La commune d'Avon se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1].
Elle se situe à 17,53 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département et à 2,38 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Fontainebleau[1].
Avon forme avec sa voisine Fontainebleau une seule agglomération[Carte 1].
Communes limitrophes
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4]:
Fontainebleau (1,7 km), Samoreau (2,8 km), Vulaines-sur-Seine (3,9 km), Thomery (4,5 km), Héricy (5,0 km), Samois-sur-Seine (5,2 km), Champagne-sur-Seine (5,8 km), Veneux-les-Sablons (6,1 km).
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[5],[6].
Carte du relief d'Avon.
Carte géologique vectorisée et harmonisée d'Avon.
Géologie de la commune d'Avon selon l'échelle des temps géologiques[5],[6].
Ères
Périodes géologiques
Époques géologiques
Nature des sols
Cénozoïque
Quaternaire
Holocène
LP:
Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
Argile verte, Glaises à Cyrènes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville) .
g1CB:
Calcaire de Brie stampien et meulières plio-quaternaire indifférenciées.
g1SF:
Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
Éocène
e7C:
Calcaire de Champigny, Calcaire de Château-Landon, Marnes de Nemours.
e7MS:
Marnes supragypseuses: Marnes blanches de Pantin Marnes bleues d'Argenteuil.
e6-7CH-SO:
Calcaire de Champigny et Calcaire de Saint-Ouen indifférenciés.
Paléocène
non présent.
Hydrographie
Carte des réseaux hydrographique et routier d'Avon.
Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un seul cours d'eau référencé: la Seine, fleuve long de 774,76 km[7]. Sa longueur totale sur la commune est de 1,69 km[8].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles: le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[9].
La commune fait partie du SAGE «Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés», approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[10]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de «structure porteuse»[11].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000
- Moyenne annuelle de température: 11,3 °C
- Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C: 2,9 j
- Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5,7 j
- Amplitude thermique annuelle[Note 3]: 15,8 °C
- Cumuls annuels de précipitation: 710 mm
- Nombre de jours de précipitation en janvier: -2,7 j
- Nombre de jours de précipitation en juillet: 0,2 j
La commune bénéficie d’un «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[12]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 22 km à vol d'oiseau[13], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour 1981-2010[14], à 11,6°C pour 1991-2020[15].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16].
La réserve de biosphère «Fontainebleau et Gâtinais», zone centrale et zone de transition, est un espace protégé créé en 1998 et d'une superficie totale de 150 544ha (46 056ha pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles: une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[17],[18],[19].
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la «directive Habitats» que de la «directive Oiseaux» :le «Massif de Fontainebleau»[21]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[22].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal d'Avon comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4],[23],
le «Massif de Fontainebleau» (20 711,14ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[24]
, et un ZNIEFF de type 2[Note 5],[23],
la «vallée de la Seine entre Melun et Champagne-sur-Seine» (1 062,65ha), couvrant 15 communes du département[25].
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Avon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[26],[27],[28].
Elle appartient à l'unité urbaine de Fontainebleau, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[29] et 36 406 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[30],[31].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[32],[33].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (65,48% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,82%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (61,97%),
forêts (31,56%),
zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,17%),
eaux continentales[Note 8] (2,96%),
espaces verts artificialisés, non agricoles (0,33%)[34].
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
247,31ha
64,82%
249,80ha
65,48%
2,50ha
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
0,00ha
0,00%
0,00ha
0,00%
0ha
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
122,91ha
32,22%
120,41ha
31,56%
−2,50ha
Surfaces en eau (eaux continentales, eaux maritimes)
11,30ha
2,96%
11,30ha
2,96%
0ha
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[35],[36],[37]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Fontainebleau et sa région, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) de Fontainebleau et sa région[38].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[39]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
Lieux-dits et écarts
Carte du cadastre de la commune d'Avon.
La commune compte 15 lieux-dits administratifs[Note 9] répertoriés consultables ici[40] dont la Butte Monceau, Valvins (partagé avec Samois-sur-Seine).
Quartiers
Avon est divisé en plusieurs quartiers et résidences: Bellefontaine, Changis, La Butte Montceau, la Cave Coinard, les Basses Loges, le Prieuré, les Fougères, les Terrasses et Valvins.
