Localisation de la commune dans le département de Seine-et-Marne.
La commune de Bourron-Marlotte se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1]. Au sud de la ville de Fontainebleau, elle s'étend entre la forêt de Fontainebleau, au nord, et la rivière le Loing, au sud.
Elle se situe à 25,17 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département et à 8,66 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Nemours[1].
Communes limitrophes
Carte des communes limitrophes de Bourron-Marlotte.
L'altitude de la commune varie de 70 mètres à 123 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 76 mètres d'altitude (mairie)[5]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[6].
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[7],[8].
Carte du relief de Bourron-Marlotte.
Carte géologique vectorisée et harmonisée de Bourron-Marlotte.
Géologie de la commune de Bourron-Marlotte selon l'échelle des temps géologiques[7],[8].
Ères
Périodes géologiques
Époques géologiques
Nature des sols
Cénozoïque
Quaternaire
Holocène
LP:
Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc du Loing[11] et, par un bras secondaire de 1,73 km[12].
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,85 km[13].
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles: le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[14].
La commune fait partie du SAGE «Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés», approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[15]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de «structure porteuse»[16].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000
- Moyenne annuelle de température: 11,1 °C
- Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C: 3,1 j
- Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,7 j
- Amplitude thermique annuelle[Note 3]: 15,5 °C
- Cumuls annuels de précipitation: 699 mm
- Nombre de jours de précipitation en janvier: 0,7 j
- Nombre de jours de précipitation en juillet: -7,5 j
La commune bénéficie d’un «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[17].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[17]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 29 km à vol d'oiseau[18], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour 1981-2010[19] à 11,6°C pour 1991-2020[20].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[21],[22].
La réserve de biosphère «Fontainebleau et Gâtinais», créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544ha, est présente sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles: une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[23],[24],[25],[26].
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la «directive Habitats»[28]:
le «Massif de Fontainebleau», d'une superficie de 28 063haCet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[29];
les «Rivières du Loing et du Lunain», d'une superficie de 400ha, deux vallées de qualité remarquable pour la région Île-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiées dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de Rivière et la Bouvière[30],[31];
le «Massif de Fontainebleau», d'une superficie de 28 092ha[32].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Bourron-Marlotte comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 4],[33],
les «Coteau des Evangiles et bois des Clapiers» (24,73ha), couvrant 2 communes du département[34];
et le «Massif de Fontainebleau» (20 711,14ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[35]
et un ZNIEFF de type 2[Note 5],[33],
la «vallée du Loing entre Moret et Saint-Pierre-Lès-Nemours» (1 749,77ha), couvrant 13 communes du département[36].
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Bourron-Marlotte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[37],[38],[39].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bourron-Marlotte, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[40] et 5 473 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[41],[42].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[43],[44].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,67% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (45,99%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (44,67%),
terres arables (25,01%),
zones urbanisées (17,72%),
zones agricoles hétérogènes (4,20%),
mines, décharges et chantiers (3,22%),
zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,91%),
prairies (2,26%)[45].
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
253,27ha
22,50%
268,52ha
23,86%
15,25ha
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
354,67ha
31,51%
354,27ha
31,48%
−0,40ha
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
517,57ha
45,99%
502,72ha
44,67%
−14,85ha
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[46],[47],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Fontainebleau et sa région, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) de Fontainebleau et sa région[48].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[49]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
Lieux-dits et écarts
Carte du cadastre de la commune de Bourron-Marlotte.
La commune compte 77 lieux-dits administratifs[Note 8] répertoriés consultables ici[50] dont Pavé du Roy (source: le fichier Fantoir).
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 376 dont 87,3% de maisons et 12,4% d’appartements.
Parmi ces logements, 82,6% étaient des résidences principales, 10,1% des résidences secondaires et 7,3% des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 74,5% contre 22,9% de locataires[51], dont 5,6% de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et 2,6% logés gratuitement.
Voies de communication et transports
Voies de communication
La ligne de chemin de fer de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache traverse le territoire de la commune de l'est au sud-ouest.
Plusieurs routes départementales relient Bourron-Marlotte aux communes voisines:
la D 58, à Fontainebleau, au nord; à Montigny-sur-Loing, à l'est;
la D 607 (l'ancienne route nationale 7), à Fontainebleau, au nord; à Grez-sur-Loing, au sud.
la ligne 7D, qui relie Montigny-sur-Loing à Nemours;
la ligne 17A, qui relie Nemours à Héricy;
la ligne 18B, qui relie Saint-Pierre-lès-Nemours à Montereau-Fault-Yonne.
