Localisation de Grez-sur-Loing dans le département de Seine-et-Marne.
La commune de Grez-sur-Loing se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1]. Son territoire s'étend le long de la rive gauche de la rivière «le Loing» au nord de Nemours.
Elle se situe à 27,05 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département, à 10,54 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture et à 6,75 km de Nemours[4], bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Nemours[1].
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[6],[7].
Carte du relief de Grez-sur-Loing.
Carte géologique vectorisée et harmonisée de Grez-sur-Loing.
Géologie de la commune de Grez-sur-Loing selon l'échelle des temps géologiques[6],[7].
Ères
Périodes géologiques
Époques géologiques
Nature des sols
Cénozoïque
Quaternaire
Holocène
LP:
Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
le ru de Foljuif, 1,82 km[22], conflue dans l'aqueduc du Loing;
Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc du Loing et aussi baignée de nombreux étangs, vestiges d'anciennes gravières.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 15,63 km[23].
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles: le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[24].
La commune fait partie du SAGE «Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés», approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[25]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de «structure porteuse»[26].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000
- Moyenne annuelle de température: 11,4 °C
- Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C: 3 j
- Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5,4 j
- Amplitude thermique annuelle[Note 3]: 15,9 °C
- Cumuls annuels de précipitation: 722 mm
- Nombre de jours de précipitation en janvier: 0 j
- Nombre de jours de précipitation en juillet: -2,2 j
La commune bénéficie d’un «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[27].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[28]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[27]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[29]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 31 km à vol d'oiseau[30], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour 1981-2010[31] à 11,6°C pour 1991-2020[32].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[33],[34].
La réserve de biosphère «Fontainebleau et Gâtinais», créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544ha, est un espace protégé sur le territoire communal. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles: une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[35],[36],[37],[38].
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[39].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la «directive Habitats»[40],[Carte 1]:
le «Massif de Fontainebleau», d'une superficie de 28 063ha. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[41];
les «Rivières du Loing et du Lunain», d'une superficie de 400ha, deux vallées de qualité remarquable pour la région Île-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiées dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de Rivière et la Bouvière[42],[43].
un au titre de la «directive Oiseaux»[40],[Carte 1]:
le «Massif de Fontainebleau», d'une superficie de 28 092ha[44].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Grez-sur-Loing comprend une ZNIEFF de type 2[Note 4],[45],[Carte 2],
la «vallée du Loing entre Moret et Saint-Pierre-Lès-Nemours» (1 749,77ha), couvrant 13 communes du département[46].
Urbanisme
Typologie
Grez-sur-Loing est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[47],[48],[49].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[50],[51].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,37% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,34%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (71,37%),
eaux continentales[Note 7] (9,83%),
zones urbanisées (9,39%),
prairies (4,72%),
zones agricoles hétérogènes (2,83%),
zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,32%)[52].
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
132,38ha
10,13%
152,95ha
11,70%
20,57ha
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
113,39ha
8,68%
92,82ha
7,10%
−20,57ha
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
932,30ha
71,34%
932,71ha
71,37%
0,40ha
Surfaces en eau (eaux continentales, eaux maritimes)
128,83ha
9,86%
128,43ha
3,32%
0,40ha
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[53],[54],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais[55].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[56]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].
Lieux-dits et écarts
Carte du cadastre de la commune de Grez-sur-Loing.
La commune compte 85 lieux-dits administratifs[Note 8] répertoriés consultables ici[57] (source: le fichier Fantoir) dont Hulay, l'Auberge, l'Épine.
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 683 dont 93% de maisons et 6,6% d'appartements[Note 9].
Parmi ces logements, 85,2% étaient des résidences principales, 9,2% des résidences secondaires et 5,6% des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 82,2% contre 15,7% de locataires[58] dont, 0,5% de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 10] et, 2,1% logés gratuitement.
Voies de communication et transports
Voies de communication
La ligne de chemin de fer de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache traverse le territoire de la commune du nord au sud.
Le territoire de la commune est traversé, du nord-ouest au sud-est, par l'autoroute A6. Celle-ci est accessible par les diffuseurs no15 (Fontainebleau) et no16 (Nemours) situés au sud-est de Grez-sur-Loing.
Plusieurs routes départementales relient Grez-sur-Loing aux communes voisines:
la D 40D, à Montcourt-Fromonville, au nord-est;
la D 63, à Villiers-sous-Grez, au nord-ouest;
la D 104, à Villiers-sous-Grez, à l'ouest; et à Bourron-Marlotte, au nord;
la D 607 (l'ancienne route nationale 7), à Bourron-Marlotte, au nord; et à Saint-Pierre-lès-Nemours, au sud.
Transports
La gare de Bourron-Marlotte - Grez, située à proximité sur le territoire la commune de Bourron-Marlotte, est desservie par les trains de la ligne R du réseau Transilien qui effectuent les liaisons Paris - Montargis.
