La ville est également desservie par les lignes 619, 642, 643 et 644 de Transdev TRA, la ligne 8 du réseau de bus TVF et la ligne N41 du Noctilien.
Urbanisme
Typologie
Vaujours est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[4] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7],[8].
Toponymie
Le village est cité dans des documents sous les formes: «Vallis Jost» et «Vaujoi» (Val de jost ou Val de la joie)[9], Vallis jocosa en 1202, Vallis joth et Vallis Gaii puis Vallis gaudii au XIIIesiècle, Vallis Jovis, Valjoue, Vaujoust en 1351, Vaujou en 1744[10].
Histoire
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Vers 1100, cette terre appartient à Étienne de Senlis qui en fait don par la suite à l'abbaye Saint-Victor de Paris (propriété de Paris jusqu'en 1792).
Près de la colline Mautauban, Henri IV avait un pavillon de chasse. Il a laissé son nom au lieu-dit et au lotissement du Vert-Galant.
En 1844, le lycée horticole Fénelon est créé: il redonne un certain prestige au château du XVIIIesiècle. Ce château était accompagné d'un parc paysager où se trouvait une grange aux dîmes du XVIesiècle.
À la fin du XVIIIesiècle, l'église Saint-Nicolas est construite: elle abrite toujours des trésors de l'Art sacré en particulier une peinture du XVIIIesiècle, représentant le baptême du Christ, un tabernacle du XVIIesiècle, et les dalles funéraires de la famille de Maistre, originaire du Languedoc, qui habite dans le village de 1760 à 1840.
Au XIXesiècle, le château est transformé en orphelinat.
Jusqu'au début du XXesiècle, Vaujours était un village de Pailleux (négociants en paille, fourrage et litière)[11].
Vaujours est un point stratégique de la bataille de la Marne en septembre 1914.
Le , un missile balistique V2 s'écrase sur Vaujours[12].
L'annexe de l'Hôtel-de-VilleBâtiments administratif municipal.
Rattachements administratifs et électoraux
Jusqu’à la loi du [13], la commune fait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le .
Intercommunalité
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune, qui n'était membre d'aucune intercommunalité, a été intégrée[14].
Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale.
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris - Grand Est[15].
Articles détaillés: métropole du Grand Paris, établissement public territorial et Établissement public territorial Grand Paris - Grand Est.
Tendances politiques et résultats
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Dominique Bailly a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 403 voix (63,28%, 24 conseillers municipaux élus), devançant très largement les listes menées respectivement par:
- José Da Silva (DVD, 338 voix, 15,24%, 2 conseillers municipaux élus);
- Daniel Borgeot (SE, 293 voix, 13,21%, 2 conseillers municipaux élus);
- Claudine Simmer (DVG, 183%, 8,25%, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 45,79% des électeurs se sont abstenus[16].
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, ma liste LR - UDI - MoDem - SL menée par le maire sortant Dominique Bailly a obtenu une large majorité absolue des suffrages exprimés, avec 995 voix (71,17%, 25 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain) devançant celle SE menée par Daniel Borgeot (403 voix, 28,82%, 4 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 62,62% des électeurs se sont abstenus[17].
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2019, la commune comptait 7 181 habitants[Note 5], en augmentation de 5,17% par rapport à 2013 (Seine-Saint-Denis: +5,95%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
554
593
638
641
733
684
755
969
1 228
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 310
1 440
1 546
1 102
1 734
2 193
1 923
1 828
1 910
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 914
2 057
2 163
2 311
2 673
3 218
3 221
3 082
3 972
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
4 536
4 748
4 726
4 885
5 214
5 570
6 002
6 047
6 834
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
7 030
7 181
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Vaujours est située dans l'académie de Créteil.
La commune administre[Quand?] deux écoles maternelles (La Fontaine et Les Marlières) et deux écoles élémentaires (Jules-Ferry[29] et Paul-Bert[30]) communales.
L'école privée catholique Fénelon-Vaujours nommé lycée Fénelon compte près de 1800 élèves. Fondé en 1845 par un abbé, l'établissement est un lycée agricole disposant d'un parc paysager de 9 hectares et d'un arboretum. Le lycée agricole ferme en 2020[31],[32]. L'établissement comprend actuellement une école maternelle et élémentaire, un collège et un lycée général et technologique.
Le département gère le collège (collège Henri IV).
L'école Jean-de-la-Fontaine
Le château de Vaujours, siège de l'école Fénelon
Le collège Henri-IV
Culture
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La bibliothèque: plus du quart de la population y est inscrite. Elle compte 45 000 documents, un espace multimédia labellisé Espace Public Numérique et offre de nombreuses activités: un Cyberclub de lecture jeunesse, le CAFElitTHEraire pour adultes, la traditionnelle «Heure du conte» les mercredis matin, et de nombreuses animations de sensibilisation au livre et à la lecture publique ainsi qu'à la découverte d'arts connus ou inconnus[33].
