Cherisy (prononcé [ ʃeʁizi]) est une commune française située dans le nord du département d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Chérisy (homonymie).
Cherisy | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Eure-et-Loir |
Arrondissement | Dreux |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Dreux |
Maire Mandat |
Michel Lethuillier 2020-2026 |
Code postal | 28500 |
Code commune | 28098 |
Démographie | |
Gentilé | Cherisiens, Cherisiennes |
Population municipale |
1 841 hab. (2019 ![]() |
Densité | 149 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 44′ 50″ nord, 1° 25′ 22″ est |
Altitude | Min. 75 m (Étang des Guérets) Max. 139 m (Bois des Gâts des Osmeaux) |
Superficie | 12,38 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Dreux (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Anet |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-cherisy.fr |
modifier ![]() |
Peuplée par 1 890 habitants en [1], la commune est composée d'un centre-bourg et de quatre grands hameaux : le Petit Cherisy, les Osmeaux, Fermaincourt, et Raville. La commune est surtout connue pour ses nombreux étangs et ses moulins.
Les fouilles archéologiques effectués à Cherisy traduisent la présence humaine sur le territoire depuis la préhistoire. La ville prend une très grande importance durant l’antiquité, notamment au hameau de Fermaincourt de par sa proximité avec la forêt des Carnutes. Durant la guerre franco-prussienne, la commune est presque entièrement détruite par les flammes.
À l'échelle nationale, Cherisy se trouve à 68 km à l'ouest de Paris, 81 km au sud de Rouen, 122 km au nord-est du Mans et à 36 km au sud-est d'Évreux (distance orthodromique).
À l'échelle régionale, Cherisy se trouve à 100 km au nord-ouest d'Orléans, 129 km au nord de Blois, 161 km au nord-est de Tours, 199 km au nord-ouest de Bourges et 216 km au nord de Châteauroux.
À l'échelle départementale, Cherisy se trouve à 33 km au nord-ouest de Chartres, 64 km au nord-est de Nogent-le-Rotrou et 75 km au nord de Châteaudun.
La localité se trouve dans le Thymerais-Drouais, territoire aux paysages variés comprenant plusieurs plaines légèrement vallonnées, lacs et étangs.
Elle est traversée par l'Eure et comprend dans son territoire de nombreux étangs et rivières, dont la Blaise. De nombreux moulins s'étaient installés le long de l'Eure. Aujourd'hui seuls subsistent celui de Cherisy et celui des Osmeaux.
Les six communes limitrophes de Cherisy sont : Abondant, Serville, Germainville, Sainte-Gemme Moronval, Dreux et Montreuil. Toutes font partie de la communauté d'agglomération du Pays de Dreux.
Montreuil | Abondant | |
Dreux | ![]() |
Serville |
Sainte-Gemme-Moronval | Germainville |
Cherisy comporte quatre grands hameaux :
En plus du bourg et ses hameaux, Cherisy est composé de sept lieux-dits habités (la Mésengère, la Croix de Raville, la Vallée Douard, la Ministerie, les Gas Goupys, le Gaillon, et le Coq Fleuri)[2].
La superficie de Cherisy est de 1 238 hectares[3], ce qui est légèrement inférieur à l'aire moyenne — 1 490 hectares — d'une commune en France métropolitaine[4].
Son altitude varie entre 74 et 139 mètres, soit un dénivelé de 65 mètres[5]. L'altitude du centre-ville est de 105 mètres. La place du Tilleul à Raville s'élève à 134 mètres. Le point culminant du territoire communal est situé dans le bois des Gâts des Osmeaux (dont le sommet se trouve entre les lieux-dits inhabités du Fief de Voray et du Cul d'Enfer et atteint 139 mètres)[6],[7].
Cherisy est localement connu pour ses nombreux étangs de pêche, comme l'étang du Roi (3,6 hectares)[8], l'étang de la Ballastière (8 hectares)[9], l'étang des Guérets (9 hectares)[10], l'étang du Pont de Bois (1,5 hectare)[11],[12], et le plan d'eau de Compteville (7,6 hectares, partagé avec Sainte-Gemme-Moronval)[13]. La commune est traversée par la rivière de l'Eure, qui divise la commune du nord au sud. La moitié nord du territoire de Cherisy est drainée par la Blaise, un affluent de l'Eure long de 49,08 km qui s'étend jusqu'à Senonches, puis marque la limite nord-ouest de Cherisy avec Montreuil. Cherisy est également traversé par de plus petits cours d'eau comme la rivière de Châtelet ou le fossé du Roi[14],[15].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[17].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[20] complétée par des études régionales[21] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dreux », sur la commune de Dreux, mise en service en 1996[22] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[23],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 557,3 mm pour la période 1981-2010[24]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Chartres », sur la commune de Champhol, mise en service en 1923 et à 31 km[25], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[26] à 11 °C pour 1981-2010[27], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[28].
