Targon est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Targon | |
La mairie (juin 2013). | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Intercommunalité | Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers |
Maire Mandat |
Frédéric Maulun 2020-2026 |
Code postal | 33760 |
Code commune | 33523 |
Démographie | |
Gentilé | Targonnais |
Population municipale |
2 054 hab. (2019 ) |
Densité | 79 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 44′ 08″ nord, 0° 15′ 45″ ouest |
Altitude | Min. 37 m Max. 118 m |
Superficie | 25,88 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de l'Entre-Deux-Mers |
Législatives | Douzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-targon.com |
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Commune de l'aire urbaine de Bordeaux située dans l'Entre-deux-Mers, Targon se trouve à 33 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, et à 26 km au nord de Langon, chef-lieu d'arrondissement[1].
Les communes limitrophes sont Faleyras au nord-est, Bellebat à l'est-nord-est, Montignac à l'est-sud-est, Ladaux au sud-est, Soulignac au sud, Capian au sud-ouest, La Sauve au nord-ouest, Saint-Léon au nord-nord-ouest et Blésignac au nord sur moins d'un km.
La Sauve | Saint-Léon Blésignac |
Faleyras |
Bellebat Montignac | ||
Capian | Soulignac | Ladaux |
La commune est traversée par le Grand Estey (ou Ruisseau de Patrouilleau) et l'Euille tous deux affluents de la Garonne.
Les principales voies de communication routière, qui traversent la ville, sont la route départementale D 11 qui mène, vers le nord, vers Blésignac et Faleyras et au-delà vers Branne et, vers le sud, vers Ladaux et au-delà à Cadillac et la route départementale D 238 qui rejoint, vers le nord-ouest, la route départementale D 671, ancienne route nationale 671 (La Sauve et Créon à l'ouest, Sauveterre-de-Guyenne à l'est), et mène vers l'est vers Montignac et rejoint aussi la D 671 à Baigneaux, Blésignac et au-delà vers La Sauve et, vers l'est, vers Romagne et à Bellefond et la route départementale D 122 qui mène, vers le nord-nord-est, à Faleyras et au-delà à Branne et, vers le sud, à Soulignac ; dans la ville commence aussi la route départementale D 237 qui mène, vers le sud-ouest, en direction de Capian et au-delà à Cadillac.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 2, dit de Podensac, qui se situe à 20 km vers le sud-ouest.
L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 39 km vers le sud.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89 qui se situe à 20 km vers le nord-nord-ouest.
Sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Aquitaine, la gare SNCF la plus proche est celle de Portets, distante de 22 km par la route vers le sud-sud-ouest. Sur la même ligne mais offrant plus d'opportunités de liaisons, la gare de Langon se situe à 25 km par la route vers le sud.
Au nord, la gare la plus proche est celle, distante de 26 km par la route vers le nord-ouest, de Libourne sur la ligne TGV Atlantique Paris - Bordeaux, la ligne Intercités ligne Lyon - Bordeaux et le réseau TER Nouvelle-Aquitaine.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cursan », sur la commune de Cursan, mise en service en 1984[8] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 886,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 32 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[14].
Targon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (54,1 %), forêts (27,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), zones urbanisées (5,4 %), prairies (4,2 %), terres arables (2,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Targon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 840 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 840 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2020, par la sécheresse en 1989, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Le nom de la commune viendrait du targo qui signifie « bouclier »[24].
La graphie du nom de la commune est identique en gascon.
Targon étant dans le domaine nord-gascon, la plupart des lieux-dits anciens y sont explicables par le gascon, par exemple Montarouch, la Hourcade, Artigau, le Goutey, le Bédat, Brame Pan, Cabaney, le Barail, Bertoumieu, Berdoulet, Estèvenadeau (Estève Nadau), la Loubeyre, Nouguey, Vimeney[25]...
En 1562, lors des guerres de religion, Blaise de Montluc, à la tête de l’armée royale et des catholiques, prend la ville et y pend 70 protestants dans les halles[26]. Peu après, il bat les protestants Symphorien de Durfort et Guy de Montferrand, seigneur de Langoiran à proximité : voir bataille de Targon ().
À la Révolution, la paroisse Saint-Romain de Targon forme la commune de Targon, son annexe, Saint-Genès de Toutigeac, forme la commune de Toutigeac et la paroisse Saint-Jean de Montarouch forme la commune de Montarouch. En l'an III (1794-1795), les communes de Toutigeac et de Montarouch sont rattachées à celle de Targon[27],[28].
Targon appartient à l'arrondissement de Langon et depuis le , cette commune appartient à la Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers et au canton de l'Entre-Deux-Mers depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015[29],[30]. Avant cette date, elle était rattachée au canton de Targon, dont elle était le chef-lieu.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la douzième circonscription de la Gironde, représentée depuis 2017 par Christelle Dubos (LREM). À la suite de sa nomination au gouvernement, son suppléant Pascal Lavergne la remplace.
Depuis le , Targon appartient à la communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers. Elle a remplacé la communauté de communes du canton de Targon dont elle était le siège et la ville principale entre 2001 et 2016.
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[31].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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? | Raymond Maulun | PR | Maire honoraire Réélu en 1971 et 1977 | |
mars 1983 | Firmin Luro | DVD-PR | Retraité de la Gendarmerie Réélu en 1989 et 1995 | |
mars 2001 | 2020 | Richard Pezat[32] | PS | Retraité Réélu en 2008 et 2014[33] |
2020 | En cours | Frédéric Maulun | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Les habitants de la commune sont appelés les Targonnais[34].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].
En 2019, la commune comptait 2 054 habitants[Note 7], en augmentation de 6,26 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique |
La commune de Targon compte une école maternelle et élémentaire municipale, une bibliothèque, deux salles multi-activités, une école des arts (musique, danse, théâtre, beaux-arts).
Un centre de secours, une gendarmerie.
Une maison de santé pluridisciplinaire.
La commune de Targon compte quatre courts de tennis, un terrain de football, un terrain multi-sports stabilisé, un étang de pêche.
Un supermarché, trois banques (Crédit agricole, Caisse d'épargne, la banque postale), un bureau de poste, une pharmacie, 120 commerçants et artisans.
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Les armes de Targon se blasonnent ainsi : Écartelé d'or et de gueules, au premier et au quatrième aux trois pals de gueules, au deuxième et au troisième aux deux vaches d'argent passant l'une sur l'autre ; au lambel de cinq pendants de sable brochant en chef de l'écartelé.
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