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Ermenonville est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France (région Picardie avant le ).

Ermenonville
De haut en bas et de gauche à droite: la mairie; le château; l'église St-Martin; la fontaine de la place J.J. Rousseau; statue de J.J. Rousseau; la Mer de Sable; le parc J.J. Rousseau.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CC du pays de Valois
Maire
Mandat
Jean-Michel Cazeres
2020-2026
Code postal 60950
Code commune 60213
Démographie
Gentilé Ermenonvillois
Population
municipale
996 hab. (2019 )
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 07′ 36″ nord, 2° 41′ 48″ est
Altitude Min. 71 m
Max. 123 m
Superficie 16,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nanteuil-le-Haudouin
Législatives 4e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Ermenonville
Géolocalisation sur la carte : France
Ermenonville
Géolocalisation sur la carte : Oise
Ermenonville
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Ermenonville
Liens
Site web https://www.ermenonville.fr/

    Géographie



    Situation


    Prise de vue aérienne du village d'Ermenonville avec la forêt du même nom.
    Prise de vue aérienne du village d'Ermenonville avec la forêt du même nom.

    Le village se situe au sud-est de la forêt d'Ermenonville et à la limite de la plaine agricole du Valois, à 13 km de Senlis et à 40 km au nord - nord-est de Paris.

    Articles détaillés : forêt d'Ermenonville et Valois (région).

    Communes limitrophes


    Bien que le territoire communal d'Ermenonville dépasse la moyenne d'une commune française avec 16,49 km², la commune ne compte que cinq communes limitrophes. En effet, la commune de Fontaine-Chaalis, la troisième de l'Oise de par sa superficie, côtoie Ermenonville sur presque la moitié de sa circonférence, qui est de 25,5 km environ. Ainsi, le bois de Perthes à l'est du village est entièrement situé en dehors du territoire communal. Par contre, un peu plus à l'est, Ermenonville arrive jusque devant les premières maisons de Montagny-Sainte-Félicité, et l'aérodrome du Plessis-Belleville au sud-est se situe pour moitié sur le territoire d'Ermenonville (dont l'ensemble des bâtiments). En forêt d'Ermenonville, les limites administratives correspondent toujours au découpage des parcelles forestières[1].

    Communes limitrophes d’Ermenonville
    Fontaine-Chaalis
    Montagny-Sainte-Félicité
    Ver-sur-Launette
    Ève
    Le Plessis-Belleville

    Géologie et relief


    C'est à l'endroit où la Launette quitte le territoire communal, près de l'abbaye de Chaalis, que se situe le point le plus bas d'Ermenonville, à 71 m au-dessus du niveau de la mer, et au poteau d'Ermenonville, dans la forêt, que se trouve le point le plus élevé, avec 123 m. Toutefois, sur le plateau agricole au sud-est, plusieurs endroits atteignent une altitude de 118 m et 119 m.

    Globalement, le relief de la commune est peu varié et souvent plat, mais l'on distingue clairement les dépressions de la vallée de la Launette et de deux ruisseaux temporaires adjacents (au sud du bois de Perthe et au sud-est du parc Jean-Jacques-Rousseau). L'église d'Ermenonville a été bâtie sur une butte, perceptible notamment depuis l'ouest et le nord.


    Hydrographie


    Ermenonville est traversée du sud au nord par la Launette, ruisseau prenant sa source au sud de la commune voisine de Ver-sur-Launette et qui est un sous-affluent de la Seine par la Nonette et l'Oise

    Malgré sa modestie, son rôle est primordial pour le remplissage des pièces d'eau du parc d'Ermenonville : le « Gouffre » et le « Petit étang » au parc Jean-Jacques-Rousseau, la « Grande rivière » au parc nord, et même l' « étang du Désert » sont alimentés par la Launette.


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 716 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le-Plessis-Belleville », sur la commune du Plessis-Belleville, mise en service en 1964[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 750,5 mm pour la période 1981-2010[10].

    Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 26 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[14].


    Milieux naturels et biodiversité


    La route du Carreau dans la forêt d'Ermenonville.
    La route du Carreau dans la forêt d'Ermenonville.
    Le chemin de la Mare des Eaux à l'ouest d'Ermenonville.
    Le chemin de la Mare des Eaux à l'ouest d'Ermenonville.

    Ermenonville est intégré dans le parc naturel régional Oise-Pays de France[15] pour la totalité de son territoire.

    La forêt d'Ermenonville appartient à la région forestière Valois et Vieille France, telle que définie par l'Inventaire forestier national[16], ainsi qu'à la sylvoécorégion (SER) définie par l'IFN du « Bassin parisien tertiaire »[17].
    La forêt d'Ermenonville s'étend au nord jusqu'à la vallée de la Nonette, à l'ouest jusqu'à la forêt de Chantilly (dont elle est séparée par l'autoroute du Nord), au sud jusqu'à la vallée de la Thève, le parc de Vallière à Mortefontaine et le village d'Ermenonville et à l'est jusqu'au plateau du Valois.
    La forêt domaniale couvre huit communes sur 3 319 hectares : Mont-L'Évêque, Borest, Fontaine-Chaalis, Montlognon, Baron, Ermenonville, Ver-sur-Launette et Mortefontaine. Elle est constituée d'une partie centrale, à l'ouest de la N 330, et de deux autres bois périphériques à l'est de cet axe de communication : les bois de Perthe au sud et de Montlognon au nord[18]. Un certain nombre de bois de grande taille prolongent la forêt domaniale formant ainsi un massif d'environ 6 500 ha.
    La forêt de Chaalis, située au milieu de la forêt domaniale appartient au domaine de l'abbaye de Chaalis, propriété de l'Institut de France (600 hectares). La forêt occupe un territoire vallonné, variant entre 70 et 123 m d'altitude au carrefour d'Ermenonville. Le sol de la forêt est presque exclusivement couvert de sables, avec quelques couches de grès et calcaires. Les grès forment par endroits des tables modelées par l'érosion, voire des chaos rocheux à l'image de ceux que l'on peut trouver en forêt de Fontainebleau. Les plus importants sont la Pierre Sorcière (dans le bois de Perthe, parcelle 245), les Bruyères de Frais Vent (dans le bois de Montlognon, parcelles 51-52) et les grès Sainte-Marguerite (parcelle 166)[19],[20].

    Article détaillé : Forêt d'Ermenonville.

    La ZNIEFF type 1 n° national 220014323 « Massif forestier de Chantilly / Ermenonville » protège les parties boisées et couvertes de landes du territoire communal à l'ouest. La ZNIEFF inclut le secteur sud du parc d'attractions « La Mer de sable », mais non le secteur nord où se concentrent les attractions[21].

    Le territoire de la ZNIEFF constitue en même temps un élément du site naturel classé « Forêts d'Ermenonville, de Pontarmé, de Haute Pommeraie, clairière et butte de Saint-Christophe » (classement par décret du 28 août 1998)[22]. En outre, cette ZNIEFF ainsi que l'ensemble de la commune d'Ermenonville entrent dans le vaste site inscrit de la vallée de la Nonette (inscription par décret du 6 février 1970)[23]. Ce site inscrit a préfiguré le parc naturel régional, son découpage étant à peu près identique avec la partie du parc située dans l'Oise. S'y superpose un deuxième site inscrit d'origine plus ancienne, dénommé « Domaine d'Ermenonville » (inscription par décret du 22 février 1938)[24]. Ce site exclut curieusement une partie du parc d'Ermenonville, le parc ouest appelé « le Désert » ; en même temps, il englobe une petite partie de la forêt d'Ermenonville.


    Urbanisme



    Typologie


    Ermenonville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[25],[26],[27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28],[29].