La station météorologique de Météo-France la plus proche, installée sur la commune de Bû, à 6 km, permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1991-2020 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,7 | 1,6 | 3,2 | 4,8 | 8,1 | 11,2 | 13,1 | 13,1 | 10,4 | 8,1 | 4,6 | 2,2 | 6,8 |
Température moyenne (°C) | 4,3 | 5 | 7,6 | 10,2 | 13,6 | 16,9 | 19,1 | 19,1 | 16 | 12,1 | 7,6 | 4,8 | 11,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,9 | 8,4 | 12 | 15,7 | 19,1 | 22,7 | 25,1 | 25,1 | 21,5 | 16,2 | 10,6 | 7,4 | 15,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,9 8.01.2010 |
−13,9 12.02.2012 |
−1,3 13.03.2013 |
−4,9 06.04.2021 |
−2,5 06.05.2019 |
1,1 01.06.2006 |
5,8 21.07.2012 |
3,9 28.08.1998 |
0,6 30.09.2018 |
−5,1 30.10.1997 |
−8,3 30.11.2010 |
−10,2 29.12.1996 |
−14,9 2010 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,3 27.01.03 |
19,9 27.02.19 |
24,3 31.03.2021 |
27,9 21.04.2018 |
30,6 27.05.2005 |
37,7 27.06.2011 |
41,4 25.07.19 |
39,1 10.08.03 |
34 15.09.2020 |
28,6 01.10.2011 |
20,8 07.11.2015 |
15,9 07.12.2000 |
41,4 2019 |
Précipitations (mm) | 50 | 43,3 | 47,1 | 43,7 | 57,1 | 57,4 | 48,8 | 55,2 | 40 | 63,4 | 58,2 | 69 | 633,2 |
Plus de 140 ha de zones boisées sont recensées sur la commune, soit plus de 12 % de la superficie communale. Les bois sont répartis sur la commune en très petits éléments distincts (souvent moins de 10 ha d'un seul tenant maximum). Très majoritairement, les bois de la commune sont dispersés autour du hameau de Raville, au centre et à l'est.
Le bois des Gâts des Osmeaux est la plus grande étendue boisée de Cherisy, avec 44 ha. On compte aussi notamment le bois des Gallardons (13 ha), les Fonds Eaux (8 ha), le bois du Grand Gland (10 ha), les Graviers (8 ha), ou la Borgnette (5 ha). Plusieurs autres petits bois sont dispersés dans la commune, toujours principalement autour de Raville.
Cherisy compte aussi sur son territoire une très petite partie de la forêt de Dreux, au hameau de Fermaincourt (3,4 ha).
Le parc de la mairie, autrefois jardin du château de Cherisy, est le plus grand espace vert de la commune. D'une superficie de 1 ha, il abrite notamment un Metasequoia glyptostroboides. D'autres parcs, plus modestes, se trouvent notamment dans les hauts de Cherisy.
Cherisy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[29],[30],[31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dreux, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[32] et 49 134 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[33],[34].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[35],[36].
L'occupation des sols de la commune est principalement composé d'espaces ruraux, principalement des espaces agricoles et forestiers. La partie urbanisée est beaucoup plus restreinte, et le bourg seul représente déjà plus d'un tiers de celle-ci.
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie
(en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 14,78 % | 183 |
Espace rural | 85,22 % | 1 055 |
Source : Geoportail[6] |
La commune se compose d'un centre formant un bourg et de quatre hameaux aux alentours : Le Petit Cherisy, Les Osmeaux, Raville et Fermaincourt.
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 863, alors qu'il était de 582 en 1982[Insee 1]. Parmi ces logements, 89,1 % étaient des résidences principales, 3,4 % des résidences secondaires et 7,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 90,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,6 % des appartements[Insee 2].
En 2014, 24,7 % des résidences principales ont été construites avant 1945, 55,6 % de 1946 à 1990 et 19,7 % depuis 1991[Insee 3].