Grez-sur-Loing est desservie par sept lignes du réseau d'autocars Transdev Nemours[59],[60],[61]:
la ligne 7A, qui relie Saint-Pierre-lès-Nemours à Fontainebleau;
Prior Grassit - Graissium - Gresseium - Graiz-en-Gastinois-lez-Saint-Mathurin - Grez-sur-Loing depuis le [62].
Grez: mot de l'ancien français qui désigne un «terrain rocailleux» à l’époque gallo-romaine.
Histoire
Le comté du Gâtinais est annexé au domaine royal en 1068 par le roi Philippe Ier.
Autrefois appelée Grès-en-Gâtinais, la ville était alors très importante au XIIIesiècle, dépendant du douaire de Blanche de Castille. Ses quatre portes (de Paris, Saint-Jacques, de la croix Bussie et celle du vieux Pont de pierres) ne la protégèrent que très modérément - bien que relevés pour l'occasion - des exactions de la guerre de Cent Ans: le village, comme beaucoup d'autres dans la région, fut incendié en 1358 par les Anglais. Son histoire ne fut plus lors qu'une lente déchéance: si Grez disposait d'un marché important, d'un notariat royal et d'assises judiciaires, la ville ne put endiguer sa perte d'influence.
Le château tomba peu à peu en ruine (beaucoup des magnifiques maisons du village en récupérèrent les pierres), les assises lui échappèrent et l'invasion prussienne de 1870 lui porta un coup économique fatal. Néanmoins, bénéficiant comme d'autres communes de Seine-et-Marne d'un fort potentiel artistique, le village - par la douceur de ses paysages bordés du Loing et de la forêt de Fontainebleau, ainsi que grâce à la proximité de Paris - parvint à séduire, vers la fin du XIXesiècle, de nombreux peintres y compris suédois, qui prenaient pension chez les Laurent ou à l'hôtel Chevillon.
La commanderie des Templiers
Sur la commune de Grez-sur-Loing se situait la commanderie de Beauvais-en-Gâtinais. On ne trouve pas de trace au-delà de la seconde moitié du XIIIesiècle même si les Templiers y avaient des biens depuis longtemps.
Elle était située sur le chemin conduisant de Beauvais à Villiers-sous-Grez. Aujourd'hui il ne reste que des caves, un puits, et des souterrains.
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires de la Révolution française à la Libération
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [65],[66].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de Grez-sur-Loing gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[67].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[68]. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[67],[69].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de Grez-sur-Loing, Montcourt-Fromonville qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [67],[70],[71].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[72].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[75].
En 2019, la commune comptait 1 413 habitants[Note 11], en diminution de 0,28% par rapport à 2013 (Seine-et-Marne: +4,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
533
542
550
591
600
608
618
620
606
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
603
600
590
572
565
605
618
603
587
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
589
637
561
535
564
538
561
524
633
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
727
951
1 071
1 045
1 104
1 277
1 333
1 331
1 399
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 413
1 413
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[76] puis Insee à partir de 2006[77].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 583, représentant 1 439 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 170 euros[78].
Emploi
En 2017, le nombre total d’emplois dans la zone était de 217, occupant 663 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72,2% contre un taux de chômage de 7,6%.
Les 20,1% d’inactifs se répartissent de la façon suivante: 9,5% d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,9% de retraités ou préretraités et 4,8% pour les autres inactifs[79].
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 135 dont 1 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 9 dans l’industrie, 19 dans la construction, 93 dans le commerce-transports-services divers et 13 étaient relatifs au secteur administratif[80].
Ces établissements ont pourvu 140 postes salariés.
Zone artisanale, commerçants. Entreprise: R.S. Plastiques.
Secteurs d'activité
Agriculture
Grez-sur-Loing est dans la petite région agricole dénommée le «Pays de Bière et Forêt de Fontainebleau», couvrant le Pays de Bière et la forêt de Fontainebleau[Carte 6]. En 2010, aucune orientation technico-économique[Note 12] de l'agriculture ne se dégage sur la commune[81].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30% du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[82]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 3 en 1988 à 0 en 2010[81].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Grez-sur-Loing, observées sur une période de 22 ans:
Évolution de l’agriculture à Grez-sur-Loing entre 1988 et 2010.
L'église Notre-Dame-et-Saint-Laurent a été l'église d'un prieuré dépendant de Saint-Jean-le-Vif de Sens. Elle date du XIIesiècle. Elle abrite quelques tombes du XVIesiècle. Classée MH(1907)[84].
La Tour de Ganne, construite par Louis VI en , à la même époque que le château. Classée MH(1907)[85].
