Le Plessis-Belleville est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
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Le Plessis-Belleville | |
![]() La mairie et l'église Saint-Jean-Baptiste. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Senlis |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Valois |
Maire Mandat |
Dominique Smaguine 2020-2026 |
Code postal | 60330 |
Code commune | 60500 |
Démographie | |
Population municipale |
3 833 hab. (2019 ![]() |
Densité | 559 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 05′ 51″ nord, 2° 45′ 14″ est |
Altitude | Min. 94 m Max. 122 m |
Superficie | 6,86 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Le Plessis-Belleville (ville-centre) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nanteuil-le-Haudouin |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune est desservie par la gare du Plessis-Belleville, située sur la ligne de La Plaine à Hirson et Anor (frontière) et desservie par les trains de la ligne K du Transilien (Paris-Nord - Crépy-en-Valois) ainsi que par ceux du TER Picardie (Paris - Laon).
Elle dispose par ailleurs d'un aérodrome.
Ermenonville | Montagny-Sainte-Félicité | Silly-le-Long |
Ève | ![]() |
|
Lagny-le-Sec | Saint-Pathus Seine-et-Marne |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1964 à 1990 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,3 | −0,1 | 3,1 | 4,7 | 8,6 | 11,4 | 13 | 12,9 | 10,3 | 8 | 3,7 | 2,1 | 6,5 |
Température moyenne (°C) | 2,8 | 3,1 | 6,8 | 9,3 | 13,5 | 16,3 | 18,6 | 18,2 | 15,3 | 11,8 | 6,7 | 4,4 | 10,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,4 | 6,4 | 10,4 | 13,9 | 18,4 | 21,1 | 24,1 | 23,6 | 20,2 | 15,6 | 9,6 | 6,8 | 14,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−19,4 17.01.1985 |
−12,3 10.02.1986 |
−11 07.03.1971 |
−4 13.04.1986 |
−1,5 03.05.1967 |
4 13.06.1978 |
4 05.07.1964 |
4,5 28.08.1979 |
2 19.09.1977 |
−4,2 30.10.1985 |
−7,5 26.11.1989 |
−14 31.12.1970 |
−19,4 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
14 05.01.1983 |
19 24.02.1990 |
23,3 29.03.1989 |
26 30.04.1966 |
31 13.05.1965 |
35 11.06.1964 |
37 17.07.1964 |
38,5 25.08.1964 |
34 13.09.1964 |
30 02.10.1964 |
19 09.11.1983 |
16,6 16.12.1989 |
38,5 1964 |
Précipitations (mm) | 64,5 | 51,2 | 60,7 | 55,7 | 67,6 | 65,1 | 60,7 | 58,4 | 60,5 | 70,5 | 61,9 | 73,7 | 750,5 |
Le Plessis-Belleville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine du Plessis-Belleville, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[11] et 5 470 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,1 %), zones urbanisées (11,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Attestée sous les formes De Plexato en 1082, Plexetum vers 1200, Plesseium vers 1210, Plessis en 1251, Dou Plesier en 1277, Plessetum en 1294 [18].
Le Plessis : forteresse défendue par des arbres attachés les uns aux autres[18].
Belleville : il s'agit d'une Bella Villa, un « beau domaine ».
En 1476, Jacques de Conflans se dit seigneur du Plessis-le-Vicomte-en-Multien[19].
Le fief relevait de la seigneurie d'Ermenonville. Il appartenait en 1663 au trésorier de France, Claude Guénégaud, qui y construisit un château dont il ne reste plus de trace.
Le Groupe des divisions d'entraînement (GDE) de l'aviation se trouvait sur la commune lors de la Première Guerre mondiale.
![]() |
Blason | Parti : au 1er de gueules à l'écrou d'argent ombré de sable posé en perspective et traversé par trois épis de blé d'or, au 2e d'or au plan cadastral de la commune de sinople et de tenné ; le tout sommé d’un chef d'azur chargé du château du lieu d'argent ouvert et ajouré de sable[20]. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1977 | mars 2001 | Daniel Wattier | PS | |
mars 2001 | En cours (au 10 juillet 2020) |
Dominique Smaguine | DVG | Cadre d'exploitation Réélu pour le mandat 2020-2026[21] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2019, la commune comptait 3 833 habitants[Note 6], en augmentation de 17,32 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
364 | 338 | 324 | 297 | 292 | 277 | 278 | 297 | 301 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
281 | 303 | 326 | 385 | 312 | 319 | 314 | 337 | 370 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
365 | 377 | 380 | 421 | 440 | 474 | 432 | 467 | 560 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 016 | 1 177 | 1 474 | 1 816 | 2 580 | 2 806 | 3 061 | 3 032 | 3 208 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 230 | 3 833 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,0 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 781 hommes pour 1 839 femmes, soit un taux de 50,8 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 0,7 |
2,9 | 75-89 ans | 4,5 |
12,1 | 60-74 ans | 13,3 |
20,1 | 45-59 ans | 19,5 |
22,9 | 30-44 ans | 23,4 |
19,2 | 15-29 ans | 18,8 |
22,3 | 0-14 ans | 19,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
À partir des années 1950 le développement de la firme Poclain associera le nom du Plessis-Belleville à la construction de pelles hydrauliques dont la renommée sera mondiale.
Ville fleurie : trois fleurs attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[29].
L'écrivain Pierre Gamarra a situé une nouvelle au Plessis-Bellevile : Mort d'un bouvier, histoire conçue en 1956 après un reportage qu'il avait fait dans la région[30].
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