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Bernay (Écoutez, localement [bɛrne]) est une commune française située dans le département de l'Eure en Normandie.

Bernay

Ancien logis abbatial (fin du XVIe siècle).

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Eure
(sous-préfecture)
Arrondissement Bernay
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Intercom Bernay Terres de Normandie
(siège)
Maire
Mandat
Marie-Lyne Vagner
2020-2026
Code postal 27300
Code commune 27056
Démographie
Gentilé Bernayen
Population
municipale
9 848 hab. (2019 )
Densité 410 hab./km2
Population
agglomération
11 515 hab. (2017[1])
Géographie
Coordonnées 49° 05′ 22″ nord, 0° 35′ 57″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 173 m
Superficie 24,03 km2
Unité urbaine Bernay
(ville-centre)
Aire d'attraction Bernay
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Bernay
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Bernay
Géolocalisation sur la carte : France
Bernay
Géolocalisation sur la carte : Eure
Bernay
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Bernay
Liens
Site web bernaylaville.fr

    Elle a reçu le label « Villes et Pays d'art et d'histoire » par signature d'une convention avec l'État le 18 février 2012.


    Géographie


    La Charentonne à Bernay.
    La Charentonne à Bernay.

    Localisation


    Bernay se situe dans l'ouest du département de l'Eure. Nichée dans la vallée de la Charentonne (affluent de la Risle) entre Broglie et Serquigny, cette ville se situe à 29 km à l'est de Lisieux, à 33 km au sud de Pont-Audemer, à 47 km à l'ouest d'Évreux et à 60 km au sud-ouest de Rouen.

    La commune de Bernay se situe précisément à l'intervalle entre le pays d'Ouche, région caractérisée par de grandes étendues forestières et le Lieuvin, région marquée par un bocage très clairsemé dans cette zone.

    La ville compte de nombreux hameaux, certains étant d'anciennes paroisses rattachées à la ville à la Révolution. Le centre-ville est construit à la confluence de la Charentonne et du Cosnier.

    Communes limitrophes de Bernay[2]
    Courbépine, Menneval
    Saint-Martin-du-Tilleul Fontaine-l'Abbé
    Caorches-Saint-Nicolas Grand-Camp, Saint-Quentin-des-Isles Saint-Aubin-le-Vertueux, Saint-Clair-d'Arcey

    Voies de communication et transports


    La gare.
    La gare.

    Transport ferroviaire

    Bernay dispose d'une gare ferroviaire située sur la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg permettant de se rendre à Paris, Caen et également Rouen grâce à une division de la ligne à Serquigny (ligne de Serquigny à Oissel).


    Aérodrome

    La ville de Bernay dispose de l'aérodrome de Bernay-Saint-Martin, composé d'une piste en herbe orientée est-ouest (10/28), longue de 1 200 mètres et large de 80.

    L’aérodrome n’est pas contrôlé. Les communications s’effectuent en auto-information sur la fréquence de 119,225 MHz.

    La ville dispose aussi d'un tractodrome (Daniel Chauvin) où il est organisé des compétitions de tracteurs pullings (engins avec des moteurs surdimensionné) chaque année.


    Transports urbains

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    Le réseau de transport urbain de la ville de Bernay nommé « Bernay Bus » fonctionne par boucle :

    Ces deux lignes comportent deux arrêts communs : « la Poste » et « Gare SNCF »[4]. Ce système permet d’augmenter la fréquence des passages à chaque arrêt.

    De 2009 à 2011, l'ancien réseau comprenant deux bus desservant chacun les deux principaux quartiers de la ville (le Bourg Lecomte et le Stade) a été remplacé par un réseau où chaque bus serait assigné à l'un des deux quartiers. Ainsi la ligne bleue desservait le Bourg Lecomte et le centre ville tandis que la ligne rouge desservait le Stade, les deux bus se rejoignant à la Poste, rue du Général-de-Gaulle. Le samedi toutefois, chacune des lignes dessert l'entièreté de la ville.

    Dans le cadre du renouvellement de son marché d’exploitation du transport urbain, la ville a apporté quelques modifications à ses horaires et circuits de bus urbain afin de mieux répondre aux besoins des usagers. À partir du 14 juin 2011, les horaires et trajets ont été modifiés, la ligne bleue dessert dorénavant la commune de Menneval créant ainsi une liaison entre cette commune et Bernay[4]. Cela fait suite à une demande des usagers du réseau, en grande partie pour se rendre au centre commercial E.Leclerc et au centre Lidl.

