Méru est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Meru (homonymie).
Méru | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Administration | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Département | Oise | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Arrondissement | Beauvais | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Intercommunalité | CC des Sablons | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Maire Mandat |
Nathalie Ravier 2020-2026 |
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Code postal | 60110 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Code commune | 60395 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Démographie | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Gentilé | Méruviens, Méruviennes | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Population municipale |
14 452 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 633 hab./km2 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Géographie | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Coordonnées | 49° 14′ 12″ nord, 2° 08′ 10″ est | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Altitude | Min. 72 m Max. 184 m |
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Superficie | 22,83 km2 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Type | Commune urbaine | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Unité urbaine | Méru (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Départementales | Canton de Méru (bureau centralisateur) |
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Législatives | 3e circonscription de l'Oise | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Localisation | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liens | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Site web | http://www.ville-meru.fr/ | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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La ville est une commune périurbaine située dans le pays de Thelle, à 45 kilomètres au nord de Paris.
Elle est desservie par l'ex-RN 327 (actuelle RD 927) et est aisément accessible par l'autoroute A16.
Corbeil-Cerf | Laboissière-en-Thelle | Andeville |
Lormaison | ![]() |
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Villeneuve-les-Sablons | Amblainville | Esches |
Méru est desservie par les trains TER Hauts-de-France de la ligne Paris-Nord - Persan - Beauvais.
Le réseau de transport urbain dénommé Sablons Bus dessert la ville et les communes environnantes. Il est composé de 4 lignes régulières (A, B, C et E).
La ville est également desservie par les lignes 35, 36 et 37E du réseau interurbain de l'Oise.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jamericourt », sur la commune de Jaméricourt, mise en service en 1990[7] et qui se trouve à 20 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 25 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].
Méru est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Méru, une unité urbaine monocommunale[17] de 14 614 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,9 %), zones urbanisées (15,3 %), forêts (14,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), prairies (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Les mentions anciennes de Méru sont : villa Matrius 626[24],[25], Mairiu 862[24],[26], de Meruaco 1094[26], Meruvium 1099[24],[26], Meru, de Merudio, Mairu 1099[26], Mairu 1123[24], Meru in Telis 1325[24].
E. Negre propose une étymologie possible de Méru: lat. adj. major "plus grand", qui deveint maire + rivus "ruisseau"[26], mais n'est pas compatible avec la mention villa Matrius de 626, qui pourrait dériver du gentilice romain Matrius, ou d'un appellatif du site issu du lat. Mater "mère", d'où "Le Domaine de la Mère". Peut-être avec un culte local à la Déesse Mère. ,
On a trouvé, sur le territoire communal, des pointes de silex préhistoriques (lances).
Des différentes tribus qui occupaient les lieux, l'on peut retenir les Véliocasses dans la partie sud et ouest du canton de Méru et les Silvanectes qui occupaient la partie est.
Après la conquête de Jules César, la région fit partie de la province de la Gaule belgique (en Gaule transalpine). Par ailleurs, les fouilles menées sur le site de la station d'épuration ont confirmé la présence d'habitats datés du Haut Empire gallo-romain (IIe siècle apr. J.-C.).
Au IVe siècle, sous Dioclétien, la contrée resta dans la seconde Belgique dont Reims était la métropole ; Méru se trouve alors presque à cheval sur la voie romaine allant de Beauvais à Pontoise et Paris.
Cette voie est connue sous le nom de chemin de la Reine Blanche.
Après la mort de Clovis, la région de Méru entre dans le royaume de Paris. En 626, la Villa Matrius (Méru) est donnée à l'abbaye royale de Saint-Denis. En 862, Charles le Chauve confirme la donation de « Mairiu ». Par la suite, le site de la villa Matrius ou "Domaine de la Mère" est christianisé sous le patronage de saint Lucien, célébré le 16 octobre, peut-être pour remplacer un culte des eaux à la "Déesse Mère", sur le ru de Méru.
Toujours au IXe siècle, la région est ravagée par les Normands ce qui explique la présence de certains souterrains.
Ensuite, la ville appartint aux comtes de Beaumont jusqu'en 1191, époque à laquelle elle obtint une charte de coutumes, premier pas vers la reconnaissance communale.
En 1331, lors du recensement de la population, l'on compte 180 feux (900 habitants environ) à Méru. À titre comparatif, Bornel en a 80 (400 habitants environ) et Lardières 50 (250 habitants environ). Lors des jacqueries, de 1358, Méru est brûlée et rasée.
En 1521, Méru est reliée au domaine des Montmorency.
