Bressols est une commune française, située dans le centre du département de Tarn-et-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.
Bressols | |
![]() Église Notre-Dame-de-la-Nativité | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn-et-Garonne |
Arrondissement | Montauban |
Intercommunalité | Grand Montauban |
Maire Mandat |
Jean-Louis Ibres 2020-2026 |
Code postal | 82710 |
Code commune | 82025 |
Démographie | |
Gentilé | Bressolais, Bressolaises |
Population municipale |
3 697 hab. (2019 ![]() |
Densité | 181 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 58′ 08″ nord, 1° 20′ 20″ est |
Altitude | Min. 75 m Max. 111 m |
Superficie | 20,39 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Montauban (banlieue) |
Aire d'attraction | Montauban (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Montech |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.ville-bressols.fr/ |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le ruisseau du Vergnet, le ruisseau de Miroulet et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Bressols est une commune rurale qui compte 3 697 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Montauban et fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Bressolais ou Bressolaises.
Commune de l'aire d'attraction de Montauban située dans son unité urbaine sur l'autoroute A20 à cinq minutes au sud de Montauban et à une demi-heure de Toulouse. Le Tarn longe la commune.
Bressols est limitrophe de cinq autres communes.
Lacourt-Saint-Pierre | Montauban | |
Montech | ![]() |
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Montbartier | Labastide-Saint-Pierre |
Brial est un grand hameau situé au sud de la commune de Bressols. On y trouve l'église Saint-Jean-de-Brial, un cimetière à côté de l'église et une plaine de jeux avec un terrain de tennis, un boulodrome, un city stade et un terrain de basketball à l'intérieur en face de l'église. On y trouve aussi une ancienne école reconvertie en centre aéré et en salle polyvalente ainsi qu'une zone industrielle à "Umberti".
Dans le contexte "environnemental", on y trouve de petits lacs éparpillés dans le coin (le Clos du Lac par exemple), des restes de la forêt de Montech (des groupes d'arbres regroupés sur plusieurs points dans la commune) et des ruisseaux (comme le Vergnet).
On y trouve enfin deux monuments dédiés aux morts : un cimetière à côté de l'église, et un sur le chemin de Cauty dédié à Joseph Merzyck et à André Mercadier fusillés à l'endroit même le 18 août 1944.
Accès par l'autoroute A20, la route nationale 630.
La ligne 3 des Transports Montalbanais relie le centre de la ville au quartier du Ramierou à Montauban, les lignes 27 et 28 partent de l'Ormeau à Bressols vers le pôle d'échanges Jean Jaurès à Montauban, et le TAD Zone 1 dessert également la commune vers la gare de Montauban-Ville-Bourbon.
La ligne 717 du réseau liO relie la commune à Montauban et à Saint-Sulpice-la-Pointe[2].
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le Tarn, le ruisseau du Vergnet, le ruisseau de Miroulet, le ruisseau de la Loube et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 23 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source dans la commune de Pont de Montvert - Sud Mont Lozère et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, après avoir traversé 98 communes[5].
Le ruisseau du Vergnet, d'une longueur totale de 11 km, prend sa source dans la commune de Montech et s'écoule d'ouest en est. Il se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[6].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Corbarieu », sur la commune de Corbarieu, mise en service en 1993[12] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 711,9 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 6 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[16] à 14 °C pour 1991-2020[17].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[19], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[20].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[21] : la « forêt d'Agre-Montech » (1 561 ha), couvrant 4 communes du département[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[21] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[23].
Bressols est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[24],[I 1],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montauban, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[I 2] et 80 020 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (25,2 %), zones agricoles hétérogènes (24,5 %), cultures permanentes (21,7 %), prairies (10,2 %), zones urbanisées (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,4 %), forêts (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), eaux continentales[Note 9] (0,8 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Bressols est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montauban-Moissac, regroupant 15 communes concernées par un risque de débordement du Tarn, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[29]. La crue historique de mars 1930 a provoqué des dégâts considérables. Le sinistre a fait 210 morts et près de 10 000 sinistrés. 120 morts ont été recensés pour la seule ville de Moissac après la rupture des digues et 2 769 maisons ont été détruites en Tarn-et-Garonne. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[30]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1996, 1999, 2006, 2008 et 2015[31],[27].
