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Montereau-Fault-Yonne, prononcé [mɔ̃tʁofotjɔn], est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en grande couronne de Paris en région Île-de-France.

Montereau-Fault-Yonne

Vue sur la ville haute de Montereau depuis la ville d'Esmans.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité CC du Pays de Montereau
(siège)
Maire
Mandat
James Chéron (UDI)
2020-2026
Code postal 77130
Code commune 77305
Démographie
Gentilé Monterelais
Population
municipale
21 229 hab. (2019 )
Densité 2 333 hab./km2
Population
agglomération
30 019 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 48° 23′ 07″ nord, 2° 57′ 03″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 121 m
Superficie 9,10 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Montereau-Fault-Yonne
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montereau-Fault-Yonne
(bureau centralisateur)
Législatives 3e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montereau-Fault-Yonne
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Montereau-Fault-Yonne
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Montereau-Fault-Yonne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Montereau-Fault-Yonne
Liens
Site web ville-montereau77.fr

    Couramment appelée « Montereau », elle ne doit pas être confondue avec la commune de Montereau dans le Loiret ou avec la commune de Montereau-sur-le-Jard, en Seine-et-Marne, à km au nord de Melun.

    En 2019, elle est la 14e ville la plus peuplée de Seine-et-Marne avec 21 229 habitants selon le dernier chiffre officiel.


    Géographie



    Localisation


    Située aux confins du Gâtinais au sud, de la Brie au nord, de la Bassée à l'est, la ville tient son nom de sa position géographique au confluent de l'Yonne et de la Seine. Mais le débit de l'Yonne étant supérieur à celui de la Seine à la confluence, c'est géographiquement la Seine qui se jette dans l'Yonne.


    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Montereau-Fault-Yonne
    Forges Saint-Germain-Laval
    La Grande-Paroisse Marolles-sur-Seine
    Varennes-sur-Seine Cannes-Écluse

    Géologie et relief


    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 47 mètres à 121 mètres pour le point le plus haut, le centre de la ville se situant à environ 51 mètres d'altitude (hôtel de ville)[2].


    Hydrographie



    Réseau hydrographique

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Montereau-Fault-Yonne.
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Montereau-Fault-Yonne.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,89 km[6].

    Malgré plusieurs retenues sur l'Yonne et ses affluents dans le Morvan (lac des Settons mis en service en 1861, lac du Crescent mis en service en 1932, lac de Chaumeçon mis en service en 1935, lac de Pannecière mis en service en 1949), des inondations surviennent régulièrement, en particulier quand l'Yonne et la Seine sont simultanément en crue. La dernière grande inondation a lieu en .

    Avec la mise en service en 1966 du réservoir Seine (le lac d'Orient), les crues diminuent en fréquence et en intensité. Elles deviennent très rares avec la mise en service du réservoir Aube en 1989 et la mise en place de mesures de suivi et de prévision performantes[7].


    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[8].

    La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[9],. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[10].


    Climat


    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,8 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,5 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 713 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 2,2 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -2,7 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[11]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[13]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 32 km à vol d'oiseau[14], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[15] à 11,6 °C pour 1991-2020[16].


    Milieux naturels et biodiversité



    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].

    Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[18],[Carte 1] :

    un au titre de la « directive Oiseaux »[18],[Carte 1] :


    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Montereau-Fault-Yonne comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2],[25],[Carte 2], les « plans d'eau de Cannes-Ecluse » (237,8 ha), couvrant 3 communes du département[26] et la « Réserve Naturelle Régionale de la Colline St-Martin et des Rougeaux » (30,47 ha)[27]. et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[25] :


    Urbanisme



    Typologie


    Montereau-Fault-Yonne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[31],[32],[33]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montereau-Fault-Yonne, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[34] et 30 019 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[35],[36].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[37],[38].


    Lieux-dits et écarts


    La commune compte 43 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[39].


    Morphologie urbaine


    La ville est constituée de 3 parties :


    Occupation des sols


    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (42,5% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (25,2% ), eaux continentales[Note 7] (14,2% ), terres arables (9,2% ), zones agricoles hétérogènes (5,8% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %)[40].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[41],[42],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].


    Planification


    La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois 44 communes et trois communautés de communes[43].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[44]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].


    Projets d'aménagements



    Logement


    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 8 432 dont 25,1 % de maisons et 74,6 % d’appartements.

    Parmi ces logements, 89,6 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 9,6 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 25,8 % contre 72,7 % de locataires[46] -[Note 8], dont 41,2 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et, 1,5 % logés gratuitement.


    Voies de communication et transports


    L'autoroute A5 longeant la ville.
    L'autoroute A5 longeant la ville.

    La commune est desservie par la gare de Montereau sur la ligne Paris - Montereau - Laroche - Migennes (, TER).

    Le réseau de bus Siyonne circule dans Montereau et la relie aux autres communes du canton.

    La ligne à Grande Vitesse Sud-Est, l'autoroute A5 et la route nationale 6 (maintenant route départementale 606), passent à proximité de Montereau.

    La ligne de fret Flamboin - Montereau a été réhabilitée en 2012 pour le transport de granulats.

    Le port fluvial de Montereau-Fault-Yonne est un port industriel de trente-trois hectares.


    Toponymie


    La localité a porté le nom gaulois de Condate « confluent » qui se réfère à la confluence des eaux de la Seine et de L'Yonne[47].

