Bonac-Irazein (Bonac-sur-Lez) est une commune française, située dans la vallée du Biros qui se trouve dans le département de l'Ariège en région Occitanie.
Bonac-Irazein | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Saint-Girons |
Intercommunalité | Communauté de communes Couserans-Pyrénées |
Maire Mandat |
Nadine Nény 2020-2026 |
Code postal | 09800 |
Code commune | 09059 |
Démographie | |
Gentilé | Bonacois |
Population municipale |
121 hab. (2019 ![]() |
Densité | 3,2 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 52′ 41″ nord, 0° 58′ 29″ est |
Altitude | Min. 672 m Max. 2 750 m |
Superficie | 38,13 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Girons (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Couserans Ouest |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Localisée dans l'ouest du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne). Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Lez, l'Orle et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le site « vallée de l'Isard, mail de Bulard, pics de Maubermé, de Serre-Haute et du Crabère » et le « massif du mont Valier ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Bonac-Irazein est une commune rurale qui compte 121 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 073 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Bonacois ou Bonacoises.
La commune de Bonac-Irazein se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].
Elle se situe à 52 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 18 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Balacet (1,0 km), Sentein (1,6 km), Uchentein (2,5 km), Antras (2,6 km), Salsein (4,5 km), Les Bordes-sur-Lez (5,1 km), Sor (5,6 km), Arrien-en-Bethmale (5,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Bonac-Irazein fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[4].
Bonac-Irazein est limitrophe de huit autres communes dont une dans le Val d'Aran en Espagne.
Illartein (par un quadripoint), Antras |
Aucazein, Argein | Salsein (par un quadripoint), Balacet |
Sentein | ![]() |
Bordes-Uchentein |
Naut Aran ( ![]() |
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Elle est traversée par la Faille nord-pyrénéenne, qui sépare la Zone axiale pyrénéenne (ZA) ou haute chaîne primaire de la Zone nord-pyrénéenne (ZNP), au nord. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches pour partie sédimentaires et pour partie métamorphiques datant du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma (millions d'années). La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1073 - Aspect » et « n°1085 - Pic-de-Maubermé » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et leurs notices associées,[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 38,13 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 38,17 km2[8]. Son relief est particulièrement découpé puisque la dénivelée maximale atteint 2 078 mètres. L'altitude du territoire varie entre 672 m et 2 750 m[13].
En matière de géologie, les plus grands cristaux connus de tétraédrite ont été extraits de la mine d'Irazein.
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Lez, l'Orle, Couloir des Cingles, le ruisseau de Bularède, le ruisseau de Bularic, le ruisseau de la Fourche des Toues, le ruisseau de l'Arech, le ruisseau d'Irazein, le ruisseau Sourd et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 60 km de longueur totale[15],[16].
Le Lez, d'une longueur totale de 35,8 km, prend sa source dans la commune de Sentein et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le Salat à Saint-Girons, après avoir traversé 11 communes[17].
L'Orle, d'une longueur totale de 11,1 km, est entièrement situé sur la commune. Il prend sa source au droit de la fontaine de la Montagnette, au pied du Port d'Orle, à l'extrémité sud de la commune, et se jette dans le Lez aux abords du hameau de Lascoux[18].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[20]. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[19].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24],[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Eylie d'en Haut », sur la commune de Sentein, mise en service en 1991[26] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[27],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 9,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 319,6 mm pour la période 1981-2010[28]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 18 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[30], à 12,3 °C pour 1981-2010[31], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[32].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[33],[34].
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d’Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[35].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive oiseaux[37] : :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[40] :
et trois ZNIEFF de type 2[Note 8],[40] :
Bonac-Irazein est une commune rurale[Note 9],[47]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[48].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (23,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %)[49].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Irazein, Lascous..
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 265, alors qu'il était de 262 en 2013 et de 251 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 25,8 % étaient des résidences principales, 61,3 % des résidences secondaires et 12,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3 % des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bonac-Irazein en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (61,3 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (57,1 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].
