Gournay-sur-Marne (prononcé [ɡuʁ.nɛˈsyʁˈmaʁn] Écouter) est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis, en région Île-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Gournay.
Gournay-sur-Marne | |
Le pont Charles-de-Gaulle surplombant la Marne en novembre 2015. | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-Saint-Denis |
Arrondissement | Le Raincy |
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Grand Paris - Grand Est |
Maire Mandat |
Éric Schlegel 2020 – 2026 |
Code postal | 93460 |
Code commune | 93033 |
Démographie | |
Gentilé | Gournaysien·nes |
Population municipale |
6 844 hab. (2019 ![]() |
Densité | 4 074 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 51′ 38″ nord, 2° 34′ 38″ est |
Altitude | Min. 37 m (Marne) Max. 61 m (Pointe de Gournay) |
Superficie | 1,68 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Noisy-le-Grand |
Législatives | 3e circonscription de la Seine-Saint-Denis |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://ville-gournay-sur-marne.fr |
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Située en banlieue parisienne, la commune s’étend sur 1,68 km2 majoritairement pavillonnaire. Limitrophe de la Seine-et-Marne, sa situation géographique en fait une commune excentrée et presque enclavée de son département de la Seine-Saint-Denis[1].
Gournay-sur-Marne est située à vol d'oiseau à 12 km de l'est de la porte de Vincennes, et à 16,8 km à l’est du centre de Paris. Il s'agit de la commune Seine-Saint-Denis située le plus à l'est et au sud.
Gournay-sur-Marne est limitrophe des communes séquano-dionysiennes de Noisy-le-Grand, Neuilly-sur-Marne et Gagny à l'ouest, et seine-et-marnaises de Chelles et Champs-sur-Marne à l'est.
Les limites administratives historiques ont notamment été établies en fonction du cours de la Marne, du ru de Nesles, ou encore du tracé de l'ancienne route nationale 34.
Gagny | Chelles | Chelles |
Neuilly-sur-Marne | ![]() |
Champs-sur-Marne |
Noisy-le-Grand | Champs-sur-Marne | Champs-sur-Marne |
Gournay-sur-Marne est située sous la séquence de l'unité paysagère de la Plaine de la Marne incluant la rivière et le relief des plaines environnantes, doublée par le canal de Chelles et centrée sur parc départemental de la Haute-Île. Il s'agit d'une séquence assez courte de 5,7 km se prolongeant en aval jusqu'à Fontenay-sous-bois, Nogent-sur-Marne et Le Perreux-sur-Marne, et en amont jusqu'à Chelles et Champs-sur-Marne[2].
La commune fait partie du bassin parisien, un ensemble géologique d'origine sédimentaire relativement homogène. La sismicité de ville est négligeable mais néanmoins non nulle, puisque classée en zone de sismicité de niveau 1 correspondant à une sismicité extrêmement faible[3].
Le territoire abrite un îlot sableux dénommé Île de Gournay et situé sur la Marne, constituant l'archipel des îles de la Marne et situé en amont de la réserve naturelle régionale des îles de Chelles. Sa première apparition dans les ressources cartographiques date du 18e siècle, en s'en formant grâce à l'accumulation de sable, terre et branchages durant les crues. La commune a procédé à la végétalisation de son îlot autour des années 2010[4].
Auparavant, il existait une rive sableuse dénommée La Plage de Gournay et surnommée Le Petit Deauville très prisée des parisiens autour des années 1950, notamment pour le loisir de la baignade et des soirées dansantes de sa discothèque[5],[6]. De nos jour la baignade y est interdite et le site, abandonné depuis 2012, la mairie a procédé à sa destruction en 2021[7],[8],[9],[10] et a lancé un appel à projet citoyen quand au devenir de cet espace[11].
Le système hydrographique de Gournay-sur-Marne se compose de quatre cours d'eau référencés :
Située à plus de 80 % en zone inondable[22], la commune est régulièrement en proie aux inondations.
