Lugasson (Lugaçon en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
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Lugasson
La mairie ()
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Gironde
Arrondissement
Langon
Intercommunalité
Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers
La commune se trouve à 42 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 27 km au nord-nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 11 km à l'est de Targon, chef-lieu de canton[2],[3].
La commune est traversée d'est en ouest par un petit affluent de rive droite de l'Engranne, cette dernière bordant la commune à l'ouest et rejoignant la Dordogne en rive gauche quelque 10 km en aval[4].
Routes
Les principales voies de communication routière sont la route départementale D119 qui traverse le village et mène vers le nord vers Jugazan et au-delà à Saint-Jean-de-Blaignac, la route départementale D231, à environ 600 mètres à l'est du bourg, qui mène vers le nord-nord-est à Rauzan et vers le sud à Frontenac, la route départementale D236 qui mène vers l'est à Blasimon et la route départementale D140 qui, depuis la D231, mène vers le nord-ouest à Bellefond[4].
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est celui de 2Podensac qui se situe à 27 km vers le sud-ouest.
L'accès 1Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 40 km vers le sud.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89 qui se situe à 23 km vers le nord-ouest.
Trains
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 22 km par la route vers le sud, de Saint-Pierre-d'Aurillac sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Aquitaine. Sur la même ligne mais offrant plus d'opportunités de liaisons, la gare de La Réole se situe à 24 km par la route vers le sud-ouest et celle de Langon à 27 km vers le sud-est.
La gare de Libourne sur la ligne TGV Atlantique Paris - Bordeaux, la ligne Intercités ligne Lyon - Bordeaux et le réseau TER Aquitaine est distante de 25 km par la route vers le nord-ouest.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]
Moyenne annuelle de température: 12,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sauveterre-de-Guyenne», sur la commune de Sauveterre-de-Guyenne, mise en service en 1978[11] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 809,1 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bordeaux-Mérignac», sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 40 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,3°C pour la période 1971-2000[15], à 13,8°C pour 1981-2010[16], puis à 14,2°C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Lugasson est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[19],[20].
La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: cultures permanentes (70,9%), forêts (12,4%), terres arables (8,2%), zones agricoles hétérogènes (8,2%), prairies (0,4%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lugasson est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2005 et 2009[26],[24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[27]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lugasson.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 152 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 152 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Histoire
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Préhistoire
Gisement du Grand Moulin
Il se trouve près du hameau le Grand Moulin, dans le coin sud-ouest de la commune, dans la vallée de l'Engranne en rive droite. Le flanc de vallée forme là un coteau de 25 m de hauteur fait de calcaire à Astéries formant une falaise. Le gisement est au pied de la falaise[4],[30].
Il a été découvert en 1894 par l'abbé Jean-Joseph Labrie (1867-1927), qui l'a fouillé et y a reconnu plusieurs époques du Paléolithique. Il a attribué au Solutréen plusieurs grandes pièces à retouches bifaciales (quatre d'entre elles sont conservées au Musée d'Aquitaine) et plusieurs pointes à cran (disparues)[30].
Michel Lenoir le fouille également vers 1980; à cette époque le propriétaire en est Mr Weinstein[30]. Lenoir y trouve un horizon du Solutréen supérieur, sans aucun autre faciès culturel présent[31]. Quatre grandes pièces foliacées à retouche biface ont une section nettement biconvexe, atypique pour du Solutréen[32]. M. Lenoir rappelle que la moyenne vallée de l'Engranne a livré plusieurs gisements magdaléniens, et suggère qu'elle a pu être occupée vers la fin du Würm III et au cours de l'interstade Würm III-IV par « des groupes sporadiques porteurs de traditions culturelles solutréennes, mais qui, par suite de leur éloignement de la région classique du Périgord, ont pu présenter des particularités locales »[33].
Ce gisement a livré une lampe à graisse à cupule ovoïde[34] de type la Mouthe (avec poignée triangulaire, cuvette ronde et bord aplati)[35], mesurant 12 cm dans sa plus grande longueur, 8,5 cm en largeur et 7 cm en hauteur, avec une cupule de 8,5 × 7 cm pour une profondeur de 1,8 cm[35].
Grotte de Fauroux
Cette grotte est proche du gisement de Grand Moulin. Michel Lenoir y a effectué un sondage qui a révélé un niveau d'Azilien, et en dessous deux pièces qui pourraient être des fragments de pointes à cran solutréennes - mais aucun autre indice de Solutréen n'est apparu[33].
Allée couverte de Roquefort
Article détaillé: Allée couverte de Roquefort.
Nécropole néolithique, occupations protohistorique, âge du fer, époque médiévale.
menhirs de Pontaret
Article détaillé: menhirs de Pontaret.
Révolution
À la Révolution, la paroisse Saint-Martin de Lugasson forme la commune de Lugasson[36].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].
En 2019, la commune comptait 304 habitants[Note 6], en augmentation de 6,29% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
438
284
451
403
411
414
395
395
408
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
438
425
404
423
421
415
400
395
407
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
412
389
394
333
318
338
339
316
323
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
330
306
271
282
255
237
282
290
274
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
295
304
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Église Saint-Martin inscrite au titre des monuments historiques en 1925[42].
Croix de chemin celtique du XIXesiècle inventoriée aux monuments historiques[43].
Allée couverte de Roquefort et menhirs de Pontaret. Civilisation de Roquefort.
L'église Saint-Martin
Vue sud-est
Le portail
Échauguette en façade sud
Croix celtique derrière l'église
Le monument aux morts près de la mairie
Personnalités liées à la commune
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Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
Distances les plus courtes par la route. Les distances orthodromiques sont respectivement de 34,3 km pour Bordeaux, 23,2 km pour Langon et 8,3 km pour Targon. Données fournies par lion1906.com, consulté le 4 novembre 2012.
«Lugasson, carte IGN interactive» sur Géoportail. Couches «Cartes IGN classiques», «Limites administratives» et «Hydrographie» activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
[Lenoir 1982] Michel Lenoir, «Le gisement du Grand-Moulin à Lugasson (Gironde). Quelques nouvelles observations», Bulletin de la Société préhistorique française, t.79, no1, , p.28-32 (lire en ligne[sur persee]), p.28.
[Glory 1961] André Glory, «Le brûloir de Lascaux», Bulletin de la Société d'études et de recherches préhistoriques et Institut pratique de Préhistoire, Les Eyzies, t.10, , p.92-97 (lire en ligne[sur persee]), p.178.
[Bastin 1945] A.-H. Bastin, «Les lampes paléolithiques de St-Germain-la-Rivière (Gironde)», Bulletin de la Société préhistorique française, vol.42, nos1-3, , p.34-38 (lire en ligne[sur persee]), p.36.
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