Catigny est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
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Catigny est un village rural picard du Noyonnais, dans l'Oise situé à 8 km au nord-ouest de Noyon, 50 km à l'ouest de Laon, 34 km au sud-ouest de Saint-Quentin, 26 km de Montdidier et 22 km au nord de Compiègne.
Le territoire communal est limité au sud-ouest par l'ancienne route nationale 334 (actuelle RD 934), qui reprend le tracé d'une ancienne voie romaine, dite Chaussée Brunehaut.
Au milieu du XIXesiècle, Louis Graves indiquait que la commune «est formée d'une pleine coupée par quelques plis de terrain, à l'est d'un coteau qui s étend sur les communes voisines; on n'y trouve pas d'eau courante[1]».
Catigny est drainé par la Mève, un affluent de la Verse et donc un sous-affluent de la Seine par l'Oise.
Il est traversé par le Canal du Nord.
La réalisation d'un port flucial sur le canal est prévu vers 2029 sur Sermaize er Catigny dans le cadre de la réalisation du canal Seine-Nord Europe[2],[3],[4].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]
Moyenne annuelle de température: 10,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Ribecourt», sur la commune de Ribécourt-Dreslincourt, mise en service en 1976[11] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2°C et la hauteur de précipitations de 738,4 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Saint-Quentin», sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 28 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10°C pour la période 1971-2000[15] à 10,3°C pour 1981-2010[16], puis à 10,8°C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Catigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Noyon dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (89,8%), prairies (4,2%), zones urbanisées (3,8%), forêts (2,2%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 87, alors qu'il était de 82 en 2013 et de 77 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 94,3% étaient des résidences principales, 0% des résidences secondaires et 5,7% des logements vacants. Ces logements étaient pour 100% d'entre eux des maisons individuelles et pour 0% des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Catigny en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0%) inférieure à celle du département (2,5%) mais supérieure à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,5% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,9% en 2013), contre 61,4% pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
0
2,5
9,7
Logements vacants (en%)
5,7
7,1
8,2
Toponymie
La localité a été dénommée Cattigny, Cartigny, Guarteigny, Catigni, Cattigni, Catiny, Catheni et Catheny[1].
Cette dénomination provient sans doute de Catiniacum, de Catinius et suffixe -acum, "domaine de Catinius"[25].
Histoire
L'ancienne gare.
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Louis Graves indiquait en 1850 que «l'église de Catigny qui était paroissiale, sous le titre de Saint-Martin, fut donnée en 1110 au chapitre de la cathédrale par Baudry, célèbre évêque de Noyon; elle n'est plus que simple succursale[1]».
Sous l'Ancien Régime, Catigny dépendait de la seigneurie de Beaulieu[1].
La commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe fugacement celle de Campagne, entre 1828 et 1832[26].
En 1850, la commune était propriétaire d'une école et de quelques pâtures. La population était essentiellement occupée par les travaux agricoles, mais quelques ouvriers y fabriquaient du calicot[1].
Le village a été desservi par la ligne de Bussy à Ercheu, un chemin de fer secondaire du réseau des chemins de fer départementaux de l'Oise. L'impasse de la gare rappelle aujourd'hui encore cette desserte ferroviaire qui a fonctionné de 1897 à 1953 et permettait de relier Noyon à Albert. L'emprise de la voie est occupée par des pavillons.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Guiscard[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre le canton de Noyon.
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté de communes du Pays Noyonnais, créée en 1994.
Vice-présidente de la CC du Pays Noyonnais (2020 → )
Équipements et services publics
Enseignement
Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Bussy, Sermaize, Campagne, Genvry et Beaurains-les-Noyon par un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) formé en 2021 par le regroupements de deux anciens syndicats, permettant d'offrir des services de cantine et d’accueil périscolaire à certaines communes qui en étaient jusqu'alors dépourvues et se protéger d’éventuelles fermetures de classes, les écoles de Sermaize et de Beaurains n’accueillant auparavant que 13 élèves chacune[34],[35].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2019, la commune comptait 188 habitants[Note 8], en diminution de 4,57% par rapport à 2013 (Oise: +1,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
288
335
370
334
502
316
327
314
305
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
299
314
285
291
280
259
228
211
207
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
199
230
266
146
161
158
162
167
169
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
186
193
181
191
199
182
192
195
197
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
191
188
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,1%, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,7% la même année, alors qu'il est de 22,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 97 hommes pour 94 femmes, soit un taux de 50,79% d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
0,0
5,2
75-89 ans
11,7
17,5
60-74 ans
16,0
23,7
45-59 ans
20,2
17,5
30-44 ans
19,1
13,4
15-29 ans
16,0
21,6
0-14 ans
17,0
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[40]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,3
75-89 ans
7,5
15,1
60-74 ans
15,8
20,9
45-59 ans
20,1
19,5
30-44 ans
19,4
17,9
15-29 ans
16,5
20,8
0-14 ans
19,4
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin, du XIXesiècle mais dont le chœur à chevet plat est celui de l'édifice antérieur qui semble dater du XIIIesiècle[41]
Personnalités liées à la commune
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Guiscard, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 100p. (lire en ligne), p.39-40, sur Google Books.