    Occupation des sols


    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,7 %), terres arables (43 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,8 %), zones urbanisées (3,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[31].


    Morphologie urbaine


    Le paysage bâti au centre du village prend l'aspect d'un bourg campagnard, mais ne subsistent aujourd'hui qu'un commerce de proximité, une boulangerie-pâtisserie, sans compter les quatre établissements de restauration. Toutefois, la commune compte au total environ 125 entreprises, commerces, artisans.


    Habitat et logement


    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 420, alors qu'il était de 402 en 2014 et de 380 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 83,9 % étaient des résidences principales, 5 % des résidences secondaires et 11,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,3 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ermenonville en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5 %) supérieure à celle du département (2,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (68,2 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Ermenonville en 2019.
    Typologie Ermenonville[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 83,9 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5 2,4 9,7
    Logements vacants (en %) 11,1 7,1 8,2

    Voies de communication et transports


    Ermenonville est accessible par l'autoroute du Nord via l'échangeur n° 07 « Chantilly, Survilliers, Ermenonville, Fosses » à Saint-Witz, au sud-ouest, éloigné de 13 km, et les RD 922 et 126.

    La RN 330 Creil - Meaux passe directement par Ermenonville, mais le village a bénéficié d'une déviation par le sud et par l'ouest. La RN 330 permet de rejoindre la RN 2 au Plessis-Belleville à 4,5 km au sud-est.

    Un autre axe routier d'importance régionale est la RD 922, qui, dans un sens est-ouest, relie Mareuil-sur-Ourcq et Nanteuil-le-Haudouin à Beaumont-sur-Oise et Luzarches. Cette route dessert directement le centre d'Ermenonville.

    La gare S.N.C.F. le plus proche, celle du Plessis-Belleville est éloignée de près de km du village, et celle de Nanteuil-le-Haudouin de km environ. Ces deux gares sont situées sur la ligne Paris Nord - Crépy-en-Valois - Laon (ligne K du Transilien et TER Picardie).

    Ermenonville est desservie par la ligne routière départementale n° 20 Le Plessis-Belleville - Senlis, mais en dehors des jours scolaires, la desserte se limite à deux allers pour Senlis le matin et l'après-midi, et un retour en début de soirée[32]. La LGV Nord passe à 1,7 km au sud-est du village.

    Un diverticule du GR 1 partant du hameau de Loisy à l'ouest arrive à Ermenonville depuis l'ouest, en provenance de la forêt de Chantilly et de la gare d'Orry-la-Ville - Coye. Le sentier s'arrête toutefois au rond-point sur la RN 330, obligeant le randonneur de marcher les dernières centaines de mètres sur la plate-bande de la route. Une alternative est le chemin de la Mare-des-Eaux, un peu plus au nord, qui évite ce passage peu agréable. - L'itinéraire principal du GR 1 contourne Ermenonville, au nord de la mer de sable. Finalement, il est important de signaler que tout le secteur de la forêt d'Ermenonville entre le chemin de la Mare-des-Eaux au sud et le GR 1 au nord, appartenant à l'Institut de France, est interdit d'accès. De ce fait, aucune liaison piétonne entre le massif principal et le massif annexe du bois de Perthe sans passer par le centre d'Ermenonville ou par Montlognon n'est possible.


    Toponymie


    Irminon villa[33] (attesté au Xe siècle), composé du nom d'homme d'origine germanique Irmin(o)(n)[34] ou Ermin(o) + villa, qui désigne un domaine rural.

    Pendant la Révolution, la commune d'Ermenonville est temporairement renommée « Jean-Jacques-Rousseau »[35].

    Ses habitants sont appelés les Ermenonvillois.


    Histoire



    Préhistoire


    La ville est habitée depuis le néolithique.

    L'allée couverte d'Ermenonville est fouillée par René Verneau en 1898[36].


    Moyen Âge


    Au VIIe siècle, Ermenonville fait partie des domaines des seigneurs de Chantilly, les Bouteiller.

