Coubron Audio est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France.
Coubron | |
![]() L'hôtel de ville derrière l'arbre aux quarante écus de son parc. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-Saint-Denis |
Arrondissement | Le Raincy |
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Grand Paris - Grand Est |
Maire Mandat |
Ludovic Toro 2020-2026 |
Code postal | 93470 |
Code commune | 93015 |
Démographie | |
Gentilé | Coubronnais |
Population municipale |
4 921 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 189 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 55′ 00″ nord, 2° 35′ 00″ est |
Altitude | 75 m Min. 61 m Max. 126 m |
Superficie | 4,14 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Tremblay-en-France |
Législatives | 12e circonscription de la Seine-Saint-Denis |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.coubron.fr |
modifier ![]() |
Au dernier recensement de 2019, la commune comptait 4 921 habitants, ce qui fait d'elle la moins peuplée sur la liste des quarante communes de Seine-Saint-Denis, derrière Gournay-sur-Marne et Vaujours (celles-ci ayant plus de 6 000 habitants).
Par sa taille et sa situation, hors des grands axes routiers, la petite commune a su conserver son patrimoine naturel qui comprend de nombreux espaces boisés et de nombreux plans d'eau. Coubron est cependant située en petite couronne, donc assez proche de Paris, mais elle se distingue des autres communes de son département et même de son canton, zones très urbanisées, en gardant un aspect encore très rural à l'instar des villages du département de Seine-et-Marne dont elle est limitrophe[1].
Le village de Coubron et son environnement bucolique servit de source d'inspiration au peintre français Camille Corot qui y conçu de nombreuses toiles vers la fin de sa vie.
Ses habitants se dénomment les Coubronnais[2].
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L'agglomération proprement dite, constituée par le bourg ancien et quelques résidences de construction récente, occupe à peine plus du tiers du territoire communal. L'architecture de cet ensemble urbain se présente essentiellement constitué de petites maisons et d'immeubles de dimensions modestes sans être traversé par de grandes axes urbains de type autoroutier.
Ainsi, contrairement à l'urbanisation importante de certaines communes avoisinantes de Seine-Saint-Denis et de la proche banlieue parisienne, Coubron a su conserver son caractère aéré, champêtre et un cadre de vie de meilleure qualité, en grande partie grâce à la présence de la forêt de Bondy, dont la majeure partie du massif se situe sur le territoire communal[3].
Cet état est le résultat d'une volonté très forte des habitants et des municipalités qui se sont succédé, notamment dans les années 1980 et les années 1990 et correspondant aux municipalités Corlin et Coënne. il s'agissait de préserver un cadre spécifique et atypique en Seine-Saint-Denis. Cette situation exceptionnelle présente un intérêt écologique et environnemental aussi bien au plan local que départemental, voire régional. Les richesses naturelles de Coubron et son positionnement dans la banlieue parisienne constituent une richesse pour les communes périphériques largement urbanisées [4].
Le village de Coubron se situe dans le massif de l'Aulnoye, région naturelle du nord-est de l'Île-de-France. Ce secteur est vallonné et boisé. Le territoire, situé hors des grands axes de circulation, est parcouru par l'aqueduc de la Dhuis. Le village s'épanouit dans cette zone géographique située à l'intérieur de la ceinture Verte et s'appuie sur la butte du même nom. Le territoire de la commune est en partie couvert par la forêt régionale de Bondy.
Coubron se positionne au fond d'un vallon et est entouré au nord, à l'ouest et au sud par de modestes collines boisées de Vaujours, de Livry-Gargan, de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil qui l'entourent complètement. Le territoire coubronnais se situe à l'est de Paris, aux limites de la Seine-Saint-Denis (correspondant approximativement à l'ancien Pays de France) et la Seine-et-Marne (correspondant approximativement à l'ancienne Brie de Meaux)
Le centre du bourg de Coubron se situe à environ 22 km de Paris-Notre-Dame, par la route[5], ainsi qu'à 11 km de Bobigny, préfecture du département de la Seine-Saint-Denis (par la RD 136).