Habitat et logement
En 2018 , le nombre total de logements dans la commune était de 7 731 , alors qu'il était de 7 425 en 2013 et de 7 255 en 2008 [I 1].
Parmi ces logements, 86,3 % étaient des résidences principales, 2,9 % des résidences secondaires et 10,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 24,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 74,6 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Avon en 2018 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,9%) égale à celle du département (2,9%) mais substantiellement inférieure à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 53,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement ( 55,2 % en 2013), contre 61,8 % pour la Seine-et-Marne et 57,5 pour la France entière [I 3].
En 2008, la ville compte 822 logements sociaux (12,6% des résidences principales), nombre réduit à 799 en 2018 (12,0%)[I 3].
trois lignes du réseau de bus Transdev Saint-Fargeau-Ponthierry[44]:
la ligne no20, qui relie Soisy-sur-École à Avon;
la ligne no21, qui relie Avon à Villiers-en-Bière;
la ligne no23, qui relie Avon à Saint-Fargeau-Ponthierry;
deux lignes du réseau d'autocars Transdev Nemours[45]:
la ligne no7b, qui relie Nemours à Avon;
la ligne no202, qui relie Villemer à Moret Loing et Orvanne;
une ligne du réseau d'autocars Transdev Interval[46]:
la ligne no210, qui relie Vernou-la-Celle-sur-Seine à Fontainebleau.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Abonis Villa en 836[47],[48], Avonh en 1177[48].
Histoire
Avon est mentionnée en tant que paroisse dès 839[49] dans une charte de Louis le Pieux.
Formant avec Fontainebleau une agglomération entourée par la forêt, l'histoire des deux villes fut souvent liée, mais les historiens considéraient Avon comme antérieur à sa voisine, jusqu'en 2012 où furent mis au jour sous une des places du château un village gaulois datant d'entre trente et deux-cent-cinquante ans avant J.-C.[50].
La gare d'Avon-Fontainebleau ouvrit en 1846, le viaduc fut inauguré par le futur Napoléon III en septembre 1849[51].
De 1885 à 1890, un train routier à vapeur de marque américaine «Scotte»[52] circulait entre la gare et le château, sans réellement donner satisfaction. Il fut remplacé de 1896 à 1953 par un tramway[53].
En 1943 et 1944, Rémy Dumoncel, maire de la ville, ainsi que plusieurs habitants[54] furent arrêtés par l'occupant pour des faits de résistance active, et moururent en déportation.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Fontainebleau du département de la Seine-et-Marne.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Fontainebleau de Seine-et-Marne[55]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Fontainebleau
Articles détaillés: Liste des cantons de Seine-et-Marne, Conseil départemental de Seine-et-Marne et Liste des conseillers départementaux de Seine-et-Marne.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de Seine-et-Marne.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de Seine-et-Marne et Liste des députés de Seine-et-Marne.
Intercommunalité
Avon était membre de la communauté de communes du pays de Fontainebleau, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau dont est désormais membre la commune.
Tendances politiques et résultats
Lors du second tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste DVD menée par Marie-Charlotte Nouhaud obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 991 voix (40,04%, 24 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), battant de 58 voix celle DVG menée par le maire sortant Jean-Pierre Le Poulain (1 933 voix, 38,87%, 6 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
La troisième liste PS-PCF-EELV menée par Dimitri Bandini a obtenu 1 048 voix (21,07%, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 44,46% des électeurs se sont abstenus[56].
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne.
Lors du second tour des élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne[57], la liste LR menée par la maire sortante obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 953 voix (60,22%, 27 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement celle DVG menée par Dimitri Bandini —qui bénéficiait de la fusion des listes du 1ertour menées par Yann Moreau (EELV) et Amina Bacar (DVG)—, qui a obtenu 1 290 voix, 39,77%, 6 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 60,71% des électeurs se sont abstenus[58],[59].
Article connexe: Élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne.