Toponymie
En 1919, le nom de la commune changea de Bourron en Bourron-Marlotte[55], afin de symboliser l'union des deux villages, traduisant une situation de fait existant depuis longtemps[56]. Mais Marlotte faisait déjà auparavant partie de la paroisse, puis de la commune de Bourron[57],[58].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Borovilla en 1163[59],[60]; Berevilla en 1167[61],[60]; Busrum au XIIesiècle[62],[63]; Borron en 1228[64],[60]; Bourrum au XIIIesiècle[65],[63]; Borrum in Bieria en 1299[66],[63]; Byrone en 1331[67],[63]; Bourrum au XIVesiècle[63]; «La forteresse de Bourron en Gastinois close de murs et de fossez à eaues», 1403[68],[63]; Bourron en Gastinoys en 1469[69],[63]; Bouron près Fontainebleau en 1669[70],[63]; Bourron-Marlotte en 1919[71],[63].
Marlotte, signalé pour la première fois en 1308, n'était jadis qu'un hameau, un «écart» de Bourron.
L'origine du nom de Marlotte présente plusieurs hypothèses: «marle» (pour marne, argile); «marlot», «merlot» (petit merle); la plus vraisemblable serait une déformation du bas-latin materiola (espace boisé)[56][sourceinsuffisante], (espace forestier pour l'exploitation du bois de construction).
Histoire
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Le site semble avoir été occupé[évasif] depuis la préhistoire. Des traces de présence humaine telles des gravures rupestres d'hommes et de cervidés ont été découvertes à la Vignette, site archéologique situé entre Recloses et Bourron, aujourd'hui délaissé. Un outillage de grès taillé, des débris de poteries néolithiques dont le fameux vase de Bourron, datant d'environ 4000 ans av. J.-C., sont exposés au musée de la Préhistoire de Nemours.
Des fondations de murs en brique, des pièces à l'effigie d'empereurs romains, de petits outils de fer ou de bronze, des débris de poteries sigillées, retrouvés dans le périmètre entre le Pavé du Roy, le château, l’église et les bords du Loing indiquent une implantation romaine. Au Moyen Âge, dès le XIIesiècle, Bourron a son église, sa forteresse féodale bâtie par ses seigneurs, les sires de Bourron (ou de Borron]), fidèles serviteurs des rois capétiens.
En 1234, Berruyer de Bourron accueille en sa demeure le roi Louis IX, futur Saint-Louis, qu'il va escorter jusqu’à Sens où le monarque épousera Marguerite, fille du comte de Provence.
Vers la fin du XVIesiècle, François de Sallard projeta le remplacement de la vétuste forteresse médiévale par un château plus confortable et mieux adapté à l’architecture du temps. Il sera achevé vingt ans plus tard et existe toujours.
Marlotte, signalé pour la première fois en 1308, n'était jadis qu'un hameau, un «écart» de Bourron, à l'égal de Saint-Léger, les Tremblots, le Moulin de la Fosse ou le Coq-Chaintreau.
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [77],[78].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Bourron-Marlotte est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le . Le SI de traitement des boues du Val-de-Loing assure le traitement des boues[79],[80],[81].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[82]. La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[79],[83],[84].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [79],[85].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bière[86].
Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Bourronais-Marlottins[87].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[88]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[89].
En 2019, la commune comptait 2 763 habitants[Note 10], en augmentation de 2,71% par rapport à 2013 (Seine-et-Marne: +4,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
809
914
921
1 057
1 211
1 257
1 202
1 221
1 282
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 185
1 190
1 234
1 201
1 178
1 280
1 283
1 245
1 275
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 301
1 377
1 372
1 383
1 455
1 484
1 492
1 542
1 941
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2 407
2 276
2 417
2 325
2 424
2 737
2 850
2 858
2 712
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 767
2 763
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[90] puis Insee à partir de 2006[91].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 159 (dont 69% imposés), représentant 2 851 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 27 850 euros[92], le 1er décile[Note 11] étant de 14 470 euros avec un rapport interdécile de 3,9[Note 12].
Emploi
En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 626, occupant 1 174 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,8% contre un taux de chômage de 6%.
Les 24,2% d’inactifs se répartissent de la façon suivante: 11,6% d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,8% de retraités ou préretraités et 6,8% pour les autres inactifs[93].
Secteurs d'activité
Entreprises et commerces
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 296 dont 12 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 40 dans la construction, 68 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 10 dans l’Information et communication, 11 dans les activités financières et d'assurance, 11 dans les activités immobilières, 64 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 47 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 33 étaient relatifs aux autres activités de services[94].
Exploitation des Sablières Sifraco;
Exploitation des Gazons de Fontainebleau.
En 2020, 36 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 25 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[95].
Agriculture
Bourron-Marlotte est dans la petite région agricole dénommée le «Pays de Bière et Forêt de Fontainebleau», couvrant le Pays de Bière et la forêt de Fontainebleau[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 13] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[96].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30% du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[97]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 8 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 30ha en 1988 à 42ha en 2010[96].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Bourron-Marlotte, observées sur une période de 22 ans:
Évolution de l’agriculture à Bourron-Marlotte entre 1988 et 2010.
