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Berrien [bɛʁjɛ̃] est une commune française située dans le département du Finistère en région Bretagne, membre de la communauté de communes Monts d'Arrée Communauté et qui fait partie du parc naturel régional d'Armorique.

Berrien
Une vue du village et de son clocher.
Une vue du village et de son clocher.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Châteaulin
Intercommunalité Communauté de communes Monts d'Arrée Communauté
Maire
Mandat
Hubert Le Lann
2020-2026
Code postal 29690
Code commune 29007
Démographie
Gentilé Berriennois
Population
municipale
892 hab. (2019 )
Densité 16 hab./km2
Population
agglomération
3 853 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 18″ nord, 3° 45′ 02″ ouest
Altitude Min. 92 m
Max. 355 m
Superficie 56,42 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Carhaix-Plouguer
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Berrien
Géolocalisation sur la carte : France
Berrien
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Berrien
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Berrien
Liens
Site web https://www.berrien.fr/

    Géographie


    Berrien vu depuis le sommet des Rochers du Cragou.
    Berrien vu depuis le sommet des Rochers du Cragou.

    D'une superficie de 56,42 km2, la commune est située dans la partie est des monts d'Arrée entre 355 m et 92 m d'altitude, le bourg se trouvant vers 260 mètres[1]. Le territoire communal est drainé principalement par la rivière d'Argent, qui traverse ensuite le célèbre chaos rocheux d'Huelgoat ainsi que par le Squiriou et le Mendy, tous trois affluents de l'Aulne. Le quart environ de la superficie communale, soit environ 1 500 ha, est constitué de crêtes schisteuses, landes et tourbières depuis le Roc'h Tredudon à l'ouest jusqu'aux « Landes de Cragou » (ou « Rochers du Cragou ») à l'est. Si ces espaces n'ont pas de grande valeur économique (ils en ont eu autrefois lorsqu'ils fournissaient litières, combustibles, fourrages, et servaient de lieux de cultures temporaires et de pacage extensif en période estivale), ils ont une valeur écologique inestimable.

    Article détaillé : Monts d'Arrée.

    Berrien abrite entre autres sur son territoire le principal site d'une plante rare et protégée, découverte en 1862 par le botaniste morbihannais Arrondeau, l'asphodèle d'Arrondeau, plante de la famille des lys et jacinthes dont la tige peut mesurer jusqu'à 1,20 m et qui fleurit en mai-juin.

    Asphodèle d'Arrondeau.
    Asphodèle d'Arrondeau.

    Le busard cendré a un lieu de nidification en Bretagne à Berrien. Au retour d'un hivernage africain de six mois, il s'installe là où il a peu de chances d'être dérangé (landes, friches, bordures de marais) et niche à terre au fond d'un « puits de verdure » de 20 à 40 cm de profondeur dans une lande fauchée depuis trois ou quatre ans de préférence. Son cousin, le busard Saint-Martin est également présent[2].

    Berrien reste une terre bretonnante[3] : « Berrien est l'une des huit communes du canton de Huelgoat elle est au cœur même de la Basse Bretagne. Au nord et à l'ouest, la commune est limitée par les Monts d'Arrée, dépassant parfois les 300 mètres, ce qui, pour la Bretagne, est une hauteur considérable. À l'opposé de cette vaste zone de marais et de landes, nous avons, au sud et à l'est, des vallées très profondes et boisées qui descendent vers l'Aulne. Lorsqu'on sait que, durant des siècles, les voies romaines Carhaix - Morlaix et Carhaix - Landerneau furent les seules routes du canton (seule la première traverse Berrien dans sa partie est), l'on comprend beaucoup mieux le profond isolement géographique de la région. Certains aspects conservateurs du parler local ont été favorisés par un tel isolement »[4].

    Le bourg : la place du 9-Juillet-1962 au niveau du carrefour principal.
    Le bourg : la place du 9-Juillet-1962 au niveau du carrefour principal.
    Communes limitrophes de Berrien
    Plounéour-Ménez Le Cloître-Saint-Thégonnec
    La Feuillée Scrignac
    Huelgoat Locmaria-Berrien

    Lieux-dits, écarts et hameaux


    Berrien, outre le bourg, est constitué de 23 « villages » (hameaux) dont voici la liste : Coscastel, Kergariou, Kerampeulven, Kerboulou, Kermaria, Kernevez, Kernon, Kervran, la Garenne, le Brignou, le Cran, le Mendy, le Reuniou, le Squiriou, Liorzou, Navalennou, Niquelvez, Quinimilin, Quinoualc'h, Restidiou vraz et Bihan, Roc'h-Ellech, Tilibrennou, Trédudon-le-Moine, Goassalec.


    Géologie


    La « Société des Kaolins du Finistère » a exploité un gisement de kaolin (la kaolinisation affecte largement les bordures du pluton granitique du Huelgoat) à Menez-Molvé en Berrien, et désormais en exploite un au Rest en Loqueffret[5].


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 272 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brennilis », sur la commune de Brennilis, mise en service en 1977[12] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 508,2 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à 32 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[16], à 11,2 °C pour 1981-2010[17], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[18].


