Bernos-Beaulac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Bernos-Beaulac | |
![]() La mairie (juil. 2011). | |
![]() | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Bazadais |
Maire Mandat |
Jacqueline Lartigue Renouil 2020-2026 |
Code postal | 33430 |
Code commune | 33046 |
Démographie | |
Gentilé | Beaulacais |
Population municipale |
1 125 hab. (2019 ![]() |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 22′ 52″ nord, 0° 15′ 25″ ouest |
Altitude | Min. 46 m Max. 122 m |
Superficie | 36,8 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton du Sud-Gironde |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.bernos-beaulac.fr |
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Située dans les Landes de Gascogne sur le Ciron et sur l'itinéraire à grand gabarit entre Bazas et Captieux, la commune se trouve à 66 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 22 km au sud de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 8 km au sud-sud-ouest de Bazas, chef-lieu de canton[1].
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Les communes limitrophes en sont Marimbault au nord, Cudos à l'est, Escaudes au sud-est, Captieux au sud, Lucmau à l'ouest et Pompéjac au nord-ouest.
Pompéjac | Marimbault | |
Lucmau | ![]() |
Cudos |
Captieux | Escaudes |
La commune est traversée, dans le quartier de Beaulac, par la route nationale 524 qui mène à Bazas vers le nord et à Captieux vers le sud et qui a été aménagée en itinéraire à grand gabarit pour le passage du convoi transportant les pièces de l'Airbus A380 de Langon à Blagnac ; la RD 115 relie Beaulac à Lucmau en direction du sud-ouest.
L'accès le plus proche à l'autoroute A 62 (Bordeaux-Toulouse) est celui de 3 Langon distant de 22 km par la route vers le nord.
L'accès 1 Bazas à l'autoroute A 65 (Langon-Pau) qui traverse l'est du territoire communal, se situe à 10 km vers le nord et celui de
2 Captieux à 14 km vers le sud.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 22 km par la route vers le nord, de Langon sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Captieux », sur la commune de Captieux, mise en service en 1974[8] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 907,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, dans le département des Landes, mise en service en 1945 et à 58 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,5 %), zones urbanisées (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Bernos-Beaulac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2013 et 2020[18],[16].
Bernos-Beaulac est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[19]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[20],[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 48,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 571 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 370 sont en en aléa moyen ou fort, soit 65 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[16].
Forme occitane de bernis - vernis, Nom issu du gaulois verno (aune).
Signification probable : lieu où pousse l'aulne, on envisage aussi un nom de personne gaulois, Vernus ou en gascon Bernus.
En gascon, le nom de la commune est Bernòs e Baulac.
Ses habitants sont appelés les Beaulacais[24].
À la Révolution, les paroisses Notre-Dame de Bernos et Saint-Pierre de Taleyson forment la commune de Bernos. Le 9 mars 1979, la commune de Bernos devient Bernos-Beaulac[25],[26] en raison de l'importance prise par le hameau de Beaulac.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1822 ? | 1840 | Pierre Boudey | ||
1840 | 1854 | Pierre Courrégelongue | ||
1854 | 1869 | Antoine Roumazeilles | ||
1869 | 1871 | Étienne Larrieu | ||
1871 | 1874 | Élie Darquey | Industriel, Conseiller d'arrondissement | |
1874 | 1876 | Hippolyte Roumazeilles | ||
juin 1876 | mai 1892 | Élie Darquey | ||
mai 1892 | 1898 | Camille Darquey | Industriel, Conseiller général du Canton de Bazas (1892-1898) | |
1898 | 1908 | Albert Delas | ||
1908 | 1913 | Camille Darquey | ||
1913 | ? | Bertrand Ladonne | ||
mars 1977 | mars 1983 | Pierre-Claude Noailles | ||
mars 1983 | mars 2008 | Alain Cazenave | DVD | Président de la Communauté de communes du Bazadais (2002-2008) |
mars 2008 | mai 2020 | Philippe Courbe[27] | PS | Professeur |
mai 2020 | En cours | Jacqueline Lartigue-Renouil | Fonctionnaire | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2019, la commune comptait 1 125 habitants[Note 5], en diminution de 1,83 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 394 | 1 017 | 1 004 | 1 102 | 1 217 | 1 247 | 1 262 | 1 238 | 1 252 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 244 | 1 320 | 1 316 | 1 352 | 1 385 | 1 363 | 1 302 | 1 216 | 1 190 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 193 | 1 207 | 1 192 | 1 138 | 1 155 | 1 065 | 1 025 | 920 | 1 007 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 061 | 1 050 | 1 023 | 939 | 1 020 | 1 071 | 1 067 | 1 065 | 1 152 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 139 | 1 125 | - | - | - | - | - | - | - |
Entre les années 1963 et 1981, était organisé le critérium international de Beaulac-Bernos (généralement le 15 août). Les meilleurs coureurs du monde entier participaient à cette course de côtes de 100 kilomètres[32],[33].
Polyculture et élevage, forêt des Landes sur la majeure partie du territoire communal.
Petits commerces et services publics (poste, école), artisans.
Commune rurale au passé industriel (forges, papeterie), Bernos-Beaulac possède sur son territoire une importante cartonnerie (environ 180 emplois) et une fabrique de parquets-lambris en pins des Landes (environ 25 emplois).
Il y eut autrefois à Beaulac une commanderie ou « hospital » où étaient hébergés les pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle par la voie de Vézelay[36].
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