Bellebat (Bèra Vath en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Bellebat
La mairie (oct.2012).
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Gironde
Arrondissement
Langon
Intercommunalité
Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers
Située dans l'aire urbaine de Bordeaux, la commune se trouve à 36 km à l'est-sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 24 km au nord-nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 5 km à l'est de Targon, ancien chef-lieu du canton[2].
La principale voie de communication routière est la route départementale D 671, ancienne route nationale 671, qui traverse le village et mène vers le nord-ouest à La Sauve et au-delà à Créon et vers le sud-est à Baigneaux, Saint-Brice et Sauveterre-de-Guyenne; à environ 500 mètres à l'est du village, passe la route départementale D 19 qui mène vers le nord-est à Romagne et au-delà à Branne et vers le sud à Montignac et Cantois.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no2, dit de Podensac, qui se situe à 22 km vers le sud-ouest.
L'accès no1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 38 km vers le sud.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89 qui se situe à 22 km vers le nord-ouest.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 19 km par la route vers le sud-ouest, de Cérons sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Aquitaine. Sur la même ligne mais offrant plus d'opportunités de liaisons, la gare de Langon se situe à 24 km par la route vers le sud-sud-ouest.
La gare de Libourne sur la ligne TGV Atlantique Paris - Bordeaux, la ligne Intercités ligne Lyon - Bordeaux et le réseau TER Aquitaine est distante de 24 km par la route vers le nord.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 12,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sauveterre-de-Guyenne», sur la commune de Sauveterre-de-Guyenne, mise en service en 1978[9] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 809,1 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bordeaux-Mérignac», sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 36 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3°C pour la période 1971-2000[13], à 13,8°C pour 1981-2010[14], puis à 14,2°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Bellebat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (53,9%), zones agricoles hétérogènes (23,6%), cultures permanentes (22,4%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bellebat est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1999, 2000 et 2009[24],[22].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bellebat.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 109 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 109 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
Histoire
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À la Révolution, la paroisse Saint-Christophe de Bellebat forme la commune de Bellebat[27].
Agriculteur retraité Conseiller général (1994-2015)
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2019, la commune comptait 278 habitants[Note 7], en augmentation de 19,31% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
137
116
133
137
136
112
95
104
110
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
107
109
132
103
117
110
113
100
96
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
100
108
100
94
75
95
89
89
96
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
77
98
89
122
134
143
208
226
233
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
269
278
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Église Saint-Jacques, de style roman, construite au XIIesiècle, inscrite au titre des monuments historiques en 1925[33].
Vue nord de l'église Saint-Jacques (oct.2012).
Vue ouest de l'église dans son cimetière (oct.2012).
Le chevet, vue nord-est (oct.2012).
Échauguette sur la façade nord (oct.2012).
Lavoir à proximité de la mairie (oct.2012).
Le monument aux morts dans le cimetière (oct.2012).
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Gironde
Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 18 novembre 2012.
Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 30,6 km pour Bordeaux, 21,1 km pour Langon et 3,9 km pour Targon. Données fournies par lion1906.com, consulté le 18 novembre 2012.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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