    Urbanisme



    Typologie


    Berrien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[19],[20],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22],[23].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,1 %), forêts (21 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,3 %), prairies (9,9 %), terres arables (6,1 %), mines, décharges et chantiers (1,6 %), zones urbanisées (0,9 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].


    Toponymie


    Article détaillé : toponymie bretonne.

    Cité dans le cartulaire de Landévenneg sous le nom de Plebs Berriun au XIe siècle, Berrien, dont le toponyme a été conservé à l'identique en français, pourrait provenir de l'élément ber- « plateau élevé » suivi du suffixe -ien, fort courant en breton[26].


    Histoire



    Des origines au Moyen Âge


    La région a été habitée dès le néolithique[27] si l'on en juge par les traces de défrichement par le feu (datées au carbone 14 2 600 av. J.-C. à Yeuno Bella[28], de 2300 ans av. J.-C. à Goarem Goasven), les monuments mégalithiques (dolmens à Coz-Castel et Quinoualc'h, menhir à Kerampeulven) et nombreux tumulus[29] (53 sépultures) de l'âge du bronze[30] trouvés sur le territoire communal[31] dont celle de Goarem-Nevez, à 600 mètres à l'ouest du village de Trédudon-le-Moine[32], ou encore les tumuli de Juno-Bella, de Parc-Nevez-Bras (près du manoir de Ligollenec), de Reuniou, de Croix-Pulviny, etc[33].

    Selon Jacques Briard, le tumulus de Reuniou correspondrait à la chefferie locale ; il s' agirait du tumulus princier, le prince régnant sur de petites communautés pastorales ayant chacune leur groupe de tumuli. Ceux-ci sont répartis en groupes de 4 à 10 unités séparés les uns des autres de 3 à 4 km[34].

    Des enclos de l'âge du fer ont aussi été identifiés[35]. Une stèle de la même époque[36] (peut-être remployée en borne milliaire à l'époque romaine, sur le tracé de la voie romaine Vorgium-Gesocribate[37]) a été trouvée à Croaz-Pulviny[38]. À Berrien, les voies romaines[39] en direction de Morlaix et de Kerilien (aujourd'hui un simple hameau de Plounéventer) se séparaient. Un trésor monétaire romain a aussi été trouvé sur le site du Goënidou[40] (les pièces datent de 117 à 192 apr. J.-C.), témoignant de l'occupation ancienne de ce site[41]. La voie romaine passait par le bourg actuel de Berrien et Croas-Spern, puis par le "gué de la montagne" rejoignait Pen ar Prajou (le Bout des Prés) et le lieu-dit « la Caserne » en Plounéour-Ménez; dans la montagne la voie est désignée sous le nom de "Hent Dukez Anna" (le chemin de la Duchesse Anne). Dans le passage de Plounéour on l'appelle "Hent Ahes" (le chemin d'Ahès). Le tronçon qui va du bourg de Berrien à Croas Peulviny est connu dans ce pays sous le nom de "Al Leo Drez[42]. Une statuette en bronze représentant un Dieu-lare tenant un rhyton, d'origine gallo-romaine, a aussi été trouvée dans une parcelle dénommée Lein-ent-Callac près du village de Quinoualc'h, toujours en bordure d'une voie romaine[43]. Le patrimoine archéologique de la commune est donc riche et diversifié[44].

    Aujourd'hui encore, Berrien et sa région gardent le souvenir de cultes préchrétiens comme en témoignent les légendes se rapportant au rocher "Ar Roc'h Wareg"[45] qui serait un "omphalos" (une "pierre à sacrifices") où les vieillards auraient autrefois été conduits pour être sacrifiés[46].

    Au VIIIe siècle, saint Herbot, né dans l'île de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle) s’installe en ermite dans la région à Berrien. Son cantique nous indique qu'il vint prêcher la bonne parole sur les pentes arides des Monts d'Arrée. Il y construisit son ermitage, préférant la compagnie des bêtes à cornes à celle des hommes. Les malades désireux de retrouver la santé venaient le voir dans sa cellule monastique. La légende raconte que les femmes de Berrien, fatiguées de voir leurs époux plus préoccupés de l'enseignement de l'anachorète que de leur travail, le chassèrent à coup de pierres[47]. « Puisque c'est ainsi, s'écria-t-il, je vous prédis que désormais le territoire de Berrien ne sera plus que pierres. Dieu lui-même, malgré sa toute-puissance, ne pourra le désempierrer » se serait-il écrié[48]. Il s'installa alors au-delà de la rivière Ellez, au Rusquec, près de là où se trouve la chapelle de Saint-Herbot[49] située dans la commune de Plonévez-du-Faou. Il est aussi vénéré pour la santé du bétail.

    La localité de Berrien s'est d'abord appelée Plebs Berriun au XIe siècle, puis son nom est transcrit Berian en 1262, Beryan en 1296[50], Beryenn en 1306-1308 et enfin Berrien vers 1330 (en breton Berien). Son nom proviendrait de sainte Berrione (en), ermite irlandaise qui aurait vécu dans la Cornouailles britannique, qui aurait aussi donné son nom à une localité Saint-Beryan (en) située dans cette province anglaise[51].

