq écoles maternelles et six écoles élémentaires communales et dispose d'une école élémentaire privée[82].

    Toujours en 2013, le département gère un collège : le collège la Haie Griselle[83] et la région trois lycées : le lycée général la Haie Griselle[84], le lycée professionnel Pierre-Gilles-de-Gennes[85] et le lycée des métiers de l'hôtellerie et de la restauration JBS-Chardin : lycée technologique[86] et lycée professionnel[87].

    Un centre de formation d'apprentis papetiers a été créé au cœur de la première région papetière de France (une trentaine de sites industriels dans le Grand Est de la France). Les formations proposées sont de niveau IV (niveau baccalauréat professionnel : Bac pro papetier) et de niveau III (BTS des industries papetières et un CQP de maintenance en papeterie).

    La cité scolaire est située à flanc de coteau à environ 700 m d'altitude. C'est en 1949 que monsieur Guitton, architecte en chef des bâtiments civils est nommé architecte en chef du lycée climatique de Gérardmer. Les premiers travaux commencent en 1951 et, à la rentrée de Pâques 1954, quatre classes sont logées dans le nouveau bâtiment. Le lycée ouvre ses portes à toutes les classes à la rentrée de . Le lycée est aussi dénommé lycée climatique car il accueille des élèves souffrant d'affections respiratoires, en particulier l'asthme (cette particularité sera abandonnée dans les années 1970). Deux ans plus tard, 80 « pionniers » prennent possession de l'internat de la Haie Griselle. Le bâtiment cuisine-réfectoire est achevé en 1957, suivi de peu par le plateau d'éducation physique et les autres bâtiments en 1958-1959. Dans les années 1970, le lycée fait place à deux entités administratives, le lycée et le collège, mais préserve sa vocation de cité scolaire, avec des équipes administratives et éducatives communes. Depuis 1995, un nouveau bâtiment remplace les antiques préfabriqués, à l'usage des lycéens. En l'an 1999, s'achèvent également l'extension du restaurant scolaire et la restructuration de la cuisine. Le lycée-collège La Haie-Griselle est désormais destiné à un enseignement général délivrant des baccalauréats généraux (S, ES et L) et dispose notamment de sections sportives, dont la réputée section ski-étude.

    Le lycée des métiers de l'hôtellerie et de la restauration a été ouvert en 1942, comprenant initialement des sections habillement et commerce. La section cuisine date de 1956, les sections restaurant et pâtisserie de 1962 et 1971. L'établissement a été baptisé en 2006 du nom de Jean-Baptiste-Siméon-Chardin.


    Culture


    La commune administre une médiathèque de plus de 80 000 documents, une école de musique, une maison de la culture et des loisirs et une maison de la montagne[88].

    La ville accueille l'Institut de la promotion de la Montagne (IPM) de la Chambre de commerce et d'industrie des Vosges.

    La ville de Gérardmer dispose de trois compagnies théâtrales, ce qui est exceptionnel compte tenu du nombre d'habitants : La compagnie Des Corps En Voix[89], La troupe Pascal Simon et La compagnie Jean Gillet.[réf. nécessaire]

    Gérardmer dispose de plusieurs groupes musicaux : Kehot'Ribotte, Les Ménestrels, Les Musiciens de la vallée des Lacs, Les Beuquillons, Moonlight, Grégory Paradisi, Headust et l'Union musicale de Gérardmer.[réf. nécessaire]


    Santé


    En 2013, les Géromois disposent d'un centre hospitalier d'une capacité de 231 lits et places[90].


    Manifestations sportives ou culturelles et festivités


    Lors de la 44e fête des jonquilles
    Lors de la 44e fête des jonquilles

    Sports



    Domaine skiable

    La station de ski alpin La Mauselaine est le deuxième domaine skiable du massif des Vosges, avec 40 km de pistes de ski alpin (20 pistes) et 20 remontées mécaniques dont 2 télésièges. On peut y pratiquer le ski nocturne et son équipement en canons à neige permet d'assurer la pratique du ski en cas de saison délicate. Depuis 2008, la station est gérée par une régie municipale. En 2014, elle sert de cadre à l'arrivée de la 8e étape du Tour de France 2014.

