Saint-Pathus [sɛ̃ paty] Écouter est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
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Saint-Pathus | |
![]() L'église Saint-Pathus. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Meaux |
Intercommunalité | communauté de communes Plaines et monts de France |
Maire Mandat |
Jean-Benoit Pinturier 2020-2026 |
Code postal | 77178 |
Code commune | 77430 |
Démographie | |
Gentilé | Pathusiens |
Population municipale |
6 110 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 070 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 04′ nord, 2° 48′ est |
Altitude | Min. 89 m Max. 113 m |
Superficie | 5,71 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Saint-Pathus (ville-centre) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mitry-Mory |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saint-pathus.fr |
modifier ![]() |
La commune est située à environ 14,6 kilomètres à l’est de Dammartin-en-Goële[Carte 1], au nord du département. Son territoire confine le sud du département de l’Oise.
![]() |
Le Plessis-Belleville (Oise) |
Silly-le-Long (Oise) | ![]() | |
Lagny-le-Sec (Oise) |
N | Oissery | ||
O Saint-Pathus E | ||||
S | ||||
Marchémoret |
L'altitude de la commune varie de 89 mètres à 113 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 99 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].
Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un seul cours d'eau référencé : la rivière Thérouanne, longue de 23,31 km[3], affluent de la Marne en rive droite.
Sa longueur totale sur la commune est de 1 km[4].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,9 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[5]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[7]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Creil, qui se trouve à 31 km à vol d'oiseau[8], où la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[9], à 10,9 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[11].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[12],[13],[14].
Saint-Pathus est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Pathus, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[18] et 8 331 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].
La commune compte 28 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,7 %), zones urbanisées (39,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8 %)[24].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[25],[26],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Roissy Pays de France, approuvé le et porté par la communauté d’agglomération Roissy Pays de France[27].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[28]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 2 092 dont 89,6 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 10,4 % d'appartements[Note 5].
Parmi ces logements, 96 % étaient des résidences principales, 0,2 % des résidences secondaires et 3,8 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 89,4 % contre 10,2 % de locataires[29] dont, 0,6 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 0,5 % logés gratuitement.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Sanctus Pathusius en 1102[30] ; De Sancto Patu vers 1172[31] ; Sanctus Patusius en 1183[32] ; Leprosia de Sancto Patusio en 1247[33] ; Sanctus Patuisius en 1252[34] ; Sanctus Patucius en 1263[35] ; Saint Patu en 1265[36] ; Saint Patus en 1284[37] ; Saint Patuz en 1326[38].
La localité de Saint-Pathus porte le nom du prêtre Patusius qui fut nommé évêque de Meaux en 684 et mourut le jour de son élection. La tâche à assumer lui semblait trop lourde et il ne souhaitait pas cet honneur.
Lors de la construction d’un lotissement aux Petits Ormes en 2005, les fouilles ont mis au jour une villa et environ 4 000 structures archéologiques. Les vestiges s'étendent du Néolithique final, bronze final, Bas-Empire et du haut Moyen Âge et l'époque moderne[39].
Les seigneurs de Saint-Pathus.
Guillaume des Barres, né en 1130, mort entre 1177 et 1181, seigneur d'Oissery (Seine-et-Marne) et de Saint-Pathus épouse Hélissende de Saint-Bris née vers 1145.
Saint-Pathus porte le nom d’un prêtre de vie renommée vertueuse qui fut nommé évêque de Meaux en 684 et mourut le jour de son élection. La tâche à assumer lui semblait trop lourde et il ne souhaitait pas cet honneur. Originaire de Senlis, il se rendait à Meaux par la route que la reine Brunehilde venait de faire construire, en priant Dieu d’éloigner la mitre (coiffure triangulaire portée par les évêques) de sa tête et fut exaucé. Il expira chemin faisant en bénissant la ville de Meaux qui l’avait élu. À l’endroit où il mourut, sire Guillaume des Barres, seigneur de la région, lui fit édifier, en 1102, une église qu’il plaça sous son patronage. Le village qui se forma autour du lieu sacré prit par la suite le nom du saint.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mai 1953 | mars 1971 | René Pluvinage | Ingénieur | |
mars 1971 | mars 1977 | Lucien Pluvinage | ||
mars 1977 | mai 1984 | René Pluvinage | Ingénieur | |
mai 1984 | juin 1989 | André Buzance | ||
juin 1989 | 1999 | Bruno Mancinelli | ||
1999 | mars 2008 | Daniel Stephan | DVD-UMP | |
mars 2008[41] | En cours (au 22 novembre 2020) |
Jean-Benoît Pinturier | DVG | Cadre commercial Vice-président de la CC Plaines et Monts de France (2014[42] →) Réélu pour le mandat 2014-2020[43] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Les données manquantes sont à compléter. |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [44],[45].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Saint-Pathus est assurée par la communauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [46],[47],[48].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[49]. La communauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[46],[50].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF) qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [46],[51].