    Les ruines du village médiéval du Goënidou.
    Les ruines du village médiéval du Goënidou.

    Aux XIIIe – XIVe siècles, les moines cisterciens de l'abbaye du Relec facilitent des défrichements en créant une forme originale d'exploitation des terres, la quévaise (chaque paysan reçoit un lot comprenant un emplacement de maison, un petit jardin et un lopin de terre) illustré par les ruines du village médiéval du Goënidou[52] formé d'au moins cinq exploitations agricoles composées chacune de trois bâtiments disposés autour d'une cour et d'une dépendance, environnés de jardins et d'enclos délimités par des talus ; les maisons abritaient à la fois les familles et leur bétail[53] ; le site a été abandonné vers 1350 ; on y retrouve un habitat égalitaire (maisons identiques à cheminées centrales réparties symétriquement), qui rappelle le système des bastides dans le sud-ouest de la France[54].

    Article détaillé : Abbaye du Relec.

    Berrien a d'abord fait partie de la « Ploue de la Montagne », dite aussi Plouenez ou Ploumenez au haut Moyen Âge, puis après la scission de celle-ci la paroisse de Berrien engloba aussi au XIe siècle le territoire des actuelles communes de La Feuillée et Botmeur et les trêves de Huelgoat, de Botmeur, de Locmaria-[Berrien] d'après le Cartulaire de Landévennec[55]. Sa superficie dépassait alors 12 500 hectares. Même Commana en aurait fait partie un moment si l'on en croit la première dénomination trouvée dans les archives de cette localité au XIe siècle : "Cummana in plebe Berriun"[56]. C'est une « prébende canoniale » au XIIIe siècle et une des seize prébendes de Quimper au XVIe siècle. Un trésor monétaire enfoui, 29 pièces d’argent (1 espagnole et 28 françaises) et 4 pièces d’or (espagnoles), datant de 1596 ou 1597, a été découvert dans un talus près du four à pain, au Crann, en 1968. Cette époque fut particulièrement troublée en Bretagne : Guerre de la Ligue, exactions de la bande de brigands commandée par Guy Eder de La Fontenelle.

    Trédudon-L'Hôpital, hameau de La Feuillée, dépendait des Hospitaliers et Trédudon-le-Moine, hameau de Berrien, de l'abbaye du Relec.
    Trédudon-L'Hôpital, hameau de La Feuillée, dépendait des Hospitaliers et Trédudon-le-Moine, hameau de Berrien, de l'abbaye du Relec.

    Le village du Goënidou en Berrien exploitait, entre le XIIe siècle et le XIVe siècle des terres appartenant à l'abbaye du Relec[57]. « Il comprenait au moins cinq ensembles, composés chacun de trois bâtiments disposés autour d'une cour et d'une dépendance, environnés de jardins et d'enclos délimités par des talus. Les maisons abritaient à la fois les familles et leur bétail »[58].


    Du XVIe au XVIIIe siècle


    Le 22 mars 1652, Claude Du Chastel, marquis de La Garnache[59] (1621-1688), tua en duel Donatien de Maillé, marquis de Carman, seigneur de Tymeur[60], époux de Mauricette de Plœuc et descendant de la famille noble léonarde des Lesquelen, originaire de Plabennec ainsi que ses deux témoins, les sieurs des Salles et de Kerincuff. La cause du duel n'est pas très claire : il s'agirait d'une querelle de « mouvance de fief » [= limite entre deux fiefs] à propos d'un village dépendant du marquisat de Tymeur, situé à Poullaouen, qui appartenait aux de Plœuc[38], famille de son épouse.

    Entre 1761 et 1763 se déroule devant la juridiction de Châteauneuf-du-Faou le procès des « délibérateurs concussionnaires de Berrien » qui mit en cause les principaux habitants de cette paroisse[61].

    Un enclos ovale de 10 mètres de large sur 15 mètres de long, nommé « Toul ar Bleiz » le trou du loup ») existe à Berrien ; son usage reste inexpliqué[62].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Berrien en 1778 :

    « Berien ; sur une hauteur ; à 10 lieues au nord-est de Quimper, son Évêché : à 32 lieues trois quarts de Rennes ; et à 5 lieues de Morlaix, sa subdélégation. Cette paroisse, qui relève du Roi, a une haute justice qui ressortit à la Cour royale de Châteauneuf-du-Faou. On y compte, y compris ses trèves de Huelgoat et Locmaria, 3 400 communiants[63]. La cure est présentée par un chanoine de Quimper. Ce territoire présente des terres fertiles en grains, et des prairies abondantes. C'est un terrein [terrain] irrégulier : on y voit des vallons coupés de ruisseaux, des rochers élevés et des landes. On y trouve plusieurs mines de plomb, qui joignent celles de Poulaouen et de Huelgoat. Le Roi possède en cette paroisse les forêts du Mainguen et de Huelgoat, qui peuvent contenir ensemble 7 000 arpents [le chiffre est certainement très exagéré, l'étendue des forêts de Berrien à l'époque est au moins trois fois moindre], plantés en futaie et taillis. Ses maisons nobles sont Botmeur, Locmaria, le Parc-Amain et le manoir de Guillemelin. (...) En 1753, l'établissement d'une foire qu'on avait fait au lieu du Saint, fut confirmé en faveur de François-Guillaume de Bahuno[64], sieur de Berien : ses lettres patentes furent enregistrées à la Chambre des Comptes le [65]. »