    Depuis le , la ville de Bernay a mis en place une nouvelle offre de transport urbain avec une phase de test en septembre et octobre. Dès le mois de novembre 2017, la municipalité a décidé de rendre gratuit l'accès au bus sur ses deux lignes. Bernay devient ainsi la première ville de l'Eure à proposer la gratuité pour ses usagers. Près de 200 Bernayens empruntent chaque jour ce moyen de transport.


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 10,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 779 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Menneval », sur la commune de Menneval, mise en service en 1962[11] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 780,8 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 45 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[15] à 10,8 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[17].


    Urbanisme



    Typologie


    Bernay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bernay, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[21] et 11 515 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[22],[23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bernay, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31 %), prairies (30,3 %), zones urbanisées (18,5 %), forêts (15 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].


    Toponymie


    Bernay est attesté dès le Xe siècle sous la forme Brenaico dans une copie du XVIIIe siècle (Fauroux 11), Brenaicum vers l'an 1000 (dotalitium de la duchesse Judith), Bernaium en 1017 (épitaphe de la duchesse Judith ), puis Bernaicus en 1025[28], Berniacus en 1026 (charte de Richard II), Bernai dès 1032 - 1035, 1047[28], Bernaccum en 1123 (chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel), Bernaye en 1246 (charte de Jean Mallet de Graville), Belnaium en 1249 (registre visitationum archiepiscopi Rothomagensis ), Berneium en 1250 (annales des frères mineurs), Bernayum en 1276, Berneyum en 1371 (bulle de Grégoire XI), Berney en 1417 (Rotuli Normanniæ), Bernays en 1444 (acte de Th. Basin, évêque de Lisieux), Bernay sur Carentone en 1644, Bernay de l’Eure (actes du XIXe siècle)[29].

    Il peut être issu d'un type toponymique gallo-roman *BRINNACU (*Brinnacum[28]), et ce, d'après d'autres toponymes analogues comme Brenay à Branville, autre lieu du département de l'Eure mentionné sous la forme Brinnacum au Ve siècle ; Bernay à Batilly, ancienne paroisse de l'Orne, Brinnaicum IXe siècle et Mont-Berny, commune de Pierrefonds dans l'Oise, sous la forme Brinnacum au VIIe siècle[28], etc.

    Ils remontent peut-être tous à une forme celtique hypothétique *Brinnāko(n). En tout cas, les spécialistes identifient clairement un suffixe d'origine gauloise *-āko(n)[30] devenu *ACU (latinisé diversement dans les textes en latin, le plus souvent en -acum) à l'époque gallo-romaine et qui était localisant à l'origine, avant de se référer plus précisément à la propriété[31].

    Albert Dauzat et Charles Rostaing considèrent que le premier élément Bern- représente le nom d'homme gaulois Brennos / Brennus, latinisé en Brinnus à l'époque romaine[32],[Note 8]. La métathèse de [r] est un phénomène phonétique fréquent qui est bien attestée dans les formes anciennes Brin -> Bern-.
    François de Beaurepaire préfère un thème prélatin bren- / brin- qu'il croit reconnaître dans les différents Brain, Brains, Brin ou le nom de la Brenne, région marécageuse[28]. Ce nom a donc pu signifier « terrain marécageux » ou « terrain fangeux », ce qui est conforme à la situation de Bernay, puisque la rivière Charentonne vient buter sur un coteau (« les Monts ») et reçoit le Cosnier, au débit important.

    Pierre-Yves Lambert cite encore le terme bran ou bren « son » au sens de « déjection », d'où les dérivés bréneux, souillé ; embrener, etc. Il n'est cependant pas sûr qu'il s'agisse de la même racine[33].


    Histoire


    Des vestiges d’habitat du néolithique (-3 600 ans) mis au jour « près du hameau des Granges » en attestent.[réf. nécessaire]

    La nef de l'église abbatiale Notre-Dame de Bernay.
    La nef de l'église abbatiale Notre-Dame de Bernay.

