Ravières est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région de Bourgogne-Franche-Comté. Elle est traversée par le canal de Bourgogne.
Ravières | |
![]() Vue de l'église de Ravières. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Avallon |
Intercommunalité | Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne |
Maire Mandat |
Bruno Letienne 2020-2026 |
Code postal | 89390 |
Code commune | 89321 |
Démographie | |
Population municipale |
718 hab. (2019 ![]() |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 44′ 07″ nord, 4° 13′ 43″ est |
Altitude | Min. 179 m Max. 293 m |
Superficie | 21,85 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Tonnerrois |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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La commune est traversée par l'Armançon et le canal de Bourgogne selon un axe nord-sud. L'Armançon est barré d'un seuil-déversoir en limite du village de Nuits, qui créé un bassin et une petite cascade. Le canal possède sur la commune un petit port au sud-ouest du bourg et une écluse (n°76) au nord du bourg sur la route d'Ancy-le-Franc.
Le ruisseau de Plainefaux, canalisé dans sa partie traversant le centre-bourg, se jette dans La Petite Rivière, un bras secondaire de l'Armançon, en limite du village.
La plaine à l'ouest du bourg, entre le canal et l'Armançon, est inondée chaque année en hiver, les infrastructures ferroviaires qui la traversent sont adaptées en conséquence (talus et ballast surélevé, ponts pour le passage de l'eau).
Aucun hameau sur le territoire communal en sus du bourg de Ravières.
Quatre écarts :
- La Malassise (ferme sur le plateau dit des Accins, en limite nord-est de la commune)
- La Chapoline (ferme très proche de la précédente)
- Les Larris aux Curés (dans le bois des Brousses)
- Les Perrets (entre le canal et les coteaux qui longent le canal au nord du bourg, incluant une maison et un chalet après l'écluse en direction de Chassignelles)
Autres lieux-dits, non habités :
- Les bois : bois de Champoux ; bois des Brousses (incluant l'essart Pion) ; bois communal de Ravières (incluant la Grande Réserve au nord de la RD210 et la Petite Réserve au sud ; la Grande Ligne, la Ligne Ferrée et la ligne des Trois Fayards sont les sentes historiques du bois) ; le Sart (un petit bois contigu à l'ouest du précédent) ; bois du Petit Mont Main et du Grand Mont Main (sur des buttes séparées du Sart par la RD953) ; Garle (partie du bois de Garle sur le territoire communal de Ravières)
- Dans la plaine inondable cultivée à l'ouest du territoire communal : Prairiot (au nord de la voie ferrée entre la Petite Rivière et l'Armançon), les Noues (au sud de la voie ferrée entre la Petite Rivière et l'Armançon), la Lice (entre la Petite Rivière et le canal), Moloise (entre l'Armançon et le canal au nord) et les Laumes (entre le canal et les carrières au sud du bourg)
- Sur les plateaux cultivés au nord du bourg : Sous Pont, la Forêt, la Fourtière, Prestalon, la Creusotte et Molle Vau
- Les coteaux : Bardin (coteau boisé d'un des plateaux au nord du bourg), la Côte aux Loups (boisée, du côté des carrières au sud du bourg)
- Les combes : Varenne (où la combe du ruisseau de Plainefaux se raccorde au bourg) ; la combe Joubart et la Vallée aux Biches (qui rejoignent la précédente) ; la combe aux Épousées (sous les carrières au sud du bourg) ; à noter que la RD210 est dite la Rufosse dans la combe cultivée en bas et dite Côte du Boulin dans la partie boisée de la combe en haut.
![]() |
Chassignelles | Stigny | Jully | ![]() |
Nuits | N | Verdonnet (Côte-d'Or) Asnières-en-Montagne (Côte-d'Or) | ||
O Ravières E | ||||
S | ||||
Cry |
Ravières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (47,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,6 %), terres arables (36,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), zones urbanisées (2,8 %), mines, décharges et chantiers (2,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Appelé Ribarias au VIII° puis Raverias au XII°, parfois Rabiera.
Ravières était un fief fortifié du comté de Tonnerre.
L'enceinte fortifiée qui l'entourait a été rasée en 1591 ainsi que la maison forte située au centre, mais le village possède encore des traces de cette époque (fin XV°, début XVI°): maisons anciennes et vestiges de l'enceinte.