    La Révolution française et le début du XIXe siècle


    Le , après avoir fait relâche au village de Kéréon en Guimiliau, sept chouans dirigés par Jean François Edme Le Paige de Bar prennent en otage Alain Pouliquen, propriétaire et fabricant de toiles au village de Mescoat en Ploudiry, le conduisent au village de Lestrézec en Berrien où il est menacé de mort, puis à Scrignac où Le Paige de Bar bénéficie de complicités[66], et le font chanter jusqu'à ce qu'il écrive dans les jours qui suivent plusieurs lettres à ses enfants exigeant une rançon de 30 000 francs, à déposer tantôt à l'auberge du Squiriou, tantôt dans une auberge de Carnoët où elle est finalement remise à Le Paige de Bar, l'otage étant enfin libéré le [67].

    La paroisse avait été démembrée une première fois au XIIe siècle lors de la création de la commanderie de La Feuillée qui coupa la paroisse en deux, la terre du Botmeur se retrouvant séparée du reste de la paroisse, elle l'est une seconde fois lors de la création de la commune du Huelgoat en 1792, celle-ci obtenant même le statut de chef-lieu de canton au détriment de Berrien et une troisième fois lors de la création de la paroisse de Locmaria, désormais Locmaria-Berrien, le 10 avril 1802[68]. La paroisse de Berrien perdit même un temps son indépendance, rattachée par la loi du à celle du Huelgoat[69]. La commune est enfin démembrée une quatrième fois lors de la création de la commune de Botmeur en 1851, réclamée depuis longtemps par ses habitants.

    Carte de Cassini (XVIIIe siècle): la région de Berrien.
    Carte de Cassini (XVIIIe siècle): la région de Berrien.

    Anne-Marie Plassart, présentée comme mentalement déficiente, âgée de 27 ans en 1876, est séquestrée à Berrien dans des conditions abominables par sa sœur Marie Catherine et le mari de celle-ci, François Cadiou, au su et au vu de toute la communauté villageoise, maire et curé inclus, qui se montrent solidaires des tortionnaires qui furent condamnés respectivement à 5 et 8 ans de prison par la Cour d'assises du Finistère le . Cette affaire « illustre la dureté des mœurs de cette partie de la Cornouaille », la saleté qui était générale à l'époque et la manière dont étaient alors perçus les malades mentaux, traités comme des bêtes[70].


    XIXe et XXe siècles



    Berrien dans la première moitié du XIXe siècle

    Ferme traditionnelle au Goënidou.
    Ferme traditionnelle au Goënidou.

    « M. de la Boissière nous a communiqué le fait suivant : Un jour qu'il y avait foire à Berrien, un brouillard très épais s'éleva dans un vallon qui traverse l'un des deux chemins qui aboutissent au bourg ; cependant un certain nombre de personnes n'hésitèrent pas à continuer leur route ; mais quand le brouillard fut dissipé, on retrouva les cadavres de dix-sept d'entre elles qui avaient été asphyxiées[71]. » Cette anecdote semble quelque peu exagérée, mais illustre quand même le brouillard fréquent dans les monts d'Arrée.

    "De tout temps, Berrien et ses environs[72] furent une zone refuge, de nombreux vestiges prégaulois et celtiques l'attestent, exemple le camp d'Arthus (...). Plus tard, les gens en quête d'un lieu tranquille et isolé s'installèrent (...). Zone refuge, Berrien fut aussi une zone rebelle ; la légende, plus que l'histoire, a gardé le souvenir de ces brigands qui traquaient les voyageurs le long des mauvais chemins. (...) Berrien avait aussi de nombreux contacts avec l'extérieur grâce aux marchands de toile et aux chiffonniers (pilhaouerien) qui colportèrent les nouvelles (...). Bien plus que les marchands ambulants, c'était les mendiants, très nombreux dans la région, qui colportaient les nouvelles et surtout les histoires, toutes plus merveilleuses les unes que les autres. Certains de ces mendiants étaient encore "en activité" à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Ils continuaient en quelque sorte une tradition bardique tombée dans la misère[73].

    Article détaillé : Pilhaouer.

    Pendant la Monarchie de Juillet, la municipalité de Berrien refusa de voter les fonds nécessaires à la création d'une école en application de la loi Guizot, « attendu que le mauvais état des chemins et la distance des villages au lieu central ne permettent pas aux cultivateurs d'y envoyer leurs enfants qui passeraient plus de temps dans le voyage qu'à l'école même »[74].