    En 987, à l'époque d’Hugues Capet, le château d'Ermenonville est construit sur la villa d’Irminon, par l’évêque de Senlis. En 1351 Robert de Lorris en fait l'acquisition. En 1402, Michel de Laillier est seigneur d’Ermenonville et du Vivier les Aubervilliers.


    Temps modernes



    La vicomté d'Ermenonville, XVIIe siècle

    En 1590, Ermenonville appartient à Dominique de Vic (1551-1610), seigneur de Mareil-sur-Mauldre et Montainville, militaire compagnon d'armes fidèle de Henri IV, récompensé par le roi qui érige Ermenonville en vicomté ; Méry de Vic, deuxième vicomte [37]; Gédéon de Vic, troisième vicomte[37]; Dominique II de Vic quatrième vicomte[37].


    XVIIIe siècle

    La vicomté est vendue à René Hatte, financier du roi Louis XV, en 1754. Son gendre René-Louis de Girardin en hérite en 1763. Il aménage le parc, qui n'était qu'un marais[38], en suivant les idées de Jean-Jacques Rousseau dans La nouvelle Héloïse dont la lecture l'avait fortement marqué. L'écrivain réside à Ermenonville les dernières semaines de sa vie et est inhumé dans l'Île des Peupliers dans un tombeau dessiné par Hubert Robert. La présence de Rousseau à Ermenonville attirera des touristes tels que la reine Marie-Antoinette, le roi de Suède Gustave III, Benjamin Franklin, Robespierre, Mirabeau, Danton, Saint-Just, Camille Desmoulins et enfin Napoléon Bonaparte, alors premier consul.


    Révolution française et Empire


    En 1794, un décret impose le transfert des cendres de Rousseau au Panthéon.


    Époque contemporaine


    En 1880, le prince Radziwill[Lequel ?] acquiert Ermenonville. Il fait disparaître la maison de Rousseau ainsi que la tour Gabrielle où Henri IV et Gabrielle d'Estrées avaient l'habitude de se rencontrer. Une grande partie du domaine est par la suite achetée par Nélie Jacquemart-André qui en fait don à l'Institut de France en 1902. Le château appartient un temps à Bugatti qui y effectue des recherches mécaniques.


    En 1963, Jean Richard, inaugure le premier parc d'attractions à thème français, La Mer de sable, profitant d'une zone où la terre de bruyère retirée pour alimenter le marché parisien a laissé place à une grande étendue sablonneuse, qui lui permet de créer à quelques pas de Paris des décors du far west américain.

    Le , un DC-10 de la compagnie Turkish Airlines reliant l'Aéroport Atatürk d'Istanbul à l'aéroport de Londres-Heathrow, s'écrase dans la forêt d'Ermenonville.


    Au XXIe siècle, une vingtaine d'habitants d'Ermenonville travaillent pour Air France (l'aéroport de Aéroport Paris-Charles-de-Gaulle est proche) en 2009, et lorsque survient la disparition du vol 447 Air France le , la première maire-adjointe faisait partie de l'équipage et deux conseillères municipales étaient passagers de l'appareil[39]f>.


    Politique et administration


    Mairie-école et calvaire.
    Mairie-école et calvaire.

    Rattachements administratifs et électoraux



    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Nanteuil-le-Haudouin[40]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.


    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de Nanteuil-le-Haudouin

    Articles détaillés : Liste des cantons de l'Oise, Conseil départemental de l'Oise et Liste des conseillers départementaux de l'Oise.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.

    Articles détaillés : Liste des circonscriptions législatives de l'Oise et Liste des députés de l'Oise.

    Intercommunalité


    Ermenonville est membre de la communauté de communes du Pays de Valois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.