En 1582, Méru est incorporée au bailliage de Beauvais créé par Henri III.
Ensuite, des dernières années du XVIIe siècle et pendant la plus grande partie du XVIIIe, les princes de Conti et leurs descendants possèdent le bourg.
De leur château, il ne reste aujourd'hui qu'une tour dite la « Tour des Conti » que la ville et le district (aujourd'hui communauté de communes des Sablons) ont inscrit à leur programme de restauration.
La ville de Méru reste le centre d’un important bassin industriel qui s’est développé à partir du XVIIe siècle avec l’introduction progressive d’un artisanat tabletier importé de Paris par le biais des nourrices revenant de Paris.
La tabletterie, qui consiste en la fabrication d’objets divers (usuels, religieux, jeux, boîtes) au moyen de matières premières telles que le bois, l’os, la corne, l’ivoire, l’écaille ou encore la nacre, y fut d’abord pratiquée par les paysans de la région en manque de ressources durant les mois d’hiver.
Au XIXe siècle, cette activité s’industrialise et la production s’intensifie. La profession s’organise et différentes spécialisations émergent : confection de boutons, de dominos, d’éventails, etc. Le travail de la nacre prend de l’importance. Rapidement, la ville de Méru s’illustre en tant que pôle de production sous le surnom de Capitale mondiale de la Nacre. Les débouchés sont nombreux, la clientèle internationale, la qualité du travail est appréciée bien au-delà des frontières de la France (Europe, Russie, États-Unis, anciennes colonies).
Les échanges avec la capitale, où se trouvent la plupart des grossistes, sont très actifs. Les tabletiers méruviens viennent s’y procurer les matières premières qu’ils façonnent et y déposent les produits de leur fabrication. L’ouverture de la gare de Méru, en 1875, facilite ce commerce.
À la fin du XIXe siècle cependant, la tabletterie subit une récession économique qui amorce son déclin. Toutefois et malgré les tensions dont témoignent les grèves du début du XXe siècle, l’industrie du bouton connaît encore quelques décennies prospères avant de disparaître presque complètement du pays de Thelle.
En 1909, une grande grève éclate dans le secteur de la boutonnerie. Le patronat réduit d'un tiers les salaires, « pour faire face à la concurrence ». La grève concerne dans la journée les quatre usines de la commune d'Andeville, mais tout le canton de Méru est rapidement concerné. Les premières négociations sont convoquées par le préfet pour le à Méru, mais ne débouchent sur rien, le patronat refusant de revenir en tout ou partie sur sa décision. Les maisons des patrons sont vandalisées, le une vingtaine de femmes sont blessées par la gendarmerie nationale. Le gouvernement Clemenceau envoie l'armée, commandée par le général Joffre. Le soutien national se développe, et les dirigeants de la CGT viennent sur place, jusqu'à ce que les salaires soient rétablis au niveau de 1908. À Méru le , 3000 personnes participent au meeting, avant la fin de la grève le [27].
Les reconversions dans la bijouterie ou les matières plastiques n’ont pas suffi à sauver l'industrie du bouton autrefois très florissante présentée aujourd’hui au musée de la Nacre et de la Tabletterie où l’on peut découvrir, outre les collections d’objets, de véritables ateliers reconstitués à l’identique. De nouvelles industries ont pris le relais dans la zone industrielle ouverte au sud de Méru dans les années 1950.
Le l'usine Rochel de Méru, qui conditionne des aérosols, explose à la suite d'une fuite de gaz ; on compte 3 morts et 49 brûlés, principalement des ouvrières[28]. En 1969 lors du procès le tribunal de Beauvais condamne le PDG « coupable d'une faute inexcusable » pour « homicide par imprudence » ; il avait en particulier refusé l'application de mesures de sécurité réglementaires[29]. La peine est de un an de prison avec sursis et 20 000 francs d'amende[29]. Il est amnistié dans les mois qui suivent et fait construire une autre usine. Les victimes sont mal indemnisées et ne peuvent pas se porter partie civile[29]. Simone de Beauvoir va à la rencontre des victimes, et écrit un article à leur sujet[30].
La pratique de la tabletterie à Méru a donné lieu à la production de quelques œuvres littéraires telles que La fabrique blanche, de Serge Grafteaux, parue aux éditions Tallandier en 1990.
Les années 1980-1990 voient le début d'un essor démographique sans précédent pour la commune de Méru, puisqu'elle double sa population entre 1975 et 2017 grâce à une immigration extra-européenne qui modifie la composition et la répartition des communautés présentes dans la commune. La commune est classée en « zone de sécurité prioritaire », avec notamment des quartiers difficiles comme celui de La Nacre, par le ministère de l'Intérieur[31] en 2012.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Oise.