    Berrien en 1843

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Berrien en 1843 :

    « Berrien, commune formée par l'ancienne paroisse du même nom, moins Huelgoat et Locmaria, ses trèves ; aujourd'hui succursale. Principaux villages : Botmeur, Trédudon, Kernon, Kernévez, le Squiriou, Tilibrennou, Coscastel, Quillionarch ([Quinouarc'h]). Superficie totale 6 545 hectares, dont (...) terres labourables 1 634 ha, prés et pâturages 499 ha, bois 478 ha, vergers et jardins 27 ha, landes et incultes 3 657 ha (...). Moulins : 13 ; usines : 5. Le Botmeur a une succursale. Tout le territoire qu'elle dessert est enclavé dans la paroisse de La Feuillée, à tel point qu'il est impossible d'aller de Botmeur à Berrien sans traverser la commune de La Feuillée. La chapelle Sainte-Barbe n'est pas régulièrement desservie. Manoir de Ligollenec. Moulins à eau de Lidien, du Squiriou, de Crann, du Roi, de Botmeur. Le terrain de cette commune est en général montueux et la terre labourable [est de faible épaisseur]. Dans les parties sud et est de la commune, on se chauffe au bois ; et on se sert de mottes et de tourbes dans les paries ouest et nord. Depuis quelques années, on emploie comme engrais le goémon et le sable de mer. On fait quelques élèves de bêtes à cornes et de chevaux qui sont estimés. Les mendiants sont nombreux. Il y a deux pardons de deux jours. L'étang dit du Huelgoat a 4 ha 32 ares en Berrien. (...). La route royale n° 169, dite de Lorient à Roscoff, traverse la commune du sud-est au nord-ouest. Géologie : le sol est en partie granitique ; le grès se montre au nord et à l'est. Il y a quelques terrains tourbeux. On parle le breton[75]. »

    La loi du crée la commune de Botmeur, enfin séparée de Berrien, création qui prend effet le .


    Les mariages

    Les mariages étaient l'occasion de grandes fêtes : en mai 1906, les sœurs Marie-Louise et Marie-Jeanne Keriel épousent deux frères, Pierre-Marie et Yves-Marie Le Maître : la noce se déroule au village de Kerber en présence de 1 800 convives « attablés » assis dans des tranchées creusées dans le sol. Douze marmites furent nécessaires pour cuire le ragoût ; six barriques de vin et 14 de cidre furent consommées. Dans la commune voisine de Scrignac, une noce réunit même 2 100 personnes, qui utilisèrent 200 charrettes et chars à bancs pour se rendre à l'église.


    « Blancs » contre « Rouges »

    Berrien, comme la plupart des autres communes des Monts d'Arrée et du Poher, a été à l'époque moderne, un fief successif du républicanisme, du socialisme et du communisme. les controverses et luttes entre « cléricaux » et « anticléricaux », « blancs » et « rouges » y ont été nombreuses au fil de ces deux siècles[76]. En voici quelques exemples:

    En 1871, le maire de Berrien écrit au sous-préfet de Châteaulin[77]: « Pour le desservant de Berrien, la domination est le but avoué en toute circonstance. (...) Lui seul a le droit de commander la commune. Sous prétexte de défendre une morale que lui-même viole à chaque instant, par les injures qu'il adresse (...), souvent armé d'un pistolet, le recteur a fait entendre qu'il ne craindrait pas de s'en servir. Il a osé en chaire dire qu'il est inutile de se présenter à la maison commune pour une déclaration de naissance, décès, mariage, l'intervention de l'Église étant seule nécessaire. (...) ». La même année, le maire porte plainte contre le « recteur » (curé en Bretagne) l'accusant de refuser d'accomplir ses devoirs de prêtre à l'égard de la population, alors qu'il « reçoit un traitement de l'État, ainsi que son vicaire »[76]. La même année encore, un paysan de la commune écrit au préfet du Finistère pour se plaindre de l'intransigeance du recteur qui lui refuse la communion pascale, parce qu'il reçoit de « mauvais journaux »[76].

    En 1906, la « querelle des inventaires » provoque des incidents sérieux lorsque le percepteur du Huelgoat, chargé d'inventorier les biens du clergé, vient à Berrien : il est malmené par les fidèles[78]. La même année, le maire de Berrien conteste en justice le legs effectué par une habitante de la commune en faveur de l'école privée de filles[79].


    Vers la modernité

    La voie ferrée du réseau breton entre Morlaix et Carhaix est mise en service en 1892, empruntant la vallée du Sqiriou, une gare « Berrien-Scrignac » étant construite à mi-chemin entre les deux localités ; la voie ferrée inaugurée en 1896 par le président de la République Félix Faure qui s'arrête trois minutes à la gare de Scrignac-Berrien. Félicitations du maire et réponse du président. Les binious soufflent à pleins poumons[30]. Cette voie ferrée eut une grande importance pour la population, facilitant les déplacements vers Carhaix ou Morlaix et suscitant un important trafic de céréales et d'animaux vivants, surtout lors des foires de Scrignac. Charbon, engrais industriels, chaux vive (en provenance de Saint-Pierre-la-Cour en Mayenne) parvenaient dans les communes concernées chaque semaine grâce à elle. Le courrier également, acheminé ensuite en chars à bancs jusqu'à Berrien et Scrignac[80]. Le trafic voyageurs cessa dès 1939 (transféré sur autocar) et le trafic marchandises le 25 septembre 1962. Les rails furent déposés en 1967.

