Bazas (prononcer [bazas]; Vasats en gascon prononcé [bazats]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Capitale du Bazadais, ancien évêché, elle conserve une importante parure monumentale héritée en partie du Moyen Âge et symbolisée par la cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Géographie
Bazas en Gironde.
La commune de Bazas se situe dans le sud-est du département, sur de légers reliefs à l'entrée de la forêt des Landes de Gascogne, à 59 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département et à 16 km au sud de Langon, chef-lieu d'arrondissement[1].
La commune est traversée par la route départementale D 12 reliant Auros au nord et la route nationale 524 au sud et par l'axe contigu des routes départementales D 3 et D 655, la première menant, vers l'ouest, à Villandraut et au-delà au bassin d'Arcachon, la seconde menant, vers l'est, à Grignols et Agen (Lot-et-Garonne).
Bazas est traversée par l'autoroute A65. Elle y est reliée par le diffuseur no1, dit de Bazas, distant de 3 km du centre-ville.
Aucune ligne de chemin de fer ne dessert la commune, la gare SNCF la plus proche, distante de 16 km par la route vers le nord-est, étant celle de la Langon sur la ligne ferroviaire Bordeaux - Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 13,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 10,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sauternes», sur la commune de Sauternes, mise en service en 1896[9] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4°C et la hauteur de précipitations de 825,2 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bordeaux-Mérignac», sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 57 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3°C pour la période 1971-2000[13], à 13,8°C pour 1981-2010[14], puis à 14,2°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Bazas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bazas, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[19] et 5 122 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bazas, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (28,4%), forêts (26,7%), zones agricoles hétérogènes (19,9%), zones urbanisées (8,1%), prairies (7,7%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3%), eaux continentales[Note 7] (1%), cultures permanentes (0,7%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4%)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bazas est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1993, 1999 et 2013[27],[25].
Bazas est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[28]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[29],[30].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[31].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bazas.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 917 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 917 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1995, 2002, 2003, 2009, 2011, 2015 et 2017, par des mouvements de terrain en 1993 et et par des éboulements et/ou chutes de blocs en 1997[25].
Toponymie
Le nom de Bazas vient de civitas basatica, «cité des Vasates».
Son nom antique était Cossium, une latinisation de l'aquitanique *koiz, en gasconCoç, désignant un «tertre».
En gascon, le nom de la commune est Vasats ou Bazats.
L'itinéraire de l'Anonyme de Bordeaux passe dans la région et mentionne ce site.
Histoire
À partir du premier âge du fer, Bazas s’affirme comme une des places fortes du Sud-Ouest en se dotant de remparts et de portes monumentales qui lui confèrent très tôt un rôle militaire et une certaine suprématie.
D'après un poème de Paulin de Pella, en 414, la ville échappe à la destruction par les Wisigoths[34].
La ville antique est située à l'est du plateau rocheux, autour de la cathédrale. Un second bourg marchand se forme au Moyen Âge central à l'ouest de la vieille ville. La jonction des deux bourgs est réalisée par la construction d'une enceinte commune au XIIIesiècle, mais l'espace séparant les deux ensembles reste non construit, formant une gigantesque place centrale idéale pour servir de marché à cette ville carrefour, située au croisement des routes de Bordeaux, Bayonne et La Réole[35].
Cité épiscopale située sur le chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, Bazas fut, jusqu'à la fin du XVIIIesiècle, siège d’un diocèse. Siège du présidial, Bazas cumule les fonctions administratives et judiciaires et s’impose alors très vite comme une ville d'envergure. Son prestige lui vaut d'ailleurs les visites d'illustres personnages tels Richard Cœur de Lion et Charles Quint.
Elle est âprement disputée entre les troupes françaises et anglaises durant la guerre de Cent Ans: elle est notamment assiégée en 1347 par les troupes anglaises, et en 1370 par les Français. Elle redevient définitivement française en 1441 lors de la prise de la ville[36].
Avant sa mort, le roi Louis XI confirme sa protection royale par lettres patentes en février 1483[37].
est une date sombre dans l'histoire de Bazas touchée alors par les guerres de religion: les huguenots pénètrent dans la ville et dévastent la cathédrale. L'illustre évêque Arnaud de Pontac en sauve le triple portail d'une destruction totale et la restaure.
En , le sire de Duras du parti huguenot prend la ville: il y coupe les lèvres des prêtres[38].