Cherisy[37] | Eure-et-Loir[38] | France entière[39] | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 89,1 | 85,5 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 3,4 | 6,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,6 | 8,4 | 8,2 |
La commune est traversée par la route nationale 12, grand axe reliant Jouy-en-Josas à Brest calibré en 2 x 2 voies sur la commune. La RN 12 traverse le territoire verticalement, comme la ligne de chemin de fer.
Jusqu'en 1995, la route nationale 12 passait à l'intérieur du bourg, sur l'actuelle D 912.
Il n’existe pas de gare ferroviaire sur le territoire communal. Les habitants peuvent bénéficier d’une offre ferroviaire orientée vers la région parisienne ainsi que vers l’ouest via la gare de Dreux, distante de moins de 6 km. Cherisy est en effet traversé par la ligne ferroviaire de Saint-Cyr à Surdon, reliant Paris à Granville. La ligne traverse la commune en son centre, suivant la RN 12, au sud.
De 1863 à 2000, la gare des Osmeaux était un arrêt de la ligne de Dreux à Saint-Aubin-du-Vieil-Évreux. Située à côté de la zone industrielle des Châtelets, à moins de 300 mètres de la frontière communale, elle est sur territoire de Dreux. La mort progressive des usines des cette zone entraine ainsi la fin de la ligne, dont les vestiges sont encore visibles[40].
L’itinéraire « Saint-Jacques à vélo V 41 » traversant la région Centre-Val de Loire passe par le territoire communal. Plusieurs aménagements réalisés entre et ont permis la création d'un espace sécurisé pour les cyclistes, avec la création de plusieurs chemins cyclables séparés de la route[41].
Le réseau de bus Linéad est le réseau urbain qui dessert la ville de Dreux et son agglomération. La Ligne 5 permet de se rendre à Cherisy, avec un arrêt au moulin de Cherisy-Lethuillier et un autre dans les Hauts de Cherisy[42]. Le 5 juillet 2021 est créé la Ligne 8, remplaçante de la Ligne 5, qui permet de se rendre également aux hameau du Petit Cherisy[43].
Les habitants peuvent également avoir recourt au transport à la demande (TAD) qui est géré par la communauté d'agglomération du Pays de Dreux. La commune est également desservie par une partie du réseau Réseau de mobilité interurbaine (Rémi), dont les collégiens et lycéens sont les principaux usagers[44].
Le territoire de la commune de Cherisy est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[45]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[46].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par ruissellement et coulée de boue, notamment la Blaise et l'Eure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1995, 1999 et 2018[47],[45].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile, des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des effondrements généralisés[48]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[49].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 78,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 808 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 661 sont en en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[50],[Carte 1].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2018[45].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[51].
Attestée sous la forme Carisiacum en [52], Cauraciacus en , Carisiacus en , Corisiacus en , Carisiacus en [53], Charisei en , Cherisiacum en , Charisiacum en , Cherisi en , Cherisiacum en , Cherisy-la-ville en , Cherisy en , Saint-Pierre de Cherisy en , Cherisi en , Cherizy en [54],[55].
Selon le code officiel géographique (COG) de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE)[56], la commune s'écrit Cherisy, mais étant donné sa discordance avec sa prononciation, la mairie a généralisé l'écriture Chérisy[57]. Il ne s'agit pas d'une mesure de changement de nom de commune, mais simplement l'ajout d'un accent sur les panneaux, les bâtiments, ou les documents de la commune.
Le nom Les Osmeaux viendrait de l'arbre l'orme, donnant Les Ormeaux, petits ormes. Le nom aurait dégénéré plus tard en Les Ourmeaux, puis Les Oumeaux. Cependant, sur la carte de Cassini (1750), le hameau apparaît sous le nom Les Meaux, remettant en cause cette hypothèse étymologique[58]. Enfin, on l'appelle Les Osmeaux en 1780[52].
Le hameau de Raville est documenté depuis le début du XIIe siècle (en latin : Rara Villa en , Regalis Villa en [59]). On le retrouve sous le nom Râville dans la carte d'état-major (1834)[58]. Si le premier nom peut indiquer une villa romaine, le second désignerait plus une appartanace royale[52].
Fermaincourt, dont l'orthographe primitive est Fremincourt, figure sous plusieurs noms au cours des siècles : Firmari Curia en Firma Curia en , Firmini Curtis en [60]. Plus tard, le hameau est documenté Fermencourt sur la carte de Cassini (1750), puis Fermincourt sur la carte d'état-major (1834)[58].