    Entre 996 et 1008, le duc de Normandie, Richard II, offre cette région en douaire à son épouse, Judith de Bretagne, qui fonde aussitôt une abbaye bénédictine : l'abbaye Notre-Dame. Les moines aménagent le site par des travaux hydrauliques importants : assainissement, moulins, pêcheries, etc. et la construction d'une abbatiale qui reste un joyau de l'architecture romane normande. Pour couvrir les frais et assurer leur défense, ils cèdent une partie de leur propriété en 1048.

    L'activité commerciale attestée dès 1198 prend son essor sur l'axe principal de la ville, actuellement rue Thiers. L'industrie du drap est réputée[34], les foires sont nombreuses (la Foire Fleurie au moment des Rameaux en est un souvenir), en raison de la diversité et de l'abondance des produits agricoles de la région. Bernay devient d'ailleurs un grand marché chaque samedi.

    En 1231, Louis IX (« Saint Louis ») tient dans la ville des Assises de Justice et y fonde en 1250 un Hôtel Dieu en reconnaissance de l'accueil empressé que lui a réservé la population. Cet Hôtel Dieu possède une entrée rue Thiers et s'étend jusqu'à la rue de la Geôle. À la mort de Pierre Ier d'Alençon, Bernay est incorporé au Comté d'Évreux et donné par Philippe le Bel à son frère Louis de France en 1281.

    La vénération de Notre-Dame de la Couture dès le XIIIe siècle, est à l'origine de pèlerinages importants qui attirent les foules de toute la Normandie ; le pèlerinage marial diocésain a toujours lieu chaque lundi de Pentecôte.

    La ville a connu de nombreuses périodes troubles, notamment durant la guerre de Cent Ans. Bernay changea plusieurs fois de mains pendant le conflit. En 1354, à la suite du traité de Mantes, la ville fut cédée par le roi Jean II le Bon à son gendre le roi Charles II de Navarre, avec de nombreuses autres terres normandes. Mais les deux hommes entrèrent rapidement en conflit. En avril 1356, Bernay fut reprise aux Navarrais après l'arrestation de Charles II, avant de lui être restituée en 1358. Le 19 avril 1378, après un court siège, la forteresse fut prise par Bertrand Du Guesclin contre la promesse faite à son capitaine, Pierre du Tertre, d'intercéder en sa faveur auprès du roi de France Charles V[35]. Dans la tour de la forteresse de Bernay, les Français s'emparèrent d'archives secrètes du roi de Navarre qui n'avaient pas été brûlées et qui mirent au jour de nombreuses alliances et complots de Charles II, avec les Anglais notamment[36]. La forteresse fut détruite peu après. Bernay fut un temps restituée au fils de Charles II de Navarre, avant d'être confisquée par le roi Charles VI en 1385.

    Par la suite, la ville passa aux mains des Anglais avant d'être reprise par les troupes royales[37].

    Si, aujourd'hui, il y a environ 11 000 habitants dans la ville, Bernay comptait, au XVIe siècle, une population « aussi importante qu’à Évreux ou à Lisieux ». Ce sont les guerres de religion, puis la révolte populaire des Gauthiers (du nom du village de La Chapelle-Gauthier) en 1589, contre les taxes, qui « mettent un terme à la quiétude de la ville »[37].

    Chef-lieu du département à sa création, Évreux en fut évincée au cours de l'année 1793 au profit de Bernay, mais récupéra cette qualité avant la fin de cette même année. En 1800, Bernay devient chef-lieu d'arrondissement.

    Au cours du XIXe siècle, d'importants aménagements de voirie modernisent la ville, et l'évolution de la structure industrielle s'oriente vers le pourtour de la cité. Ce développement continuera au cours du siècle dernier, avec l'arrivée de nouvelles industries et l'extension importante de Bernay sur les coteaux surplombant le centre traditionnel, lequel a su rester fidèle à ses origines.

    D'importants combats eurent lieu à Bernay lors de la guerre franco-prussienne, notamment le .

    Automne 1939 : des citoyens de Bernay saluent un convoi du corps expéditionnaire britannique.
    Automne 1939 : des citoyens de Bernay saluent un convoi du corps expéditionnaire britannique.

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville a été occupée à partir de par la Wehrmacht ; l'occupation a duré quatre ans. Le , la gendarmerie de Bernay a été bombardée par l'aviation alliée.