    Au XXe siècle, la commune reste longtemps très pauvre, comme l'illustre cet état des lieux de l'école communale en 1923 : « Berrien : le plancher, en très mauvais état, s’effondre sous le poids des élèves ; écoles très humides, cour malsaine, combustible insuffisant (une corde de bois pour trois classes). La commune ne prend pas les frais de balayage à sa charge. Deux cabinets seulement pour 140 élèves, la fosse, qui n’a pas été vidangée depuis 1917, déborde dans la cour. Les tables d’écoliers, branlantes, doivent être calées après chaque balayage. Logement des instituteurs : aucune réparation depuis onze ans ; en hiver, il pleut partout. Quatre classes dont deux trop petites (25 élèves en surcharge) »[81].


    La Première Guerre mondiale

    Selon le fichier « Mémoire des Hommes », 112 soldats de Berrien sont morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale, soit 4,7 % de la population communale de 1911 (Finistère : 3,7 %, France : 3,0 %)[82].


    La Seconde Guerre mondiale : les combats de la Résistance

    Panneau commémoratif de la résistance à Trédudon-le-Moine.
    Panneau commémoratif de la résistance à Trédudon-le-Moine.
    Stèle commémorative de la résistance à Trédudon-le-Moine.
    Stèle commémorative de la résistance à Trédudon-le-Moine.

    Le vers 13 heures, un combat aérien se déroule au-dessus des communes de Plonévez-du-Faou, Scrignac et Berrien. Un avion anglais tombe en flammes à l'est du bourg de Plonévez-du-Faou, et des incendies, provoqués par la chute des réservoirs ou des projectiles, se déclarent sur le territoire des communes de Plonévez-du-Faou, La Feuillée et Scrignac[83].

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, un hameau de Berrien, Trédudon-le-Moine[84] fut, à l'instigation des communistes locaux, un des premiers villages résistants de France ; « Le village de Trédudon-le-Moine est accroché comme un nid au versant sud de la montagne. Dès les premiers jours de l'Occupation, les trente-deux foyers de ce village et les fermes environnantes deviennent pendant quatre très longues années un bastion de l'organisation clandestine du Front national, de l'O.S. et des FTPF (...). Dès l'année 1942 de jeunes résistants du pays constituent un groupe de combat. (...) Ils insufflent un tel élan à la Résistance que celle-ci trouva embrigadée dans ses rangs la presque totalité des jeunes paysans de l'Arrée. Trédudon, c'est une base de refuge pour des dizaines d'aviateurs alliés, pour des familles juives et les résistants traqués, poursuivis par la Gestapo, la Milice, la police de Vichy, par les Bezen Perrot et les forces allemandes[85].

    Le titre de « premier village résistant de France » lui fut accordé par l'État Major du Front National FTPF à Paris après la Libération. Des armes y furent cachées par Pierre Plassart, un dirigeant local de l'Organisation spéciale, avec la complicité de la population, et le village servit de dépôt d'armes, de lieu de refuge et de réunions clandestines pour les dirigeants du FTPF pendant toute la guerre[86]. Dans son livre, Jean Kerdoncuff[87] fait le compte douloureux de ses martyrs : « vingt-deux fusillés, seize déportés dont dix morts en déportation, onze tués au combat, un disparu ». Il écrit encore : « La discrétion des survivants, la dispersion des responsables (voulue et organisée) à la Libération, l'afflux massif des résistants de la dernière heure, la joie de la liberté, ont jeté un grand voile sur les extraordinaires exploits des soldats de l'ombre dans notre « montagne » ; que ces quelques lignes que vous venez de lire, vous fasse partager toute l'admiration et l'émotion que je ressens en les écrivant. » Il ajoute : « Le Relecq-Plounéour-Ménez fut pour beaucoup de Résistants le chemin du ravitaillement, du repos, de l'espoir, parfois celui de l'angoisse et de la détresse, jamais celui du doute. Nombreux sont ceux qui y firent leurs derniers pas de combattants et d'hommes libres »[87].

    En janvier 1944, un capitaine allemand et son ordonnance, tous deux à cheval, furent tués par des résistants à Goenidou. Leurs corps, et ceux de leurs chevaux, furent enterrés par les maquisards avec l'aide de la population des environs ; malgré les intenses recherches effectuées, ils ne furent pas retrouvés et leur disparition resta mystérieuse aux yeux des Allemands[88].

