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Dangu est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie. Ses habitants sont les Dangerois.

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Dangu

L'église Saint-Jean-Baptiste.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Les Andelys
Intercommunalité Communauté de communes du Vexin Normand
Maire
Mandat
Gilles Delon
2020-2026
Code postal 27720
Code commune 27199
Démographie
Gentilé Dangerois
Population
municipale
571 hab. (2019 )
Densité 72 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 15′ 12″ nord, 1° 41′ 51″ est
Altitude Min. 40 m
Max. 101 m
Superficie 7,97 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gisors
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Dangu
Géolocalisation sur la carte : France
Dangu
Géolocalisation sur la carte : Eure
Dangu
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Dangu

    Géographie



    Localisation


    Communes limitrophes de Dangu[1]
    Chauvincourt-Provemont Bernouville Neaufles-Saint-Martin
    Noyers Courcelles-lès-Gisors (Oise)
    Noyers Guerny Boury-en-Vexin (Oise)

    Géologie et relief


    En 1765, Antoine Lavoisier, père de la chimie moderne, signale que le long de la vallée de l'Epte, de Gisors à Dangu, on trouve « une craie appelée craon ou crayon [qui] contient beaucoup d'échinites silicifiées et un grand nombre de cailloux ». Il poursuit en expliquant avoir « examiné avec soin une coupe près de Dangu [...] : le crayon était dans le fond ; les silex y étaient par rognons rangés sur des lignes horizontales ; nous y trouvâmes plusieurs echinites silicifiées. Près Dangu est un autre petit endroit appelé le Noyer, auprès duquel se trouve une tuilerie. La terre qu'on emploie se tire d'une fouille peu profonde ; c'est une glaise noirâtre. On y trouve du bois pourri, de petits cristaux de gypse parallélépipédiques et quelques grains de succin rougeâtres ».

    Il est amusant de constater que cette observation de « bois pourri » par Antoine Lavoisier n'était pas anecdotique ; puisqu'en 2000, une « étude systématique du gisement de Dangu, traitant du bois d'angiospermes silicifiés », a été achevée par le Muséum national d'histoire naturelle de Paris [3].


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 696 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Buhy », sur la commune de Buhy, mise en service en 1986[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 727,8 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, dans le département de l'Oise, mise en service en 1944 et à 38 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,6 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[16].


    Urbanisme



    Typologie


    Dangu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,3 %), eaux continentales[Note 8] (8,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,4 %), prairies (7,3 %), forêts (6,4 %), zones urbanisées (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].


    Toponymie


    Le nom de la localité est attesté sous les formes Dangut au XIe siècle (Hist. de la translat. de sainte Honorine), Dangud en 1141 (charte de Hugues, archives de Rouen), Dangutium en 1150 (Hist. de France, t. XII, p. 187)[24], Dangueul en 1384, Dangeul en 1418 (mémor. de la Chambre des comptes).

    Albert Dauzat et Charles Rostaing qui se basent sur les noms du type Dampsmesnil (Dom maisnil en 1051 - 1066), Dangeau (Donjolium vers 1040) ou Danjoutin (Dampnum Justinum en 1317) considèrent qu'il s'agit d'un nom basé sur dominus « saint » ou « maître, seigneur » suivi d'un anthroponyme obscur[25].

    François de Beaurepaire quant à lui [24] propose *dunum acutum, composé de l'élément gaulois dunum « hauteur, agglomération », puis « forteresse sur une hauteur », suivi du latin acutum « aigu ». Il s'agirait d'une forme préromane des types toponymiques Montaigu. Ce terme correspond bien à la localisation de Dangu au pied d'un coteau dominant la vallée de l'Epte.


    Historique



    Xe siècle


    « Le premier château de Dangu [en bois sur motte castrale] est probablement édifié au Xe siècle »[26].