    Liste des maires


    Liste des maires successifs[41]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 mars 1983 Jean Bouvier    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1989 mars 2001 André Guiraud    
    mars 2001 mars 2008 Josette Friez[42]   Cadre dans une multinationale de travaux publics
    mars 2008 mai 2020 Alain Pétrement    
    mai 2020[43] En cours
    (au 19 mai 2022)
    Jean-Michel Cazères    

    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].

    En 2019, la commune comptait 996 habitants[Note 8], en diminution de 0,5 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    477491475508488508455450440
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    461454410409498487484487505
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    498485520470545525477435441
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    4935286047787828308979181 001
    2018 2019 - - - - - - -
    1 004996-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 495 hommes pour 509 femmes, soit un taux de 50,7 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0 
    90 ou +
    3,3 
    4,0 
    75-89 ans
    9,4 
    10,3 
    60-74 ans
    11,4 
    27,5 
    45-59 ans
    23,2 
    21,2 
    30-44 ans
    21,6 
    17,4 
    15-29 ans
    12,0 
    18,6 
    0-14 ans
    19,1 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,3 
    75-89 ans
    7,5 
    15,1 
    60-74 ans
    15,8 
    20,9 
    45-59 ans
    20,1 
    19,5 
    30-44 ans
    19,4 
    17,9 
    15-29 ans
    16,5 
    20,8 
    0-14 ans
    19,4 

    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Ermenonville compte quatre monuments historiques sur son territoire :

    Article détaillé : Parc Jean-Jacques-Rousseau.
    Article détaillé : Château d'Ermenonville.
    Article détaillé : Église Saint-Martin d'Ermenonville.

    On peut également signaler :

    Article détaillé : Forêt d'Ermenonville.
    Article détaillé : La Mer de sable.

    Personnalités liées à la commune



    Héraldique


    Blason
    De gueules à la foi d'argent mouvant des flancs, surmontée d'un écusson d'azur bordé d'or et chargé d'une fleur de lys du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Cf. l'inscription en haut du monument.