    Le nom actuel est attesté sous les formes Monasteriolum au début du XIIe siècle, Musterolium en 1176, Musteriolum en 1191, Mousterel en four d'Ion en 1220, Monstrolium en 1227, Forum Musteroli en 1228, Monsterolum in furco Yone en 1236, Monsterolium en 1254[48].

    L'élément Montereau s'explique apparemment par le gallo-roman *monasteriolu, diminutif du latin monasterium + suffixe -olum qui a donné notamment le type toponymique Montreuil, plus régulier. Monasterium avait en latin le sens d'église ou de couvent (même chose pour l'ancien français montier, moutier qui en est issu) et -olum était à l'origine un suffixe diminutif, devenu locatif. monasteriolu, signifie donc « [lieu de la] petite église, [du] petit couvent ». Ce nom s'est peut-être appliqué à une chapelle dédiée à saint Maurice, érigée entre Seine et Yonne. Cependant, -iolu -euil a été confondu avec le suffixe diminutif -el, d'où la forme Mousterel de 1220, devenu régulièrement -eau (cf. oisel > oiseau) peut-être à cause de l'attraction de Montereau-sur-le-Jard (Seine-et-Marne, Monsterellum 1212) à 35 km.

    Le déterminant complémentaire Fault-Yonne est quant à lui mentionné sous les formes en four d'Ion en 1220, en for d'Yonne en 1235, Foris Yonam en 1255, en four de Yonne en 1288, en fourc d'Ionne en 1317, ou foulc d'Yonne en 1352, ou faut Yonne en 1388, ou fault d'Yonne en 1438[49].
    L'ancien français en le four[c] de « à la fourche de, dans l'angle de », puis ou (contraction de en le) le four[c] de a été compris « faut l'Yonne », faut ayant le sens de finit, c'est-à-dire « où finit l'Yonne »[48] (cf. Ci falt la geste que Turoldus declinet. « Ici finit la geste que Torold a rédigé. », dernière phrase de la Chanson de Roland). Ensuite, le sens de faut (issu de l'ancien français falt) s'étant perdu, articles et adverbes ont disparu.

    Depuis le , l'orthographe officielle est Montereau-Fault-Yonne[50],[51]. Précédemment on écrivait Montereau-faut-Yonne[52].


    Histoire



    Préhistoire et Antiquité


    Le séjour des hommes est attesté depuis plus de six mille ans autour du confluent de la Seine et de l'Yonne par plusieurs sites archéologiques du Néolithique récent, de l'âge du bronze et de l'âge du fer.


    Moyen Âge


    Montereau appartient au diocèse de Sens et au doyenné de Marolles.

    La ville doit son origine à un petit monastère construit au VIe siècle dont la chapelle est dédiée à saint Martin. La ville est alors divisée en trois paroisses : Saint-Nicolas sur la rive droite de la Seine ; Saint-Maurice entre Seine et Yonne et Saint-Loup sur la rive gauche. L'économie de la ville est axée sur le commerce, grâce à ses marchés aux blés et aux cochons.

    En 1015, le comte Renard de Sens (mort en 1055) est momentanément chassé de sa capitale par une brusque irruption de soldats royaux aidés par l'archevêque. Il s'enfuit nu et va se réfugier chez le comte de Blois, déjà maître de Provins. Il lui demande de s'entremettre. Le comte de Blois est en effet le beau-fils du roi Robert le Pieux. Renard de Sens donne à Eudes de Blois la place de Montereau pour prix de ce service.

    Le donjon du château de Montereau par Claude Chastillon au XVIIe siècle.
    Le donjon du château de Montereau par Claude Chastillon au XVIIe siècle.

    En 1026, Raynard, comte de Sens, construit, sur la pointe formée au confluent de la Seine et l'Yonne, un château de terre et bois pour rançonner les marchands qui descendent ces deux rivières. Ainsi est établie la seigneurie de Montereau.

    Montereau n'est qu'un des nombreux domaines du comte de Blois, avec Troyes, Provins, Bar-sur-Aube, Château-Thierry, Vitry, Chaumont, etc. Au début du XIe siècle le comte Eudes de Blois a eu la bonne fortune de développer son autorité en Brie et en Champagne. Son père avait échoué dans la prise de contrôle de Melun. Montereau lui permet de couper la circulation fluviale sur l'Yonne, un des grands vecteurs économiques de l'époque (vin, bois, laine, etc.), et d'isoler le Sénonais pendant presque trois siècles. Du coup, le comte de Champagne consent l'effort financier de reconstruire en pierres, entre 1196 et 1228, l'ancien château[53]. Lors des minorités comtales, Philippe Auguste demandera que Montereau lui soit confié momentanément. Militairement, la ville comtale peut s'appuyer sur le château de Marolles-sur-Seine pour contrer celui du vicomte de Sens (Vallery) et le vicomte du Gâtinais (Moret). La bourgeoisie locale a certainement développé le goût de l'aventure commerciale à en juger par les porteurs du nom « de Montereau » installés dans les villes de l'amont au XIIIe siècle. Elle cultive des liens avec la cité de Sens. La ville gagne le giron de la Couronne avec le mariage de la comtesse héritière Jeanne de Champagne (morte en 1305) avec Philippe le Bel.

    Au XIIIe siècle, Thibaut, comte de Champagne, s'étant révolté contre lui, Saint Louis, le roi de France, punit son vassal en le forçant à lui céder Montereau, qu'il réunit à son domaine. En 1359, Charles le Mauvais, roi de Navarre, qui tient la ville en raison de son ascendance champenoise, la perd devant le régent de France (le futur roi Charles V).