La crue de la Marne de est la pire inondation que la commune ait jamais connue. En atteignant un niveau de 6,99 mètres, les dégâts sont très importants puisque l'on comptabilise 6 500 habitations inondées le long de la Marne entre Gournay-sur-Marne et la confluence avec la Seine[23],[24].
Dans les années 1970, un muret de protection, appelé "muret anti-crue", est construit, afin de protéger la commune contre les crues dans la limite de la cote de 5,55 mètres (mesurée au pont de Gournay).
En , la commune est frappée par la pire crue du XXIe siècle qu'elle ait jamais connu. En atteignant un niveau de 5,74 mètres, c'est la première fois en son existence que le muret anti-crue est submergé. Les dégâts sont considérables et estimées de 30 000 à 40 000 €, tandis que 700 habitations sont touchées[25],[26].
Les mesures du niveau de la rivière sont consultables en temps réel sur le site gouvernemental Vigicruessite officiel, grâce à la station de mesure se situant à proximité du pont Charles-de-Gaulle.
Gournay-sur-Marne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[27],[28],[29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[30] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[31],[32].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[33],[34].
Au dernier recensement, la commune comptait 6 844 habitants, ce qui fait d'elle la deuxième commune la moins peuplée de département après Coubron.
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 2 770, alors qu'il était de 2 487 en 1999[Insee 1].
Parmi ces logements, 93,7 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 73,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 26,1 % des appartements[Insee 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 80,2 %, stable par rapport à 1999 (79,7 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 4,0 % contre 0,7 % en 1999[Insee 3].
La commune étant en carence de logement sociaux, elle est dans l'obligation d'en construire à minima 25 %[35]. Néanmoins en vue du risque d'inondation important, certaines associations ont vu le jour afin d'éviter le "bétonnage de Gournay-sur-Marne"[36].
La commune est desservie par :
De plus, la commune se trouve à proximité de :
La commune est desservie par le Canal de Chelles longeant la Marne sur la rive droite, reliant Vaires-sur-Marne à Neuilly-sur-Marne sur une distance de 9,2 km. Il existe un port situé au sein de la zone Industrielle de de Gournay-Sur-Marne géré par la société des Ports de Paris.
À quelques kilomètres au nord de la commune, l'aérodrome de Chelles - Le Pin, situé à Chelles, effectue les liaisons entre certains aérodromes et aéroports français. Il se constitue de 2 pistes en herbe et d'un aéro-club.
Le nom de la commune est porté par une gare de la ligne E du Réseau Express Régional, bien que située à plus d'un kilomètre de la limite nord de la commune : la gare de Chelles - Gournay. Cette dernière est le terminus ouest de la ligne effectuant la relation avec la gare d'Haussmann - Saint-Lazare. Outre la ligne E du RER, la gare de Chelles - Gournay est également desservie par la ligne P du Transilien et offre ainsi des relations directes vers Paris-Est ou Meaux.
À 2,2 km au sud de la commune, la ligne A du Réseau Express Régional dessert la gare de Noisy - Champs, située à la limite des communes de Noisy-le-Grand et Champs-sur-Marne.
La commune est desservie, traversée ou située à proximité immédiate [37],[38] du réseau Île-de-France Mobilités avec :
À l’horizon 2030, la commune sera desservie par la nouvelle ligne Bus Bords de Marne, reliant la Gare du Val de Fontenay à la Gare de Chelles - Gournay. Elle est censée remplacer la ligne 113, sous forme de voie réservée aux bus, via l’ancienne route nationale 34.
À terme, la commune sera desservie par la nouvelle ligne 15 en gare de Noisy - Champs à l'horizon 2024, mais aussi par la nouvelle ligne 16 en gare de Chelles et Noisy - Champs à l'horizon 2028. Deux ouvrages d’art servant de puits d’aération et de secours sont situés sur la commune : il s’agit de l’ouvrage Joffre situé au centre-ville, et l’ouvrage Maurice Gleize situé au sud de la commune.
