Lucmau est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
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Lucmau | |
![]() La mairie (oct. 2012) | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Gironde |
Maire Mandat |
Michel Estenaves 2020-2026 |
Code postal | 33840 |
Code commune | 33255 |
Démographie | |
Gentilé | Lucmalais |
Population municipale |
244 hab. (2019 ![]() |
Densité | 3,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 20′ 32″ nord, 0° 18′ 30″ ouest |
Altitude | Min. 48 m Max. 126 m |
Superficie | 66,73 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Sud-Gironde |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Page sur cc-villandraut.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés officiellement les Lucmalais[1] et, de façon plus locale, c'est-à-dire en gascon, lous Lucmaous[2].
Située dans la forêt des Landes et faisant partie du Parc naturel régional des Landes de Gascogne, la commune se trouve, au sud-est du département et en limite du département des Landes, à 66 km au sud-sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 28 km au sud-sud-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 14 km au sud-sud-est de Villandraut, chef-lieu de canton[3].
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Les communes limitrophes en sont Bernos-Beaulac au nord-est, Captieux au sud-est, Lencouacq (Landes) au sud sur environ 1,5 km, Callen (Landes) au sud-ouest, Cazalis à l'ouest, Préchac au nord-ouest et Pompéjac au nord sur environ un kilomètre.
Préchac | Pompéjac | Bernos-Beaulac |
Cazalis | ![]() |
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Callen (Landes) | Lencouacq (Landes) |
Captieux |
La commune est arrosée par le ruisseau de Lucmau, également appelé ruisseau de Bagéran[4], affluent de rive gauche du Ciron et un petit affluent de rive gauche dudit ruisseau de Lucmau, le ruisseau de Bourdieu[5].
Les principales voies de communication routière qui traversent toutes deux le bourg sont la route départementale D114 qui mène vers le nord-ouest à Préchac et vers le sud-est à Captieux et la route départementale D115 qui mène vers l'ouest à Cazalis et vers le nord-est à la route nationale 524 et à Bernos-Beaulac.
L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est celui de 3 Langon distant de 27 km par la route vers le nord.
L'accès 2 Captieux à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 17 km vers le nord-nord-est.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 28 km par la route vers le nord, de Langon sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Aquitaine.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Captieux », sur la commune de Captieux, mise en service en 1974[12] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 907,6 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, dans le département des Landes, mise en service en 1945 et à 52 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[16], à 13,5 °C pour 1981-2010[17], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[18].
Lucmau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[19],[20],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (47,2 %), forêts (46,6 %), terres arables (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %), prairies (0,4 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Lucmau est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2020[27],[25].
Lucmau est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[28]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[29],[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 49,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 135 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 61 sont en en aléa moyen ou fort, soit 45 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[25].
L'origine étymologique du nom de la commune est lucus malus ou lucus magnus qui signifient mauvaise forêt ou grande forêt[2],[33].
La graphie en est identique en gascon.
L'occupation très ancienne est attestée par l'église et par la motte castrale du Castéra. Le castéra est un toponyme courant dans la lande, qui désigne un lieu fortifié, terre ou construction. Par analogie, on pense que celui de Lucmau dont l'histoire n'est pas connue date du XIe ou XIIe siècle. Ladite motte consiste en une butte au pied de laquelle se trouve un ruisseau qui en assure la défense.
Il semble que Lucmau ait relevé de la seigneurie de Captieux, elle-même possession, au début du XIVe siècle de la vicomté de Béarn. Sous l'ancien Régime, la paroisse de Saint-Martin d'Insos, aujourd'hui rattachée à la commune d'Insos, était une annexe de celle de Saint-André de Lucmau[33].
À la Révolution, la paroisse Saint-André de Lucmau forme la commune de Lucmau[34].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1981 | ? | Marc Candau | PS | |
mars 2001 | mars 2008 | Jean-Claude Candau | PS | |
mars 2008 | juin 2020 | Maryse Banquet-Renard[35] | PS | Fonctionnaire |
juin 2020 | En cours | Michel Estenaves | SE | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le , la Communauté de communes du canton de Villandraut ayant été supprimée, la commune de Lucmau s'est retrouvée intégrée à la Communauté de communes du Sud Gironde siégeant à Mazères.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].
En 2019, la commune comptait 244 habitants[Note 6], en augmentation de 10,41 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
845 | 652 | 708 | 759 | 749 | 747 | 795 | 797 | 768 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
716 | 764 | 764 | 736 | 690 | 692 | 667 | 653 | 685 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
664 | 647 | 613 | 525 | 512 | 461 | 411 | 328 | 316 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
294 | 256 | 186 | 188 | 199 | 208 | 235 | 237 | 215 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
243 | 244 | - | - | - | - | - | - | - |