    Assassinat de Jean sans Peur au pont de Montereau.
    Assassinat de Jean sans Peur au pont de Montereau.

    L'assassinat du duc de Bourgogne

    Article détaillé : assassinat de Jean Ier de Bourgogne.

    Jean sans Peur, duc de Bourgogne est tué sur le pont de Montereau le par Tanneguy du Châtel et le sire de Barbazan, au cours de l'entrevue qu'il a avec le dauphin, futur roi Charles VII. Cet acte a pour but d'empêcher un rapprochement du Dauphin avec le parti bourguignon et de venger l'assassinat de Louis d'Orléans en 1407. Cela s'inscrit dans la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons qui eut lieu durant la guerre de Cent Ans. Sur le pont où Jean sans Peur a été assassiné on peut lire cette inscription : « L'an mil quatre cens dix et neuf, sur un pont agencé de neuf, fut meurtri Jehan de Bourgongne, a Montereau ou fault Yonne ».


    Le siège de Montereau en 1420

    Article détaillé : Siège de Montereau-Fault-Yonne.

    Le , Philippe le Bon, fils et successeur du duc assassiné, reprend la ville avec l'aide du roi d'Angleterre, Henri V, pour récupérer la dépouille de son père enterré huit mois dans la bière commune de l'église Notre-Dame de Montereau[54]. Le roi d’Angleterre fit mettre le siège devant Montereau le . La ville était défendue par 500 hommes d'armes qui étaient commandés par Guillaume de Chaumont, seigneur de Guitry, et elle résista vaillamment aux engins de siège amenés par l'ennemi. Une fois la ville et le château pris, le roi d'Angleterre exigea que les habitants de Montereau prêtassent un serment de fidélité en sa personne, au roi de France ainsi qu'au duc de Bourgogne[55].

    La ville fut reprise par Charles VII en 1428. Perdue à nouveau, elle est reprise aux Anglais le , à l'issue d'un long siège, par l'armée de Charles VII, commandée par Arthur III de Bretagne, Connétable de France. Le dauphin, le futur Louis XI, participe aux opérations.


    Temps modernes


    En 1567, pendant les guerres de religion, Condé s'empare brièvement de la ville. En 1587, les habitants de Montereau prennent le parti de la Ligue catholique à laquelle le duc d'Épernon l'enleve pour se la voir reprendre dès par le duc de Mayenne. Les habitants de Montereau finissent par accepter le la légitimité du nouveau roi Henri IV.

    Article détaillé : Prise de la ville de Montereau.

    En 1627 une épidémie de peste fait 146 victimes à Montereau qui est mis en quarantaine. Une nouvelle épidémie touche la ville en 1637 et 1638 faisant 300 victimes.

    Les derniers rois faisant étapes à Montereau sont Louis XIII en septembre 1632 et Louis XIV en mars 1650 et en avril 1652[56].

    Circonscriptions d'Ancien Régime

    Montereau était autrefois comprise dans la Brie champenoise; un petit pays qui dépendait de la province de Champagne et faisant partie du diocèse de Sens aux limites de la Bourgogne et de l’Île-de-France. Elle était le siège d'un bailliage ainsi que d'une élection et d'une subdélégation de l'intendance de Paris. Elle possédait deux paroisses, une église collégiale, un couvent de récollets ainsi que d'un grenier à sel[réf. nécessaire].


    Les manufactures de faïence fine de Montereau

    Une assiette en faïence fine de Montereau
    Une assiette en faïence fine de Montereau

    En 1755 est créée la faïencerie de Montereau. En 1796, Christophe Potter, homme politique anglais, chef d'entreprise français et agent secret, reprend la manufacture de faïence de Saint-Nicolas. Il possède successivement à Montereau, entre 1796 et 1815, pas moins de trois manufactures. En 1840, la faïencerie de Montereau fusionne avec celle de Creil pour former la Faïencerie de Creil-Montereau. En 1920, elle est rachetée par la faïencerie de Choisy-le-Roi. Elle cesse ses activités en 1955].

    Article détaillé : Faïence de Creil-Montereau.

    XIXe siècle

    Le , Montereau est le lieu d'une des dernières victoires de Napoléon Ier contre les Autrichiens. Pendant les Cent-Jours, en 1815, entre cinq et six mille Bavarois campent sous les murs de la ville et pillent quelques habitations des environs.[réf. nécessaire]

    Articles détaillés : Bataille de Montereau et Occupation de la France à la fin du Premier Empire.

    Les 6 et d'importantes inondations dues au débordement de l'Yonne inondent les rues de Montereau et provoquent la mort de nombreux animaux domestiques[réf. nécessaire].

    Statue équestre de Napoléon, placée au-dessus du confluent de la Seine et de l'Yonne.
    Statue équestre de Napoléon, placée au-dessus du confluent de la Seine et de l'Yonne.
    Article détaillé : Bataille de Montereau.

    En 1848, la ligne de Montereau à Troyes est mise en service par la Compagnie du chemin de fer de Montereau à Troyes. Mais la ligne de Paris à Tonnerre n'étant pas achevée à cette date, la compagnie du Montereau-Troyes est autorisée, de janvier à , à assurer temporairement l'exploitation de la portion de ligne entre Melun et Montereau permettant ainsi une liaison directe de Troyes à Paris par transbordement à Melun, par un coche d'eau, pour rejoindre à Corbeil le chemin de fer menant à Paris. En 1849, la ligne Paris – Lyon par Melun, Montereau et Tonnerre est mise en service. Le il en est de même pour la ligne de chemin de fer secondaire du réseau départemental de Seine-et-Marne de Souppes – Égreville – Montereau. En juin 1890, la locomotive à chaudière Flaman bat le record du monde de vitesse sur rail avec (144 km/h) entre Sens et Montereau.

