Courtry est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Courtry | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Torcy |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Paris - Vallée de la Marne |
Maire Mandat |
Xavier Vanderbise (LR) 2020-2026 |
Code postal | 77181 |
Code commune | 77139 |
Démographie | |
Gentilé | Courtrysiens |
Population municipale |
6 698 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 610 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 55′ 03″ nord, 2° 36′ 11″ est |
Altitude | Min. 53 m Max. 130 m |
Superficie | 4,16 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villeparisis |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-courtry.fr |
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Courtry est située à une vingtaine de kilomètres de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, et au nord de Chelles dont elle est limitrophe.
Vaujours (Seine-Saint-Denis) |
Villeparisis | |
Coubron (Seine-Saint-Denis) |
![]() |
Le Pin |
Chelles |
La superficie de la commune est de 416 hectares ; son altitude varie entre 53 et 130 mètres[1].
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].
Le système hydrographique de la commune se compose d'un cours d'eau référencé : le ru de Chantereine, long de 7,38 km[3], à la limite sud de la commune, appelé aussi le « ruisseau de Chelles », affluent de la Marne.
Par ailleurs, son territoire est également traversé par l'aqueduc de la Dhuis.
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 2,84 km[4].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Courtry comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1],[5],[Carte 1], les « Massif de l'Aulnoye et carrières de Vaujours et Livry-Gargan » (585,39 ha), couvrant 6 communes dont 1 en Seine-et-Marne et 5 dans la Seine-Saint-Denis[6] , et un ZNIEFF de type 2[Note 2],[5], les « Massif de l'Aulnoye, Parc de Sevran et la Fosse Maussoin » (792,05 ha), couvrant 10 communes dont 1 en Seine-et-Marne et 9 dans la Seine-Saint-Denis[7].
Courtry est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[11] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].
En 2018[16], le territoire de la commune se répartit en 40 % de zones urbanisées, 21,5 % de zones agricoles hétérogènes, 15,6 % de forêts, 14,6 % de terres arables, 6,4 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication, 2 % d’espaces verts artificialisés non agricoles, < 0,5 % de milieux à végétation arbusive et/ou herbacée et < 0,5 % de mines, décharges et chantiers[4],[17].
La commune compte 44 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[18] dont les Coudreaux.
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 2 288 (dont 89,6 % de maisons et 9,8 % d’appartements).
Parmi ces logements, 96,7 % étaient des résidences principales, 0,5 % des résidences secondaires et 2,8 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 85,8 %[19].
Formes anciennes : Curtiriacum en 1201, Ecclésia de Cortery vers 1205, Corteri au XIIIe siècle, Courtery en 1466, Courteri en 1467, Courtery en France vers 1540, Courtry en France, puis Courthery en 1549, Courtery près Monjay en 1642[20].
Communauté fusionnée en 1791 dans Courtry-les-Granges puis en 1842 dans Sivry-Courtry.
Courtry est associée aux communes de Chelles, Vaires-sur-Marne et Brou-sur-Chantereine au sein de la communauté d'agglomération de Marne et Chantereine, fondée en 2005 comme communauté de communes, et transformée en communauté d'agglomération en 2009.
Courtry fait partie du canton de Villeparisis dans l'arrondissement de Torcy depuis les élections départementales de 2015 (précédemment dans le canton de Claye-Souilly).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1938 | 1962 | Aimé Fluttaz | ||
1962 | 1968 | Raymond Bourdereau | ||
1968 | mars 1983 | Louis Osteng | DVD | |
mars 1983 | 1983 | Jean-Jacques Rabourdin | ||
1983 | mars 1995 | Guy Raccah | DVD | |
mars 1995 | septembre 2004 | Michèle Godon | PS | |
octobre 2004 | mars 2014 | Jean-Luc Pilard | PS[23] | Enseignant |
mars 2014 | En cours | Xavier Vanderbise[24] | UMP-LR | Directeur d'exploitation Conseiller départemental de Villeparisis[25] (2015 → ) 4e vice-président du conseil départemental de Seine-et-Marne (2015 → ) 5e vice-président de la CA Paris - Vallée de la Marne Réélu pour le mandat 2020-2026 |
La politique environnementale est fortement impactée par la présence du fort de Vaujours et du site de stockage de déchets dangereux géré par Sita France Déchets (Suez Environnement).
