Jarménil est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
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Jarménil | |
![]() Le pont sur la Vologne. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | ![]() |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération d'Épinal |
Maire Mandat |
Dominique Pagelot 2020-2026 |
Code postal | 88550 |
Code commune | 88250 |
Démographie | |
Gentilé | Chamérois(es) |
Population municipale |
478 hab. (2019 ![]() |
Densité | 94 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 06′ 51″ nord, 6° 34′ 21″ est |
Altitude | Min. 352 m Max. 647 m |
Superficie | 5,10 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Pouxeux (banlieue) |
Aire d'attraction | Épinal (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Remiremont |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Chamérois, d'une forme ancienne du nom du village (Chaméry).
Jarménil est située au confluent de la Vologne avec la Moselle.
Archettes | Cheniménil | |
![]() |
Xamontarupt | |
Pouxeux | Éloyes |
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle, la Vologne et le ruisseau du Ruxelier[1],[Carte 1].
La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[2].
La Vologne prend sa source à plus de 1 240 mètres d'altitude, sur le domaine du jardin d'altitude du Haut-Chitelet, entre le Hohneck et le col de la Schlucht, et se jette dans la Moselle sur le territoire communal, à 358 m d'altitude[3].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Jarménil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pouxeux, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[7] et 2 466 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,8 %), zones agricoles hétérogènes (14,7 %), prairies (11,4 %), zones urbanisées (1 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Avant la Révolution, le village fait partie de la seigneurie de Jarménil (cette petite seigneurie comprenait le village actuel et une partie de celui de Mossoux).
Le premier recensement connu date de 1664. Il est donc postérieur à la guerre de Trente Ans qui a décimé la population de la Lorraine). Il s’agit en l'occurrence du rôle (la liste) des conduits (chefs de famille) qui payent l’aide de la Saint-Rémy (impôt qui doit être annuellement acquité le 1er octobre, jour de la Saint-Rémy).
Cette aide était un impôt direct levé au moyen d’une taille, c'est-à-dire une répartition. À Jarménil, celle-ci est fixée, en 1664, à 30 francs à répartir sur tous les conduits. (ceux-ci étant alors douze et la population totale de l’ordre de cinquante habitants).
En 1698 à l'occasion d'un nouveau recensement, Jarménil compte 109 bouches 109 habitants soit le double du recensement de 1664). À cette époque, les seigneurs mettaient à disposition de leurs sujets des installations indispensables à la communauté (moulins en particulier) moyennant finance. Ils accordaient également des droits de chasse et de pêche.
« Les habitants doivent à chacun des deux co-seigneurs une taille ordinaire (l’impôt) qui vaut 6 francs et 8 gros payée en 2 termes (à la Saint-Georges pour 3 francs et 4 gros et à la Saint-Remy autant), les seigneurs perçoivent les hautes moyennes et basses amandes, confiscations et toutes sortes de cens en grains, poules, chapons et deniers. Les seigneurs ont droit de haute, moyenne et basse justice, droit de mainmorte, de troupeau et de messagerie. Il existe aussi un droit de pêche dans la rivière de Vologne et dans toute l’étendue de la seigneurie pour 2 francs pescheurs qui ont pouvoir à tous les 4 temps de l’année de parcourir la dite rivière en peschant jusqu’au-dessous de Bruyères sans aucune rétribution qu’au seul seigneur qui leur a établi un droit pour entretenir 2 nassiers à prendre des poissons toute l’année dans la rivière de Moselle. »
En 1688, l’abbé de Chaumousey Antoine de Lenoncourt possédait les deux quarts et demi de la Seigneurie de Jarménil et l’autre quart et demi restant de la seigneurie passera vers 1690, des mains des héritiers de Jean Claude de Bay à Jean-François Humbert, comte de Girecourt.
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[14] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Père de Jean-Baptiste Amet | Propriétaire agricole | |||
Jean-Baptiste Amet | Propriétaire agricole | |||
mars 2001 | Jean-Pierre Balland | |||
mars 2001 | Michèle Robin | |||
2008 | janvier 2020 | André Huc (1934-2020) | Entrepreneur (location de chapiteaux) | |
janvier 2020 | En cours | Poste vacant |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2019, la commune comptait 478 habitants[Note 3], en augmentation de 8,14 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1856 |
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208 | 377 | 369 | 443 | 482 | 522 | 518 | 522 | 613 |
1861 | 1866 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
600 | 600 | 623 | 553 | 564 | 600 | 526 | 522 | 466 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
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467 | 454 | 458 | 446 | 388 | 334 | 387 | 356 | 362 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2019 |
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353 | 355 | 342 | 423 | 425 | 425 | 439 | 474 | 478 |
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