Le vieux pont, bâti entre le XIIesiècle et le XIVesiècle, plusieurs fois détruit depuis et restauré en 1980. Inscrit MH(1926)[86].
Le Tacot des Lacs, chemin de fer touristique à voie étroite et musée de matériel ferroviaire.
Liste des objets inventoriés de la commune (base Palissy)[87].
L'église Notre-Dame-et-Saint-Laurent.
La tour de Ganne.
Le vieux pont.
Le vieux pont.
Le vieux pont Emma L. Chadwick
Patrimoine naturel
Anciennes gravières, forêt de Fontainebleau.
Personnalités liées à la commune
Louise de Savoie (1476-1531), mère de François Ier et régente du royaume de France y est morte.
Jean-Baptiste-Moïse Jollivet (1753-1818), homme politique sous la Révolution française et haut fonctionnaire sous le Premier Empire, fut maire de Grez-sur-Loing en 1790.
Laure de Berny (1777-1836), inspiratrice et amante d’Honoré de Balzac y est morte.
Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875), peintre français, qui aurait été le premier à découvrir ce site et avoir peint le Pont de Grez-sur-Loing en 1860 (exposé au Currier Gallery of Arts, Manchester, New Hampshire).
Louisa May Alcott, (1832-1888), romancière américaine connue surtout pour son roman Les Quatre Filles du docteur March (Little Women) séjourna à la pension Laurent à Grez-sur-Loing à l'été 1877, où demeurait sa sœur, l'artiste peintre Abigail May Alcott Nieriker.
L'écrivain écossais Robert Louis Stevenson (1850-1894) y rencontra sa future épouse, l'Américaine Fanny Van de Grift (1840-1914).
August Strindberg (1849-1912), écrivain suédois, séjourna à Grez-sur-Loing en 1885 avec son épouse Siri von Essen.
Carl Larsson (1853-1919) artiste suédois y vécut, et y peignit parmi ses toiles les plus remarquables. Il y rencontra Karin Bergöö, qui deviendra sa femme.
Asai Chu (1856-1907), peintres de paysages japonais y vécut.
Frederick Delius (1862-1934), musicien germano-britannique, et Jelka Rosen (1868-1935), peintre germano-française, vécurent en ce lieu à partir de 1902, jusqu'à la fin de leurs vies.
Kuroda Seiki (1866-1924), peintre japonais y vécut.
Francis Brooks Chadwick(en) (1850-1942), peintre américain et son épouse Emma Chadwick (1855-1932), peintre suédoise, y vécurent dans une communauté artistique; la sœur de cette dernière, Eva Löwstädt-Åström (1865-1942), y séjourna souvent.
René Pottier (1879-1907), coureur cycliste français y a possédé une propriété.
Paul Villiers (1883-1914), peintre, y fit de fréquents séjours, sa famille y possédant une maison. Son nom figure sur le monument aux morts de la guerre de 1914-1918.
Maurice Delage (1906-1959), époux de Gilberte Courmes (1910-1951), Compagnon de la Libération. Ils sont inhumés à Grez-sur-Loing.
Maurice Gendron (1920-1990), violoncelliste.
François-Eric Gendron (1954-), acteur.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de Seine-et-Marne.
Blason
Parti: au 1) d’azur semé de fleurs de lys d’or, à la bande de gueules chargée de trois lionceaux d’argent au 2) coupé au I de gueules au léopard lionné d’or et au II d’argent au lion de gueules[88].
Ornements extérieurs
Timbré d'une couronne murale et accolé d'un cep de vigne à dextre et de laurier à senestre, liés d'azur.
Détails
Figure sur le site de la mairie.
«Le Village préféré des Français»
En 2014, la commune est sélectionnée pour l'émission Le Village préféré des Français en tant que représentante de la région Île-de-France. Elle se classe finalement 20e sur 22.
Voir aussi
Bibliographie
Philippe Delerm, Sundborn ou les jours de lumière (roman), éditions du Rocher, 1996. (ISBN2268023427). Sur les peintres de Skagen, dont Carl Larsson, en séjour à Grez-sur-Loing.
Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos - Le guide du patrimoine Île-de-France - p.326 - Hachette - Paris - 1992 - (ISBN2-01-016811-9)
Stéphane Bern, Le village préféré des français, 44 trésors incontournables, Paris, Albin Michel, , 256p. (ISBN978-2-226-25920-2)
Ce livre est tiré de l'émission Le village préféré des français, diffusée par France Télévisions, conçue et produite par Morgane Production: Grez-sur-Loing, pages 120 à 123** I - De la baie de Somme au littoral charentais en passant par la Bretagne,** II – Des Flandres au Jura en passant par l'Alsace,** III – De l' Île-de-France aux monts d'Auvergne en passant par la Bourgogne,** IV – Du littoral atlantique aux Alpes en passant par la Méditerranée.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100%.
Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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