Le prolongement de la ligne 11 jusqu'en gare de Noisy - Champs n'est plus prévu par absence de financement[39],[40]. Il y a donc, désormais, aucune date d’ouverture annoncée, ni de budget. Les difficultés que rencontre la Société du Grand Paris Express, causées par manque de financements et pandémie de Covid-19, laissent penser à une ouverture plus tardive que les dates annoncées
Gornaium en 1122, Gornaicum, Gornacum en 1119, Gornaii castrum en 1147[41],
Gornaium pour « Gornacum » de *Gornako-, archétype celtique commun en -āko.
La châtellenie royale de Gournay[42],[43],[44] constituait un fief important dont dépendait la Queue-en-Brie ; le roi la confia aux Montlhéry-Rochefort : au XIe siècle, Gui Ier et sa femme Hodierne de Gometz, fondateurs du prieuré de Longpont en 1031, ont pour fils Guy le Rouge (vers 1055-1108), sénéchal de France, sire de Gournay où il fonde un prieuré au tout début du XIIe siècle (vers 1100). Le fils de ce dernier, Hugues de Crécy (alias Guy de Pomponne), sénéchal de France à son tour, beau-frère du roi Louis VI le Gros (qui avait été le 1er mari de Lucienne de Rochefort, sœur d'Hugues, vite répudiée en 1107), hérite de la châtellenie mais il est disgracié pour fait de révolte : Louis VI la lui retire en 1108 et la donne à son favori, un autre beau-frère d'Hugues, Anseau Ier de Garlande (vers 1069-1118), fils de Guillaume Ier/Adam, sénéchal de France en 1108, mari d'une autre fille de Guy le Rouge, Agnès/Béatrice (Anseau avait peut-être déjà des droits sur Gournay par sa grand-mère paternelle, Eustache de Montlhéry). Leur fille Agnès de Garlande (vers 1112-1143), dame de Gournay, la Queue, Gometz, Rochefort, Croissy-en-Brie, épouse Amaury III de Montfort, et leur fille Agnès de Montfort, transmet Gournay, La Queue et Croissy à son mari Galéran IV (1104-1166), comte de Meulan[45]. Par leur fils cadet Amaury Ier, les Meulan vont posséder Gournay, au moins en partie, jusqu'à Galéran II (fils d'Amaury II et petit-fils d'Amaury Ier) et sa petite-cousine Marguerite (une arrière-petite-fille d'Amaury Ier, fille de Guillaume II et petite-fille de Guillaume Ier de Meulan des Mureaux, ce dernier étant un frère cadet d'Amaury II ; elle épouse Jean II de Rouvray, d'où postérité), dans le 1er tiers du XIVe siècle (pour La Queue-en-Brie, la possession des Meulan court jusque vers 1365).
