Château-sur-Epte est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
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Château-sur-Epte | |
![]() Le donjon du château ruiné. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté de communes du Vexin Normand |
Maire Mandat |
Nathalie Caillaud 2020-2026 |
Code postal | 27420 |
Code commune | 27152 |
Démographie | |
Gentilé | Casteleptien |
Population municipale |
556 hab. (2019 ![]() |
Densité | 121 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 12′ 32″ nord, 1° 40′ 09″ est |
Altitude | Min. 31 m Max. 134 m |
Superficie | 4,6 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Andelys |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.chateau-sur-epte.fr |
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Les habitants sont les Casteleptiens.
La commune, située dans l'Eure, est limitrophe du Val-d'Oise dont elle est séparée par l'Epte.
Elle est desservie par l'ex-RN 14 (actuelles RD 6014 pour la voie actuelle, actuelle 6014 pour le tracé historique de la route).
La commune a son point culminant au niveau du bois de Cabut, en limite ouest, à une altitude de 133 m. NGF, le point le plus bas étant au bord de la vallée de l'Epte, en limite communale sud-est, à la cote 33 m. NGF, constituant deux ensembles nettement séparés :
Le terrain est constitué d'alluvions d'une épaisseur variant de 1 à 5 m. constituées de sables et d'argiles près de l'Epte, puis de colluvions le long des principaux axes d'écoulement (vallons secs), des limons des plateaux (constituant des sols agricoles fertiles), des sables grossiers, et sur les hauteurs, de la craie à silex et des calcaires[2].
Le chef-lieu de la commune est situé aux Bordeaux de Saint-Clair, où se trouve la mairie, en pied de coteau, et comprend un hameau dans la plaine alluviale.
Authevernes | Guerny | |
Vexin-sur-Epte (comm. dél. de Cahaignes) | ![]() |
Saint-Clair-sur-Epte (Val-d'Oise) |
Vexin-sur-Epte (comm. dél. de Berthenonville) |
La commune est limitée à l'est par l'Epte, rivière française, prenant sa source en Seine-Maritime et affluent en rive droite de la Seine.
Deux rus se trouvent dans la commune, les rus de Requiécourt et des Plantes, qui sont affluents de l'Epte.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Buhy », sur la commune de Buhy, mise en service en 1986[11] et qui se trouve à 1 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 727,8 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 39 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[15] à 10,8 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[17].
Château-sur-Epte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,3 %), prairies (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), zones urbanisées (7,8 %), forêts (6,1 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
« Originellement Fuscelmont, attesté sous la forme Mons Fusceoli en 1118 (Suger, Vie de Louis le Gros), où, selon Orderic Vital, Guillaume le Roux édifia un « château neuf » pour contribuer à la défense de la frontière de l'Epte et qui prit rapidement le nom de Châteauneuf-sur-Epte[Note 8], bien attesté du début du XIIe au début du XVe siècles »[25].
Le château auquel la commune doit son nom est mentionné sous les formes Novum Castrum prope Eptam en 1119 (Orderic Vital), Castrum novum Beati Dyonisii en 1196 (Doublet, Antiq. de Saint-Denis), ad dictum Castellum en 1197[26], Chastel Neuf sur Ecte en 1412 (archives nationales, dénombrement de la châtellerie de Gisors), Neuf Castel sur Ete au XVe siècle[26], Neufcastel sus Ete et le Chastel en 1431[27], Chateau-Neuf-Saint-Denis et Chateau-Neuf-en-Vexin en 1828 (L. Dubois), Chateau-Neuf-sur-Epte en 1867 (Lecoy de la Marche, Table des Œuvres complètes de Suger)[26].
L'Epte est une rivière française, affluent en rive droite de la Seine. Longue de 113 kilomètres[28], elle naît dans la Seine-Maritime, dans le pays de Bray, près de Forges-les-Eaux, et rejoint la Seine près de Giverny, dans l’Eure.
La commune doit son nom à son château, une forteresse ducale du XIe siècle aujourd'hui connue sous le nom de Châteauneuf sur Epte. Cette dernière, ruinée, est en cours de restauration par les bénévoles de l’association Héritage historique, qui l'ont acquise en décembre 2015 et espèrent à terme accueillir ses premiers visiteurs, après un chantier évalué à au moins 5 millions d'euros répartis sur quinze à vingt ans[30].
Le village a été desservi par la gare de Château - Saint-Clair-sur-Epte sur la ligne de Gisors-Boisgeloup à Pacy-sur-Eure de 1869 à 1940.
La commune se trouve dans l'arrondissement des Andelys du département de l'Eure. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de l'Eure.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Écos[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton des Andelys.
La commune faisait partie de la petite communauté de communes Epte-Vexin-Seine, créée fin 1997 et qui regroupait environ 9 800 habitants.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[32], cette intercommunalité fusionne avec la Communauté d'agglomération des Portes de l'Eure (CAPE) et la Communauté de communes des Andelys et de ses environs (CCAE) pour former, le , la communauté d'agglomération Seine Normandie Agglomération (SNA), composée de 66 communes et regroupant près de 85 000 habitants, et dont Château-sur-Epte fait partie en 2017.
Cette situation ne satisfaisant pas la commune, celle-ci obtient son intégration, le , la communauté de communes du Vexin Normand dont elle est désormais membre.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1884 | 1928 | Clément Hervé[34],[35] | RG | Propriétaire Conseiller d'arrondissement (1889 → 1893) Conseiller général d'Écos (1893 → 1928) Chevalier de la Légion d'honneur |
1929 | 1932 | Bernard Hervé | ||
1932 | 1935 | Zéphir Binet | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1944 | 1959 | Raoul Gallois | ||
1959 | 1971 | André Rasperger | ||
1971 | 1977 | Besnard André | ||
1977 | 1983 | Alfred Fumat | ||
1983 | 1995 | Joseph Loobuyck | ||
1995 | 2008 | Vincent Andreu | ||
2008 | En cours (au 8 novembre 2017[30]) |
Nathalie Caillaud | SE | Réélue pour le mandat 2014-2020 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2019, la commune comptait 556 habitants[Note 9], en diminution de 8,7 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
136 | 154 | 153 | 137 | 152 | 148 | 145 | 151 | 158 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
151 | 150 | 192 | 166 | 174 | 144 | 131 | 145 | 177 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
226 | 268 | 309 | 286 | 344 | 380 | 367 | 358 | 403 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
439 | 404 | 410 | 357 | 632 | 661 | 590 | 580 | 599 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
569 | 556 | - | - | - | - | - | - | - |
La construction d'une maison de santé, étudiée dès 2009 et inscrite au contrat de Pays du Vexin Normand 2011-2013, regroupant dix professionnels (deux médecins généralistes, trois infirmiers, un kinésithérapeute, un dentiste, un orthophoniste, un psychologue, un podologue) sur une surface totale de 357 m², a débuté en février 2014 en vue d'une ouverture escomptée en janvier 2015.
Le coût total de l’opération s’élève à près d’1,2 million d’euros, dont 180 000 € financés par le département, 130 000 € payés par la région, 467 800 € assumés par l’État. Le solde provient de la commune de Château-sur-Epte et des professionnels de santé (sous la forme d’un loyer)[39].
Au même titre que la commune de Guerny, Château-sur-Epte est classée en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) [42] pour les marais de Guerny.
La vallée de l'Epte est un Site classé (1982)[43].
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Ces armes peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :
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