Église Saint-Sévère (XIIesiècle), Inscrite MH(1926, Transept et nef)[99],[100].
Château de Bourron (XVIIesiècle), Classé MH(1971, Façades et toitures du château et des deux pavillons d'angle; cour d'honneur; douves avec leur pont; partie ordonnancée du parc, y compris les deux grandes allées)[101].
Le musée de la mairie (peintures, gravures, lithographies, dessins et sculptures).
Personnalités liées à la commune
Pierre-Auguste Renoir, Le Cabaret de la Mère Antony (1866), Stockholm, Nationalmuseum. Alfred Sisley et Jules Le Cœur sont en arrière-plan, Camille Pissarro de dos, devant un numéro de L'Événement[102],[103].Plaque à Bourron-Marlotte (Seine-et-Marne) indiquant que Jules Boucherit a vécu à cet endroit avec Magda Tagliaferro entre 1922 et 1950.
De nombreux artistes et écrivains ont résidé à Bourron-Marlotte aux XIXesiècle et XXesiècle:
Giuseppe Palizzi (1812-1888), ami de Corot, Millet, Diaz, il vint en France pour peindre sur le motif en forêt de Fontainebleau, il fut rejoint par ses frères Filippo Palizzi (1818-1899), ainsi que Nicola Palizzi et Francesco Palizzi;
Eugène Cicéri (1813-1890), peintreproche de l'École de Barbizon ,
Célestin Nanteuil (1813-1873), peintre romantique et illustrateur, y est mort en 1873;
Armand Point (1860-1932), peintre, s'installe à Marlotte en 1890 dans la villa Haute-Claire;
Louis Anquetin (1861-1932), peintre, s'y installe en 1894 et devient l'ami d'artistes comme le poète Paul Fort, le poète symboliste américain Stuart Merrill, l'écrivaine Paul Margueritte, l'écrivain Elemir Bourges et le peintre symboliste Armand Point
Paul Rodde (1894-1917), sergent pilote aviateur, figurant au nombre des 182 «as» français de l’aviation, tombé pour la France en 1917, était originaire de Bourron, dont un passage porte le nom;
Victor Point (1902-1932), enseigne de vaisseau né dans la commune, fils d'Armand Point.
De nombreux instrumentistes ont également formé une communauté qui se retrouvait régulièrement à Marlotte au début du XXesiècle, parmi lesquels: Alfred Cortot, Arthur Grumiaux et Marguerite Long.
Atelier de céramiques d'art
En 1902, Aristide-Calixte Bézard (1876-1916) et Émile Mousseux (1866-1941) ancien potier de Georges Delvaux créèrent dans l'ancien local de l'association L'Union artistique de Marlotte ou La Casserole, un atelier de céramiques, le premier décorant les pièces préparées par le second, production semblable à celle de Montigny-sur-Loing. Après la mort prématurée de son associé, Mousseux continua seul à assurer la fabrication jusqu'en 1933, date à laquelle il retourna à Montigny où il ouvrit avec son fils un magasin de cycles et écoula les derniers produits de l'atelier[104].
Cinéma
1924: La Fille de l'eau de Jean Renoir
1929: Le Petit Chaperon rouge d'Alberto Cavalcanti
2010: Yuki et Nina de Nobuhiro Suwa et Hippolyte Girardot
Héraldique, devise et logotype
Article connexe: Armorial des communes de Seine-et-Marne.
Les armes de la commune se blasonnent ainsi:
D'or à la fasce ondée d'azur chargée d'une burelle ondée d'argent, accompagnée en chef de trois losanges accolées, et en pointe d'une clef de sol entravaillée d'un pinceau et d'une plume à écrire passés en sautoir, le tout de gueules.
La fasce ondée burelée est mise pour la rivière Loing et la source Saint-Sévère. Les trois losanges accolés proviennent du blason des seigneurs de Bourron. La clé de sol, la plume et le pinceau font référence aux artistes, musiciens et écrivains venus à Bourron-Marlotte.
Voir aussi
Bibliographie
Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507p. (ISBN2-84234-100-7), «Bourron-Marlotte», p.1127–1130
Articles connexes
Communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90% des salaires .
Le rapport interdécile met en relation le 1er et le 9e déciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme: D9 / D1.
L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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Note de Julie Delmas, in Courbet et l'impressionnisme, catalogue d'exposition, Ornans, Musée Courbet, 2016, p.25.
Olivier Fanica et Gérard Boué, Céramiques impressionnistes et Grès Art Nouveau - Montigny-sur-Loing et Marlotte, 1872-1958, Ch.Massin, 2005, p.87 et 88.
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