Frontenac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Frontenac | |
![]() La mairie (oct. 2012). | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Intercommunalité | Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers |
Maire Mandat |
Josette Mugron 2020-2026 |
Code postal | 33760 |
Code commune | 33175 |
Démographie | |
Gentilé | Frontenacais |
Population municipale |
739 hab. (2019 ![]() |
Densité | 51 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 44′ 20″ nord, 0° 09′ 40″ ouest |
Altitude | Min. 24 m Max. 105 m |
Superficie | 14,4 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de l'Entre-Deux-Mers |
Législatives | Douzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.frontenac.eu |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Frontenacais[1].
Située dans l'Entre-deux-Mers, la commune est séparée de sa voisine Cessac par un ruisseau, l'Engranne, qui se jette, plus au nord, à Saint-Jean-de-Blaignac, dans la Dordogne. Paysage mouvementé creusé par l'Engranne et ses petits affluents, avec une végétation diversifiée de bois, viticulture assez développée encore, le charme de l'Entre-deux-Mers.
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La commune se trouve à 42 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 25 km au nord-nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 10 km à l'est de Targon, chef-lieu de canton[2].
Les communes limitrophes sont Blasimon au nord-est, Sauveterre-de-Guyenne au sud-est, Daubèze au sud, Martres au sud-sud-ouest, Baigneaux au sud-ouest, Cessac au nord-ouest et Lugasson au nord.
Lugasson | Blasimon | |
Cessac | ![]() |
|
Baigneaux Martres |
Daubèze | Sauveterre-de-Guyenne |
La principale voie de communication routière est la route départementale D231 qui traverse le village et mène vers le nord-nord-est à Rauzan et vers le sud-ouest à la route départementale D671, ancienne route nationale 671 (Baigneaux, Bellebat puis Rauzan vers le nord-ouest et Saint-Brice et Sauveterre-de-Guyenne vers l'est-sud-est), (puis à Cantois ; la route départementale D236 qui mène vers l'ouest à Cessac et vers le nord-est à Blasimon ; vers l'ouest, les routes départementales D123e10 puis D123e11 mène vers Sallebruneau puis à la route départementale D670, ancienne route nationale 670 (Rauzan, Saint-Jean-de-Blaignac puis Libourne vers le nord et Sauveterre-de-Guyenne puis La Réole vers le sud).
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 2, dit de Podensac, qui se situe à 25 km vers le sud-ouest.
L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 39 km vers le sud.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89 qui se situe à 25 km vers le nord-ouest.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 21 km par la route vers le sud, de Caudrot sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. Sur la même ligne mais offrant plus d'opportunités de liaisons, la gare de La Réole se situe à 23 km par la route vers le sud-ouest et celle de Langon à 25 km vers le sud-est.
La gare de Libourne sur la ligne TGV Atlantique Paris - Bordeaux, la ligne Intercités ligne Lyon - Bordeaux et le réseau TER Nouvelle-Aquitaine est distante de 27 km par la route vers le nord-ouest.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sauveterre-de-Guyenne », sur la commune de Sauveterre-de-Guyenne, mise en service en 1978[9] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 809,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 40 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[15].
Frontenac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (48 %), forêts (21,9 %), terres arables (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), zones urbanisées (5,2 %), prairies (4,6 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Frontenac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1991, 1999 et 2009[24],[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[25]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 397 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 397 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
À la Révolution, la paroisse Notre-Dame de Frontenac forme la commune de Frontenac, la paroisse Saint-Jean de Sallebruneau forme la commune de Sallebruneau et la paroisse Sainte-Présentine, annexe de Saint-Sulpice de Daubèze, forme la commune de Sainte-Présentine[28],[29].
Après la Révolution et ses remaniements, administratifs et des fortunes privées, par la vente des biens nationaux, l'identité de la commune faite du regroupement hésitant de plusieurs paroisses, s'est finalement établie dans son plan actuel.[pas clair] Ainsi, le 5 avril 1813, la commune de Sainte-Présentine est rattachée à celle de Sallebruneau.
L'économie au XIXe siècle a obtenu beaucoup d'une voie ferrée construite tout spécialement pour utiliser la pierre locale, très appréciée pour l'expansion de l'agglomération bordelaise, mais aussi les monuments et propriétés de la région, et y compris dans leurs réfections actuelles.
Au XXe siècle, comme dans d'autres communes avoisinantes, les carrières souterraines creusées dans le calcaire pour l'extraction de la pierre, ou dans ce but précis, ont permis une activité semi-industrielle de culture de champignons « de Paris ». À titre d'exemple, l'une de ces exploitations a employé avant les années 1970 jusqu'à 400 personnes. Cette culture est ensuite devenue rarissime en France et n'a donc laissé que des souvenirs, personne ne s'aventurant maintenant guère dans ces entrailles terrestres, qui permettent cependant la survie des chauve-souris, animaux souvent en voie de disparition.[pas clair]
La voie ferrée a été progressivement désaffectée dans les années 1960, et est devenue, à la satisfaction de tous[non neutre] une piste cyclable et piétonnière, dénommée piste Lapébie, presque embouteillée par les locaux et les touristes.
Le 13 juin 1965, la commune de Sallebruneau est rattachée à celle de Frontenac[28]
L'évolution économique récente a diminué l'animation d'un bourg ayant comporté à son apogée d'activité jusqu'à 35 commerces ou artisanats.L'amélioration des communications avec Bordeaux par la route de Créon a cependant stoppé et même inversé l'exode rural.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2008 | mars 2014 | Hervé Pauly | Médecin | |
mars 2014 | En cours | Josette Mugron | PCF | Retraitée |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 739 habitants[Note 6], en diminution de 3,9 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
540 | 519 | 451 | 537 | 544 | 538 | 544 | 532 | 514 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
545 | 598 | 642 | 661 | 670 | 632 | 640 | 622 | 834 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
708 | 717 | 685 | 604 | 632 | 636 | 578 | 573 | 604 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
624 | 729 | 669 | 640 | 687 | 650 | 694 | 699 | 766 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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731 | 739 | - | - | - | - | - | - | - |
Mur d'escalade aménagé sur la paroi d'une ancienne carrière.
Etape du cyclo-festival festival Ouvre La Voix.
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