    Références



    Site de l'Insee


    Autres sources

    1. Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le ). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    8. « Station Météo-France Le-Plessis-Belleville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Ermenonville et Le Plessis-Belleville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Le-Plessis-Belleville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Ermenonville et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Le Parc naturel régional de l’Oise s’élargit », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Quinze nouvelles communes - pour l’Oise  : Nanteuil-le-Haudouin (partiellement), Auger-Saint-Vincent, Fresnoy-le-Luat, Saint-Vaast-de-Longmont - ont pourtant adhéré à cette structure à cheval sur deux régions pour les quinze prochaines années ».
    16. [PDF] Inventaire forestier départemental : Oise - IIIe inventaire, Inventaire forestier national, (lire en ligne), « Région forestière - Valois », p. 49-52.
    17. Cf. « Poster des sylvoécorégions », sur IFN (consulté le ).
    18. Cf. Pascal Corpart, Découvrons le massif forestier d'Ermenonville, Orry-la-Ville, Parc naturel régional Oise-Pays de France, s.d., 16 p., p. 2-3.
    19. « Carte géologique de la forêt d'Ermenonville » sur Géoportail (consulté le 15 avril 2010)..
    20. [PDF] « Notice de la carte géologique de la France, Senlis, 1/50 000e, XXIV-12 », sur brgm.fr (consulté le ).
    21. Cf. « Massif forestier de Chantilly / Ermenonville » sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    22. [PDF] « Forêts d'Ermenonville, de Pontarmé, de Haute Pommeraie, clairière et butte de Saint-Christophe » sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    23. [PDF] « Vallée de la Nonette » sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    24. [PDF] « Ermenonville - Domaine d'Ermenonville » sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    25. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    27. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    28. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    31. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    32. Cf. « Horaires », sur Oise Mobilité (consulté le ).
    33. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, 1996, p. 933. (ISBN 2600001336).
    34. Nom porté notamment par un abbé de Saint-Germain-des-Prés du IXe siècle.
    35. Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France : listes par départements et liste générale alphabétique, (lire en ligne), p. 47.
    36. [Verneau 1909] René Verneau, Titres et travaux scientifiques de M. R. Verneau, Paris, impr. Levé, , 67 p., sur archive.org (lire en ligne), p. 5.
    37. Caix de Saint-Aymour (Vte de) Mémoires et documents pour servir à l'histoire des pays qui forment aujourd'hui le département de l'Oise : (Picardie méridionale, nord de l'Ile de France) (1898), p. 6-7, 10, 12.
    38. M D***, Voyage pittoresque des environs de Paris, 1779 (4e éd.).
    39. « Le « village d'Air France » perd trois de ses élus », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    41. « Les maires de Ermenonville », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    42. « Josette Friez : première femme élue maire de notre village : André à ses côtés depuis 70 ans », Le journal des ermenonvillois, , p. 2 (lire en ligne [PDF], consulté le ) « Conseillère municipale puis adjointe de 1995 à 2001, Josette Friez a été élue Maire d'Ermenonville le 24 mars 2001 ».
    43. « Compte-Rendu des Délibérations du Conseil Municipal du 28 mai 2020 » [PDF], Vie municipale > Compte-rendu des conseils municipaux, sur https://www.ermenonville.fr (consulté le ).
    44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Ermenonville (60213) », (consulté le ).
    48. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
    49. « Parc Jean-Jacques Rousseau », notice no PA00114678, base Mérimée, ministère français de la Culture. Ce classement porte sur la plupart des fabriques et éléments architecturaux et paysagers du parc, mais l'embarcadère et le jeu d'arc font seulement l'objet d'une inscription, par l'arrêté cité en référence.
    50. Cf. Catherine Dumas, « Ermenonville: un paysage philosophique », Géographie et cultures, Paris, L'Harmattan, no 37, , p. 59-80 (ISBN 2-7475-0586-3).
    51. Alexis Bisson, « À Ermenonville, le parc Jean-Jacques-Rousseau va retrouver la lumière : Le parc de 50 ha, fermé depuis six mois, doit rouvrir ses portes début août. Désormais, son accès sera gratuit, en attendant de nouveaux projets. », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    52. Pascal Mureau, « Au cœur d’une querelle, le parc Rousseau va rouvrir : Surprise, le département de l’Oise promet la réouverture imminente du parc dédié à Rousseau situé à Ermenonville. Mais le projet d’une « magic walk » par le producteur du Cirque du Soleil reste d’actualité. Rarement un jardin public aura suscité une telle polémique », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    53. r Pascal Mureau, « Parc Rousseau d’Ermenonville: une plainte contre le département de l’Oise? », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    54. Octave Odola, « Après deux ans de Covid, le département de l’Oise veut faire revivre le parc Jean-Jacques Rousseau : Concerts, conférences, balades... Le conseil départemental, qui a repris en main la gestion de ce parc de 62 ha en 2019, souhaite que les Oisiens s’approprient cet immense espace vert situé à Ermenonville et qui rouvrira ses portes au 1er avril. », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    55. Site du Domaine-château Ermenonville