    La station de ski nordique Les Bas Rupts est un très beau domaine de ski nordique. Interconnecté avec les domaines de Xonrupt-Longemer et de La Bresse, il propose plus de 100 km de pistes (alternatif et skating). Le domaine nordique est géré par une régie municipale.

    Un tremplin de saut à ski de 65 mètres équipe désormais la station des Bas Rupts. Permettant l'entraînement et les compétitions en été, il a été inauguré le .


    Associations sportives

    L'association sportive de Gérardmer regroupe plusieurs sports tels que le canoë, la kayak, l'aviron, la plongée, la natation, la voile, etc. Elle organise des animations sur le lac, par exemple le championnat du monde de canoë en , la plongée sous-glace en hiver ou des compétitions de voiliers.

    Deux Gérômois se sont distingués en canoë-kayak : Théo Devard, champion du monde junior descente en 2007, et Rudy Gérard, vice-champion du monde descente en 2008.


    Cultes



    Médias



    Économie



    Revenus de la population et fiscalité


    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 225 , ce qui plaçait Gérardmer au 22 727e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[96].

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 770 [97].


    Budget et fiscalité 2020


    En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[98] :

    Avec les taux de fiscalité suivants :


    Emploi


    Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2009)
    Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.

    En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 5 595 personnes, parmi lesquelles 72,0 % d'actifs dont 64,8 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeurs[a 4].

    On comptait 4 829 emplois dans la zone d'emploi, contre 4 290 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 3 664, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 131,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre nettement plus d'un emploi par habitant actif[a 5].


    Entreprises et commerces


    Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2010)
    Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.

    Au , Gérardmer comptait 970 établissements : 18 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 68 dans l'industrie, 61 dans la construction, 673 dans le commerce-transports-services divers et 150 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].

    En 2011, 70 entreprises ont été créées à Gérardmer[a 7], dont 33 par des autoentrepreneurs[a 8].

    Les domaines des principales entreprises industrielles sont le bois : Scieries[99], charpente, menuiserie, construction de chalets (Cuny, Gico [à Xonrupt-Longemer], Houot) et les profilés métalliques.

    Gérardmer est d'ailleurs la première ville textile de France pour le linge de maison[100] et dispose de plusieurs usines textiles (Linvosges, toile, tissage jacquard, confection, Le Jacquard Français, Garnier-Thiébaut, établissement François Hans, linge de maison) renommées pour la qualité de leurs fabrications et tout particulièrement de leur blanchiment.

    L'activité touristique est également importante : sports d'hiver, location de pédalos, casino.


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Gérardmer compte deux monuments historiques :

    Patrimoine religieux :

    L'église Saint-Barthélémy.
    L'église Saint-Barthélémy.
    Article détaillé : Église Saint-Barthélémy de Gérardmer.
    L'église de Gérardmer[105], avec son grand-orgue en tribune[106] et son orgue de chœur[107] de Edmond Alexandre Roethinger[108],[109].
    L'apparence actuelle de l'église date de 1954 et elle est de style néo roman.
    Le clocher de l'Église Saint-Barthélémy de Gérardmer possède cinq cloches[110] :
    La cloche 1, dénommée Alphonse, a été coulée par Georges Farnier en 1936 à Robécourt[111], et pèse 4 817 kg, pour un diamètre de 196,5 cm. Elle chante le Lab2.
    Le bourdon Alphonse était tombé de l'ancienne église, heureusement il est intact au niveau esthétique et sonore,
    Les cloches 2 à 5 ont été coulées par la fonderie Bollée à Orléans[112] en 1948 et chantent respectivement le ré3, le mi3, le fa3 et le la3[113]
    et sa cloche de 1766[119].
    Cimetière israélite[123],[124].

    Patrimoine civil :


    Gérardmer dans les arts


    Le film Les Grandes gueules de Robert Enrico, avec entre autres Bourvil et Lino Ventura, sorti en 1965, fut tourné en partie à Gérardmer[126].


    Personnalités liées à la commune


    Jean Grossier, fondateur des Ménestrels de Gérardmer, en 1996.
    Jean Grossier, fondateur des Ménestrels de Gérardmer, en 1996.

    Gastronomie


    Cueillette des jonquilles aux Bas Rupts.
    Cueillette des jonquilles aux Bas Rupts.