Coubron est limitrophe de six communes. Elle est voisine de Vaujours, de Livry-Gargan, de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil, communes de la Seine-Saint-Denis et de Chelles et de Courtry, communes de Seine-et-Marne[6].
Livry-Gargan | Vaujours | Vaujours |
Clichy-sous-Bois | ![]() |
Courtry (Seine-et-Marne) |
Clichy-sous-Bois | Montfermeil | Chelles (Seine-et-Marne) |
Le sous-sol de la commune, propre à ce secteur de l'Île-de-France, est très riche en gypse, matière première importante ce qui confère au site un grand intérêt pour les exploitants carriers. Ainsi, dans les années 1990, le bois de Bernouille a vu sa superficie réduite en raison de l'extension des carrières de gypse, entraînant un risque géologique majeur [7].
Le territoire de la commune de Coubron, à l'instar des autres communes de l'Île-de-France et de l'ensemble du bassin parisien, est soumis à un climat océanique dégradé.
Bien que moins urbanisée et présentant de nombreux secteurs boisés, la localisation de la commune au sein de la zone urbanisée très dense de l'agglomération parisienne provoque une très légère élévation de la température d'un ou deux degrés en fonction des conditions climatiques par rapport aux zones rurales d'Île-de-France située plus à l'est, en particulier par temps calme et anticyclonique. Cet écart est particulièrement notable au lever du jour, et a tendance à s'accentuer au fil des années. La température moyenne annuelle est de 11 °C, le mois le plus le froid est janvier avec 4,7 °C ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec 20 °C (moyenne journalière). Le nombre moyen de jours où la température dépasse 25 °C est de 43, dont 9 au-delà de 30 °C. Au Bourget, depuis 1955, la durée moyenne annuelle d'ensoleillement est de 1 719 heures[8]
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
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Températures maximales moyennes (°C) | 6 | 7 | 11 | 14 | 18 | 21 | 24 | 24 | 21 | 15 | 9 | 7 | 14,8 |
Températures minimales moyennes (°C) | 1 | 1 | 3 | 6 | 9 | 12 | 14 | 14 | 11 | 8 | 4 | 2 | 7,1 |
Températures moyennes (°C) | 4 | 4 | 7 | 10 | 14 | 17 | 19 | 19 | 16 | 12 | 7 | 5 | 11,2 |
Source : Climatologie mensuelle - Aéroport de Roissy, France |
La commune n'est traversé par aucun cours d'eau notable. Le rû de Chantereine prend sa source dans la commune de Courtry, en limite orientale du territoire de Coubron. On peut également noter quelques zones marécageuses et des plans d'eau dans la partie boisée de la commune.
Le territoire coubronnais abrite de nombreux plans d'eau dont les quatre étangs de la forêt de Bondy dénommés étang Dominique, étang Élisabeth, étang Laurence et étang Virginie, ainsi que la mare aux joncs [9]. La commune compte également la mare de Coubron, la mare Corot (près de Coudreaux) et la mare du Moulin.
Le territoire coubronnais est également traversé par un aqueduc souterrain d'Île-de-France. Construit entre 1863 et 1865 pour alimenter Paris en eau potable à partir de la rivière, la Dhuis, il parcourt 130 km presque à l'horizontale depuis sa prise d'eau à son débouché. L'aqueduc traverse la commune dans sa partie septentrionale (depuis Courtry) pour ensuite bifurquer vers le sud-ouest en direction de Clichy-sous-Bois.
Le territoire de la commune ne comprend aucun grand axe de circulation et n'est sillonné que par trois routes départementales qui relie son territoire avec ses communes voisines.
La commune est desservie par différentes lignes d'autobus du réseau Transdev TRA[10].
La gare ferroviaire la plus proche est la gare du Vert-Galant, desservie par la ligne du RER B et située au sud-est du territoire de la commune de Villepinte, à la limite des communes de Tremblay-en-France et de Vaujours.
Coubron est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[14] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].