    Rommel est grièvement blessé le lors du mitraillage de sa voiture sur une route normande par deux avions alliés. Les circonstances et les suites de l'accident ont été rapportées par l'amiral Friedrich Ruge[38], ami et adjoint du maréchal allemand en Normandie. Rommel se rend, le , en passant par Falaise, aux PC des 276e et 277e divisions d'infanterie et constate qu'elles ne sont pas suffisamment soutenues par le IIe corps blindé SS, parce que celui-ci se tient trop en arrière. Là, il apprend que l'ennemi a lancé l'offensive à Saint-Lô. Cela le détermine à rentrer au plus vite à son quartier général. Le ciel s'est complètement dégagé et les avions alliés manifestent une grande activité. Rommel gagne Livarot par des chemins secondaires, où il rejoint la route nationale. Deux pilotes de Spitfire aperçoivent la voiture et l'attaquent entre le village de Sainte-Foy-de-Montgommery[39] et Vimoutiers, au lieu-dit La Gosselinaie[40] où la route présente une assez longue ligne droite. Sérieusement blessé, Rommel est transporté dans le coma dans une pharmacie à Livarot, puis jusqu'à l'hôpital de campagne allemand de Bernay. Le diagnostic tombe dans la soirée : quatre fractures du crâne dont une à la base, des éclats au visage, une très longue indisponibilité. Après quelques jours, le 23 juillet[41], il est très faible mais reconnaît le capitaine Behr qui lui rend visite. Il est évacué vers l'hôpital militaire allemand du Vésinet en région parisienne. Il voudrait revenir sans délai au quartier général, mais il doit rester alité pendant au moins trois semaines.

    Le - pendant la Bataille de Normandie - Bernay a été bombardée deux fois, tuant 29 personnes[42]. En août 1944, la ville échappe aux bombardements des alliés en raison d'une épaisse couche nuageuse, préservant ainsi le centre historique. Le , Bernay a été libérée par les Forces canadiennes (4e division blindée) sans combat. La Wehrmacht s'était déjà retirée de la ville[43]. Ces divers évènements expliquent pourquoi Bernay est une des rares villes normandes de moyenne importance à ne pas avoir été dévastée par le second conflit mondial.


    Politique et administration


    En 2016, la commune de Bernay s'est vu décerner le label « Ville Internet @@@@ »[44].


    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans l'Eure.
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    Liste des maires


    Article détaillé : Liste des maires de Bernay.

    Élection municipale partielle de 2009


    Au second tour de l'élection du 16 mars 2008, la liste de droite conduite par Hervé Maurey l'emporte avec 50,71 % des voix (2 531 voix) contre 49,29 % (2 460 voix) à celle de la gauche[45].

    Gilles Launay dépose un recours en annulation du scrutin pour non respect de l'article L-52 du code électoral. Le , le tribunal administratif de Rouen examine le recours. Le 25 septembre 2008, il annule l'élection et déclare M. Maurey inéligible pour un an au motif d'avoir comptabilisé dans son compte de campagne pour un montant très faible l'utilisation de photos du service municipal de communication.

    Hervé Maurey interjette appel auprès du Conseil d'État[46]. Le Conseil d'État examine le recours d'Hervé Maurey le . Le rapporteur public requiert l'annulation du scrutin, le maire sortant ayant adressé, à 77 familles d'une école privée, une lettre ayant pu influencer les électeurs mais écarte l'inéligibilité. Le Conseil d'État suit le rapporteur public et annule le scrutin de 2008.

    Le , la liste Nouveau Centre d'Hervé Maurey obtient 50,97 % des suffrages au premier tour face à la liste conduite par Gilles Launay (PS)[47].


    Élection communautaire de 2016 - Élections municipales partielles


    Le 11 mars 2016, l'élection du président de la Communauté de Communes de Bernay et ses Environs ne se déroule pas comme prévu. Jean-Hugues Bonamy, 1er adjoint de Bernay, se retrouve face à Francis Viez, conseiller municipal de la majorité de Bernay. Francis Viez est élu président à 22 voix contre 10. Cette élection sonnant comme une trahison pour le maire de Bernay et son 1er adjoint, Hervé Maurey décide de démissionner le de la mairie de Bernay et provoque une élection municipale partielle. C'est Jean-Hugues Bonamy qui expédie les affaires courantes jusqu'à son élection au fauteuil de maire le 22 mai 2016[48].


    Politique de développement durable


    En 2017, la commune a été labellisée « 3 fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[49].