Le Petit Cherisy a toujours gardé le préfixe Petit, ainsi son nom a suivi la toponymie de Cherisy. D'abord Le Petit Cherisy, puis Le Petit Cherizy, et Le Petit Cherisy[58]. Aujourd'hui, la commune tente également de populariser l'écriture Le Petit Chérisy avec un « é ».
Au lieu-dit des Forts, quelques fosses et fossés ont livré des tessons de céramique protohistorique non datée avec précision, le terrain ayant été bombardé au cours de la Seconde Guerre mondiale[61].
À l'occasion de travaux réalisés à Fermaincourt en bordure de la route d'Anet à Angerville, un site gallo-romain précédemment repéré a été sauvé. Une seule structure a été mise au jour : structure de cuisson de forme hémisphérique à fond plat, de 1,50 m de profondeur, creusée dans le calcaire, et revêtue d'argile cuite. La structure elle-même n'a pas fourni de matériel datant, mais des tessons gallo-romains et fragments de tegulae ont été découverts au cours de la fouille[62].
L'existence de Cherisy, alors Cheribon, remonte aux premiers temps de la domination gauloise. Les druides étaient durant l'antiquité très présents dans Dreux et les communes environnantes, comme l'atteste l'étymologie des noms de Dreux et de Druides. Il avaient là de nombreux établissements, et la forêt de Dreux (ancienne Forêt des Carnutes) semble en avoir été le centre[63]. Dès le début de cette domination, Fermaincourt, aujourd'hui hameau de Cherisy, fut une ville importante étant donné sa proximité avec la forêt de Dreux.
Un ensemble de poteries pouvant dater du Ier siècle en céramique grise a été découvert dans le hameau des Osmeaux par Pierre Dabat.
Des prospections aériennes ont révélé des enclos et des habitats romains, confirmés au sol par des monnaies, un poids de balance, de la céramique, des tegulae et imbrices au Clos Vitry.
Sous la dynastie mérovingienne, les rois établissent leur palais à Fermaincourt, où le roi présidait les assemblées nationales à dates régulières. Un château-fort est construit pour intercepter et stopper les invasions normandes qui deviennent de plus en plus nombreuses en Beauce. Il fut assiégé vers par Henri IV lors des guerres de religion, puis fut détruit[64],[65].
À proximité de la rivière l'Eure, dans le hameau de Fermaincourt, des corps positionnés en direction de l'est et des fragments de sarcophages de forme trapézoïdale ont été découverts par Pierre Dabat, ce qui permet de penser qu'il s'agit peut-être d'une nécropole rurale du Haut Moyen Âge[66].
Ruiné à la suite de la guerre de Cent Ans, Fermaincourt est déserté. Sous Louis XI, des religieux de l’ordre des Prémontrés reviennent s'installer dans le village, et un prieuré est construit. Il s'agit d'un grand corps de logis avec des chambres, une écurie et une volière. À cette époque se trouvait une chapelle à l’emplacement de la chapelle actuelle, Notre-Dame-des Sept-Joies, qui fut vendue en 1791 comme bien national. La chapelle présente de nos jours est reconstruite par le Comte Potocki après avoir acquît domaine[67].
En , lors de la Révolution française, l'église de Fermaincourt a été brûlée, ce qui mit un terme définitif à sa prédominance sur Cherisy.
À la même époque, Cherisy prend de plus en plus d'importance : c'est le lieu de passage de Paris à Dreux et vers la Basse Normandie par la voie royale numéro 12[41].
C’est au début XIXe siècle que la commune de Cherisy a connu un important développement au niveau des hameaux de Fermaincourt, Les Osmeaux, Le Petit Cherisy, Cherisy et Raville. Le développement de cette époque forme le noyau central du tissu bâti actuel, de son identité paysagère, mais aussi de ses limites communales qui n'ont quasiment pas été modifiées depuis.
À la fin du XIXe siècle, Cherisy se trouve traversé par la voie ferrée des Chemins de Fer d’Orléans et voit ainsi son territoire communal coupé en deux.
En , lors de la guerre franco-prussienne, le village est presque entièrement détruit par les Prussiens. En effet, le général Adlabert von Bredow ordonne d'incendier Cherisy le [68]. Une grande reconstruction fut immédiatement entreprise, et la population crût de nouveau.
