Candor est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
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Candor | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Compiègne |
Intercommunalité | CC du Pays des Sources |
Maire Mandat |
Delphine Valois 2020-2026 |
Code postal | 60310 |
Code commune | 60124 |
Démographie | |
Gentilé | Candoriens, Candoriennes |
Population municipale |
310 hab. (2019 ![]() |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 37′ 43″ nord, 2° 53′ 46″ est |
Altitude | Min. 62 m Max. 122 m |
Superficie | 8,95 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Thourotte |
Législatives | 6e circonscription de l'Oise |
Localisation | |
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Candor est un village picard du Noyonnais situé à {{Unité[9|km}} au nord-ouest de Noyon, 24 km au nord de Compiègne, 61 km au nord-est de Beauvais, 52 km au sud-est d'Amiens et à 36 km au sud-ouest de Saint-Quentin.
Le territoire communal est limité au nord-est par l'ancienne route nationale 334 (actuelle RD 934), qui relie Noyon à Amiens.
Au milieu du XIXe siècle le territoire communal était décrit comme « de forme à peu près triangulaire (il) s'étend entre les bois d'Avricourt et les pentes de la montagne de Gagny: On y rencontre plusieurs sources qui coulent en ruisseaux pendant la mauvaise saison, et qui tarissent en été »[1],[2]
Plusieurs ruisseaux coulent sur son territoire et s’écoulent dans la Verse, un affluent de l'Oise en rive droite et donc un sous-affluent de la Seine[1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ribecourt », sur la commune de Ribécourt-Dreslincourt, mise en service en 1976[9] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 738,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 31 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,3 °C pour 1981-2010[14], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[15].
Candor est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,4 %), forêts (23 %), prairies (7,2 %), zones urbanisées (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Plusieurs hameaux se trouvent sur le territoire communal : Balny, Préfontaine, la ferme des sangliers, la ferme du moulin, ainsi que Grèdenville, partagé avec Catigny[1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 142, alors qu'il était de 132 en 2013 et de 121 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 85,6 % étaient des résidences principales, 4,2 % des résidences secondaires et 10,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,7 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Candor en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,2 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (90,5 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Candor[I 1] | Oise[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 85,6 | 90,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 4,2 | 2,5 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 10,2 | 7,1 | 8,2 |
La localité a été désignée comme vers 1136 comme Candorro ou cantorum[1], puis Candeur, Candeure [2].
Ce terme dériverait du gaulois duro, en latin durum, qui signifie “oppidum, forteresse, porte”[1].
La route nationale est une ancienne voie romaine reliant Amiens à Soissons[1].
Selon Louis Graves, « la paroisse de Candor était à la nomination du, prieur de Villeselve (canton de Guiscard), et rentra sous le patronage de l'abbé de Vézelais lorsque ce prieuré fut supprimé, vers 1621[1] ».
En 1850, la commune disposait d'une école. On y fabriquait des toiles de chanvre et de coton , amis la plus grande part de la population vivait des activités agricoles et forestières[2].
Un moulin à vent en bois mentionné en 1850 existait à l’emplacement de la ferme du moulin. Il a été détruit pendant la Première Guerre mondiale[1].
Au début du XXe siècle, Candor comptait 25 exploitations agricoles[1].
Au tout début de la Première Guerre mondiale, Candor est envahi par l'armée allemande dès le . Les hommes en âge de se battre restés au village sont faits prisonniers et déportés en Allemagne. Elle est libérée une première fois le au terme de l'Opération Alberich, et les habitants évacués La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict des autorités britanniques. Le village est alors le siège d'une scierie canadienne.
Au terme de l'Offensive du Printemps 1918, Candor est à nouveau occupé par l'armée allemande avant d'être définitivement libéré le [23].
Le village a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [24].
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Lassigny[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Thourotte
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.
Candor est membre de la communauté de communes du Pays des Sources, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1965[26] | 2006[26] | Raymond Bore | Démissionnaire | |
29 mai 2006[26] | mai 2020 | Hubert Akermann[27] | Cadre de la fonction publique territoriale | |
mai 2020[28] | En cours (au 2 décembre 2020) |
Delphine Valois | Professeure des écoles |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2019, la commune comptait 310 habitants[Note 7], en augmentation de 9,54 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
499 | 525 | 579 | 586 | 604 | 589 | 585 | 590 | 592 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
544 | 552 | 523 | 536 | 493 | 454 | 458 | 426 | 425 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
429 | 415 | 399 | 304 | 288 | 295 | 276 | 281 | 277 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
265 | 274 | 265 | 261 | 258 | 256 | 246 | 245 | 270 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
292 | 310 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 162 hommes pour 142 femmes, soit un taux de 53,29 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,0 |
7,1 | 75-89 ans | 10,1 |
14,8 | 60-74 ans | 18,9 |
20,7 | 45-59 ans | 20,3 |
24,3 | 30-44 ans | 20,9 |
12,4 | 15-29 ans | 8,1 |
20,7 | 0-14 ans | 21,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
L'église Saint-Martin, dominée par un clocher-porche terminé par une flèche octogonale et charpente et ardoises de style néoclassique.. L'église a été largement refaite au XIXe siècle et restaurée après la Première Guerre mondiale, elle conserve quelques éléments anciens en grès et briques au niveau des fondations.
La nef a des proportions remarquables qui donnent à l'ensemble un aspect monumental
À l'intérieur se trouve un spectaculaire maître-autel à baldaquin. On peut noter une clôture de chœur et une chaire à prêcher, du XIXe siècle, en bois sculpté avec remplois plus anciens. À l’intérieur de l'église, un autel est dédié à sainte Brigide[34],[1].
Une légende locale veut que Brigide, sainte irlandaise née en 455 à Fochart en Irlande et décédée vers 524 à Kildare, fondatrice du monastère de Kildare), serait morte dans les bois entre Candor et Avricourt, alors qu'il semble qu'elle ne se soit jamais rendue en France.
Au XIXe siècle, plus de deux mille personnes venaient assister à la messe le jour de la sainte Brigide, le premier dimanche de mai. La statue de la sainte était l'objet d'un pèlerinage ayant pour objet de protéger les animaux[1].