    Deux résistants de Berrien (Pierre Caouren, Marcel Grall) ainsi que deux de Scrignac (Francis et Louis Coant) firent partie des 32 fusillés par les Allemands au Colombier à Rennes le 8 juin 1944[89]. Jean-Louis Plassart, originaire de Squiriou-en-Berrien, né le 18 août 1924, s'évada le 6 août 1944 à Langeais du train de Langeais, dernier train de déportés à avoir quitté Rennes le 3 août 1944[90]. François Paul, né à Berrien le 20 mai 1923, déporté de Compiègne le 15 août 1944 vers le KL Buchenwald (matricule : 77601), puis dans un autre lieu de déportation : Ellrich, kommando de Dora où il décède le 29 janvier 1945 ; François Le Jeune, né le 1er août 1925 à Berrien, est déporté de Compiègne le 22 janvier 1944 vers le KL Buchenwald (matricule : 42885). Autres lieux de déportation : Flossenbürg, Theresienstadt (Terezin). Il décède le 15 avril 1945[91].

    Une stèle commémorative à la mémoire de François Guingant[92] se trouve sur le long de la route D 42 entre Berrien et La Feuillée Parmi les autres maquisards FTP de Berrien, on peut citer par exemple Noël Urvoas[93]. D'autres personnes originaires de Berrien résistèrent, par exemple François Tournevache[94].

    Le maquis de Beurc'h Coat, à l'est du bourg de Berrien, dans la forêt du Huelgoat, commandé par le capitaine Georges, dépendait du réseau « Libé-Nord » et fut fort début 1944 de 630 hommes. Il participa notamment à la libération du Huelgoat le [88].


    L'après Seconde Guerre mondiale

    Le menhir de Kerampeulven fut étêté par un tailleur de pierres dans la décennie 1950 et une de ses faces affublée d'une sculpture naïve par un autre à la même époque[95].

    La carrière de kaolin de Berrien ouvre en 1967.


    Le XXIe siècle



    La lutte contre la désertification

    En 2015, la commune de Berrien décide pour sauver une classe de l'école menacée de fermeture faute d'effectifs suffisants de vendre à 1 euro le m2 dix terrains constructibles jusque-là mis en vente à 9,50 euros le m2. Cette annonce provoqua un véritable buzz médiatique. Le bilan en 2021 est à nuancer : trois maisons ont été construites et quatre sont en projet ; mais beaucoup de candidats acheteurs ont renoncé faute de trouver du travail dans la région. La classe menacée de fermeture est toutefois restée ouverte en raison des enfants nouveaux venus[96].


    Politique et administration


    La mairie (ancienne école des garçons).
    La mairie (ancienne école des garçons).

    Liste des maires


    Berrien fait partie de la communauté de communes Monts d'Arrée Communauté.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1947 1977 François Plassart PCF  
    mars 1977 mars 2008 Daniel Créoff PCF puis PS Conseiller général du
    canton d'Huelgoat (1982-2015)
    mars 2008 mars 2014 Marie-Pierre Coant-Jaouen FG  
    mars 2014 28 mai 2020 Paul Quéméner FG Retraité
    28 mai 2020 En cours Hubert Le Lann[97]   Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[98]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[99].

    En 2019, la commune comptait 892 habitants[Note 6], en diminution de 8,42 % par rapport à 2013 (Finistère : +1,24 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8671 6931 9492 0392 2112 4002 5402 6702 117
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0332 0692 1002 0762 1872 1952 1282 2352 254
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3882 4882 3932 3212 3002 1352 0321 8401 538
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 3311 1791 0691 0181 005940952953967
    2017 2019 - - - - - - -
    919892-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[100] puis Insee à partir de 2006[101].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vers 1780, la paroisse de Berrien (incluant les trèves du Huelgoat et de Locmaria-Berrien) compte environ 3 400 « communiants » - ce qui exclut les jeunes enfants.[réf. nécessaire]

    Traditionnellement, le bourg n'était que très faiblement peuplé : lors du recensement de 1886, la population agglomérée au bourg n'est que de 88 personnes pour une population communale totale de 2 128 habitants.

    La commune connaît une croissance démographique quasi continue au XIXe siècle, si l'on excepte l'année 1851 qui voit Botmeur obtenir son indépendance.

    Par contre, depuis 1906 et tout au long du XXe siècle, la commune subit l'exode rural qui entraîne un déclin démographique important : perte de 60 % de la population en un siècle. Le minimum démographique est atteint en 1999 avec 940 habitants. Le recensement de 2007 montre cependant une très modeste reprise.


    Économie



    Exploitation du kaolin


    L'exploitation du kaolin a commencé en 1967. Le minerai est la kaolinite[102], de couleur blanchâtre, une argile provenant de l'altération mécanique ou chimique de granites, gneiss ou schistes, qui est utilisée en céramique et pour la fabrication de la porcelaine[103]. Le minerai a cessé d'être exploité à Berrien au début de la décennie 2000, mais la mise en exploitation en 1998 de la carrière de Menez Du dans une commune proche, à Loqueffret, permet le maintien d'une certaine activité industrielle sur le site car le minerai extrait de cette nouvelle carrière y est acheminé, en dépit des inconvénients écologiques liés à cette exploitation[104]. La société exploitante est depuis 2006 le groupe Imerys, qui exploite aussi le site de Plœmeur dans le Morbihan, Le site de Berrien à fermé en février 2017.