Cherisy est une commune marquée par la Première Guerre mondiale. Après la destruction du village 50 ans plus tôt, beaucoup d'habitants partent à la guerre dans l'objectif de venger la ville. Entre 1914 et 1915, le bourg de Cherisy était le lieu de cantonnement du 9e régiment d'infanterie territoriale et ses 1 500 hommes. Les officiers étaient logés chez les habitants ou dans les auberges. En 1915, la 25e et la 32e compagnie du 101e régiment d'infanterie sont cantonnés dans les hameaux des Osmeaux et de Fermaincourt[69].
Au total, 27 cherisiens partis à la guerre perdront la vie, en plus des 3 hommes appartenant aux unités présentes sur la commune à ce moment[70].
Durant la Seconde Guerre mondiale, le viaduc de Cherisy, sur la ligne de Saint-Cyr à Surdon reliant Paris à Granville, est détruit le par la résistance intérieure française d'Eure-et-Loir sous le commandement de Maurice Clavel, pseudonyme Sinclair, afin d'empêcher la Wehrmacht de faire monter des renforts en hommes et matériels vers la Normandie. Lors d'un parachutage de matériel à Crucey-Villages, des résistants récupèrent 80 kg de plastic. La dizaine d'hommes pose les explosifs à 0 h 30 et le viaduc explose à 3 h 15. La pile médiane s'effondre alors, entraînant la chute de deux voûtes voisines[71]. Sinclair transmettra le soir même au groupe un télégramme du Général Dwight Eisenhower, « adresse félicitations du Grand État-major interallié à l’équipe qui a procédé à la destruction du viaduc de Cherisy »[72].
Dès le lendemain, les allemands décident de reconstruire le pont au plus vite et des ingénieurs de l'Organisation Todt et du génie viennent sur place. La résistance intérieure française informe les alliés de ce projet, qui décident d'organiser un bombardement. Le , à 20 h 47, 32 Martin B-26 Marauder du 391e groupe de bombardement décollent de la base Royal Air Force Matching, dans l'Essex. Ils passent les côtes françaises à 19 h 15, alors au-dessus de Houlgate, et adoptent une formation finger-four. Ils arrivent à 22 h 34, mais la Flak riposte et 9 avions sont légèrement touchés. En larguant une bombe, l'un des B-26 vise l'aile droite d'un autre bombardier, plus bas. Perdant un moteur, celui-ci bascule et touche un autre avion. Les deux appareils basculent et s'écrasent au-dessus du bois des Gâts des Osmeaux[73]. L'accident fait onze morts et un prisonnier[74],[75]. Au total, 140 bombes sont largués, sur plus de 60 hectares[76]. Il s'agissait de la 144e mission du 391e groupe de bombardement[77].
Alors que Dreux est libérée le par la 5e Division blindée US, les troupes allemandes fuient par le pont de Cherisy. Le plan est de faire passer le plus de véhicules puis de détruire le pont au dernier moment. Vers midi, alors que les troupes américaines se présentent, les quelques soldats allemands restés font sauter le pont grâce aux explosifs installés dans la matinée. Le pont n'est pas entièrement démoli mais est devenu infranchissable[78].
Le , à Fermaincourt, des troupes américaines font face à des éléments disparates d'unités allemandes en retraite. Le combat fait 17 morts allemands et un mort américain[78].
La reconstruction du viaduc de Cherisy débute en février 1945[79].
Le tissu bâti de Cherisy a continué de se développer tout au long du XXe et XXIe siècle. À partir des années 1960, la commune est marquée par l’implantation de nouveaux lotissements :
Au XXIe siècle, l’urbanisation est plutôt forte à l’échelle communale avec plus d’une cinquantaine de maisons construites depuis les années et des zones d’activités portées par la communauté d'agglomération du Pays de Dreux.
À l'élection présidentielle de 2017, les électeurs de la commune ont placé en tête au premier tour Marine Le Pen (FN), qui a obtenu 23,55 % des suffrages, devançant Emmanuel Macron (EM) avec 23,17 %, François Fillon (LR) avec 21,37 %, et Jean-Luc Mélenchon (FI) avec 14,62 %. Le taux de participation au premier tour s'élevait à 82,22 %. Au second tour, les électeurs ont favorisé Emmanuel Macron (62,49 %) face à Marine Le Pen (37,41 %). Le taux de participation au second tour s'élevait à 78,79 %[80].