    XIe siècle


    Guillaume le Roux reprend possession d'une partie des châteaux du Vexin, dont celui de Neaufles et de Dangu qu'il fait fortifier. En 1097, il fait construire la forteresse de Gisors par Robert II de Bellême, qui dirige alors les opérations militaires (et avait été pardonné d'avoir participé, en 1088, au complot visant à renverser Guillaume le Roux au profit de Robert Courteheuse). « Les historiens du temps appellent [alors] les châteaux de Neaufles et de Dangu "Gisortii appenditiia castella" »[26].

    Guillaume le Roux, accompagné de son frère Henri Ier Beauclerc, attaque le domaine royal de Philippe Ier de France mais échoue au cours de trois campagnes successives dans Vexin face à Louis VI, dit le Gros, fils du roi de France. Ainsi, par exemple, Guillaume d'Évreux mène en 1097 une campagne contre le roi Philippe Ier de France dans le Vexin.

    Après la prise de Jérusalem (), Robert Courteheuse revient en Normandie. Le duc de Normandie récupère son duché sans opposition, mais il arrive toutefois quelques semaines trop tard. Guillaume le Roux est mort un mois auparavant (tué d’une flèche en plein cœur lors d’une chasse en forêt… accident ou complot ?) et leur frère Henri Ier Beauclerc en a profité pour s'emparer de la couronne d'Angleterre (1100).


    XIIe siècle


    Philippe Auguste profite de la situation pour négocier avec Jean sans Terre, le frère cadet de Richard, qui n'est pas pressé de voir ce dernier revenir (espérant récupérer la couronne anglaise grâce au soutien de Philippe, il lui prêtera hommage en 1194).
    « Le lundi , […] Philippe Auguste vint prendre position avec des forces considérables, sous les murs de Gisors, du côté de Trie. Gisors et son château reconnaissaient alors pour commandant en chef Gilbert, seigneur de Wascoeuil, en qui le roi d’Angleterre avait toute confiance. […] Quand la nouvelle de l’emprisonnement de Richard fut parvenue sur les bords de l’Epte, le sire de Wascoeuil fit proposer à Philippe-Auguste de lui livrer Gisors et ses dépendances, moyennant un prix dont on ignore aujourd’hui et la quotité et même la nature. […] Le château de Neaufle et tout le Vexin normand passèrent également sous domination française »[31].


    XIIIe et début du XIVe siècle


    1200 à 1337 – À la suite de la paix signée entre Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion, un calme relatif s’installe le long de l’Epte jusqu’au début de la guerre de Cent Ans (1337-1453). Pendant que Richard fait bâtir au-dessus de la ville des Andelys l'énorme Château-Gaillard pour fermer l'accès à la capitale normande et suppléer à tous les châteaux perdus de la vallée de l'Epte ; Philippe-Auguste fit ajouter l'une de ces grosses tours rondes (tour du Prisonnier) au château de Gisors qui perdit alors son rôle militaire et devint une prison royale.

    1325 - Fondation de la chapelle Saint-Jean (référence ?).

    « Vers le milieu du treizième siècle, il n'y avait à Dangu qu'une seule cure et une seule église ; Jean Crespin, au commencement du quatorzième siècle, en fit construire une autre, qui fut dédiée par l’évêque de Bethléem, et placée sous l'invocation de saint Jean ; on y voyait autrefois le tombeau de Pierre de Ferrières, qui fut détruit au moment de la Révolution, ainsi que l'église de Saint-Aubin, qui remontait au dixième siècle »[27].