    Les spécialités gastronomiques de Gérardmer sont nombreuses : le géromé (fromage de fabrication fermière, apparenté au munster), la truite de pisciculture, le pain d'anis, le miel de sapin, le fumé vosgien (lard et viande), les tofailles et la tarte aux brimbelles (myrtilles).


    Botanique



    Héraldique et logotype


    Logo actuel.
    Logo actuel.
    Blasonnement :
    De gueules au cerf passant d'argent sur une terrasse de même.
    Commentaires : Ces armes reproduisent un sceau utilisé en 1768 représentant un cerf. Le symbole était déjà utilisé par la communauté gérômoise au XVIIe siècle. Ce blason orne aujourd'hui la mairie de Gérardmer et les plaques des rues[132].

    Le logo ci-contre sert à identifier Gérardmer.


    Pour approfondir



    Bibliographie



    Articles connexes


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Liens externes



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    5. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
    1. « Réseau hydrographique de Gérardmer » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )

    Références



    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    5. EMP T5 - Emploi et activité.
    6. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au .
    7. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
    8. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

    Autres références

    1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
    2. Abel Hugo, La France pittoresque, 1833.
    3. Itinéraires
    4. « Géoportail », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Géoportail », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    6. Ressources en eau souterraine dans les Vosges et vulnérabilité au changement climatique
    7. « Fiche communale de Gérardmer », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
    8. Sandre, « la Vologne »
    9. Sandre, « le Bouchot »
    10. Sandre, « le ruisseau de la Cleurie »
    11. « Le climat montagnard en France », sur perso.univ-lyon2.fr (consulté le ).
    12. « La France et son climat | Météo-Contact », sur Météo-Contact (consulté le ).
    13. « Normales et records climatologiques 1991-2020 à Gérardmer - Infoclimat », sur www.infoclimat.fr (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Gérardmer », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gérardmer », sur insee.fr (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    25. [fichier https://journals.openedition.org/insitu/pdf/19834 L’architecture de la Seconde Reconstruction. Une épreuve de patrimonialité et de souveraineté, par Noël Barbe et Aurélie Dumain]
    26. L'architecture de la seconde reconstruction à Gérardmer - Plan de reconstruction et d’aménagement du hameau de Kichompré (Gérardmer), établi le 20 décembre 1946 par André Gutton (architecte en chef) (sources : AD88)
    27. « Urbanisme », sur www.mairie-gerardmer.fr (consulté le ).
    28. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1979, p. 316.
    29. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. II. Librairie Droz, 1991, p. 967.
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    118. La chapelle de la Trinité
    119. Notice no PM88001434, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la chapelle de la Trinité
    120. La chapelle Notre-Dame de la Creuse
    121. Le temple protestant
    122. Gérardmer, Histoire de la communauté juive
    123. Le cimetière juif. Bien que la synagogue de Gérardmer ait disparu, il subsiste un carré juif dans le cimetière communal encore utilisé de nos jours.
    124. Gérardmer : le cimetière juif
    125. Tour de Mérelle, magnifique panorama sur le lac de Gérardmer
    126. Les Grandes Gueules : le mythe d’un film vosgien tourné à Gérardmer, le Haut-du-Tôt et Vagney
    127. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
    128. « Jean Grossier s'est éteint », Vosges Matin, 23 mai 2020
    129. Émile Duguet
    130. Maison de l'enfance la Maison joyeuse
    131. « Duguet Emile », Les Justes parmi les Nations, Comité français pour Yad-Vashem (consulté le ).
    132. Conférence sur l’héraldique menée par Dominique Larcher à Gérardmer

    На других языках


    [de] Gérardmer

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    [en] Gérardmer

    Gérardmer (French pronunciation: [ʒeʁaʁme] (listen); German: Gerdsee or archaic Geroldsee, and Giraumoué in local Vosgian) is a commune in the Vosges department in Grand Est in northeastern France.
    - [fr] Gérardmer

    [ru] Жерарме

    Жерарме́ (фр. Gérardmer [ʒeʁaʁme]) — небольшой город и коммуна на северо-востоке Франции в регионе Эльзас — Шампань — Арденны — Лотарингия, департамент Вогезы, округ Сен-Дье-де-Вож, кантон Жерарме.



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