Typologie | Bonac-Irazein[I 5] | Ariège[I 7] | France entière[I 8] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 25,8 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 61,3 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 12,9 | 9,7 | 8,2 |
Accès avec les routes départementales D 618 et D 204.
Le territoire de la commune de Bonac-Irazein est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier[50],[51].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, le Lens, ou ruissellement d'un versant[52].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Bonac-Irazein[53]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[54].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation, mouvement de terrain et avalanche approuvé le 11 octobre 2016[55].
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[56].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bonac-Irazein est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[57].
Irazein a une origine inconnue, mais une influence basque comme dans le val d'Aran tout proche est possible.
Anciennes mines de cuivre, de plomb et de zinc. À proximité du port d'Orle (2 318 m), la mine de la Mail de Bulard, dite "la mangeuse d'hommes", était la plus haute d'Europe à 2 350 m et exploitée dans des conditions extrêmes.
Autrefois, avant l'avènement de l'automobile, de nombreux échanges commerciaux s'effectuaient entre le Val d'Aran et le Castillonnais par le port d'Orle (2 318 m) uniquement à pied et pour les produits qui manquaient le plus. Ainsi, du sel était colporté par des Espagnols lesquels, bien entendu, ne repartaient pas à vide de Castillon.
Cependant, le tramway électrique de la ligne de Saint-Girons à Castillon et à Sentein a desservi Bonac de 1913 à 1937. L'ancienne gare a été préservée et la déviation routière du village emprunte le tracé de la ligne.
Le port d'Orle fut l'un des passages utilisés en 1944 par des Républicains espagnols pour une tentative d'invasion du Val d'Aran alors peu défendu par les franquistes.
La commune de Bonac-Irazein est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[58].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Ouest pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[59].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[60],[61].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
.. | 1986 | Pierre Pudarrieu | PS | |
1986 | 2001 | Lucien Gaston | ||
mars 2001 | 2008 | Michel Prat | ||
mars 2008 | 2014 | Claude Morezzi | ||
mars 2014 | En cours | Nadine Neny | SE-DVG | Retraitée de l'enseignement |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[63].
En 2019, la commune comptait 121 habitants[Note 11], en diminution de 6,2 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
828 | 533 | 966 | 797 | 969 | 1 037 | 1 073 | 1 073 | 1 004 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
905 | 932 | 876 | 838 | 820 | 836 | 798 | 725 | 600 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
594 | 596 | 577 | 507 | 412 | 410 | 383 | 310 | 216 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
141 | 109 | 87 | 84 | 61 | 98 | 137 | 137 | 135 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
121 | 121 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[66] | 1975[66] | 1982[66] | 1990[66] | 1999[66] | 2006[67] | 2009[68] | 2013[69] |
Rang de la commune dans le département | 93 | 128 | 137 | 113 | 134 | 138 | 141 | 141 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Cyclisme, pêche, randonnée,
Bonac-Irazein fait partie de l'académie de Toulouse.
Les élèves sont scolarisés préférentiellement à Sentein mais accessoirement à Castillon-en-Couserans.
La déchetterie intercommunale la plus proche se trouve à Audressein.
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 18 % | 16,1 % | 10 % |
Département[I 11] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 78 personnes, parmi lesquelles on compte 65 % d'actifs (55 % ayant un emploi et 10 % de chômeurs) et 35 % d'inactifs[Note 12],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 25 emplois en 2018, contre 27 en 2013 et 24 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 45, soit un indicateur de concentration d'emploi de 56,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,8 %[I 14].
Sur ces 45 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 22 travaillent dans la commune, soit 50 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 69,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,5 % les transports en commun, 13,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
12 établissements[Note 13] sont implantés à Bonac-Irazein au [I 17]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 12 entreprises implantées à Bonac-Irazein), contre 13,2 % au niveau départemental[I 18].
Petit marché chaque jeudi de 17 h à 19 h durant la saison estivale et relais montagnard à Bonac[70], une production de miel et une boulangerie bio au moulin de montagne reconstitué à Irazein, une brasserie artisanale.
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 12 | 7 | 3 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 208 | 125 | 66 |
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »[71]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins[72]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 15] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 66 ha[72].
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