Le territoire de la commune est partagé de la façon suivante [19]
Voici, ci-dessous, la liste la plus exhaustive possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Coubron, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[20].
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Le territoire de Coubron est situé en zone argileuse et une carte a été éditée par la préfecture de Seine-Saint-Denis pour délimiter ces zones. La plus grande partie de la surface de la commune a été répertoriée en zone d'aléa fort et en zone d'aléa moyen, en ce qui concerne les risques de « retrait-gonflement » des sols argileux[21]. Dans la zone correspondant aux anciennes carrières de gypse, les autorisations d'occupation et d'utilisation du sol peuvent être soumises à des conditions spéciales[22].
L'ensemble du territoire de la commune de Coubron est situé en zone de sismicité no 1 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[23],[24].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 1 | Sismicité très faible | accélération = 0,4 m/s2 |
Á l'origine le nom latin est Curtis Breonis (signifiant « terre » ou « domaine de Bréon »), puis au XIIe siècle, Curtbreun au XIIIe siècle, Corbreon au XIVe siècle, Corbero en 1474, Corberon, Courberon au XVe siècle et XVIe siècle , et enfin Couberon au XVIIIe siècle. Il existe également l'orthographe Cobreun[26].
Des traces et des objets datant de l'époque du Néolithique ont été retrouvées à Coubron (haches, grattoirs...). Un village s'était effectivement construit près du ruisseau, qui traversa Coubron d'est en ouest (aujourd'hui disparu) et qui était tributaire du ru de Chantereine.
Au Ve siècle, des colons s'installent sur le site de Coubron et lui donnent le nom de Curtis Bréonis, la terre ou le domaine de Bréon, dont le terme d'origine germanique signifie « large » ou « fort ».
Vers 1180, Robert II de Mauvoisin, fils de Raoult IV de Mauvoisin, issu d'une famille bourgeoise de Paris, était le seigneur des terres de Coubron et de Villemomble. À la fin du XIIIe siècle, Guillaume de Chantilly cède le domaine de Coubron à Philippe le Bel. La paroisse se dénommait à cette époque Curtbeuron Curtbreun ou Corbréon[27].
Jusqu'à la fin du XVIe siècle, le village est rattachée à la paroisse de Livry.
En 1317, le fils aîné, Pierre de Chambly hérita des biens. C'est donc au tout début du XIVe siècle, que les terres de Coubron et d'Aulnay furent rattachées à celles de Livry. Propriété des Chambly au XVe siècle, la seigneurie de Livry et de Coubron fut donnée à Guiot de Chambly, seul héritier en 1412.
Onze ans plus tard, ce dernier céda une partie à maître Hugues Rapiot, alors président des requêtes du Palais. En 1425, il posséda l'ensemble de la seigneurie.
Au XVIIIe siècle, Jean Hyacinthe Hocquart de Montfermeil est le marquis de Montfermeil et seigneur de Coubron. Celui-ci meurt en 1764. Son petit-fils, Jean-Hyacinthe Louis Hocquart de Montfermeil, dernier marquis de Montfermeil (1752-1798) sera également le dernier seigneur de Coubron [28].
Son territoire était dépendant soit de l'abbaye de Chelles soit des Templiers et des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de Clichy-sous-Bois.
En 1790, Nicolas Domage fut élu premier maire de la commune. Entre 1867 et 1875, Jean-Baptiste Camille Corot séjourna souvent au village et y aménagea un atelier aujourd'hui disparu.
Le fort de Vaujours, situé principalement dans la commune de Courtry et en partie sur celle de Coubron, a servi au Commissariat à l'énergie atomique (CEA) pour expérimenter les détonateurs des bombes atomiques françaises, de 1951 à 1997, laissant une importante pollution radioactive, mesurée en 2001 et 2011 par la CRIIRAD. Un projet d’extension de carrières de gypse de BPB Placo (groupe Saint-Gobain) est combattu pour cette raison par les riverains. Cette pollution pourrait être à l’origine de taux de tumeurs et de taux de maladies thyroïdiennes anormalement élevés dans la commune[29],[30].