Énarque, administratrice de la ville de Paris Vce-présidente de la CA du Pays de Fontainebleau (2017 → ) Réélue pour le mandat 2020-2026[66]
Articles connexes: Histoire des maires de France et Nomination des maires sous la Troisième République.
Jumelages
Villes jumelées avec Avon
Villes jumelées avec Avon
Ville
Pays
Melksham
Royaume-Uni
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[67].
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [68],[69].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune d'Avon est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [70],[71],[72].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[73]. La communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à une entreprise privée , dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2021[70],[74],[75].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [70],[76].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. À cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bière[77].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[78],[Note 10]
En 2019, la commune comptait 13 419 habitants[Note 11], en diminution de 2,49% par rapport à 2013 (Seine-et-Marne: +4,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 019
951
907
1 002
1 127
1 117
1 216
1 365
1 331
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 197
1 351
1 523
1 656
1 926
2 141
2 475
2 547
2 680
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 783
2 869
3 141
3 403
3 717
4 113
4 480
4 490
5 408
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
7 475
13 552
15 377
14 778
13 873
14 030
14 261
14 084
14 001
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
13 419
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[79].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Chaque dernier dimanche d'août[80], il est de coutume de fêter la Saint-Fiacre en hommage au patron des jardiniers. Un cortège décoré de fruits, de légumes et de fleurs défile habituellement dans les rues, jusqu'à la statue rue de la République.
Économie
Industrie du verre.
Revenus de la population et fiscalité
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 6 430 (dont 62% imposés), représentant 13 360 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 980 euros[81].
Emploi
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 3 906, occupant 5 738 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 65,7% contre un taux de chômage de 9,7%.
Les 24,5% d’inactifs se répartissent de la façon suivante: 11,2% d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,5% de retraités ou préretraités et 6,8% pour les autres inactifs[82].
Entreprises et commerces
En 2017, le nombre d'établissements actifs était de 313 dont 11 dans l’industrie, 38 dans la construction, 218 dans le commerce-transports-services divers et 46 étaient relatifs au secteur administratif[83].
Ces établissements ont pourvu 3 204 postes salariés.
En 2019, 178 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 143 individuelles.
Au 1er janvier 2020, la commune disposait de 72 chambres d’hôtels dans un établissement et ne possédait aucun terrain de camping[84].
Elle constitue l'un des plus anciens édifices religieux de la région.
Le prieuré des Basses-Loges, Inscrit MH(1991)[86].
Le couvent des Carmes d'Avon, Inscrit MH(1926, 1994)[87].
C'est l'ancien hôpital du château de Fontainebleau fondé par Anne d'Autriche. Il devient, après la Révolution, un petit séminaire puis la maison des rédemptoristes[réf.souhaitée]. Depuis 1920, les carmes déchaux y vivent. Le bâtiment a été agrandi en 1934 pour accueillir un petit collège dirigé par le P. Jacques de Jésus. Ce nouveau bâtiment est devenu depuis les années 1970 un centre spirituel qui accueille chaque année des milliers de personnes.
Le manoir de Bel-Ébat et son parc, domaine de sept hectares légués à la ville en 1980[89].
Hôtel Le Savoy de l'architecte Édouard-Jean Niermans, 1906-1907, style art nouveau.
Portail et porche à auvent de l'église Saint-Pierre.
L'église Saint-Paul.
Le prieuré des Basses-Loges.
Le manoir de Bel-Ébat.
Personnalités liées à la commune
Rue Père-Jacques, localisée à Avon.Pierre tombale d'Étienne Bézout dans l'église Saint-Pierre à Avon.
Père Jacques, père Jacques de Jésus (Lucien Bunel), né en 1900 à Barentin, près de Rouen. Ordonné prêtre en 1925, devenu carme en 1931, il est nommé directeur du Petit Collège d’Avon en 1934. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il entre en résistance et le Petit Collège sert à cacher des réfractaires et des enfants juifs. Il est arrêté en 1944, puis déporté pour aboutir finalement au camp de Mauthausen. Celui-ci est libéré le 5 mai 1945 mais épuisé, il meurt le 2 juin 1945. L’épisode de l’arrestation au Petit Collège est le sujet du film de Louis Malle Au revoir les enfants. La médaille des Justes lui est décernée par l’État d’Israël le 9 juin 1985[64]. Un procès informatif diocésain pour la canonisation du père Jacques de Jésus a été ouvert le 29 avril 1997.