Bressols est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 10],[32].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[33].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 431 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 431 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[35].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 2003, 2011, 2012 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[27].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].
Le site était peuplé dès l'époque gallo-romaine. Un gué ou un passage sur la rivière expliquerait l'attrait du village.
Au IXe siècle le village dépend de la puissante abbaye de Montauriol. En 1271, les seigneurs de Bressols prêtent hommage au roi Philippe III.
Au XVIe siècle le protestantisme se répand rapidement dans le diocèse de Montauban et à la Révolution deux grandes familles protestantes se partagent la seigneurie de Bressols.
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Blason | D'azur au chevron d'or, écimé, touchant le trait du chef, chargé d'un chevronel ondé d'azur, et enfermant en pointe trois fasces ondées et alésées d'argent[37]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias | ![]() |
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt sept[39],[40].
La commune fait partie du Grand Montauban et du canton de Montech.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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27 mars 1971 | 26 mars 1977 | Roger Gineste[41] | Médecin militaire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
26 mars 1977 | 13 mars 1983 | Edouard Rella | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
13 mars 1983 | 24 mars 1989 | Camille Laborderie[42] | Retraité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
24 mars 1989 | 22 mars 2008 | Alain Bonnomet[43] | PS | Professeur d'enseignement agricole | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
22 mars 2008 | En cours | Jean-Louis Ibres | DVG | Fonctionnaire 2e vice-président du Grand Montauban | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste des maires avant 1971
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].
En 2019, la commune comptait 3 697 habitants[Note 11], en augmentation de 1,73 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +4,13 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
734 | 775 | 726 | 778 | 863 | 836 | 862 | 883 | 826 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
867 | 933 | 944 | 918 | 885 | 949 | 944 | 945 | 892 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
900 | 895 | 858 | 856 | 918 | 948 | 940 | 924 | 996 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 084 | 1 179 | 1 352 | 1 666 | 2 247 | 2 663 | 3 345 | 3 536 | 3 634 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 698 | 3 697 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[48] | 1975[48] | 1982[48] | 1990[48] | 1999[48] | 2006[49] | 2009[50] | 2013[51] |
Rang de la commune dans le département | 29 | 25 | 19 | 14 | 13 | 11 | 11 | 14 |
Nombre de communes du département | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 |
Bressols fait partie de l'académie de Toulouse.
La commune de Bressols possède une crèche, une école maternelle (Jean Zay) et une école élémentaire (Jacques Prévert)[52].
La salle polyvalente qui organise des congrès, des spectacles, des fêtes. L'ancienne école de Brial qui sert de centre aéré l'été.
Le centre culturel La Muse a été construit en 2015. Des films, des spectacles, du théâtre, des concerts, des expositions, des congrès etc. s'y déroulent très régulièrement. Elle compte 266 places assises. L'école de musique a son repaire dans ce centre culturel.
Club de rugby à XV l'A.S Bressolais[53] évoluant dans le championnat de France Honneur pour la saison 2011-2012.
Club de football AS Bressols Football évoluant au niveau ligue et qui recense un peu plus de 300 licenciés, ce qui le place dans un des clubs les plus importants de Tarn-et-Garonne.
Club de quilles de huit ou quille aveyronnaise, plusieurs fois champions de France (2000 et 2015)
En 2018, la commune compte 1 489 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 3 725 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 110 €[I 7] (20 140 € dans le département[I 8]). 52 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (42,6 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 6,7 % | 8,1 % | 7,7 % |
Département[I 10] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 337 personnes, parmi lesquelles on compte 79,5 % d'actifs (71,8 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs) et 20,5 % d'inactifs[Note 14],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 1 558 emplois en 2018, contre 1 539 en 2013 et 1 524 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 694, soit un indicateur de concentration d'emploi de 92 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,1 %[I 13].