En fait, dès le XIIe siècle, Gournay et la Queue connaissaient une autre présence seigneuriale, directement issue de la suzeraineté capétienne sur la châtellenie : Robert Ier (vers 1125-1188), comte de Dreux, seigneur de Brie-Comte-Robert et de Chilly, fils cadet de Louis VI, y exerce des droits (ainsi qu'à La Queue-en-Brie) qu'il devait sans doute à la faveur paternelle ou à son 1er mariage avec Agnès de Garlande, veuve d'Amaury III de Montfort (cette première union du comte Robert n'est pas certaine, mais elle pourrait expliquer la dévolution de fiefs des Garlande, comme Gournay, Crécy-en-Brie, Torcy..., aux Dreux). Ces droits passent aux Dreux-Bretagne (Mauclerc, fils puîné de Robert II, puisqu'on les retrouve chez la petite-fille de ce dernier, Alix de Bretagne (1243-1288 ; fille du duc Jean Ier), mariée à Jean Ier de Châtillon, mort vers 1280, comte de Blois et de Chartres : parents de Jeanne de Blois-Châtillon, † 1292, épouse de Pierre Ier (1251-1283), comte d'Alençon, fils de Louis IX, sans postérité survivante. On trouve ensuite la reine Jeanne d’Évreux (vers 1310-1371 ; dame de Brie-Comte-Robert et de Gournay ; femme de Charles IV le Bel, fille de Marguerite d'Artois, elle-même fille de Blanche de Bretagne, une fille du duc Jean II et une petite-fille du duc Jean Ier) : elle réunit apparemment l'ensemble de la seigneurie/châtellenie, car elle devait avoir hérité des droits héréditaires qu'on vient d'évoquer, mais acheta aussi Gournay en 1330 à Jean de Romeray à qui Gournay (probablement la part des Meulan) avait été vendu ; Gournay est alors engagé au sieur Le Picard, conseiller au Parlement. Leur fille Blanche de France (1328-1393) transmet à son mari Philippe, duc d'Orléans (1336-1375), frère cadet de Jean le Bon.
Le couple d'Orléans resté sans postérité, la Couronne hérite et Charles VI, petit-fils de Jean le Bon, donne Gournay avant 1385 à son chambellan Bureau de La Rivière, † 1400 ; il reçut aussi Crécy-en-Brie et Croissy-en-Brie. Puis Charles VII, fils de Charles VI, donne les revenus de la châtellenie à l’Écossais Thomas de Huston en 1437 et 1454, et Louis XI lui donne en 1466 le domaine de Torcy. Gournay, avec Gonesse et Crécy, échoit alors au comte de Dammartin (1408-1488), et après lui son fils Jean de Chabannes-Dammartin (mort vers 1503 ; neveu du Grand-maître Jacques de La Palice). On trouve ensuite comme sire de Gournay-en-France René Piquet de Bussy[46], mort avant 1529, sire de Lamorlaye par don de son cousin Jacques de Galles en 1522 (les comtes de Dammartin, dont les Chabannes-Dammartin, furent longtemps seigneurs de Lamorlaye, et c'est sans doute Jean de Chabannes qui vendit Lamorlaye à la famille de Galles après 1494 ; Gournay a probablement suivi le même sort, passant aux Galles puis aux Bussy). Dans la suite du XVIe siècle, François Ier puis ses successeurs engagent Gournay à Antoine du Bois, évêque de Béziers, environ de 1530 à 1534 ; à Nicolas Le Jay, maître des Comptes ; à Pierre du Griffon en mai 1556 ; G. Le Jars achète au roi en 1577 la tour seigneuriale, pour être démolie.
Gournay passe à la famille Lallemant/Alaman(t)/Alamand de Guépéan en janvier 1596. Jacques Pylle, conseiller du roi, maître des Comptes, est seigneur-châtelain de Gournay en 1633, et sa dalle tumulaire conservée en l'église St-Arnoult de Gournay est datée de 1638. Étienne Levassor, chevalier, secrétaire du roi, est seigneur-châtelain de Gournay : sa dalle est datée de 1663 ; en 1680, le seigneur Louis Ancelin (fils du maître d’hôtel du roi Étienne Ancelin, et de la nourrice de Louis XIV, Pierrette Dufour : donc frère de lait du Roi-Soleil) fait édifier le château de Gournay (l'actuel Hôtel de Ville, dominant la Marne) : Louis Ancelin était seigneur de Gournay du chef de sa femme Marie Levassor, fille d'Étienne, qui vendit en 1706/1720 Gournay au financier Paul Poisson de Bourvallais, seigneur de Champs en 1703. Puis Elisée de Court (1666-1752), vice-amiral, devint seigneur de Gournay. Également au XVIIIe siècle, le duc de La Vallière Louis-César est seigneur de Gournay en partie (seigneurie secondaire) et de Champs (alias la vicomté de Gournay, qu'il vend en 1763 à Gabriel Michel).