    Pendant la guerre franco-allemande de 1870 Montereau est occupée par les troupes prussiennes du au [57]. Le monument aux morts du cimetière de la ville comporte la liste des 43 habitants victimes de la guerre de 1870-1871. Occupée par une garnison permanente et traversée quotidiennement par des troupes, la ville est obligée de répondre à de très nombreuses réquisitions, notamment en ce qui concerne la nourriture des hommes et des chevaux : la manutention de la farine, les fournitures de pain, viande, vin, épicerie, tabac, pommes de terre, le foin la paille et l'avoine totalisent 45 699 francs et 56 centimes. Les réquisitions diverses des chefs de corps en fer et quincaillerie, cuirs, médicaments, draperie et mercerie, chaussure et sellerie, bois et charbons, maréchalerie, chevaux et voitures, fournitures de bureau totalisent 19 619 francs et 43 centimes[57].

    Article connexe : Occupation de la France par l'Allemagne de 1870 à 1873.

    Au cours du XIXe siècle, Montereau devient un petit centre industriel, avec, outre la faïencerie industrielle, des usines de produits chimiques, des verreries… Ce développement se poursuit durant le XXe siècle.


    Époque contemporaine



    XXe siècle

    Le , le quotidien Le Petit Journal organise un grand concours de pêche a la ligne à Montereau. Ce concours est accompagné de diverses animations. Un second concours de pêche et un festival de musique eu lieu le ; de nombreuses cartes postales photographiques de ces événements furent mises en circulation.

    En janvier 1910; la ville de Montereau subit d'importantes inondations. Le le fleuve atteint 5,28 mètres. Le musée et cinématographe installé sur la place des Noues est lui aussi victime de l’inondation.

    Le le pont de Seine de Montereau est barricadé par des sacs de sable et miné en prévision de l'attaque des Allemands. Le monument aux morts de la commune comporte la liste des 345 habitants de Montereau victimes de la grande guerre. Une stèle commémorative se trouvant au cimetière communal comporte la liste de 21 travailleurs nord-africains victimes du conflit.

    Le à 22 heures 28, sur la ligne Paris-Marseille, peu avant la gare de Montereau, le rapide Paris-Nice déraille en heurtant un « lorry » 453 déposé par malveillance sur la voie. La machine, le fourgon et les trois voitures de tête se couchent. On dénombrera sept morts et 8 blessés graves[58].

    La ville connait de lourds bombardements lors des combats de mai-juin 1940, lors de la bataille de France au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les ponts et les quartiers du centre-ville sont détruits ou subissent des dommages importants. Ils sont reconstruits au début des années 1950. Les forces américaines et les FFI terminent la libération de Montereau le soir du .

    La place Jean-XXIII, au cœur du quartier de Surville.
    La place Jean-XXIII, au cœur du quartier de Surville.

    La ville connaît une nouvelle étape à la fin des années 1950 avec le plan d'aménagement et d'organisation générale de la région parisienne (PADOG, ancêtre du schéma directeur de la région Île-de-France) qui fait de Montereau une agglomération d'équilibre, dans le cadre du plan des "3 M" de Seine-et-Marne (Meaux, Melun et Montereau). C'est dans ce contexte qu'est décidée l'extension de la ville sur le plateau de Surville en construisant une cité qui devait être l'une des plus importantes de France, avec 30 000 habitants, mais cette objectif ne fut jamais atteint. Après la construction de cette petite cité d'urgence en 1955 dans cette zone encore agricole, c'est la construction d'une nouvelle ville qui est entreprise avec 6 000 logements prévus. Une grande zone industrielle est également prévue à la confluence Seine-Yonne, ce qui occasionne le creusement d'une gigantesque darse pour permettre un accès aux péniches à grand gabarit. L'objectif est alors pour Montereau d'atteindre une population totale de 45 000 habitants. Finalement, à la suite des difficultés économiques de la zone industrielle et de la concurrence des villes nouvelles au début des années 1970, le développement de la ville est beaucoup plus limité que prévu[59].


    Politique et administration


    Hôtel de Ville de Montereau, quelques semaines avant Noël.
    Hôtel de Ville de Montereau, quelques semaines avant Noël.
    Le bâtiment voyageurs de la gare de Montereau.
    Le bâtiment voyageurs de la gare de Montereau.

    Rattachements administratifs et électoraux


    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Provins du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de Seine-et-Marne.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Montereau-Fault-Yonne[60]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Montereau-Fault-Yonne, qui est passé de 14 à 25 communes

    Articles détaillés : Liste des cantons de Seine-et-Marne, Conseil départemental de Seine-et-Marne et Liste des conseillers départementaux de Seine-et-Marne.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de Seine-et-Marne.

    Articles détaillés : Liste des circonscriptions législatives de Seine-et-Marne et Liste des députés de Seine-et-Marne.

    Intercommunalité


    Montereau-Fault-Yonne était membre depuis 2003 de la communauté de communes des Deux Fleuves, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalité a fusionné avec d'autres pour former, le , la communauté de communes du Pays de Montereau, dont la commune est désormais le siège.


