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Cry
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Géographie
Carte de la commune de Cry et des proches communes.
Proche de l'écluse no73 du canal de Bourgogne et à 30 minutes du site d'Alesia, Cry est un petit village riverain de la Côte-d'Or situé dans la vallée de l'Armançon, proximité de celle du Serein.
Cry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (51,6%), terres arables (35,2%), prairies (7,5%), zones agricoles hétérogènes (5,7%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le Gros Chêne sur Cry est un site du bronze final III[8],[N 1]. Le gué traversant l'Armançon daterait de l'époque gallo-romaine.
En 1164, le pape Alexandre III, alors exilé en France, confirme par une bulle que la cure de l'église est la propriété de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun[9]. L'existence d'un prieuré dépendant de celle-ci est attesté à la fin du XVIesiècle[10].
Le savoir-faire ancestral des pierreux et autres carriers ou tailleurs de pierres de Bourgogne a servi, entre autres, à la construction de nombreux bâtiments parisiens grâce à la qualité de cette pierre non gélive et la proximité immédiate du canal de Bourgogne en contrebas des carrières.[réf.nécessaire]
Économie
La commune compte des entreprises agricoles mais aussi le Restaurant du Pont.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2019, la commune comptait 165 habitants[Note 3], en diminution de 7,3% par rapport à 2013 (Yonne: −1,69%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
361
357
314
332
344
332
335
316
368
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
318
321
320
326
336
311
296
314
333
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
308
270
263
247
222
211
189
195
226
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
233
220
232
215
181
170
178
179
188
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
174
165
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique
Conservation de la nature
Jusqu'en 1930, sur les éboulis des nombreuses carrières de pierres calcaires, se trouvait une espèce de violette unique au monde - la Viola cryana - détruite par des remblais d'exploitation des carrières.
Ce sont cependant ces sols d'éboulis escarpés et secs, en favorisant la présence de plantes et insectes spécifiques et rares, qui ont entraîné le classement du village (avec Asnières-en Montagne, Molosmes et Saint-Martin-sur-Armançon) en zone protégée Natura 2000 par l'Union européenne[16].
Lieux et monuments
Lavoir du XIXesiècle
Pont en pierre du XVesiècle à 12 arches
Église Saint-Julien de Cry. La crypte est classée en 1958[17] ainsi que 32 statues, tableaux, reliquaires et autres objets.
Canal de Bourgogne
Maison à colombages, arcs de décharge visibles sur nombre de façades de pierres des anciennes petites maisons de vigneron à escalier extérieur et cavons.
Tombeau de la famille Boussard dans le cimetière communal.
Le lavoir
Le pont
Le pont
Le tombeau Boussard
Culture et festivités
Personnalités liées à la commune
Pierre Marcou, (1631- …), ancêtre du député du Québec Pierre Marcoux, émigrant au Canada vers 1655[18].
Jean Boussard (1844-1923), architecte, est originaire de Cry et est inhumé dans le cimetière.
Jean Dorville (1901-1986), artiste peintre, effectua plusieurs séjours à Cry dont on cite les paysages dans son œuvre.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Bernard Poitout et Claude Mordant, «Les incinérations du Bronze final des Milosiottes à Noyers (Yonne)», Bulletin de la Société préhistorique française, vol.76, no2, , p.55-62 (lire en ligne, consulté le ), p. 56.
Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun: Charte n°XVIII.
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