Gournay était le siège d’une prévôté royale, quartier général d’Henri IV qui y commanda le siège de Paris au temps de la Ligue. En mai 1592, Henri fit construire le fort de Pille-Badaud, ou Bride-Badaud, dans l'île de Gournay, pour mieux assiéger la capitale rebelle en entravant son ravitaillement[47].
En fait, Gournay a toujours été considéré comme le plus important lieu de passage de la Marne entre Lagny et Charenton. D’ailleurs jusqu’au XVIe siècle, le roi et les plus grands seigneurs se sont disputé sa possession, soit pour défendre Paris, soit pour l’attaquer. L’importance stratégique de Gournay-sur-Marne à travers les âges s’explique par la présence dans le lit de la Marne entre le vieux moulin de Chelles et l’actuelle mairie de Gournay-sur-Marne d’une plate-forme naturelle formant un gué d’environ un kilomètre et constituant le passage le plus propice en eau normale entre Lagny et Paris.
Gournay était réputée, dans l'entre-deux-guerres, pour ses guinguettes. Sa « plage naturelle » sur la Marne était recherchée par les Parisiens qui embarquaient au pont de Charenton pour se rendre au Dauville parisien[48].
Le quai de Chétivet et ses restaurants, hôtels, guinguettes, sur la rive droite de la Marne, le plus ancien établissement affichant « Fondé en 1780 ». Tram et train desservaient ce lieu de baignade et de divertissements.
Antérieurement à la loi du [49], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de la Seine-Saint-Denis et à son arrondissement du Raincy après un transfert administratif effectif au . Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la douzième circonscription de la Seine-Saint-Denis.
Elle faisait partie de 1801 à 1882 du canton de Gonesse, année à laquelle elle est rattachée au canton du Raincy, puis, en 1964, au canton de Neuilly-Plaisance. Lors de la mise en place du département de la Seine-Saint-Denis, Gournay-sur-Marne rejoint le canton de Noisy-le-Grand[50], dont la composition n'a pas été modifié dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.
La commune avait adhéré en 2006 à l'association des collectivités territoriales de l'Est parisien (ACTEP), mais s'en est retirée en 2009.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[51], à laquelle la commune, qui n'était membre d'aucune intercommunalité, a été intégrée.
Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale.
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris - Grand Est[52].
Année | 1er tour | 2e tour | ||||||||
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Liste des candidats | Voix | Inscrits | Abstentions | Votants | Blancs | Nuls | Exprimés | Réf | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||||||||
1995 |
Article connexe : Élection présidentielle française de 1995. |
Jacques Chirac | 1 909 | 3 888 | 714 | 3 174 | 199 | 2 975 | [53] | |
Lionel Jospin | 1 066 | |||||||||
2002 |
Article connexe : Élection présidentielle française de 2002. |
Jacques Chirac | 2 719 | 3 937 | 552 | 3 385 | 142 | 3 243 | [54] | |
Jean-Marie Le Pen | 524 | |||||||||
2007 |
Article connexe : Élection présidentielle française de 2007. |
Nicolas Sarkozy | 2 340 | 4 425 | 473 | 3 952 | 156 | 3 796 | [55] | |
Ségolène Royal | 1 456 | |||||||||
2012 |
Article connexe : Élection présidentielle française de 2012. |
François Hollande | 1 543 | 4 461 | 616 | 3 845 | 170 | 3 675 | [56] | |
Nicolas Sarkozy | 2 132 | |||||||||
2017 |
Article connexe : Élection présidentielle française de 2017. |
Emmanuel Macron | 2 381 | 4 715 | 1 039 | 3 676 | 321 | 82 | 3 273 | [57] |
Marine Le Pen | 892 |
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, a liste DVD menée par le maire sortant Éric Schlegel a obtenu la majorité des suffrages exprimés, avec 1 337 voix (41,22 %, 21 conseillers municipaux élus), devançant les listes menées respectivement par[58] :
- Franck Attal (UMP, 1 250 voix, 38,54 %, 5 conseillers municipaux élus) ;
- Jean-Pierre Calmette (UMP-UDI, 656 voix, 20,22 %, 3 élus).