    XIVeXVe siècle : guerre de Cent Ans


    On prétend que « a chapelle de Notre-Dame de la Motte, ou de Recouvrance, placée dans le parc du château […] fut bâtie par Guillaume de Ferrières, pour accomplir un vœu qu'il avait fait à la Sainte Vierge, dans un grand danger. Voici ce que la tradition et Bérée de Courpont racontent : Un jour que le seigneur de Ferrières se promenait, chevauchant devant son château, il rencontra une très jolie fille qui gardait des dindons, à laquelle il fit des propositions déshonnêtes, qu'elle repoussa brutalement; le comte, outré, voulut avancer sur elle ; mais elle frappa le cheval avec la gaule qui lui servait à chasser les dindons, et le força à s'éloigner. Le seigneur, rentré au château, fit lâcher sa meute sur cette jeune fille, qui fut déchirée vivante et dévorée. L'année suivante, jour pour jour, Guillaume de Ferrières passait à cheval à l'endroit même où la scène dont nous venons de parler avait eu lieu ; tout à coup son cheval s'emporte, le jette à terre et le traîne, le pied pris dans l'étrier, jusqu'à environ deux cent cinquante pas de là ; dans ce danger extrême, le comte fit vœu de bâtir une chapelle à la sainte Vierge, à l'endroit où son cheval s'arrêterait. Le cheval s'arrêta ou fut arrêté, à l'endroit où est aujourd'hui la chapelle de la Motte ; Guillaume de Ferrières y fut inhumé et elle sert aujourd'hui de sépulture à la famille Lagrange »[27].

    On notera que cette histoire est souvent rapportée, mais qu'au moins un détail historique est incohérent… En 1490, deux ans avant la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, donc il est impossible que la jeune fille en question eût été gardienne de dindons…


    XVIe siècle


    - « En 1590, le duc de Maine envoya de Gisors des troupes qui battirent le château [de Dangu] avec deux pièces d’artillerie ; il fut pillé et incendié»[26].

    - « En 1590, le duc de Mayenne, qui tenait Gisors, envoya des troupes, sous le commandement du baron de Contenant, pour s'emparer de Dangu. Deux pièces d'artillerie furent mises en batterie, et eurent bientôt fait une brèche au château, qui fut pris d'assaut ; les ligueurs ne se retirèrent qu'après avoir pillé le village et y avoir mis le feu »[27].


    XVIIe siècle



    XVIIIe siècle



    XIXe siècle



    XXe siècle



    Politique et administration


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1831 1840 Augustin Devé    
    1841 1848 Joseph Barthélemy de Lagrange    
    1849 1855 Jean Auguste Laumond    
    1856 1860 Louis Reverdi    
    1861 1871 Romain Dalleré    
    1872 1873 Gabriel Hebert    
    1874 1875 Romain Dalleré    
    1876 1884 Auguste Guilmin    
    1884 1893 Paul Auguste Bourret    
    1893 1919 Alexandre Langlois    
    1920 1925 Henri Pineau    
    1925 1945 Émile Clovis Ducardonnet    
    1946 1947 Eugène Guilbert    
    1947 1959 Lucienne Puissant    
    1959 1971 Jean Quervet    
    1972 1973 Michel Moya    
    1974 1983 François Chatelard    
    1983 1995 Charles Pozzo di Borgo    
    1995 avril 2014[38] Émile Bouveret SE retraité du bâtiment
    avril 2014[39] En cours
    (au 15 juillet 2020)
    Gilles Delon SE Responsable administratif et financier retraité à la confédération générale des planteurs de betteraves
    Vice-président de la CC du Vexin Normand (2017 → )
    Réélu pour lee mandat 2020-2026[40]

    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].

    En 2019, la commune comptait 571 habitants[Note 9], en diminution de 4,52 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    528517498567552653613571631
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    597586538471436547476428450
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    417458442411401413368385390
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    412394519515610589578576608
    2017 2019 - - - - - - -
    573571-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités



    Économie



    Ressources et productions


    Pâturages, céréales, lin, betterave, fourrage, pommes de terre, entreprise "Forges de Trie-Château".


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments



    Patrimoine culturel



    Le Roman de Renart

    « Le Roman de Renart est un recueil de récits médiévaux français des XIIe et XIIIe siècles ayant pour héros des animaux agissant comme des humains. Ce n'est pas un roman à proprement parler, mais un ensemble disparate de récits en octosyllabes de diverses longueurs et composés par différents auteurs, appelés dès le Moyen Âge « branches » ; on en dénombre 25 à 27 de 300 à 3 000 vers, soit quelque 25 000 vers. La branche I, la plus ancienne (v. 1170) est attribuée à Pierre de Saint-Cloud. Dès le XIIIe siècle, les branches sont regroupées en recueils, apportant une certaine unité. » [54]

    Dans ce recueil, on retrouve un poème comique, « De Renart et de Piaudoué ». Il s’agit d’une tenson (forme de chanson des troubadours) entre un ménestrel, Renart, et un clerc, Piaudoué (qui, d’ailleurs, pourrait bien être Piau d’oue, c’est-à-dire « peau d’oie »[55]).