Aux élections législatives de 2017, le candidat des Républicains Olivier Marleix arrive en tête au premier tour avec 33.65 % des voix, devant Claire Tassadit Houd (EM) avec 31.12 % et Aleksandar Nikolic (FN) avec 12.16 %. Le second tour confirme cette tendance, Olivier Marleix devançant Claire Tassadit Houd (57.93 % contre 42.07 %) et étant élu avec 59,38 % des voix sur l'ensemble de la circonscription.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1798 | 1801 | Pierre Barbier | ||
1801 | 1815 | Pierre Marais | ||
1815 | 1830 | Pierre Metay | ||
1830 | 1846 | Pierre Broux | ||
1846 | 1870 | Charles Dagron | ||
1870 | 1876 | Alphonse Baubion | ||
1876 | 1877 | Jean Moreau | ||
1877 | 1884 | Louis Langlois | ||
1884 | 1892 | Aimé Langlois | ||
1892 | 1896 | François Poussier | ||
1896 | 1919 | Léopold Melleville | ||
1919 | 1945 | Louis Rivet | ||
1945 | 1977 | Albert Lethuillier | ||
1977 | En cours | Michel Lethuillier[81],[82] | Minotier |
La commune de Cherisy est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 212 800 981[83]. Son activité est enregistrée sous le code APE 84.11Z, correspondant aux administrations publiques générales[84].
En 2021, le budget communal s'équilibrait à 2 038 980 € en section de fonctionnement et 509 745 € en investissement[85].
La production de l'eau est gérée par le Syndicat mixte intercommunal du canton d'Anet (SMICA), qui assure depuis la gestion de la production pour 13 communes du canton[41]. On constate qu'en , 38 682 m3 d'eau ont été prélevés sur le territoire de la commune, d'origine à 100 % souterraine, destinée à 72,5 % à l'alimentation en eau potable et 27,5 % pour l'irrigation des cultures[86].
Le ramassage des ordures ménagères est assuré par la communauté d'agglomération du Pays de Dreux. Il s'effectue une fois par semaine, le mardi, en collecte générale. La collecte de verre s’effectue toutes les six semaines, le lundi.
Les déchetteries les plus proches sont celles de Dreux et de Bû, géré par le SYROM[41].
Cherisy est situé dans l'académie d'Orléans-Tours en zone B et les établissements présents sur son territoire sont placés sous l'autorité des services du directeur académique des services de l'Éducation nationale (DSDEN) d'Eure-et-Loir[87].
Cherisy permet aux enfants de suivre leur scolarité dans la commune de la maternelle (4 classes) à l'école élémentaire (7 classes)[88]. Les deux établissements sont situés en centre-ville, l'un en face de l'autre.
La commune de Cherisy dispose d'un Bureau de Poste, situé sur la place de l'Église. Le village est couvert à 100% par le réseau 4G, et possède deux antennes-relais de téléphonie mobile (SFR et Orange)[89].
Cherisy possède deux maisons médicales, l'une regroupant trois médecins généralistes, et l'autre un podologue, un kinésithérapeute et un prothésiste dentaire. Le village compte également une pharmacie en centre-ville, un ostéopathe et un service d'aide à domicile La Main Tendue. La commune a un indice DataFrance Santé de 8/10, soit 3 % de plus par rapport à la moyenne française[90].
La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie nationale de Dreux[91], elle-même rattachée à la compagnie de gendarmerie départementale de Dreux[Note 8] qui dépend du groupement de gendarmerie départementale d'Eure-et-Loir[92].
Les habitants de la commune sont appelés les Cherisiens[93]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[94]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[95].