Lors de ce scrutin, 29,28 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, la liste DVD menée par le maire sortant Éric Schlegel a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 179 voix (50,55 %, 22 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant les listes menées respectivement par[59] :
- Nicolas Sereno (DVD, 993 voix, 42,58 %, 6 conseillers municipaux élus)
- François Da Cunha (DVG, 160 voix, 6,86 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 50,71 % des électeurs se sont abstenus.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1808 | 1816 | Jean Népomucène Hermann Nast | fabricant de porcelaine | |
1816 | 1831 | Marquis de Chabrillan | ||
1831 | 1837 | Francois Nast | fils de Jean Népomucène NAST | |
1837 | 1840 | Jacques-Henri Vacquet | ||
1840 | 1855 | Jean-Baptiste Fessart | ||
1855 | 1860 | Jean-Nicolas Goix | ||
1860 | 1870 | Pierre Regnier | ||
1870 | 1886 | Gustave Nast | Louis Gustave Emmanuel, fils de François Jean NAST | |
1886 | 1888 | Amédée Poncelet | ||
1888 | 1885 | Jean Reboul | ||
1895 | 1908 | Roger Ballu[61],[62] | Gendre de Louis Gustave Emmanuel NAST, Inspecteur des Beaux-Arts Député de Seine-et-Oise (1902 → 1906) Conseiller général du Raincy (1886 → 1904) Père de Guillaume Ballu | |
1908 | 1925 | Ernest Pecheux | peintre-graveur-sculpteur | |
1925 | 1931 | André Ballu | Théodore André, fils de Roger BALLU, docteur en médecine | |
1931 | 1934 | Arsène Arnoult | ||
1934 | 1944 | Guillaume Ballu[63] | AD | fils de Roger BALLU, frère cadet de Théodore André BALLU, Industriel, Député de Seine-et-Oise (1928 → 1936) Maire (1934 → 1942) puis président de la délégation spéciale nommée par le gouvernement de Vichy |
1944 | 1945 | Édouard Le Pichon | ||
1945 | 1947 | Félix Mercadier | PCF | |
1947 | 1961 | Adolphe Perillat | ||
1961 | 1983 | Robert Ringot | ||
1983 | 1995 | Georges Robert | RPR | |
1995 | 2014 | Michel Champion[64] | RPR puis UMP | |
2014[65],[66] | En cours (au 27 mars 2021) |
Eric Schlegel | SE puis DVD | Proviseur du Lycée Flora-Tristan à Noisy-le-Grand Réélu pour le mandat 2020-2026[67] |
Gournay-sur-Marne est jumelée avec la ville de Torre de Moncorvo au Portugal depuis le [68].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[70].
En 2019, la commune comptait 6 844 habitants[Note 3], en augmentation de 2,72 % par rapport à 2013 (Seine-Saint-Denis : +5,95 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
158 | 157 | 134 | 134 | 140 | 139 | 133 | 145 | 117 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
122 | 113 | 125 | 126 | 135 | 142 | 225 | 244 | 282 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
286 | 341 | 379 | 333 | 421 | 1 016 | 1 477 | 1 423 | 2 141 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 218 | 3 922 | 4 285 | 4 220 | 5 486 | 5 925 | 6 163 | 6 229 | 6 663 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 878 | 6 844 | - | - | - | - | - | - | - |
L'école maternelle du château est située parc de la mairie et l'école élémentaire "Les pâquerettes" se trouve 10 boulevard de Noisy-le-Grand.
Le collège Eugène Carrière au 7 rue Ernest Pecheux a été construit en 1971 et rénové en 1995[72].