Rémy Dumoncel, né en 1888 à Romorantin. Éditeur, il devient maire d'Avon en 1935. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il entre dans la résistance dans le réseau Vélite Thermopyles. Il est arrêté par la Gestapo à la gare de Fontainebleau - Avon le et déporté à Neuengamme, où il meurt le . Il est honoré à Yad Vashem comme un Juste parmi les nations[90],[64].
Paul Mathéry, secrétaire de maire, héros de la Résistance avonnaise. En accord avec le maire Rémy Dumoncel, il a établi de faux papiers pour cacher les enfants juifs du Petit Collège des Carmes, avec la complicité du Père Jacques. Arrêté sur dénonciation par la Gestapo le , il est emprisonné et torturé à la prison de Fontainebleau avant d'être déporté à Melk, camp annexe de Mauthausen où il meurt d’épuisement à 37 ans. Il est le troisième Juste parmi les nations d'Avon[64],[91]. L'école Carnot d'Avon a été renommée école Paul-Mathéry en 2015[92],[93].
Une rue des Justes rappelle depuis 2015 la mémoire de ces trois hommes[64],[94].
Le Bienheureux P. Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus (Henri Grialou) ancien novice au couvent des Carmes de 1922 à 1924 où il revint plusieurs fois.
Alphonse XIII, roi d'Espagne a résidé à l'Hôtel Savoy à Avon lors de son exil en France.
Katherine Mansfield écrivain d'origine néo-zélandaise, atteinte de tuberculose, est décédée en 1923 à l’institut Gurdjieff situé au prieuré d'Avon. Elle est enterrée dans le cimetière de la ville.
René Dommange (1888-1977), avocat, éditeur de musique, compositeur, député conservateur sous la Troisième République, puis soutien du maréchal Pétain pendant la Seconde Guerre mondiale et membre de la Milice française, mort le 27 mai 1977 à Avon, propriétaire du manoir de Bel-Ébat avec sa femme Lola, avocate et féministe, qu'ils ont légués à la ville[64].
Georges Gurdjieff une figure célèbre de l'ésotérisme, s'installa de 1922 à 1933 au prieuré d'Avon pour y fonder l'institut pour le développement harmonique de l'homme. Il est enterré dans le cimetière de la ville.
Lilian Thuram, joueur de football, champion du Monde en 1998 et d'Europe en 2000, a vécu au quartier des Fougères.
Carlos Schwabe artiste-peintre symboliste, est décédé à Avon en 1926.
Étienne Bézout, mathématicien, né à Nemours en 1730 et mort à Avon le 27 septembre 1783.
Le marquis Gian Rinaldo Monaldeschi, écuyer et amant de Christine de Suède, assassiné sur son ordre le 10 novembre 1657 et enterré à Fontainebleau.
Auguste Durand (1830-1909), organiste et éditeur de musique, propriétaire du manoir de Bel-Ébat, est enterré à Avon.
Jacques Durand (1865-1928), éditeur de musique, propriétaire du manoir de Bel-Ébat, est décédé et enterré à Avon.
Jules Massenet (1842-1912), compositeur français, y a possédé une maison où il a séjourné jusqu'en 1882[95].
Bernard Palissy (vers 1510-1589 ou 1590), céramiste, écrivain et savant français, y entretenait une fabrique non loin du château de Fontainebleau[96].
Antoine Cléricy, céramiste, y entretenait une fabrique dans le hameau du Montceau.
Héraldique, devise et logotype
Article connexe: Armorial des communes de Seine-et-Marne.
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Avon
Blason
De gueules aux deux clefs d'argent passées en sautoir, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Marie Thérs̀e Morlet - Les Noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule Tome 3: Les Noms de personne contenus dans les noms de lieux - Page 211 - (ISBN2222034272).