«Les habitants rejettent le port fluvial», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le )«Selon les élus du village opposés au projet lors d'une récente délibération, le port et sa plate-forme auraient un impact négatif sur ce territoire essentiellement agricole».
«Le port fluvial de Catigny plébiscité», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le )«L'Etat, dernier décideur, aura du mal à faire fi de la volonté des élus du Noyonnais. Ceux-ci viennent de donner leur préférence pour le site du port fluvial à Catigny. Un choix qui évince le site numéro deux, celui de Porquéricourt-Sermaize-Lagny, et le numéro trois, celui de Beaurains-lès-Noyon - Porquéricourt, aujourd'hui encore préféré par le député (UMP) François-Michel Gonnot».
Stephane Lebarber, «Enfin des plans définitifs pour le futur port de Noyon: Seize années d’effets d’annonce sur la superficie du projet de plateforme et le nombre d’emplois générés s’achèvent: les plans définitifs, au bord du futur canal Seine-Nord, ont cette fois été entérinés», Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«De nouvelles élections à Catigny», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Une seule liste avait été montée, avant le scrutin de mars 2014. Lors de la séance dédiée à l’élection du maire, quelques jours plus tard, les débats avaient été houleux: Alexandre Cavé avait été élu par six voix contre cinq, face à l’édile précédent, Bernard Boré».
Alexis Bisson, «Catigny: le Front national pleure «le patriote» Alexandre Cavé», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne)«Suppléant de Michel Guiniot, le conseiller départemental (FN) du canton de Noyon-Guiscard, Alexandre Cavé, élu maire en 2014 sous l’étiquette UMP, avait rejoint le parti frontiste début 2015. Il avait alors claqué la porte du parti dirigé par Nicolas Sarkozy dans des conditions tumultueuses».
«Oise: Alexandre Cavé, maire Front national de Catigny, s'est donné la mort», France Soir, (lire en ligne)«Il avait été poussé vers la sortie, avec fracas, du parti de droite en 2015, avant de rejoindre le FN, et était devenu le suppléant de Michel Guiniot, conseiller départemental frontiste du canton de Noyon.».
Fanny Dollé, «Sandrine Dauchelle prend la tête du Pays Noyonnais: La maire de Noyon a encore battu d’une courte tête (dix voix d’écart) son seul adversaire déclaré, Patrick Deguise. Sandrine Dauchelle veut composer avec les élus ruraux», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Départementales. Duo Pommier/Opat à Noyon et Leblanc à Méru pour les Républicains: La majorité a choisi ses deux candidats pour le canton de Noyon. Le LR a désigné Bruno Pommier, premier adjoint à la mairie de Noyon, et Valérie Opat, maire de Catigny. A Méru, il y aura notamment Frédérique Leblanc», Oise Hebdo, (lire en ligne, consulté le ).
Stéphane Lebarber, «Dans le Noyonnais, le pari d’un mariage entre villages pour éviter les fermetures de classes: Six villages ont proposé la fusion de leurs regroupements scolaires pour que la présence des enfants profite à tous. La classe unique de l’école élémentaire de Catigny et la maternelle de Sermaize comptent respectivement 11 et 13 élèves», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Stéphane Lebarber, «Dans six villages du Noyonnais, le regroupement scolaire XXL leur fait gagner des élèves: Le regroupement scolaire en vigueur depuis la rentrée de septembre fait déjà ses preuves, grâce notamment aux services de cantine et d’accueil périscolaire proposés dans certains villages qui en étaient auparavant privé», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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