Au XVII°, les Clermont étaient marquis de Cruzy et seigneurs de Ravières.
Les villages de Ravières et Nuis (renommé depuis Nuits-sur-Armançon) apparaissent déjà reliés par une route viabilisée sur la carte de Cassini de 1750.
L'exploitation de carrières, acheminant la pierre via le canal, était commune dans ce pays de la pierre blanche et participait grandement à l'économie locale. Il reste des dizaines de vestiges de carrières sur le territoire communal et deux sont encore exploitées La scierie de pierres est elle aussi encore en activité (Rocamat, au sud du bourg le long du canal de bourgogne).
La commune ne possède pas de gros employeur ni de commerce de destination mais possède encore (au ) divers commerces de proximité en activité, majoritairement regroupés autour de la mairie: une supérette, une boulangerie, un restaurant, une galerie d'art, un coiffeur, une agence postale, un tabac-presse, une agence bancaire, un studio d’enregistrement.
Un point presse-bazar, une pharmacie, une boucherie et un bar ont fermé au cours des années 2010. La rue principale (rue Camille Rizier) présente diverses cellules commerciales vacantes.
Il existe une petite activité touristique, essentiellement estivale et liée à la rivière Armançon, au port du canal de Bourgogne, aux sites de la commune (voir plus bas) et à ceux des environs (notamment les châteaux de Rochefort, de Nuits et d'Ancy-le-Franc situés dans les communes voisines), qui font du village une halte pour les plaisanciers et les cyclotouristes.
"Ravières en scène", un festival gratuit d'apéro-concerts lancé en 2015 et se déroulant les vendredis soir de juillet et août sur la place de l'Hôtel-de-ville, participe à l'attractivité locale en été.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1789 | 1790 | Pierre-Nicolas LAMARRE | ||
1790 | 1790 | Louis Turreau de LINIERES | ||
1790 | 1791 | Pierre FORESTIER | ||
1791 | 1792 | Pierre MEAT | ||
1792 | 1794 | Henri-Julien DUPOTET | ||
1801 | 1808 | Pierre FORESTIER | ||
1808 | 1811 | Pierre MEAT | ||
1812 | 1816 | Pierre FORESTIER | ||
1816 | 1837 | Edme DAUPHIN | ||
1837 | 1843 | Rémy ROBIN | ||
1843 | 1846 | Jean-Pierre Napoléon MIGNARD | ||
1846 | 1852 | Jules AUDIBERT | ||
1852 | 1855 | Eugène DAUPHIN | ||
1855 | 1858 | Jules Audibert | ||
1858 | 1876 | Joseph Rizier | ||
1876 | 1881 | Alphonse de CHAPPEDELAINE | ||
1881 | 1896 | Gustave Alexandre DÉPORT | ||
1896 | 1925 | Camille RIZIER | ||
1930 | 1936 | Charles DEPORT | ||
1930 | 1936 | Claude Jules LOMBARD | ||
1937 | 1958 | Roger Thoral | Aucun | Docteur |
1958 | 1965 Démissionnaire en juillet 1965 | Henri Bailly | Aucun | Chef d'entreprise |
1965 | Jean Gouot | Aucun | ||
Aucun | ||||
mars 2001 | Jean Truchy | Chef d'entreprise | ||
mars 2001 | mars 2008 | Gilles Busseau | Aucun | |
mars 2008 | avril 2014 | Jean-Claude Gouot | Aucun | |
2014, 2020 | En cours | Bruno Letienne | Ouvrier Qualifié |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].
En 2019, la commune comptait 718 habitants[Note 2], en diminution de 14,32 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 079 | 1 195 | 1 139 | 1 129 | 1 172 | 1 241 | 1 226 | 1 313 | 1 426 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 267 | 1 283 | 1 367 | 1 348 | 1 386 | 1 483 | 1 469 | 1 454 | 1 577 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 550 | 1 632 | 1 642 | 1 420 | 1 453 | 1 420 | 1 307 | 1 170 | 1 229 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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1 195 | 1 270 | 1 192 | 1 062 | 975 | 965 | 889 | 878 | 843 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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736 | 718 | - | - | - | - | - | - | - |