Faustine Léo, «Avon: Marie-Charlotte Nouhaud devra battre Dimitri Bandini pour garder son siège: Dimitri Bandini (SE) espère que son alliance avec les écologistes et Amina Bacar lui permettra de battre la maire sortante. Il lui faudra pour cela séduire aussi les électeurs de Béatrice Rucheton (LR) qui a finalement décidé de se retirer», Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )«A Avon, au terme de longues tractations, le 2 e tour des élections verra donc s'affronter la maire sortante (LR) Marie-Charlotte Nouhaud et Dimitri Bandini (SE), lequel a fusionné avec les écologistes menés par Yann Moreau (9,24%) et avec la candidate (SE) Amina Bacar (5,91%). Tous deux sont en 5 e et 6 e positions de «Réveillons Avon», nouvelle mouture».
Yoann Vallier, «Municipales à Avon. Marie-Charlotte Nouhaud réélue avec 60,22% des voix: Face à une gauche écologiste rassemblée, la maire sortante est réélue confortablement à Avon», La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )«Deux têtes de listes candidates au premier tour, Yann Moreau (EELV) et Amina Bacar (divers gauche), avaient choisi de rallier la liste du candidat pour tenter de renverser la tendance. «Je suis contente qu’arithmétique et politique ne marchent pas ensemble. La fusion des listes contre moi n’a pas fonctionné. On a bénéficié d’un bel élan, et on a prouvé que notre programme était réalisable, ce qui n’était pas le cas de celui de mon concurrent»».
Yoann Vallier, «L’hommage à Pierre Pic: Le maire d’Avon entre 1971 et 1995 s’est éteint à l’âge de 90 ans. La ville lui doit de nombreux équipements, dont la Maison dans la Vallée. Ses deux successeurs témoignent», Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )«C’est en 1954 qu’il installe son cabinet comptable à Avon, et siège au conseil municipal dès 1965».
Yoann Vallier, «L'ancien maire d'Avon Jean-Pierre Le Poulain fait ses adieux à la vie publique: Maire d’Avon pendant près de 20 ans, Jean-Pierre Le Poulain a annoncé son retrait de la vie publique. Tout en saluant la «relève» incarnée selon lui par Dimitri Bandini», La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )«Après sa défaite en 2014, il avait choisi de se retirer dans le sud, restant toutefois élu d’opposition, n’hésitant pas à mettre son grain de sel à distance».
Yoann Vallier, «Décès de Jean-Pierre Le Poulain, maire d'Avon pendant 19 an: La ville d'Avon a annoncé le décès de son maire honoraire Jean-Pierre Le Poulain. Il a été à la tête de la commune pendant presque 20 ans et laisse l'image d'un maire bâtisseur», La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )«Ses réalisations sur Avon sont extrêmement nombreuses et il laisse l’image d’un maire bâtisseur. Il faisait également partie des hommes politiques pionniers de l’écologie, ayant présidé la commission Agenda 21 et développement durable de l’Amicale des Maires d’Ile de France. Politiquement, il était conseiller national pour l’UMP et proche de personnalités comme François Fillon, François Baroin ou Xavier Bertrand.».
Timothée Talbi, ««L’un des pires collabos»: à Avon, une exposition dans la demeure d’un fidèle soutien de Pétain fait polémique: A l’occasion des Journées du patrimoine, la mairie d’Avon proposait une exposition sur le couple Lola et René Dommange dans le manoir de Bel-Ebat. Dans une commune marquée par les actes courageux de trois Justes durant l’Occupation, l’évènement a suscité l’indignation d’anciens élus», Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
Yoann Vallier, «Les cinq premières mesures de Marie-Charlotte Nouhaud, réélue maire d'Avon: À peine réélue, la maire a annoncé cinq actions qui vont prendre effet immédiatement. De quoi démarrer le travail avant la rentrée avant de dérouler son programme», La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
Yoann Vallier, «Avon n'oubliera jamais Paul Mathéry: Emouvante cérémonie à Avon vendredi: l'école Avon-Centre a été renommée Paul Mathéry, en hommage au secrétaire de maire, héros de la Résistance avonnaise. Retour en images», La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
S. B., «A Avon, l'école primaire Carnot rebaptisée Paul Mathéry», Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
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