Elle est depuis 1833 le chef-lieu du Canton de Méru.
La commune fait partie de la Communauté de communes des Sablons, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, créée en 2000.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1876 | 15 avril 1904 | Charles Boudeville | Républicain | Pharmacien Député de l'Oise (1877 → 1885 puis 1889 → 1895) Conseiller général du canton de Méru (1871 → 1895) |
15 mai 1904 | 17 mai 1925 | Louis Deshayes | ||
17 mai 1925 | 19 mai 1929 | Pierre Fulgence Legrand | Rad. | Conseiller général du canton de Méru (1928 → 1934) |
19 mai 1929 | 03 juillet 1931 | Antoine Faye | Négociant | |
03 juillet 1931 | 07 juillet 1935 | Albert Degremont | SFIO | Avocat |
07 juillet 1935 | 11 août 1935 | Pierre Fulgence Legrand | Rad. | Conseiller général du canton de Méru (1928 → 1934) |
11 août 1935 | 26 novembre 1937 | Albert Degremont | SFIO | Avocat, conseiller d'arrondissement du canton de Méru (1931-1937) |
26 novembre 1937 | 11 mai 1953 | Marcel Coquet | SFIO | Commerçant |
11 mai 1953 | 14 mars 1959 | Antony Bernard | ||
14 mars 1959 | 20 mars 1977 | Maurice César | SFIO | Chirurgien dentiste Conseiller général du canton de Méru (1964 → 1970) |
20 mars 1977 | juin 1995 | Guy Vadepied[33] | PS | Publicitaire Député de la 5e circonscription de l'Oise (1981 → 1986) Député de l'Oise (1986 → 1988) Conseiller régional de Picardie (1977 → 2004) Conseiller général du canton de Méru (1977 → 1982) |
juin 1995 | avril 2014[34] | Yves Leblanc[35] | UDF puis UMP[36] | |
avril 2014[37],[38],[39] | En cours (au 2 décembre 2020) |
Nathalie Ravier | DVD[40] | Vice-présidente (2014 → 2020) puis présidente (2020 → ) de la CC des Sablons Réélue pour le mandat 2020-2026[41],[42] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 8].
En 2019, la commune comptait 14 452 habitants[Note 9], en augmentation de 3,27 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 725 | 2 000 | 1 720 | 1 754 | 1 940 | 2 092 | 2 327 | 2 526 | 2 371 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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2 771 | 2 887 | 2 873 | 3 262 | 3 685 | 4 187 | 4 344 | 4 694 | 4 558 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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4 840 | 5 466 | 5 581 | 5 237 | 5 464 | 5 026 | 5 034 | 4 787 | 5 076 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 435 | 6 497 | 8 649 | 11 436 | 11 928 | 12 712 | 12 651 | 13 650 | 14 640 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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14 452 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,0 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 7 106 hommes pour 7 503 femmes, soit un taux de 51,36 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 1,3 |
4,0 | 75-89 ans | 5,7 |
12,8 | 60-74 ans | 13,8 |
20,0 | 45-59 ans | 17,6 |
18,3 | 30-44 ans | 19,7 |
20,4 | 15-29 ans | 18,5 |
24,1 | 0-14 ans | 23,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
La commune dispose actuellement de 2 collèges publics :
Deux lycées publics sont également implantés sur la commune :
Méru accueille aussi le groupe scolaire privé "immaculée conception" allant du primaire au collège[50].
https://www.guide-piscine.fr/oise/piscine-aquoise-a-meru-1615_P
La commune abrite une fonderie appartenant au Groupe Norinco[51] et une usine du groupe Faurecia.
Le Musée de la Nacre et de la Tabletterie attire de nombreux visiteurs, groupes et touristes individuels.
L'ensemble de la commune est classée en zone de sécurité prioritaire sous le gouvernement Jean-Marc Ayrault en 2012.
Méru ne compte aucun monument historique sur son territoire.
On peut néanmojns signaler :
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Les armes de Méru se blasonnent ainsi : De gueules à la barre d’or chargée de 5 tourteaux de sable, accompagnée, en chef d’un éventail de quinze plis au naturel, en pointe d'une Marque à jouer tournée d'argent, et senestrée de deux dominos aussi d'argent pointés de sable, posés et rangés en pal, le "trois/zéro" sur le "quatre/deux". |
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