Mareil-sur-Mauldre est une commune française située dans le département des Yvelines et dans la région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Mareillois.
Pour les articles homonymes, voir Mareil et Mauldre (homonymie).
Mareil-sur-Mauldre se trouve sur les bords de la Mauldre à 40 km à l'ouest de Paris et à 2,5 km environ au sud de Maule.
Le territoire de la commune s'étend dans la vallée de la Mauldre à 35 m d'altitude environ et déborde sur les plateaux environnants, notamment vers le sud-est à la limite ouest de la plaine de Versailles.
La commune est desservie par la route départementale 191 qui relie Épône sur la route départementale 113 (ex-RN13) et son accès à l'autoroute A13 au nord à la RN12 au sud, et de la route départementale 307 qui relie la vallée de la Mauldre au Chesnay.
La commune est desservie par les lignes 17S, 18, 511 et 512 de l'établissement Transdev d'Ecquevilly et par la ligne 13 de l'établissement Transdev de Houdan.
Urbanisme
Morphologie urbaine
Le bourg ancien se trouve dans le fond de la vallée de part et d'autre de la rivière, tandis que l'urbanisation récente s'est effectuée sur le plateau au sud-est de la commune, avec le lotissement du «parc de Mareil» qui bénéficie d'un petit centre commercial. Ce lotissement est devenu le quartier le plus peuplé de la commune et date de la fin des années 1970.
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 76,16% d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 5,91% d'espaces ouverts artificialisés et 17,93% d'espaces construits artificialisés[1]
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Maroialos, Maroligum, puis Maroilum au IXesiècle[2], Marolio en 1246[3], Marolium[2], Marolium-Johanniis au XIIIe siècle[2], Maruil[2] et ensuite au XIIIesiècleMarueil, Mareil ou encore Marolosio[2], Mareuil en 1328[3], Mareuil-sur-Mauldre[2].
D'après Auguste Longnon, qui a étudié les noms de lieux en France, le nom «Mareil», dont il existe plusieurs exemples dans l'ancienne Seine-et-Oise, viendrait du mot bas latin maroialum qui signifie «localité voisine d'un marécage». La forme ancienne *maroialos, est un toponyme courant désignant une grande clairière (voir Mareuil), *Maro-ialos, du gauloisMaro (grand) et ialon (clairière)[4].
La Mauldre est une petite rivière, affluent de rive gauche de la Seine, qui coule dans le département des Yvelines, dans la région Île-de-France: son nom serait formé du mot gaulois mantalo qui désigne le "chemin" et du suffixe celtique ara ou ura qui signifie "cours d’eau", soit mantalo-ara: «la rivière du chemin»[5].
Histoire
Les Origines
Ancien village gallo-romain.
Le Moyen-Age
Appartint à la Seigneurie de Maule au XIesiècle et de Morainvillier au XIVesiècle.
La fin du XVIesiècle
Dominique de Vic, seigneur de Mareil et Montainville à cause de sa femme, Jehanne de Morainvillier, veuve d’Oudard Blondel de Joigny, baron de Bellebrune, qu'il avait épousée par contrat le [6], juste trois mois avant les massacre de la Saint-Barthélemy. C'était un militaire. Il fut blessé à la jambe en 1585, et dut se faire amputer en 1587[6]. Il fut obligé de renoncer à tout service du roi, Henri IV, pendant trois années, pour se soigner au château de Mareil-sur-Mauldre dont il était seigneur et il y fut l'objet des faveurs et des libéralités de son souverain[6]. La reconnaissance du Béarnais le fit premier vicomte d'Ermenonville. Il mourut le , âgé de 59 ans, de l'émotion qu'il subit à la nouvelle de l’assassinat de son maître par Ravaillac[6]. Il fut inhumé à Ermenonville .
La fin du XIXesiècle
1883: voie ferrée de tramway, sur la route d'Épône à Mareil-sur-Mauldre.
1900: inauguration du chemin de fer de Versailles à Maule.
La commune de Mareil-sur-Mauldre appartient au canton d'Aubergenville et est rattachée à la communauté de communes Gally Mauldre créée au .
Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la neuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines.
Sur le plan judiciaire, Mareil-sur-Mauldre fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[9],[10].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2019, la commune comptait 1 696 habitants[Note 1], en diminution de 2,58% par rapport à 2013 (Yvelines: +2,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
344
388
358
353
303
304
304
302
278
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
261
274
279
240
222
224
217
227
213
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
219
218
207
229
261
240
216
183
243
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
295
325
425
1 648
1 804
1 760
1 743
1 737
1 741
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 685
1 696
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,8%, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,8% la même année, alors qu'il est de 21,7% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 829 hommes pour 856 femmes, soit un taux de 50,80% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[15]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
0,6
7,8
75-89 ans
6,7
19,2
60-74 ans
20,9
25,0
45-59 ans
23,5
16,0
30-44 ans
16,4
12,3
15-29 ans
11,1
19,3
0-14 ans
20,9
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[16]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,3
5,7
75-89 ans
7,7
13,4
60-74 ans
14,5
20,6
45-59 ans
20,3
19,8
30-44 ans
19,9
18,4
15-29 ans
17
21,5
0-14 ans
19,4
Enseignement
Enseignement primaire: école élémentaire des Crayons.
Économie
Commune rurale et résidentielle.
Depuis 1997, Mareil-sur-Mauldre héberge une maison «Perce-Neige», établissement qui accueille des handicapés mentaux, géré par l'association créée par Lino Ventura.
Construite à partir du XIIesiècle, nef romane, clocher gothique du XIIIesiècle.
Aux quatre coins du transept, dans les parties hautes des chapiteaux, sont représentés les quatre symboles des Evangélistes: aigle (St Jean), lion ailé (St Marc), taureau ailé (st Luc), Ange (st Matthieu) XIIIesiècle.
Dans la nef, pierre tombale de Jeanne de Blainville début du XVesiècle[18], parente de Jean de Mauquenchy, dit Mouton, seigneur de Blainville, († 1391), Maréchal de France en 1368. Jeanne fut l'épouse de Bertault de Maule[19], et lui survécu[20]. La pierre porte l'inscription en caractères gothiques: Cy gist Madame Jeanne de Blainville jadis la femme de noble personne Bertault de Maule - ... la quelle trefpaffa lan mil cccc et un le dimanche ve Juin Dieu [ait son âme] († ).
Pont de pierre sur la Mauldre, Inscrit MH(1969)[21].
Construit en 1778, à deux arches.
Vestige du château de Mareil du XVIIesiècle.
La commune possède deux anciens lavoirs: le premier, dans le vieux bourg, est en bon état et bien entretenu ; le second, à l'écart, en limite de forêt au nord du village, est difficile d'accès et, bien que l'eau y coule, abandonné et en piteux état.
Galerie
La maison Perce-Neige.
Le lavoir du bourg ancien.
Vestiges du lavoir de la Vallée-Renaud.
Le monument aux morts devant l'église.
Personnalités liées à la commune
Élisa Mercœur (1809-1835), poétesse, y résida en 1834.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
Cartulaire de Joyenval.
Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance 2003, pages 185 et 218.
Jacques Treton - Histoire de Montainville en Pincerais, Boulogne, 1998, (ISBN2-9512315-0-4).
CAIX DE SAINT-AYMOUR (Vte de) Mémoires et documents pour servir à l'histoire des pays qui forment aujourd'hui le département de l'Oise: (Picardie méridionale, nord de l'Ile de France) (1898), p. 4, 6, 8, 11-12.
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