De 1978 à 1990, une association de défense locale de l’environnement se créée en 1979 pour s’opposer à l’exploitation à ciel ouvert de la carrière sur le site du bois de Bernouille. Un journal associatif local, dénommé « le Fer de lance », est lancé, et la première manifestation dans les rues de Coubron se déroule le . Dix ans plus tard, la lutte ne fléchit pas et le 13 mai 1990, plus de 2 000 personnes se rassemblent au centre de Coubron pour manifester leur opposition à la carrière. En juillet 1990, le conseil général de Seine-Saint-Denis annule la décision d'annulation d'exploitation permettant à l'association locale de créer un parcours santé et un sentier botanique [31].
Jusqu’à la loi du [32], la commune fait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis a et à son arrondissement du Raincy, après un transfert administratif effectif le .
La commune, à l'époque de la Seine-et-Oise, faisait partie du canton du Raincy. À la suite de la création du département de la Seine-Saint-Denis elle a été rattaché de 1967 à 2015 au canton de Montfermeil[33] Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale..
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Tremblay-en-France
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la onzième circonscription de la Seine-Saint-Denis.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[34], à laquelle la commune, qui n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre, a été intégrée.
Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale.
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris - Grand Est dont le siège est situé à Noisy-le-Grand[35].
Lors des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, la liste conduite par le maire sortant Ludovic Toro (UDI) remporte le scrutin dès le premier tour avec 1 320 suffrages exprimés (84,51 %), devançant celle menée par Jean-Claude Mathias (DVG) qui obtient 242 voix (15, 49 %), lors d'un scrutin marqué par une abstention de 52,54 %[36].
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de sièges du conseil municipal a été fixé 27 membres[37].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1791 | Nicolas Dommage | ||
1791 | 1792 | Pierre Toussaint Ducastry | ||
1792 | 1793 | Christophe Savart | ||
1793 | 1795 | Jean Honoré Rayer | ||
1795 | 1795 | Claude Fossé | ||
1795 | 1795 | Allain | ||
1801 | 1825 | Jean-Baptiste Velly | ||
1826 | 1830 | Amédée de Brossard | ||
1830 | 1831 | Jean Honoré Rayer | ||
1831 | 1840 | Louis Christophe Lime | ||
1840 | 1854 | Louis Gouget-Desfontaines | ||
1854 | 1855 | Élie de Brossard | ||
1855 | 1870 | François Mignot | ||
1870 | 1871 | Jean Poupart | ||
1871 | 1874 | Louis Gambette | ||
1874 | 1881 | Jean-Marie Fernet | ||
1881 | 1883 | Alexandre Segé | ||
1883 | 1884 | Florentin Moreau | ||
1884 | 1885 | Jean-Marie Fernet | ||
1885 | 1886 | Félix Lecomte | ||
1886 | 1886 | Jean-Marie Fernet | ||
1896 | 1897 | Félix François Lebouc | ||
1897 | 1900 | Hippolyte Victor Boutteville | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1900 | 1904 | Hippolyte François Delabrière | ||
1904 | 1912 | Pierre Pedrazzi | ||
1913 | 1913 | Louis Christophe Victor Lime | ||
1913 | 1914 | François Joseph Dony | ||
1914 | 1917 | Hippolyte François Delabrière | ||
1917 | 1918 | Victor Chevalier | ||
1919 | 1923 | Pierre Pedrazzi | ||
1923 | 1929 | Philippe Albert Rossi | ||
1929 | 1932 | Robert Alphonse Noël | ||
1932 | 1934 | Edmond Dacheville | Radical | |
1934 | 1935 | Jules Victor Lime | ||
1935 | 1940 | Georges Dubois | ||
1940 | 1947 | Henri Christin | nommé par le régime de Vichy | |
1947 | 1969 | Jean Galleyrand | ||
1969 | 1990 | Jean Corlin | DVD puis UDF | Conseiller général de Montfermeil (1979 → 1992) Député suppléant d'Éric Raoult (12e circ. de Seine-Saint-Denis). |
1990 | 2014 | Raymond Coënne | DVD puis UMP | Conseiller général de Montfermeil (1998 → 2015) |
2014[39],[40] | En cours | Ludovic Toro | UMP puis UDI | Médecin Conseiller général du Raincy (2004 → 2011) Conseiller régional d'Île-de-France (2015 →) Réélu pour le mandat 2020-2026[41] |
Au 1er novembre 2018,Coubron est jumelée avec [42] :
Berkheim, une commune du district de Tübingen, dans le Bade-Wurtemberg en Allemagne, depuis 1991.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].