Louis XIV y loge à son retour de Saint-Jean-de-Luz où il avait épousé Marie-Thérèse d'Autriche[39].
Bazas a su conserver de cet âge d'or de superbes vestiges. Classée monument historique dès 1840, la cathédrale gothique est le plus important monument de la cité. Édifiée du XIeauXIVesiècles, elle fut rebâtie entre 1583 et 1655.
Sous l'Ancien Régime, Bazas était composée des paroisses Saint-Jean (cathédrale), Saint-Vincent de Cabouzits et son annexe Saint-Hippolyte, Saint-Martin et son annexe Notre-Dame-de-Conques, Saint-Romain de Poussignac, Notre-Dame du Mercadil et son annexe Saint-Romain de Tontoulon, Saint-Christophe de Guiron, Saint-Michel de Laprade et de la chapelle Saint-Antoine de l'hôpital[40].
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Sous-préfecture jusqu'en 1926, au profit de Langon, qui récupère également le territoire de la sous-préfecture de La Réole.
Article connexe: liste des évêques de Bazas.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 en Gironde.
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].
En 2019, la commune comptait 4 801 habitants[Note 8], en augmentation de 1,48% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
4 540
4 215
4 244
4 019
4 255
4 446
4 515
4 593
4 627
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
4 628
4 471
4 766
5 023
5 073
5 114
5 034
4 948
4 806
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
4 695
4 684
4 704
4 372
4 410
4 356
4 450
4 290
4 239
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
4 453
4 567
4 748
4 704
4 379
4 357
4 585
4 607
4 731
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
4 798
4 801
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique
Services publics
Lycée des Terres de Gascogne, enseignement général technologique agricole et forestier, avenue de la République.
Le jardin du chapitre avec ses vestiges du XVesiècle;
Le jardin du Sultan et sa roseraie;
La poterne de la Brèche et la porte du Gisquet ainsi que divers vestiges de l'enceinte de Bazas, rue de Pontac, rue Bragous, place de la Taillade et allée de Tourny qui ont été inscrits en tant que monuments historiques en 1994[51];
L'hôtel de ville qui a été inscrit monument historique en 1965[52] et son portique;
La place de la République prolongée à l'est par la cathédrale Saint-Jean-Baptiste. Cet édifice de 83 mètres de long est classé monument historique depuis 1840[53] et inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO dans le cadre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle a été édifiée aux XIIIeetXIVesiècles sur le modèle des grandes cathédrales gothiques du nord de la France. La cathédrale a été dévastée en grande partie par les Huguenots, mais les portails, le plus bel exemple statuaire de Gironde, ont été épargnés. Le portail central est consacré au jugement dernier et à l'histoire de saint Jean-Baptiste. L'intérieur de l'édifice est remarquable par la perspective de la nef étroite et longue;
Sur la place de la République également, au no23, la maison dite de l'Astronome protégée par inscription en tant que monument historique en 1990[54];
Ancienne église Notre-Dame-du-Mercadil[55] (ou Notre-Dame dou Mercadilh en gascon), datant des XIIIeetXIVesiècles, dont certaines parties de façades ont été classées en 1923 à l'inventaire des monuments historiques et l'église inscrite dans sa totalité en 2008[56];
Ancien hospice Saint-Antoine, inscrit monument historique en 2003[57], qui abrite la plus grande et la plus complète apothicairerie de France;
Maison, 12 rue Bragous.
Hôtel de Bourges
Palais de justice du XIXesiècle dit aussi ancien présidial, faisant office de tribunal d'instance, fermé depuis le à la suite de la réforme de la carte judiciaire. Aujourd'hui le bâtiment du palais de justice abrite la bibliothèque-médiathèque de la ville, le Polyèdre[58],[59].;
Hôtel de La Psalette, rue de la Taillade, construit au XVIesiècle, maison noble de chanoines de la cathédrale où logeait la manécanterie de la cathédrale; la particularité de ce bâtiment est d'avoir une fenêtre à meneau en angle à chaque étage visible depuis la rue;
Couvent des Ursulines du XVIIesiècle;
Hippodrome du XIXesiècle;
Une douzaine de maisons à colombages;
Église Saint-Michel dans un lieu-dit au nord de la ville.
Hospice de Bazas (septembre 2011).
Le portique de la mairie (mars 2010).
Le tribunal (mars 2010).
Rue Fondespan, ruelle typique (août 2007).
L'église Saint-Michel (juillet 2015).
Patrimoine naturel
Lac de la Prade.