En 2019, la commune comptait 1 841 habitants[Note 9], en diminution de 0,54 % par rapport à 2013 (Eure-et-Loir : −0,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
959 | 985 | 1 035 | 1 122 | 1 072 | 1 170 | 1 118 | 1 092 | 1 093 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 045 | 1 271 | 989 | 932 | 904 | 844 | 887 | 842 | 817 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
765 | 773 | 715 | 740 | 771 | 719 | 748 | 703 | 739 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
838 | 852 | 1 103 | 1 121 | 1 741 | 1 768 | 1 797 | 1 803 | 1 865 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 874 | 1 841 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,3 % la même année, alors qu'il est de 26,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 911 hommes pour 943 femmes, soit un taux de 50,86 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,12 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 1,0 |
8,8 | 75-89 ans | 9,6 |
18,2 | 60-74 ans | 19,9 |
21,0 | 45-59 ans | 18,9 |
18,8 | 30-44 ans | 19,9 |
11,6 | 15-29 ans | 12,4 |
20,5 | 0-14 ans | 18,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 1,9 |
6,9 | 75-89 ans | 9,4 |
16,8 | 60-74 ans | 17,3 |
20,7 | 45-59 ans | 20,1 |
18,4 | 30-44 ans | 18,3 |
16,2 | 15-29 ans | 14,5 |
20,2 | 0-14 ans | 18,6 |
Fondé en , le Football Club de Cherisy compte plus de 150 licenciés. La formation cherisienne joue ses matchs à domicile au stade municipal André Brou. L'équipe fanion du club évolue en première division du district d'Eure-et-Loir. Le club compte aussi une équipe réserve qui joue en quatrième division départementale[100].
De très nombreuses manifestations locales sont organisées sur le territoire tout au long de l’année : brocantes, festivals, ateliers pour enfants, concerts, danses, loteries, etc. L'agenda et les informations complémentaires concernant ces événements locaux sont consultables sur le panneau à LED des informations municipales, situé près du moulin de Cherisy-Lethuillier[101].
Chaque année depuis , la commune organise un grand festival autour du manga, de l'animation japonaise, de la bande dessinée, de l'univers Star Wars et du cosplay[102],[103]. Se déroulant dans l'espace Hugo et autour du parc de la mairie, il accueille plusieurs milliers de participants et propose plusieurs ateliers[104].
La presse est représentée par le quotidien régional L'Écho républicain[105] pour la presse écrite, ainsi que par le site internet de Radio Intensité pour la presse web. La ville est couverte par les programmes de France 3 Centre-Val de Loire.
En 2017, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 680 €, un résultat au-dessus de la moyenne départementale de 21 360 €.
En 2017, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 101 personnes, parmi lesquelles on comptait 80,8 % d'actifs dont 73,6 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs[Insee 4].
On comptait 568 emplois dans la zone d'emploi, contre 505 en 2012. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 824, l'indicateur de concentration d'emploi est de 69,0.
Le taux d'activité parmi les 15 ans ou plus a atteint 61,0 % en 2017[Insee 5].
15,5 % des actifs ayant un emploi travaillaient dans la commune. Pour se rendre au travail, 84,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 1,5 %, un deux-roues ; 7,7 % utilisent les transports en commun (bus, TER), 2,4 % la marche. Enfin 4,1 % n'a pas besoin de transport (travail au domicile)[Insee 6].
Au , la commune de Cherisy comptait 173 établissements dont 7 dans l'agriculture, 20 dans l'industrie, 24 dans la construction, 100 dans le commerce-transports-services divers et 22 relatifs au secteur administratif. Cherisy compte, en 2015, 43 entreprises de 1 à 9 salariés (24,9%) et 15 entreprises de plus de 10 salariés (8,7%)[101]. En 2018, 18 entreprises ont été créées à Cherisy, dont 10 sous le régime auto-entrepreneur.
La commune compte deux zones d'activité :
La ville est connue pour ses deux moulins, situés dans les Osmeaux et dans Cherisy même.
Quelques équipements culturels sont recensés sur le territoire de Cherisy.
Une bibliothèque est créée en , par l'Association d'Animation Socio-Culturelle de Cherisy. Depuis le elle est municipale et fonctionne en partenariat avec la bibliothèque départementale de prêt d'Eure-et-Loir. Ce service municipal permet d'emprunter des albums et des livres gratuitement, en échange d'une cotisation lors de l'inscription. Cette bibliothèque a été une des premières de la région à lancer la cyberstation en disposant d'ordinateurs afin d’accéder à internet en libre accès, d'utiliser un logiciel de traitement de texte ou de consulter des encyclopédies[108].
Sur le plan des loisirs et de la culture, le village est également doté d'une salle communale et d'une salle polyvalente : l’Espace Hugo[109].
![]() |
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : |
---|
En , la commune se dote d'un logo officiel pour représenter la ville, arborant un moulin à vent et deux traits représentant l'herbe et les champs agricoles[réf. nécessaire]. En , la municipalité décide d'une nouvelle identité visuelle en adoptant un logo simplifié, et la devise « Cherisy, un cadre de vie », utilisée sur les panneaux de la ville[57].
Différentes vidéos sur la vie de Cherisy entre 1940 et 1960 :