    Tendances politiques et résultats


    Au premier tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste UDI menée par le maire sortant Yves Jego obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 444 voix (76,94 %, 30 conseillers municipaux élus dont 17 communautaires), devançant nettement les listes menées respectivement par[61]:
    - Sofiane Reguig (PS-PCF-EELV, 849 voix, 18,96 %, 3 conseillers municipaux dont 1 communautaire) ;
    - Carmen Daubard (EXG, 183 voix, 4,08 %, pas d'élus).
    Lors de ce scrutin, 46,94 % des électeurs se sont abstenus.

    Article connexe : Élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne.


    Lors du second tour des élections municipales de 2020, la liste UDI (MoDem) menée par James Chéron, maire sortant  élu en 2017 à la suite de la démission d'Yves Jégo, réélu député et contraint par la législation limitant le cumul des mandats en France  obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 901 voix (53,55 %, 27 conseillers municipaux élus dont 16 communautaires), face à la liste DVD menée par son prédécesseur qui a obtenu 2 516 voix (46,44 %, 8 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires) après une campagne électorale jugée très agressive. Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 43,12 % des électeurs se sont abstenus[62],[63]

    Article détaillé : Élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne.

    Politique locale


    Les élections municipales de 2020 ont été marquées par un conflit âpre[64],[65],[66] entre James Chéron, maire depuis 2017, et son prédécesseur, Yves Jego, au terme desquelles la liste menée par James Chéron l'a emporté avec une avance de 385 voix. Yves Jego a contesté ces résultats, alléguant que la distribution de bons d'achat aux familles à quelques semaines du second tour aurait été faite en échange de vote pour l'équipe sortante. Le tribunal administratif de Melun a rejeté ce recours le , jugeant que ces bons faisaient partie « d'une politique de la ville à destination d'un public ciblé afin de compenser les conséquences économiques de la crise sanitaire pour les commerçants, ne constituant pas de manœuvre de nature à altérer la sincérité du scrutin », confirmant ainsi les résultats de l'élection. L'appel intenté par Yves Jégo a été rejeté en octobre 2021 par le Conseil d'Etat, jugeant que les irrégularités n'ont pas porté atteinte à la sincérité du scrutin compte-tenu de « l’écart important de voix entre les deux candidats »[67],[68].

    La commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a par ailleurs rejeté les comptes de campagne d'Yves Jégo pour avoir bénéficié du concours d’une personne morale, la communauté de communes du Pays de Montereau, présidée par le candidat, pour distribuer les masques du département, sans l’avoir déclaré dans son bilan. Il a été condamné à une pénalité de 7 500 [69]

    Article connexe : Financement des campagnes électorales.

    Liste des maires


    Liste de maires d'Ancien régime[réf. nécessaire]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1693 1707 Gattien Salmon    
    1707 1707 Anne François Bretton    
    1707 1708 Étienne Chineau    
    1708 1709 Jacques Piot    
    1709 1710 Anne François Bretton    
    1710 1716 Étienne Chineau    
    1734 1741 Jean Maillet    
    1741 1756 Jérôme Perillaut    
    février 1765 juillet 1741 Charles François Le Boux de la Bapaumerie    
    1765 1769 Simon Le Coq de Landy    
    1769 1772 Louis Simon Lestumier    
    1772 1786 Charles François Le Boux de la Bapaumerie    
    1786 1789 Louis Placide Félicité Regardin de Champrond    
    Liste des maires de la Révolution à nos jours[70]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1791 1792 Jean Rataud de Chalvais[71] Majorité
    réformatrice
    Propriétaire
    Député de Seine-et-Marne à l'Assemblée législative (1791 → 1792)
    puis au Conseil des Cinq-Cents (1797 → 1799)
    1791 1792 Pierre Nicolas Préau    
    1793 1795 Joseph Louis Darboulin
    dit Varipon
       
    mars avril 1795 Laurent Soule    
    avril 1795 novembre 1795 Jacques Duchaussy du Coudray    
    1795 1798 Louis François Joseph Lescuyer    
    1798 1799 Pierre Antoine Deluze    
    1799 1800 Daniel Paul Chevallier    
    1800 1803 Pierre Nicolas Preau    
    1803 1813 Louis Placide Félicité
    Regardin de Champrond
       
    1803 1815 Louis Auguste Moreau    
    mai 1815 juillet 1815 Marie Louis Michel Jauvet    
    juillet 1815 août 1815 Louis Auguste Moreau    
    1815 1818 Jacques Guillon    
    1818 1820 Marie Louis Michel Jauvet    
    1820 1830 Jacques Guillon    
    sept 1830 décembre 1830 Étienne Thibault    
    1831 1835 Nicolas Michon    
    1835 1839 Auguste Moreau    
    1839 1848 Nicolas Michon    
    mars 1848 1848 Pierre Grandjean    
    1848 1853 M. Camille Dunod    
    1853 1876 Adrien Louis Lebeuf de Montgermont    
    1876 1878 Victor Antoine Benoist Sachot    
    1878 février 1882 Jules Émile Lefebvre    
    février 1882 avril 1883 Victor Frémont    
    avril 1883 mai 1883 Jules Émile Lefebvre    
    mai 1883 septembre 1883 Victor Frémont    
    septembre 1883 1888 Jules Émile Lefebvre    
    1888 1862 Jacques Joigneau    
    1892 1896 Didier Désiré Decornoy Ferrand    
    1896 1897 Charles Parisot    
    1898 1904 Paul Allaire    
    1904 1910 Edmond Fortin    
    1910 1925 Jude Joseph Salmon   Propriétaire
    Conseiller général de Montereau-Fault-Yonne (1913 → 1931)
    mai 1925 octobre 1925 Charles Henri Decornoy    
    1925 août 1925 Maurice Besnard    
    1925 mai 1926 Arthur Bridou    
    1926 1928 Jean Baptiste Chazal Liste de défense  
    1928 1935 Charles Henry Decornoy Concentration
    républicaine
     