Le conservatoire de musique et de danse: il offre des représentations musicales ou théâtrales[34].
Le complexe sportif Roger-Grosmaire: s'y produisent des représentations théâtrales et musicales.
Santé
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Vaujours abrite depuis plusieurs années[C'est-à-dire?] un centre médical et social (dispensaire), un centre de protection Infantile de la Croix-Rouge française[35], un centre communal d’action sociale, un centre de protection maternelle et infantile (P.M.I), et une
résidence médicalisée pour personnes âgées. En 2006, la commune regroupait onze médecins généralistes, deux médecins spécialistes, un auxiliaire médical, et une pharmacie. La ville est rattachée à l’hôpital intercommunal de Montfermeil.
Sports
Complexe sportif Roger-Grosmaire.
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La ville offre de nombreuses activités: aïkido, badminton,yoga, football, gymnastique sportive, gymnastique volontaire, karaté, pétanque, tennis, tir à l'arc, twiling, escalade, et volley-ball. De plus, la construction d'un skatepark est envisagée[Quand?].
Cultes
Culte catholique: l'église Saint-Nicolas, située rue de Vaujours.
Culte protestant: le temple protestant du Raincy
Économie
La ville a développé les secteurs économiques suivants:
Culture de la vigne et des fruits jusqu'à la fin du XIXesiècle.
Plâtrières, une des premières productions mondiales.
Centre d'études nucléaire dans l'ancien fort de Vaujours.
Elle compte 165 entreprises[Quand?], dont les principales sont Saint-Gobain, qui fabrique dans la ville des éléments en plâtre (470 salariés), Voyager Autrement (120 salariés), entreprise de transports de personnes à mobilité réduite et Lavy Bonnot, entreprise de découpage et emboutissage (18 salariés)[réf.nécessaire].
Globalement, cette commune résidentielle dispose essentiellement d'un tissu artisanal, tourné vers les entreprises du bâtiment[36].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château de Vaujours.Église Saint-Nicolas.
Le château de Vaujours (1, rue de Montauban), datant de la fin du XVIIIesiècle est reconverti en lycée privé horticole depuis 1839. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques[37] en particulier pour ses décors en ferronnerie (rampe d'escalier en fer forgé...), ses sculptures et peintures.
À côté, l'ancienne grange dîmière date probablement du XIIIesiècle.
L'église Saint-Nicolas, construite sur un plan basilical, reconstruite en 1769 sur l'emplacement de l'édifice ancien dont ne subsiste que le clocher. La cloches et les vitraux datent de la fin du XIXesiècle.
Le presbytère (3 rue de Livry): édifié en 1730, il représente l'unique vestige du prieuré construit par le chanoine régulier La Grenée, de l'abbaye Saint-Victor de Paris. Il renferme à l'intérieur des lambris, des cheminées de marbre et un bel escalier à balustres de bois.
Le château Mathieu (rue de Coubron) édifice en brique et pierre, encadré de tourelles datant du XIXesiècle.
Le fort de Vaujours (48° 55′ 32″ N, 2° 35′ 53″ E) construit entre 1876 et 1882 sur le système Séré de Rivières dans le cadre de la défense de Paris[38], abrita le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) à partir de - sur décision du Général de Gaulle - et jusqu'en 1997[39].
Articles connexes: Système Séré de Rivières et Fortifications de Paris aux XIXe et XXe siècles.
Le CEA y a conduit des tirs froids portant sur un total de 600kg d'uranium naturel, dont environ 150kg avaient été dispersés autour du fort, jusqu'à parfois un kilomètre[40].
La plus grosse partie en a été récupérée lors des opérations d'assainissement en 2002, mais du fait de la dispersion, le CEA ne peut assurer l'absence de tout marquage résiduel[40].
La zone de près de 50 hectares couverte par le CEA, s'étendant principalement sur la commune de Courtry (Seine-et-Marne), reste aujourd'hui marquée par de l'uranium naturel et appauvri. La DRIRE reconnaît une contamination résiduelle par des substances radioactives et pyrotechniques[réf.nécessaire], dénoncée par une association écologiste locale[41]. En particulier une mesure réalisée par la CRIIRAD a indiqué 3 μSv/h dans une des casemates[42]: à ce niveau, une exposition continue pendant 3,8 ans conduirait à dépasser le NOAEL des rayonnements ionisants sur l'homme (soit 100 mSv).