    Ce poème est parfois attribué à Je(h)an Renart en personne (XII - XIIIe siècle) ; Jean Renart qui pourrait être le pseudonyme littéraire de l’évêque de Liège, Hugues de Pierrepoint (1200-1229) [56]. D'autres considèrent que son auteur est incertain. Toutefois, on a au moins la certitude que l’action se déroule dans l’ancienne province de l’Île de France du fait des noms de lieu cités (Dammartin, Laon, Mantes, Nogent, Senlis, etc.) [57]

    Renart, j’ai un livre vécu
    De tes ancisseurs et léu
    Du père ta mère Gascot
    Qui se combati à dant Gu ;
    Si trestost comme il fu vaincu
    On li fist dire le mal mot ;
    Proière puis mestier n’i ot,
    Qu’il fut pendus à un seul mot
    Au saint où il vouez se fu.
    De combatre se tint por sot,
    Qu’au darrenier sa goule sot
    Combien son cul pesant li fu.

     De Renart et de Piaudoué, page 45, vers 157-168 [57]

    .

    En 1887, la Société royale des antiquaires de France suggère que « peut-être faudrait-il lire Dant Gu pour Dangu, commune normande voisine de Gisors où, quelque combat judiciaire aurait eu lieu. D’un autre côté, Dant Gu, le Seigneur de Gu, porterait un nom bien extraordinaire. Il faut pourtant accepter Gu pour le vainqueur, ou Dangu pour le lieu de combat. » [58].

    En 1935, Rita Lejeune reprend cette hypothèse : « « se combattre à Dant Gu » devait être une expression proverbiale. Dangu, on le sait, joua un rôle important dans la conquête de Normandie par Philippe-Auguste ; il fut le théâtre de plusieurs batailles. » [59].