En 2019, la commune comptait 4 921 habitants[Note 3], en augmentation de 4,41 % par rapport à 2013 (Seine-Saint-Denis : +5,95 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
270 | 314 | 319 | 254 | 315 | 318 | 328 | 339 | 326 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
343 | 365 | 351 | 252 | 264 | 281 | 328 | 298 | 294 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
308 | 327 | 311 | 353 | 512 | 696 | 747 | 740 | 1 039 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 236 | 2 179 | 3 385 | 4 296 | 4 784 | 4 612 | 4 643 | 4 651 | 4 733 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 788 | 4 921 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune, qui est rattachée à l'académie de Créteil, compte deux groupes scolaires du premier degré [46] :
La commune n'héberge aucun établissement du second degré, le collège le plus proche étant situé sur la commune de Vaujours et le lycée sur la commune du Raincy.
Ce tableau présente le taux de scolarisation de la maternelle jusqu'aux études supérieures des habitants de Coubron selon l'âge et le sexe durant l'année scolaire et universitaire 2015.
Tranche d'âge (de 2 à 30 ans et +) | Taux ensemble | Taux sexe masculin | Taux sexe féminin |
---|---|---|---|
2 à 5 ans | 69,2 % | 67,9 % | 70,7 % |
6 à 10 ans | 96,3 % | 96,9 % | 95,8 % |
11 à 14 ans | 98,2 % | 97,3 % | 99,1 % |
15 à 17 ans | 95,4 % | 92,9 % | 98,9 % |
18 à 24 ans | 61,6% | 58,4 % | 65,2 % |
25 à 29 ans | 7,5 % | 10,5 % | 5,5 % |
Plus de 30 ans | 1 % | 1 % | 1 % |
Source : Insee, RP2015 exploitation principale, géographie au 01/01/2017..
Il existe sur la commune un service public de garde d'enfants dénommé « Espace Woopitoo » qui gère une crèche et de halte garderie, ainsi qu'un relais d'assistante maternelle géré par ce même service[47].
La commune héberge sur son territoire deux équipements culturels dont une bibliothèque et une école de musique[48] .
La commune de Coubron compte de nombreux équipements sportifs qu'elle met à la disposition des associations locales :
L'établissement hospitalier le plus proche est le Groupe hospitalier intercommunal Le Raincy-Montfermeil, créé en 1935 à l'initiative d'un syndicat intercommunal, constitué en 1927 regroupant neuf communes dont celle de Coubron. Le centre hospitalier, qui compte plus de 500 lits[Quand ?], se situe à moins de trois kilomètres du centre de la commune[20].
La municipalité a mis en place un système de vidéosurveillance sur le territoire communal en 2012[49].
Conjointement avec la commune de Vaujours, une police municipale intercommunale a été mise en place sur le territoire de Coubron[50].
La communauté catholique de Coubron et l'église Saint-Christophe (propriété de la commune) dépendent de la paroisse de Coubron qui est une des sept paroisses diocésaines du plateau et dépendant de la maison diocésaine est située à Bondy [51].
La mairie publie un petit journal municipal dénommé le p'tit coubronnais. Ce petit fascicule, géré par le service information communication de la commune, présente toutes les informations à caractère local et municipal, destiné aux citoyens de la commune[52].