La déchèterie SITA de Villeparisis, située à cheval sur les communes de Courtry et Villeparisis depuis 1977, est une Installation de Stockage de Déchets Dangereux (ISDD) gérée par Suez Minerals permettant l'enfouissement, chaque année, de près de 180 000 tonnes de déchets dangereux[26]. Elle est classée Seveso, une directive européenne visant à identifier les sites présentant des risques d'accidents majeurs afin d'y maintenir un niveau élevé de sécurité[27].
En novembre 2017, la municipalité de Villeparisis a modifié le plan local d'urbanisme afin de prolonger la durée d'exploitation de la déchèterie jusqu'en 2026. Les associations de riverains se sont mobilisées à l'occasion de différentes manifestations contre cette modification du PLU[28]. À Courtry, le conseil municipal a voté à l'unanimité contre la mise en conformité en attendant le Plan régional de prévention et de gestion de déchets (Predec) de 2019[29].
Le fort de Vaujours est un site de 45 hectares, comprenant un ancien fort militaire, des centaines de bâtiments et d’importantes galeries et installations techniques en sous-sol. Il est situé à cheval sur les départements de Seine-et-Marne (77) à Courtry et de Seine-Saint-Denis (93) à Vaujours, soit à environ 15 kilomètres de Paris.
Édifié entre 1874 et 1876, le fort a servi de centre de recherches du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) de 1955 à 1997. En 2010, la société Placoplatre (filiale du groupe Saint-Gobain) rachète à l’État environ 30 hectares de la friche industrielle, correspondant à la batterie nord et au fort central pour en faire une carrière de gypse à ciel ouvert, avec les contraintes liées à la pollution du site.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 6 698 habitants[Note 6], en augmentation de 4,23 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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300 | 325 | 332 | 321 | 326 | 353 | 347 | 331 | 329 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
325 | 345 | 341 | 296 | 470 | 431 | 451 | 419 | 415 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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362 | 350 | 365 | 343 | 487 | 606 | 650 | 552 | 1 033 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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1 808 | 2 489 | 3 249 | 4 215 | 5 503 | 6 036 | 5 983 | 5 989 | 6 403 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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6 492 | 6 698 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune administre deux écoles maternelles (Michel-Lefèvre, Georges-Brassens) et trois écoles élémentaires (Michel-Lefèvre, Georges-Brassens, Jacques-Brel) communales[34].
Le département gère un collège : le collège Maria-Callas[35], qui accueille également les élèves des communes de Villevaudé, Montjay-la-Tour et Le Pin.
La région ne possède ni lycée d'enseignement général ni lycée professionnel à Courtry.
Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 2 215 et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 128 €[19].
En 2014, le nombre total d’emploi au lieu de travail était de 856.
Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 75,1 % contre un taux de chômage de 8,7 %[19].
En 2015, le nombre d’établissements actifs était de 471 dont 4 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 27 dans l'industrie, 107 dans la construction, 287 dans le commerce-transports-services divers et 46 étaient relatifs au secteur administratif.
Cette même année, 44 entreprises ont été créées, dont 30 par des auto-entrepreneurs[19].
Le sentier de grande randonnée GR14A traverse la commune, le long de l'aqueduc de la Dhuis.
La ville finance le centre de loisirs Jacques-Brel, un espace multiculturel Robert-Jacobsen et une discothèque, La Goulue (anciennement La Regalle)[37].
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : d’azur aux trois épis de blé d’or rangé en fasce, celui du milieu plus grand.
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