    Patrimoine naturel



    Personnalités liées à la commune



    Voir aussi



    Articles connexes



    Liens externes


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    Notes et références



    Notes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    3. Sakala
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Buhy - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Dangu et Buhy », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Buhy - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Dangu et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, 1981. p. 100.
    25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 240a.
    26. Leopold Delisle et Louis Passy, Mémoires et notes de M. Auguste Le Prevost pour servir à l’histoire du département de l’Eure, éd. Hérissey, t. II, 1864.
    27. Gisors et son canton, Paris (lire en ligne).
    28. Orderic Vital, Histoire de Normandie, éd. Guizot, livre VIII, tome III, p. 249.
    29. Châteaux forts et féodalité en Île de France, du XIe au XIIIe siècle. André Châtelain. Ed. Creer, 1983, 507 p., p. 186.
    30. Louis-Étienne Charpillon. Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l'Eure - histoire, géographie, statistique. Delcroix, 1868.
    31. Aristide Guilbert, Histoire des villes de France, avec une introduction générale pour chaque province, 1848.
    32. Grande chronique de Matthieu Paris par A. Huillard-Bréholles, Ed. Paulin, 1840
    33. Dépossession des seigneurs normands en faveur des seigneurs anglais ou pro-anglais. - Histoire-Généalogie - La vie et la mémoire de nos ancêtres
    34. Bulletin monumental ou collection de mémoires et de renseignements sur la statistique monumentale de France par M. de Caumont. 1854. « Notes adressées à M. de Caumont sur une collection de titres normands provenant de la chambre des comptes par Mr. Léopold Delisle – 20 mai 1854 ». Archives de Rouen, p. 445.
    35. Ismalie ou la mort et l'amour. Roman poëme par M. le Vicomte d'Arlincourt. Ed. Ponthieu. Paris, 1828, p. 229.
    36. « Chronique de Charles VII, Roi de France par Jean Chartier ». Nouvelle édition revue sur les manuscrits par Vallet de Viriville. Tome II. Ed. Jannet. 1858, pp. 112-113.
    37. Château de Dangu
    38. Jean-Paul Gosselin, « DANGU : Émile Bouveret ne sera pas candidat à sa propre succession : Élu depuis 1971, maire adjoint de 1977 à 1995, maire depuis 1995, le maire de Dangu ne repartira pas pour un nouveau mandat en mars prochain », L'Impartial, (lire en ligne, consulté le ) « À l’âge de 24 ans, mon oncle Jean Havel, qui était conseiller municipal, voulait présenter une liste face au maire d’alors, Jean Quervet, en intégrant des jeunes. Nous ne l’avons pas emporté, je suis donc entré au conseil dans l’opposition… J’ai commencé à apprendre, modestement. Il y avait à l’époque de fortes personnalités au sein du conseil. / Lors du 2e mandat, vous devenez adjoint… / Oui, avec François Chatelard, puis Charles-André Pozzo Di Borgo. Depuis cette époque, il n’y a toujours eu qu’une seule liste à Dangu. Tout le monde a fait abstraction des préférences politiques, dans l’intérêt du village. Aux côtés de ces deux maires j’ai beaucoup appris, et c’est naturellement que j’ai pris la suite, en 1995. ».
    39. Jean-Paul Gosselin, « Dangu : Gilles Delon nouveau maire », L'Impartial, (lire en ligne, consulté le ) « Comme prévu, une page s’est bien tournée à Dangu. Le passage de relais entre Emile Bouveret, conseiller depuis 1971, adjoint de 1977 à 1995 et enfin maire depuis cette date, et Gilles Delon, s’est fait. Gilles Delon – même s’il n’a pas été celui qui a recueilli le plus de voix, lors du premier tour – a été élu dimanche soir nouveau maire de Dangu ».
    40. « Municipales 2020. Le maire de Dangu Gilles Delon réélu sans peine », Paris Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
    41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    45. « Château », notice no IA00017829, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    46. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 131.
    47. Les dires de l'architecte des bâtiments de France .
    48. « Ancien château de Montretout ou « nouveau château » de Dangu », notice no PA27000061.
    49. « Parc du domaine du château de Dangu », notice no IA27000556.
    50. « Le château de Dangu est la propriété de la famille Pozzo Di Borgo : Chaque jeudi, Paris Normandie retourne dans ces villages où des personnalités célèbres ont vécu. Aujourd’hui : les Pozzo Di Borgo, à Dangu », Paris Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
    51. « Maison de la rue Saint-Jean », notice no IA00017831.
    52. « Maisons et fermes », notice no IA00018352.
    53. « Église Saint-Jean-Baptiste », notice no PA00099387.
    54. Wikipédia
    55. Mémoires de Société nationale des antiquaires de France, Maximilien de Béthune de Sully, Pierre Mathurin de L'Ecluse des Loges, Jaques Barrillot, Jaques François Barrillot, J Roguin. Ed. Barrillot et fils, 1837.
    56. [PDF]Jehan Renart, Le Lai de l'ombre
    57. Le Roman du Renart – Supplément, variantes et corrections d'après les manuscrits de la Bibliothèque du roi et de la bibliothèque d’Arsenal par P. Chabaille. Paris : Silvestre, 1835
    58. Mémoires et dissertations sur les antiquités nationales et étrangères publiés par la société royale des antiquaires de France, tome III, Paris, 1837.
    59. L'œuvre de Jean Renart; contribution à l'étude du genre romanesque au Moyen Âge, Rita Lejeune, 470 p., 1935.

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    [de] Dangu

    Dangu ist eine französische Gemeinde mit 571 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Eure in der Region Normandie.

    [en] Dangu, Eure

    Dangu (French pronunciation: ​[dɑ̃ɡy]) is a commune on the river Epte in the Eure department in the Normandy region in northern France.
    - [fr] Dangu



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