Les habitants sont appelés les Saint-Pathusiens[52].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].
En 2019, la commune comptait 6 110 habitants[Note 7], en augmentation de 3,24 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
269 | 285 | 280 | 267 | 276 | 308 | 330 | 315 | 350 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
331 | 314 | 312 | 315 | 304 | 295 | 274 | 260 | 251 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
235 | 255 | 255 | 201 | 240 | 277 | 233 | 280 | 360 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
325 | 342 | 1 295 | 2 921 | 4 515 | 4 829 | 5 261 | 5 901 | 6 042 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 110 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 14,4 % la même année, alors qu'il est de 19,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 023 hommes pour 3 071 femmes, soit un taux de 50,39 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,31 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,1 | 90 ou + | 0,2 |
2,1 | 75-89 ans | 2,7 |
12,3 | 60-74 ans | 11,5 |
21,9 | 45-59 ans | 21,2 |
21,4 | 30-44 ans | 23,7 |
17,3 | 15-29 ans | 17,5 |
25,1 | 0-14 ans | 23,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 1,1 |
4,6 | 75-89 ans | 6,4 |
13,3 | 60-74 ans | 13,8 |
20,4 | 45-59 ans | 20 |
20,2 | 30-44 ans | 20,5 |
19,1 | 15-29 ans | 18,1 |
22,1 | 0-14 ans | 20 |
Elle comporte un complexe sportif, 42 associations (sportives, culturelles, sociales…), un terrain multi-sports, un centre de loisirs, une salle des fêtes (le Mille Club), deux groupes scolaires (Charles-Perrault et Antonio-Vivaldi), des services techniques, le PAJ (Point d'Accueil Jeunesse), une police municipale, 20 km de voirie et un verger.
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 2 000 (dont 71 % imposés), représentant 6 076 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 830 euros[59].
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture. ) par secteur d'activité était de 258 dont 13 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 35 dans la construction, 99 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 8 dans l’Information et communication, 8 dans les activités financières et d'assurance, 5 dans les activités immobilières, 37 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 31 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 22 étaient relatifs aux autres activités de services[60].
En 2020, 59 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 48 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[61].
Saint-Pathus est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 5]. En 2010, aucune orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture ne se dégage sur la commune[62].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[63]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 4 en 1988 à 0 en 2010[62]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Pathus, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[62],[Note 9] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 4 | 1 | 0 |
Travail (UTA) | 9 | 3 | 0 |
Surface agricole utilisée (ha) | 405 | 101 | 0 |
Cultures[64] | |||
Terres labourables (ha) | 405 | s | 0 |
Céréales (ha) | 268 | s | |
dont blé tendre (ha) | 134 | s | |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | s | |
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | s | s | |
Élevage[62] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 10]) | 12 | 12 | |
Saint-Pathus possède une église considérée comme l'un des « bijoux » de Seine-et-Marne datant du XIIe siècle, construite dans le style roman et cistercien, fait assez rare en Île-de-France.
L'église a été restaurée en style néogothique en 1872, perdant un peu de son originalité première. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 2007[65].
Sur l'édifice et à l'intérieur, de nombreuses représentations du saint, statue ou vitrail.
La ferme des Brumiers était le bâtiment principal d’une exploitation agricole d’une quarantaine d’hectares. Transformée tout d’abord en restaurant et salle de réception pour mariage vers 1980, la ferme a été ensuite récupérée par la municipalité qui a décidé en 2010 de mettre ce lieu à la disposition des associations de la ville pour l'organisation de leurs événements artistiques et culturels. Ce lieu atypique accueille chaque année depuis 2011 le festival Du Foin aux Brumiers organisé par l’Association Culturelle des Brumiers.
Ce domaine agricole a été fondé par les bénédictines du prieuré Saint-Nicolas de Noëfort en 1127. Guillaume Ier des Barres en a été un des bienfaiteurs (voir sa page Wikipédia). La ferme a été depuis restaurée et transformée en lieu de résidence.
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