Le lac de la Prade est une retenue d'eau artificielle (un lac de barrage) créée dans les années 1980 pour l'irrigation des terres agricoles. À cette vocation première, d'autres usages se sont ajoutés au fil des années (pêche ou promenade) et le lac est aujourd'hui géré et entretenu dans une optique plus écologique, orientée notamment vers l'accueil de l'avifaune. Le site est géré par le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine[60] en partenariat avec la communauté de communes du Bazadais. Les modes de gestion appliqués favorisent une importante diversité végétale où se côtoient, depuis les zones humides jusqu'aux coteaux secs, toute une série de milieux intermédiaires abritant une flore caractéristique à chacun d'eux. Plus de 300 espèces végétales ont été recensées sur ce site, et cela, sans compter les mousses, les champignons, les lichens et les fougères. Un itinéraire de découverte est proposé au public, agrémenté de panneaux et panonceaux explicatifs. Un livret-guide est également disponible.
Vital du Four (1260-1327), cardinal franciscain et philosophe scolastique.
Clément V (1264-1314).
Jean de Mansencal, juriste.
Arnaud de Pontac, évêque de Bazas de 1572 à 1605.
Edme Mongin (1668-1746), évêque de Bazas et membre de l'Académie française.
Étienne Jacques Servière (1760-1836), homme politique.
Pierre-Henry de Brocas (1762-1824), reçu le 11 mars 1814 le duc d'Angoulème pour son entrée dans Bazas lors de son retour en France. Décoré du Décoration du brassard de Bordeaux des fidèles à la famille de Bourbons (dynastie française). Il avait épousé Thérèse-Fanny de Mirambet. Famille de Brocas de Lanauze (La Nauze).
Jean-Marie Despiau, médecin mort en 1824.
Anatole de Monzie (1876-1947), homme politique français né à Bazas.
François Mauriac (1885-1970), écrivain, né à Bordeaux, ayant de fortes attaches en sud-Gironde. Dans le roman Thérèse Desqueyroux, il évoque Bazas et son tribunal.
Émile Constant (, député de 1893 à 1919.
Jean-Claude Samuel (1921-2015), international de football français né à Bazas.
André Marceau (1946-), curé de Bazas (1992-2000), actuel évêque de Perpignan.
Guillaume Bouic (1970-), international de rugby à XV né à Bazas.
Héraldique
Les armes de Bazas se blasonnent ainsi:
De gueules à la tour maçonnée de sable, donjonnée de deux pièces, mouvant du flanc senestre, adextrée de saint Jean Baptiste à genoux devant son bourreau contourné brandissant une épée, le tout d'or, sur une terrasse de même, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or[61].
«Les armoiries de Bazas étaient, de tout temps, de gueules à une décollation de saint Jean-Baptiste, représenté à genoux devant la porte d'une prison, tendant le cou au bourreau contourné, qui a le bras levé pour le décoller avec son coutelas; le tout d'or et surmonté d'une couronne ducale.»[62]
«En 1814, le duc d'Angoulême arriva incognito à Bazas et y fut reçu par le comte Pierre-Henry de Brocas de La Nauze et reconnu le 11 mars. Louis XVIII conserva toujours un souvenir de l'accueil bienveillant fait par les Bazadais à un prince du sang de leurs rois, et en témoignage de sa reconnaissance, autorisa la ville de Bazas, à la demande de M. D'Escure, sous-préfet, et de M. de Montfort, maire, d'ajouter à ses armoiries antiques un chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or, posées en face, avec la devise: Bazas, 11 mars 1814.»[62]
Voir aussi
Bibliographie
Patrice-John O'Reilly, Essai sur l'histoire de la ville et de l'arrondissement de Bazas: depuis la conquête des Romains dans la Novempopulanie, jusqu'à la fin du 18e siècle, Bazas, Imprimerie de Labarrière, (lire en ligne)
«Bazas», Compte-rendu des travaux de la Commission des monuments historiques du département de la Gironde 1845-46, , p.44-48 (lire en ligne)
Philippe Tamizey de Larroque, «Notes pour servir à l'Histoire de la ville de Bazas, recueillies par Baluze», Revue d'Agenais, t.XI, , p.365-373, 432-438 (lire en ligne)
Jean-Pierre Capdeville, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Bazas, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1992, (ISBN2-7159-1876-3) (lire en ligne)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 53,7 km pour Bordeaux et 13,3 km pour Langon. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 17 juin 2011.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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