    1935 1944 Charles Baudry    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1953 mars 1971 Roger Pezout[72] UD-Ve Député de Seine-et-Marne (4e circ.) (1963 → 1968)
    mars 1971 mars 1977 Samuel Ettedgui PCF Conseiller général de Montereau-Fault-Yonne (1978 → 2004)
    mars 1977 mars 1983 José Alvarez PCF  
    mars 1983 mars 1989 Claude Eymard-Duvernay[73] UDF Médecin
    Député de Seine-et-Marne (4e circ.) (1978 → 1981)
    Conseiller régional d'Île-de-France ( ? → 1999)
    mars 1989 juin 1995 Alain Drèze PS  
    juin 1995 juin 2017[74] Yves Jégo[75],[76],[77],[78] RPR
    puis UMP (Rad.)
    puis UDI
    Consultant en ressources humaines, avocat
    Secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer (2008 → 2009)
    Député de Seine-et-Marne (3e circ.) (2002 → 2008 et 2009 → )
    Président de la CC des Deux Fleuves (2003 → 2016)
    Président du SYTRADEM[79] 2008-2014[Quand ?]
    Démissionnaire à la suite de sa réélection comme député
    juillet 2017[80] En cours
    (au 5 octobre 2021[68])
    James Chéron UDI Consultant, ancien directeur de cabinet de son prédécesseur
    Conseiller régional d'Île-de-France (2015 → )
    Vice-président de la CC du Pays de Montereau (2016 → )
    Président de l'OPH Confluence Habitat (2016[66] → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[81],[82]

    Politique de développement durable


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    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [83],[84].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Montereau-Fault-Yonne est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [85],[86],[87].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[88]. La communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2026[85],[89].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [85],[90].


    Jumelages


    La ville est jumelée avec :


    Population et société



    Démographie


    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[91],[Note 10]

    En 2019, la commune comptait 21 229 habitants[Note 11], en augmentation de 23,62 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 1153 3643 4533 9454 1534 4944 4504 9425 465
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6 0636 2176 7486 7147 0417 3067 7097 6728 041
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7 9298 2138 6178 8539 3149 9659 3228 96210 119
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    14 12119 78921 56819 41318 65717 62516 76816 57319 361
    2019 - - - - - - - -
    21 229--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[92].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement


    Montereau fait partie de la Zone C pour les congés scolaire et dépend de l'académie de Créteil.

    Légende : écoles primaires, écoles maternelles, écoles élémentaires, écoles privées, collèges, lycées, enseignement supérieur, autres

    Écoles primaires (maternelle et élémentaire)


    Écoles maternelles


    Écoles élémentaires


    Écoles privées


    Collèges


    Lycées


    Enseignement Supérieur


    Autres


    Culture


    La commune compte de nombreux équipements culturels[réf. nécessaire] :


    Santé


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    Montereau-Fault-Yonne dispose d'un centre hospitalier, le Centre hospitalier Sud Seine et Marne.


    Sports



    Infrastructures[94]

    Localisation des infrastructures sportives de la ville.

    Manifestations culturelles et festivités


    Plusieurs événements sont liés à la commune. Ils incluent notamment :


    Économie



    Revenus de la population et fiscalité


    En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 7 439 (dont 33 % imposés), représentant 19 277 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 14 960 euros[95].


    Emploi


    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 8 627, occupant 5 866 actifs résidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 48,4 % contre un taux de chômage de 16,4 %.

    Les 35,2 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12,2 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 4,6 % de retraités ou préretraités et 18,5 % pour les autres inactifs[96].


    Entreprises et commerces


    En 2017, le nombre d'établissements actifs était de 539 dont 1 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 56 dans l’industrie, 64 dans la construction, 339 dans le commerce-transports-services divers et 79 étaient relatifs au secteur administratif[97].

    Ces établissements ont pourvu 7 600 postes salariés.

    En 2019, 211 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 137 individuelles.

    Les principales industries de la ville sont :


    Secteurs d'activité



    Agriculture

    Montereau-Fault-Yonne est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 12] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[99].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[100]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 3 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 18 ha en 1988 à 255 ha en 2010[99]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Montereau-Fault-Yonne, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Montereau-Fault-Yonne entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[99],[Note 13]
    Nombre d’exploitations (u) 3 2 2
    Travail (UTA) 3 6 2
    Surface agricole utilisée (ha) 53 28 510
    Cultures[101]
    Terres labourables (ha) 50 s s
    Céréales (ha) s s s
    dont blé tendre (ha) s s s
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) s s s
    Tournesol (ha) s
    Colza et navette (ha) 0 s
    Élevage[99]
    Cheptel (UGBTA[Note 14]) 8 0 0

    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Le prieuré Saint-Martin vu depuis la réserve naturelle de Montereau.
    Le prieuré Saint-Martin vu depuis la réserve naturelle de Montereau.
    La façade de la collégiale Notre-Dame-et-Saint-Loup.
    La façade de la collégiale Notre-Dame-et-Saint-Loup.
    Musée de la faïence de Montereau.
    Musée de la faïence de Montereau.