Le tableau, ci-dessous, présente la répartition des professions et catégories socioprofessionnelles à Coubron
Catégorie socio-professionnelles | 2015 |
---|---|
Agriculteurs | 0,7 % |
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | 11,1 % |
Cadres, professions intellectuelles | 12,4 % |
Professions intermédiaires | 22,7 % |
Employés | 31,1 % |
Ouvriers | 22 % |
Source : Insee, RP2013 exploitation complémentaire lieu de travail.
La commune compte un supermarché sur son territoire et quelques petits commerces locaux.
Il existe une importante carrière de gypse sur le territoire de la commune (partagée avec la commune voisine de Vaujours), sur le site de la colline de Bernouille et qui permet d’alimenter l’usine Placoplatre située à Vaujours [54].
La commune est classée une fleur dans le palmarès du concours des villes et villages fleuris[56].
La forêt de Bondy, vestige de l'ancienne forêt de Bondy qui s'étendait sur une part importante du pays d'Aulnoye est un massif forestier partagé avec deux autres communes voisines de la Seine-Saint-Denis, Clichy-sous-Bois et Montfermeil. la majeure partie de cet espace forestier est situé sur le territoire de Coubron.
Le bois de Bernouille[57] est une butte de gypse déposée sur de l'argile verte, recouverte d'un talus calcaire-siliceux, sur lequel pousse une forêt naturelle de 45 hectares. C'est un site très humide (8 mares et de nombreux fossés) qui recèle une faune et une flore intéressantes : chênes centenaires, Sympetrum noir, 7 espèces de batraciens dont les tritons palmés, ponctués et crêtés (l'accès se fait uniquement avec un guide ou avec une autorisation de la mairie pour le grand public).
La mare de Corot, l'étang du Moulin et les étangs de la forêt de Bondy, ces étangs centraux de la forêt sont ceinturés de roselières et de végétation arbustive.
La commune de Coubron compte deux zones naturelles sur son territoire et qu'elle partage avec les communes de son secteur[58] :
Le tableau, ci-dessous présente le nombre d’espèces répertoriées sur le territoire communal et classées par groupe taxonomique (comparé avec l'ensemble du territoire départemental). La même espèce pouvant se retrouver sur des sites différents, le total correspond donc à chaque espèce répertoriée dans l'ensemble des sites (ce n'est donc pas un cumul de l'ensemble des chiffres) :
Localisation par sites | Flore | Oiseaux | Reptiles et amphibiens | Insectes | Mammifères | Champignons | Total |
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Coteau de l'Aulnoye | 450 | 44 | 14 | 6 | 2 | NC | 516 |
Parc de la mairie | 13 | NC | NC | NC | NC | NC | 13 |
Forêt de Bondy | 258 | 33 | 10 | 97 | 1 | NC | 399 |
Aqueduc de la Dhuys | 62 | NC | 3 | NC | NC | NC | 65 |
ZAD régionale | 320 | NC | 5 | NC | NC | NC | 325 |
Autres sites | 359 | NC | 12 | NC | 1 | NC | 372 |
TOTAL COUBRON | 639 | 59 | 15 | 103 | 2 | NC | 818 |
Localisation par sites | Flore | Oiseaux | Reptiles et amphibiens | Insectes | Mammifères | Champignons | Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|
TOTAL DÉPARTEMENT | 1227 | 180 | 18 | 573 | 15 | 534 | 2547 |
Source : Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, direction des espaces verts[59]
Le Maître d'école de Coubron (orthographié Courberon), écrit par Paul de Kock en 1849 et illustré par J. Wely
Le peintre français Camille Corot a peint de nombreux tableaux paysagers représentant le village de Coubron et ses alentours, dont[61] :
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Les armes de la commune de Coubron se blasonnent ainsi : |
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Le blason montre trois cornes de chasse à ruban d'azur, sur fond jaune, qui fut l'emblème de la famille de Nesmond, propriétaire de la commune au XVIIe siècle. Ces cornes s'unissent aux trois roses des Hocquart, propriétaires à partir de 1741, et créés marquis en 1778, jusqu'à la Révolution française.