Cette zone dont les sous-sols sont riches en gypse a été rachetée au Ministère de la Défense et au CEA en 2010 par l'entreprise Placoplatre qui exploite une carrière mitoyenne en fin d'exploitation (le plus grand site plâtrier européen[43]), et qui ne voit pas d'un bon œil les projets de réhabilitation de l'ancien centre du CEA en zone industrielle, résidentielle ou de loisirs. Début 2012, la communauté d'agglomération de Marne et Chantereine a finalisé l'achat de la partie restante du site, mais aucun travail de sécurisation ni de dépollution n'a commencé.
Des études sont en cours pour la reconversion du Fort. Il existe également un projet d’extension de carrières de gypse de BPB Placo (groupe Saint-Gobain).
Ces projets font l'objet de débats, tant sur le niveau de pollution des anciennes installations du CEA, que sur les impacts de ces projets de reconversion sur l'environnement.
On peut également signaler:
Les bâtiments de l'ancienne Poudrerie nationale de Sevran-Livry, du XIXesiècle.
Le cadran solaire (36 rue de l'Église), sur la façade d'une maison rurale du XIXesiècle.
Une borne à fleur de lys au hameau de Montauban.
L'hôtel de ville, construit pendant la IIIe République.
Monument aux morts, au cimetière
Patrimoine naturel
Le parc Alexandre-Boucher: de 6 200 m2, situé au centre-ville;
le parc de la Poudrerie de 116 hectares, classé site Natura 2000;
le parc de la Garenne: de 9 100 m2, situé au sud de la ville;
Articles connexes: Liste des sites Natura 2000 de la Seine-Saint-Denis et Poudrerie nationale de Sevran-Livry.
Personnalités liées à la commune
Jehanne d'Alcy.
En 1585 Vaujours appartient à Jacques Amyot évêque d'Auxerre et en 1734 à Mme Françoise d'Arras[44].
Louise de La Vallière, demoiselle puis duchesse de La Vallière et de Vaujours maîtresse de Louis XIV
Jehanne d'Alcy, actrice née à Vaujours en 1865, morte en 1956.
Louis Dumas, pédagogue français, s'est éteint au château le
Henri Coutet, acteur né à Vaujours en 1909, mort en 1999.
Alexandre Devoise, animateur de télévision (ancien élève à l'école Fénelon)
Héraldique, logotype et devise
Les armes de la commune de Vaujours se blasonnent ainsi: D'azur à la bande bretessée et contre-bretessée d'or, au chef aussi d'azur chargé d'une escarboucle fleurdelysée aussi d'or[45]
Sur ce blason, un écu timbré de la couronne murale peut être distingué. Il possède trois tours crénelées d'or. Il est soutenu par un foudre d'or enflammée de gueules. De celles-ci jaillissent trois fleurs de soucis, tigées et feuillées.
La terre de Vaujours appartenait à l'abbaye Saint-Victor de Paris dont les armes (l'escarboucle) sont redessinées en chef de l'écu; plus tard, ces terres devinrent la propriété de la famille Scarron, dont l'arme, la bande bretessée et contrebretessée, figure sur la partie inférieure du blason. Puis, de 1569 au XIXesiècle le château de Vaujours (aujourd'hui école Fénelon) devint la propriété de la famille de Maistre[réf.nécessaire] qui portait dans ses armes trois fleurs de soucis, reprises pour les ornements extérieurs. Enfin la Poudrerie de Sevran est évoquée par le foudre, symbole que portait les officiers des Poudres.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Une rue de la commune ainsi qu'une course cycliste portent le nom de ce maire.
Le complexe sportif de la commune porte le nom de ce maire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Carole Sterlé, «Michel Duhau ne veut pas prendre sa retraite», Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le )«Il a beau avoir 72 ans, pour lui l'heure de la retraite n'a pas encore sonné.(...) Et il compte bien y rester encore. Il brigue un troisième mandat, sans étiquette. «Je n'ai jamais mis de logo parce que la liste rassemble au-delà de l'UMP, mais tout le monde ici sait que je suis UMP.» Et Vaujours a toujours voté à droite. A la présidentielle (57,47% pour Sarkozy), aux législatives (56,16% pour Eric Raoult)».
C.S., «Dominique Bailly élu à Vaujours en l’absence du maire sortant», Le Parisien, Municipales 2008, (lire en ligne).
Alexandre Arlot, «Trafic de terres polluées: «sali» par sa garde à vue, le maire de Vaujours se pose en victime: En décembre, Dominique Bailly a été entendu par la police judiciaire de Versailles dans le cadre d’une enquête sur un enfouissement illégal de déchets de chantiers. Son ex-directeur général des services et l’ancien chef de la police intercommunale ont été mis en examen», Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
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