    Monuments disparus


    Montereau-Fault-Yonne dans la littérature


    Antoine Bertin, dans Voyage en Bourgogne (1777) garde un mauvais souvenir de son repas à Montereau mais donne une vision poétique de l'Yonne et de la Seine[106].

    Victor Hugo ne semble pas garder non plus un bon souvenir de son passage à Montereau. Il note dans son journal : , Montereau : Je suis parti hier matin à sept heures par le bateau à vapeur… fort contrarié de ne pas trouver de voiture, et ne sachant pas encore en ce moment si je partirai dans une heure pour Sens par la diligence ou demain matin en cabriolet pour Provins. J'ai affaire à d'affreux loueurs de voitures qui font tout ce qu'ils peuvent pour me rançonner.

    Alexandre Dumas, dans Impressions de voyage (1851), donne une description de la ville et narre l'assassinat de Jean sans Peur et la bataille de 1814.

    Dans L'Éducation sentimentale, de Gustave Flaubert (1869), le héros, Frédéric Moreau, quitte Paris en bateau sur le Ville de Montereau. Il fait plusieurs passages à Montereau.

    Guillaume Apollinaire mentionne Montereau dans Le flâneur des deux rives[107], publié en 1918.

    Camille Mulley situe dans la région de Montereau l'action de son roman, Le dernier Sainte-Hélène[108], publié en 1937.


    Personnalités liées à la commune



    Héraldique


    Les armes de la commune de Montereau-Faut-Yonne se blasonnent ainsi :
    De gueules aux trois tours d’argent ouvertes du champ et maçonnées de sable, au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lys d’or.


    Voir aussi



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Notes et références



    Notes et cartes


    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    9. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    10. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    12. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    14. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    1. « Sites Natura2000 de Montereau-Fault-Yonne » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    2. « Zones ZNIEFF de Montereau-Fault-Yonne » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    3. « Montereau-Fault-Yonne - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    4. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    5. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références