Tous ces établissements sont publics.
Le complexe sportif Jean-Claude Bouttier est composé d’un terrain de football synthétique, d’une salle de danse, d’un dojo, d’une salle de musculation, d’un gymnase, d'une table de ping-pong, d'un city et de 3 terrains de tennis dont 2 couverts par une bulle l’hiver[73].
Différents sports sont représentés par des associations locales : basket-ball, course à pied, cyclisme, football, judo, karaté, moto, randonnée, tennis, vo co truyen, volley ball[74].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 45 860 €, ce qui plaçait Gournay-sur-Marne au 721e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[75]. Gournay-sur-Marne était la commune où le revenu fiscal médian par ménage était le plus élevé du département de la Seine-Saint-Denis, devant Coubron (44 025 €), Le Raincy (38 204 €), Neuilly-Plaisance (35 319 €) et Gagny (34 357 €).
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 4 284 personnes, parmi lesquelles on comptait 74,7 % d'actifs dont 70,0 % ayant un emploi et 4,7 % de chômeurs[Insee 4].
On comptait 1 016 emplois dans la zone d'emploi, contre 914 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 023, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 4] est de 33,6 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement un emploi pour trois habitants actifs[Insee 5].
Au , Gournay-sur-Marne comptait 447 établissements : aucun dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 23 dans l'industrie, 46 dans la construction, 325 dans le commerce-transports-services divers et 53 étaient relatifs au secteur administratif[Insee 6].
En 2011, 48 entreprises ont été créées à Gournay-sur-Marne[Insee 7], dont 35 par des autoentrepreneurs[Insee 8].
Le château[76] est le seul monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques, son inscription date du [77] et accueille aujourd'hui la mairie. Dans le parc du château, on y trouve deux pigeonniers.
L'église Saint-Arnoult date du XVIIIe siècle. Auparavant située dans le parc du château, elle dut être déplacée à la suite de l'agrandissement et de l'aménagement de ce parc. À l'intérieur du bâtiment se trouvent trois dalles funéraires datées de 1638, 1663 et 1752 et sont inscrites depuis le [78],[79],[80].
Auparavant, un ensemble de sculptures en pierre, vestiges du prieuré de Gournay-sur-Marne (classé depuis le [81]) y était exposé. Pour cause de détérioration volontaire et de vol, elles sont désormais visibles depuis le Musée Eugène Carrière[82].
Accolé à l'église, un monument honore les enfants de la commune tués au combat. La ville dispose de deux cimetières : le cimetière ancien et le cimetière nouveau.
Sur la place Charles-de-Gaulle se trouve un monument en l'honneur du président français.
En 2014, la commune de Gournay-sur-Marne a bénéficié du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[84]. Depuis, la commune n’est plus représentée par le label.
D’azur au pont d’or posé sur une champagne ondée d’argent chargée d’un poisson d’azur, le pont surmonté d’un écu posé en abîme d’argent à deux bandes d’azur accompagné en chef de deux fleurs de lys d’or. L’écu timbré de la couronne murale à trois tours crénelées d’or, maçonnée et ouverte de sable, est soutenu par deux branches de chêne d’or, retenant un listel aussi d’or chargé de la devise « PER PONTEM AD FORTUNAM » en lettres romaines de sable et issant de chardons d’argent fleuris d’azur, posés en pointe, et d’une navette d’or brochant sur le tout. Blason- Les deux fleurs de lys marquant le siège d’une ancienne prévôté royale et aussi son appartenance à l'Île-de-France l’écu posé en abîme est aux armes de Jacques PYLLE, l’un des seigneurs de Gournay ; le pont évoque le pont de Gournay-sur-Marne, et le poisson concrétise cet affluent, très poissonneux.
"Passer le pont de Gournay" : se livrer à la débauche[85].
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Dossier relatif à la commune [lire en ligne]