Marimbault (Mas Rimbaut en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
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Marimbault | |
![]() La mairie (nov. 2011). | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Bazadais |
Maire Mandat |
Sébastien Tamagnan 2020-2026 |
Code postal | 33430 |
Code commune | 33270 |
Démographie | |
Gentilé | Marimbalais |
Population municipale |
183 hab. (2019 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 24′ 40″ nord, 0° 16′ 03″ ouest |
Altitude | 106 m Min. 88 m Max. 123 m |
Superficie | 6,71 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bazas (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Sud-Gironde |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie.marimbault.free.fr |
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Ses habitants sont appelés les Marimbalais[1].
Située dans le Bazadais, la commune se trouve à 64 km au sud-sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 20 km au sud de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 7 km au sud-ouest de Bazas, chef-lieu de canton[2].
La principale voie de communication routière est la route départementale D9 qui traverse le nord du territoire communal et mène vers le nord-est à Bazas et vers le sud-ouest à Pompéjac et Préchac. Le bourg est desservi par une route communale qui rejoint Pompéjac au sud-ouest et cette D9 au nord-est.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est celui de 3 Langon qui se situe à 20 km vers le nord.
L'accès 1 Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 8 km vers le nord-nord-est. Cette autoroute traverse l'est du territoire communal.
La gare SNCF la plus proche est celle de Langon, sur la ligne Bordeaux - Sète du TER Aquitaine, qui se situe à 21 km vers le nord.
Les communes limitrophes en sont Bazas au nord-est, Cudos à l'est sur environ 500 mètres, Bernos-Beaulac au sud, Pompéjac au sud-ouest et Lignan-de-Bazas au nord-ouest.
Lignan-de-Bazas | Bazas | |
![]() |
Cudos | |
Pompéjac | Bernos-Beaulac |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Captieux », sur la commune de Captieux, mise en service en 1974[9] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 907,6 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 57 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[15].
Marimbault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bazas, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
Le territoire de la commune de Marimbault est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2013[23],[21].
Marimbault est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[24]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[25],[26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 78 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 77 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[29].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Le nom de Marimbault, dont le site a été habité depuis l’Antiquité, serait la contraction de deux mots : le premier désignerait en latin une ferme ; le second, Ragimbald, étant un nom de personne germanique. On peut donc penser qu'il s'est trouvé autrefois, en ce lieu, une ferme ou un domaine de Ragimbald. D'autres recherches [Lesquelles ?] penchent pour mas (maison) et Imbal ou bault (pour le nom).
À la Révolution, la paroisse Saint-Vincent de Marimbault, annexe de Saint-Saturnin de Pompéjac, forme la commune de Marimbault[31].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1965 | 1983 | Suzanne Vannetelle | ||
1983 | 1995 | Alban Darroman | ||
juin 1995 | mai 2020 | Francis Sturma[32] | Retraité de la fonction publique | |
mai 2020 | En cours | Sébastien Tamagnan |
En 2019, la commune de Marimbault comptait 183 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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210 | 211 | 224 | 257 | 264 | 246 | 274 | 262 | 242 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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218 | 254 | 235 | 227 | 209 | 213 | 195 | 214 | 194 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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179 | 179 | 173 | 168 | 142 | 125 | 105 | 100 | 99 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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98 | 96 | 68 | 77 | 83 | 96 | 136 | 142 | 181 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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186 | 183 | - | - | - | - | - | - | - |
L’église Saint-Vincent, de style roman, remaniée à diverses époques, dépendait, dès 1188, des chanoines de Bazas. Elle présente une curieuse façade avec mâchicoulis s'appuyant sur des contreforts épais et saillants et un clocher-mur à arcade percé de baies brisées à deux auvents. Les mâchicoulis étaient particulièrement utiles dans les angles extérieurs des fortifications, apportant le feu défensif au-dessus des portes et fenêtres qui pouvaient devenir l'objet d'un assaut pour gagner l'entrée du bâtiment ; l'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1907 pour sa façade puis inscrit en totalité en 2007 et le clocher classé[35].
Au-dessus d'un contrefort, dans l'axe de l'abside, se trouve une fenêtre aujourd'hui murée.Très vraisemblablement, le sanctuaire a été construit sur l'emplacement d'une villa gallo-romaine.De nombreux restes de mosaïques du IVe siècle, aux dessins très intéressants, ont été réemployés au XVe ; récupérés, ils sont exposés au musée de Bazas.
Marimbault est cité dans le poème d’Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[36].
De nombreux bois de résineux et de feuillus font de Marimbault un lieu de calme et de repos idéal pour des vacances au grand air mais surtout pour la vie de tous les jours.
Ainsi, après avoir comme beaucoup de villages vécu la désertification, Marimbault voit nombre de constructions nouvelles. Ces nouveaux habitants rajeunissent l'âge moyen de la population.
Une fête du village se déroule tous les ans, le dernier week-end d'août.
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