    1. « Plan séisme consulté le 21 décembre 2020 ».
    2. « Montereau-Fault-Yonne » sur Géoportail. Carte IGN classique.
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) » (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Seine (F2435151) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - L’Yonne (F3--0200) » (consulté le ).
    6. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 13 mars 2019
    7. Règlement de surveillance, de prévision et de transmission de l'information sur les crues
    8. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
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    62. Faustine Léo, « Municipales à Montereau : James Chéron l’emporte face à Yves Jégo : Avec 385 voix d’avance, James Chéron, en conflit ouvert avec Yves Jégo, conserve son fauteuil de maire de Montereau face à celui avec qui il a partagé douze ans de vie politique », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ) « Symboles d'une campagne âpre à Montereau, longue de sept mois, pleine de coups et de vacheries, dans laquelle James Chéron (UDI), le maire sortant, l'a emporté face à Yves Jégo (SE), député-maire de 1995 à 2017. Il lui avait succédé quand ce dernier avait préféré conserver son mandat de député avant de renoncer à la vie politique il y a un an et demi ».
    63. Faustine Léo, « Montereau : James Chéron et son équipe promettent une nouvelle ère pour la ville : Élus avec 53,55 % des voix dimanche face à l’ancien député-maire de la ville Yves Jégo, les membres de la liste En Avant Montereau, pilotés par James Chéron qui a conservé son siège, veulent se mettre au service des habitants pour améliorer leur vie quotidienne », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ) « Ce qui revient à se défaire de l'image d'héritier de son prédécesseur, Yves Jégo (SE) maire de 1995 à 2017, qu'il a battu dimanche avec 53,45 % des voix et dont il a été directeur de cabinet à partir de 2008 puis adjoint au maire en 2014. Avant de le remplacer en cours du mandat, il y a trois ans, à la tête du conseil municipal ».
    64. Faustine Léo, « Municipales à Montereau : la «réunion de famille» a viré au divorce entre Jégo et Chéron : Des conflits apparus en octobre au sein de la majorité municipale se sont conclus par les candidatures antagonistes de James Chéron et d’Yves Jégo, le maire et son prédécesseur. Comment en sont-ils arrivés là ? », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
    65. Faustine Léo, « Municipales à Montereau : Yves Jégo saisit le juge pour réunir le conseil : Conseiller au sein du conseil municipal et adversaire du maire pour ces élections municipales, Yves Jégo (SE) demande avec huit autres élus à la justice de forcer James Chéron (UDI) à les réunir », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ) « La majorité municipale, menée par l'ancien maire Yves Jégo (SE), n'est pas à une contradiction près, dès lors qu'il s'agit de perturber l'action de l'édile en place James Chéron (UDI), arrivé en tête lors du premier tour des élections municipales avec 48,1 % ».
    66. Sophie Bordier et Faustine Léo, « Municipales à Montereau : et maintenant, ils se chamaillent pour présider Confluence Habitat : Un nouveau conseil d’administration a été élu pour Confluence Habitat lundi soir. Son actuel président, James Chéron, estimant cette élection illégale refuse de le réunir pour élire son successeur. Prétendant à la mairie,Yves Jégo est candidat », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ) « Le maire de Montereau soutient que « le conseil d'administration ne peut être renouvelé, comme le dispose le Code de l'habitat, qu'après le renouvellement total du conseil communautaire ». C'est à dire une fois que les élus de Montereau et de Voulx auront été désignés lors du second tour ».
    67. Faustine Léo, « Montereau : l’élection de James Chéron à la tête de la mairie confirmée par la justice : Le recours de son opposant, Yves Jégo, contre le résultat du second tour des élections municipales, en juin dernier, a été rejeté par le tribunal administratif de Melun », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
    68. Faustine Léo, « Jégo trouve cela « étrange », Chéron se «réjouit» : à Montereau, le résultat des municipales confirmé : Le Conseil d’État valide les élections de juin 2020. Toutefois, il épingle des éléments de la campagne de James Chéron, maire (UDI) sortant réélu face à son prédécesseur, Yves Jégo (SE), qui contestait le scrutin », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ) « La liste menée par le maire sortant, James Chéron (UDI), élue le 28 juin 2020, est définitivement installée à la mairie de Montereau-Fault-Yonne. Plus aucun recours n’est possible, maintenant que le Conseil d’État a rejeté le pourvoi interjeté par l’ancien député et maire, Yves Jégo (SE), lui aussi en lice dans ces élections face à celui avec qui il formait la majorité municipale jusqu’en novembre 2019 ».
    69. Faustine Léo, « Municipales à Montereau : les comptes de campagne d’Yves Jégo épinglés : La commission nationale des comptes de campagne a infligé une pénalité de 7500 euros au candidat aux élections municipales. Il lui est reproché d’avoir bénéficié du concours d’une personne morale, le Pays de Montereau, pour distribuer les masques du département, sans l’avoir déclaré dans son bilan », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ) « Estimant que « le candidat a bénéficié du concours en nature d'une personne morale, intrinsèquement irrégulier, et non porté à son compte de campagne », elle lui a infligé une pénalité de 7500 euros, portant le remboursement de l'Etat à 15 717 euros au lieu de 23 217 euros ».
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    74. Faustine Léo, « Législatives 2017. Yves Jégo (UDI) réélu député dans la 3e circonscription de Seine-et-Marne », Le Parisien, (lire en ligne).
    75. Béatrice Gurrey, « Yves Jégo, l'homme recomposé », Le Monde, (lire en ligne).
    76. Pierre Choisnet, « Yves Jégo, l'homme médiatique : À l’aune des élections municipales, La Rep vous propose un décryptage des ténors politiques du département. Cette semaine : Yves Jégo, le député maire de Montereau-Fault-Yonne. », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne).
    77. « Yves Jégo: "le raz-de-marée n'a pas eu lieu" : Réélu maire de Montereau-Fault-Yonne, le porte-parole de l'UMP a répondu à l'occasion d'un chat à vos questions, à l'issue du premier tour des municipales. Toutes ses réponses », L'Express, (lire en ligne).
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    80. Faustine Léo, « Yonne : Yves Jégo passe la main à James Chéron : Après 22 ans à la tête de l’hôtel de ville, Yves Jégo a cédé son fauteuil de maire à James Chéron, élu à la majorité absolue samedi matin lors du conseil municipal à l’hôtel de ville », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
    81. Sophie Bordier et Faustine Léo, « Montereau : James Chéron élu maire dans un contexte apaisé...ou presque : James Chéron (UDI) est désormais officiellement le maire de la ville, élu cette fois par les membres de sa propre liste. Son succès épique a été salué par son adversaire Yves Jégo qui souhaite mener une opposition constructive », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ) « les trente-cinq conseillers municipaux, dont huit de l'opposition ont procédé au vote, auquel seul James Chéron était candidat. Silence rompu par les applaudissements et les vivats de la foule debout lorsque, sans surprise donc, il a été annoncé officiellement que James Chéron est le nouveau maire de Montereau, par vingt-sept voix contre huit nuls ».
    82. Sophie Bordier et Faustine Léo, « Montereau : James Chéron élu maire dans un contexte apaisé...ou presque : James Chéron (UDI) est désormais officiellement le maire de la ville, élu cette fois par les membres de sa propre liste. Son succès épique a été salué par son adversaire Yves Jégo qui souhaite mener une opposition constructive », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ) « les trente-cinq conseillers municipaux, dont huit de l'opposition ont procédé au vote, auquel seul James Chéron était candidat. Silence rompu par les applaudissements et les vivats de la foule debout lorsque, sans surprise donc, il a été annoncé officiellement que James Chéron est le nouveau maire de Montereau, par vingt-sept voix contre huit nuls ».
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    112. Fiche généalogique de la famille Lebeuf de Mongermont

    На других языках


    [de] Montereau-Fault-Yonne

    Montereau-Fault-Yonne ist eine französische Gemeinde mit 21.229 Einwohnern (1. Januar 2019) im Département Seine-et-Marne in der Region Île-de-France. Die Stadt wird manchmal auch nur „Montereau“ genannt. Ihre Bewohner bezeichnen sich als Monterelais.

    [en] Montereau-Fault-Yonne

    Montereau-Fault-Yonne (French pronunciation: [mɔ̃tʁo fot‿jɔn] (listen)), or simply Montereau, is a commune in the Seine-et-Marne department in the Île-de-France region in north-central France.
    - [fr] Montereau-Fault-Yonne

    [ru] Монтро-Фот-Йон

    Монтро́-Фот-Йон[1][2] (фр. Montereau-Fault-Yonne) — коммуна и населённый пункт во Франции в регионе Иль-де-Франс департамента Сена и Марна. Население — 21 229 человек (2019)[3].



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