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    L'église paroissiale Saint-Pierre vue du vieux cimetière.
    L'église paroissiale Saint-Pierre vue du vieux cimetière.
    Le calvaire de 1515 dans l'enclos paroissial.
    Le calvaire de 1515 dans l'enclos paroissial.

    Personnalités liées à la commune



    Événements



    Héraldique


    Blason de Berrien.
    D'argent aux trois jumelles de gueules, au franc-canton d'or chargé d'un lion de sable.
    (c'étaient les armoiries de la famille de Berrien)


    Pour approfondir



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


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    Notes et références



    Notes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


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    5. Louis Chauris, "Minéraux de Bretagne", éditions du Piat, 2014, (ISBN 978-2-917198-22-3).
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    7. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    8. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    9. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    12. « Station Météo-France Brennilis - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    13. « Orthodromie entre Berrien et Brennilis », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station Météo-France Brennilis - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    15. « Orthodromie entre Berrien et Saint-Servais », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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    29. Jacques Briard, « Berrien, terre de tumulus », Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1977, page 19
    30. Jean-Pierre Diraison et autres auteurs, Étude et sauvegarde du patrimoine de l’Arrée et des communes environnantes, 1982, Berrien
    31. « Paul du Chatellier fouille la Bretagne », sur Bretagne.com (consulté le ).
    32. Paul du Châtellier, "Sépulture sous tumulus à Berrien (Finistère)", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207669n/f127
    33. P.-R. Giot, Circonscription de Bretagne. P.-R. Giot, directeur, revue "Gallia préhistoire", 1971, consultable https://www.persee.fr/doc/galip_0016-4127_1971_num_14_2_1393
    34. Romain Pigeaud, "Des mammouths aux menhirs. La Préhistoire dans l'Ouest", éditions Ouest-France, 2007, (ISBN 978-2-7373-3773-4).
    35. Jacques Briard, Pierre-Roland Giot, Louis Pape, Protohistoire de la Bretagne, Ouest-France Université, 1995 (ISBN 2858820899). Voir aussi, pour tout ce paragraphe : Patrick Galliou, Le Finistère (2010), p. 105-107.
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    62. François de Beaulieu, "Quand on parle du loup en Bretagne", éditions Le Télégramme, 2004, (ISBN 2-84833-096-1).
    63. Personnes en âge de communier.
    64. François-Guillaume du Bahuno du Liscoët, né en 1681, marquis du Liscoët, seigneur de Berrien et de Kerdisson, comte du Resto, du Bois de La Roche et du Saint, époux de Pétronille le Borgne de la Palue, décédé le à Stival (désormais en Pontivy).
    65. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist01og/page/72
    66. Parmi les complices arrêtés peu de temps après, Charles Le Foll, cultivateur et marchand de bœufs à Rustang en Scrignac ; Corentin Jaffray, de Scrignac ; Maurice Le Masson, aubergiste au Squiriou ; Joseph Guitton, du Cosquer du Run en Carnoët, etc. Charles Le Foll, Corentin Jaffray et Joseph Guitton sont condamnés à mort par le tribunal spécial de Quimper le (19 pluviôse an XI) et guillotinés quatre jours plus tard
    67. Daniel Bernard, Recherches sur la Chouannerie dans le Finistère", revue "Annales de Bretagne", no 3 et 4, année 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115338s/f354.image.r=Guerlesquin.langFR
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    93. Noël Urvoas, né en 1918 à Port-Launay ; après une enfance parisienne, il adhère en 1936 aux Jeunesses communistes et part combattre en Espagne au sein des Brigades internationales. Fait prisonnier au début de la Seconde Guerre mondiale en 1940, il s'évade du camp allemand où il est interné ; arrêté de nouveau en 1942 par la Gestapo, il parvient à s'évader et se réfugie à Berrien où il rejoint le groupe local de résistants FTP, puis le 1er bataillon FFI dans la région de Concarneau. Il est décédé en 1990, voir Jean-Jacques Monnier, "Résistance et conscience bretonne", Yoran Embanner, Fouesnant, 2007, [ (ISBN 978-2-916579-09-2)]
    94. François Tournevache, né en 1919 à Berrien, cheminot, communiste, participe à un sabotage ferroviaire en gare de Brest et distribue des tracts. Arrêté par des policiers français, il est successivement détenu dans plusieurs camps dont ceux de Châtaubriant, Pithiviers, l'Île de Ré et ne fut libéré qu'après la libération de la poche de La Rochelle en décembre 1944
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    На других языках


    [de] Berrien

    Berrien (bretonisch Berrien) ist eine französische Gemeinde im Département Finistère in der Bretagne mit 892 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019).

    [en] Berrien, Finistère

    Berrien (Breton: Berrien) is a commune in the Finistère department of Brittany in north-western France.[3]
    - [fr] Berrien (Finistère)

    [ru] Берьен

    Берье́н (фр. Berrien) — муниципалитет во Франции, в регионе Бретань, департамент Финистер, округ Шатлолен, кантон Каре-Плугер. Население — 941 человек (2016)[1].



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