Sur ces 1 694 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 321 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 90,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7 % les transports en commun, 3,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
405 établissements[Note 15] sont implantés à Bressols au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 405 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 45 | 11,1 % | (9,6 %) |
Construction | 69 | 17 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 114 | 28,1 % | (29,7 %) |
Information et communication | 14 | 3,5 % | (1,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 20 | 4,9 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 8 | 2 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 61 | 15,1 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 50 | 12,3 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 24 | 5,9 % | (9,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,1 % du nombre total d'établissements de la commune (114 sur les 405 entreprises implantées à Bressols), contre 29,7 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[54] :
Le paysage économique de Bressols montre de grands domaines arboricoles : des vergers de pommiers, poiriers et pêchers occupent une importante partie du territoire de la commune, l'élevage et la polyculture céréalière occupent le reste des terres. Le long de l'A20 se sont développés au cours des vingt dernières années de nombreuses entreprises et dépôts liés à la logistique (zone de Moulis). L'échangeur autoroutier entre l'A20 et l'A62 participe pour beaucoup au développement économique de la commune. Une petite économie de loisirs et de congrès est également présente sur la commune avec une grande salle des fêtes municipale polyvalente qui accueille des événements communaux et extra-communaux. Autour de l'ancien lac de gravière du lieudit Négret, s'est développé une petite base de loisirs aquatiques. On peut aussi évoquer la présence sur le territoire communal d'une salle de réunion des Témoins de Jéhovah (2000 places). La municipalité compte sur la qualité de vie au village : politique de soutien des associations, prise en charge des loisirs pour la jeunesse, le troisième âge, le sport, la culture, pour favoriser le développement du village très lié à l'activité économique de la ville de Montauban voisine, en effet, plus de 70 % des Bressolais travaillent hors de la commune.
La commune est dans les « Vallées et Terrasses », une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 69 | 34 | 28 | 26 |
SAU[Note 18] (ha) | 989 | 996 | 932 | 1 017 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 69 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 34 en 2000 puis à 28 en 2010[57] et enfin à 26 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 62 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[58],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 989 ha en 1988 à 1 017 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 14 à 39 ha[57].
L’église de Notre-Dame-de-la-Nativité de Bressols apparaît pour la première fois dans les textes du Xe siècle comme possession de l’abbaye de Saint-Théodard. Elle a été saccagée en décembre 1561 par les protestants et reconstruite entre 1647 et 1684, l'ancienne église était dédiée à saint Martin.
L’église Saint-Jean-Baptiste de Brial, sans doute élevée à l’origine près de Moulis, était associée à celle de Bressols, tout en étant une paroisse distincte. Ruinée en 1622, elle a été reconstruite à la même époque que celle de Bressols, puis partiellement rénovée et agrandie un siècle plus tard. Elle a été desservie jusqu’en 1926. Beaucoup plus tard, elle a été restaurée courant 2013, mais peine perdue car la tempête du 1er septembre 2015 l'a partiellement détruite.
Le lavoir du Touron date de 1850. En contrebas d’une pente en escaliers abruptes, dominant avantageusement le passage du Tarn juste en dessous, les deux bassins du lavoir du Touron s’abritent sous une timide toiture d’époque en boiseries anciennes. Les femmes venaient, à l’époque, y laver le linge, notamment le lundi matin, rendez-vous de toutes les discussions de quartier. L’ancien faïencier de Bressols y puisait l’eau pour travailler ses créations en terre. Confortablement assis à la source, au croisement de la rue du Touron et de l’impasse de la Fontaine, l’eau claire qui en découle est une invitation à une escale apaisante pour tous les promeneurs assoiffés par la découverte de l’histoire de Bressols. Une plaque commémorant la terrible crue de 1930 est apposée sur l’un des deux bassins.