    56. « Château d'Ermenonville », notice no PA00114678, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    57. Cf. Geneviève Mazel, Ermenonville : l'histoire et la vie du village, le château et les jardins du marquis de Girardin, le souvenir de Jean-Jacques Rousseau : bulletin spécial n°73-75, Beauvais, Groupe d'étude des monuments et œuvres d’art de l’Oise et du Beauvaisis (GEMOB), (ISSN 0224-0475), p. 32-41.
    58. Cf. Jean-Claude Curtil, Ermenonville : La glaise et la gloire, Bernard Gallier, La Ferté-Macé, 1978, 153 p.; p. 66-67.
    59. Cindy Belhomme, « La nouvelle vie du château d’Ermenonville : L’édifice vient d’être racheté par un homme d’affaires débordant d’idées. L’hôtel et le restaurant ont été repensés pour redevenir attractifs », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    60. Cf. « Découvrir sur place » (consulté le ) sur le site « Château d'Ermenonville. Les Hôtels Particuliers ».
    61. « Église Saint-Martin », notice no PA00114679, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    62. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Canton de Nanteuil-le-Haudouin, Beauvais, Conseil général de l'Oise / comité départemental du tourisme, , 32 p., p. 11-12.
    63. Dominique Vermand, « Ermenonville, église Saint-Martin : Diocèse : Senlis », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
    64. « Ermitage de Jean-Jacques Rousseau », notice no PA00114680, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    65. Cf. Auteur anonyme (textes) et Mérigot fils (gravures), Promenade ou itinéraire des jardins d'Ermenonville, Paris, 1783 (réédition 1788), 72 p. (lire en ligne), p. 48-49.
    66. Cf. J.-Henri Volbertal, Ermenonville ses sites ses curiosités son histoire, Senlis, Imprimeries réunies de Senlis, , 196 p., p. 14.
    67. Sauvegarde de Senlis, Bulletin de liaison no 46, Senlis, mars 2010, (ISSN 1273-1072), 21 p., p. 19 ; lire en ligne et René Mathieu, Parc d'Ermenonville, Nouvelles éditions latines, Paris, 1970, 32 p., p. 22.
    68. Cf. Jean-Claude Curtil, « Le Désert d'Ermenonville », Comptes rendus et mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, 2008-2009, p. 97-104.
    69. « Découvrez les landes d’Ermenonville », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    70. Cf. « Service au public », sur Conseil général de l'Oise (site officiel) (consulté le ).
    71. Cf. « Informations pratiques », sur Conseil général de l'Oise (site officiel) (consulté le ).
    72. Site de La mer de sable
    73. Cf. Robert-Henri Bautier, « Nouveaux documents sur l'état du parc d'Ermenonville au début du XIXe siècle et sur l'origine de la mer de sable », Comptes rendus et mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, s.l., s.n., 1995-1997, p. 365-370.
    74. Cf. « En 1963, Jean Richard inaugure la Mer de sable », Le Parisien, édition de l'Oise, Saint-Ouen (93), S.N.C. « Le Parisien libéré », (ISSN 0767-3558, lire en ligne).
    75. Romain Bénard, « La Mer de Sable a attiré plus de 250.000 visiteurs en 2021 malgré les restrictions sanitaires : Le parc d'attraction à thème d'Ermenonville, la Mer de Sable, a accueilli 265.000 visiteurs durant l'année 2021, malgré la mise en place du pass sanitaire dès le mois de juillet », Actu Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    76. Notice no 000SC020189, base Joconde, ministère français de la Culture.
    77. Cf. Amédée Vicomte de Caix de Saint-Aymour, « Description de la terre et seigneurie d'Ermenonville (milieu du XVIIe siècle) », Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, Senlis, Imprimerie d'E. Vigon fils, 5e série, vol. V, , p. 155-161 (lire en ligne) ; p. 160.

    На других языках


    [de] Ermenonville (Oise)

    Ermenonville ist eine französische Gemeinde mit 996 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Oise in der Region Hauts-de-France 45 km nordöstlich von Paris.

    [en] Ermenonville

    Ermenonville (French pronunciation: ​[ɛʁmənɔ̃vil]) is a commune in Oise, France. Ermenonville is notable for its park named for Jean-Jacques Rousseau by René Louis de Girardin. Rousseau's tomb was designed by the painter Hubert Robert, and sits on the Isle of Poplars in its lake.
    - [fr] Ermenonville

    [ru] Эрменонвиль

    Эрменонвиль (фр. Ermenonville) — село на севере Франции, коммуна в департаменте Уаза. Здесь располагается усадьба Эрменонвиль и окружающий её парк. В Эрменонвиле прожил последние дни своей жизни, умер и был захоронен Жан-Жак Руссо.



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