    Jumelages


    La ville de Bernay est jumelée avec :


    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50],[Note 9]

    En 2019, la commune comptait 9 848 habitants[Note 10], en diminution de 4,16 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 7056 2716 5216 3326 6057 2446 8717 5127 362
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7 2377 5667 5107 2817 6437 9898 3108 0167 966
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8 1598 1157 8837 4407 5877 7007 7838 1748 798
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9 34910 00910 53910 54810 58211 02410 63510 28810 392
    2019 - - - - - - - -
    9 848--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,7 % la même année, alors qu'il est de 25,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 4 406 hommes pour 5 545 femmes, soit un taux de 55,72 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,26 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[53]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,2 
    90 ou +
    4,0 
    8,2 
    75-89 ans
    15,0 
    20,3 
    60-74 ans
    23,4 
    20,0 
    45-59 ans
    19,1 
    16,0 
    30-44 ans
    14,3 
    17,8 
    15-29 ans
    12,7 
    16,4 
    0-14 ans
    11,6 
    Pyramide des âges du département de l'Eure en 2018 en pourcentage[54]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,5 
    6,1 
    75-89 ans
    8,5 
    16,7 
    60-74 ans
    17,4 
    20,9 
    45-59 ans
    20,2 
    18,9 
    30-44 ans
    18,7 
    16,4 
    15-29 ans
    14,9 
    20,4 
    0-14 ans
    18,7 

    Enseignement



    Manifestations culturelles et festivités



    Sports


    La ville possède plusieurs équipements sportifs :

    Souvent ces équipements sont gérés en accord avec le Sporting Club de Bernay (SCB).


    Économie


    La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Eure.


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Bernay est une étape du pèlerinage du mont Saint-Michel (Itinéraire culturel du Conseil de l'Europe) sur le chemin venant d'Amiens par le Bec-Hellouin et Brionne.


    Monuments historiques

    Façade de la maison dite Paquebot vue de la Rue Thiers
    Façade de la maison dite Paquebot vue de la Rue Thiers

    Autres monuments anciens

    Hôtel de la sous-préfecture.
    Hôtel de la sous-préfecture.

    Maisons à pan de bois

    La ville de Bernay, relativement épargnée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, compte encore environ 350 maisons à colombages dont certaines sont inscrites au titre des monuments historiques. Ces maisons, qui peuvent remonter au Moyen Âge, sont souvent décorées de motifs sculptés ou de personnage et sont, parfois, couvertes par des essentes (tuiles ou lames apposées verticalement sur les façades afin de les protéger des intempéries, généralement en bois puis ardoise).


    Autres demeures remarquables


    Monuments commémoratifs


    Autre statuaire


    Vestiges


    Parcs, jardins et promenades


    Rues et venelles pittoresques


    Architecture du XXIe siècle


    Patrimoine naturel



    Natura 2000


    ZNIEFF de type 1


    ZNIEFF de type 2


    Site classé


    Personnalités liées à la commune



    Politique


    Arts et lettres


    Sciences


    Autres


    Sports


    Traditions



    Héraldique


    Bernay - blason actuel.

    « Parti d'azur et de gueules au lion d'or brochant sur le tout »
    Le statut, informel ou officiel (s'il a été adopté par délibération municipale), de ce blason n'est pas connu.

    Bernay - blason ancien.

    « D'azur au lion d'or armé et lampassé de gueules »
    Blason enregistré dans l'Armorial général de France[81], et corroboré par Alfred Canel[82] et par E. Veuclin[83]

    Malte-Brun donne deux autres blasons, douteux, pour Bernay dans La France illustrée[84] : « De gueules, au lion grimpant d'argent » (blason douteux, comme souvent ceux de cette source, en tout cas mal blasonné : grimpant se dit "rampant", qui ne se blasonne pas pour le lion ; c'est sa position par défaut) ; et « D'azur, à trois besants d'or, 2 et 1, et un lambel de même en chef » (Malte-Brun soutient que d'Hozier donnerait ce blason pour Bernay, mais l'Armorial général de France ne contient rien de tel).


    Voir aussi


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    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Références


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    82. Alfred Canel, Armorial des villes et corporations de la Normandie, 1863, p. 69.
    83. E. Veuclin, Armoiries de la ville de Bernay, 1881.
    84. Malte-Brun, La France illustrée, tome 2, page 18.

    Notes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Un Brennus s'est rendu célèbre en pillant le temple de Delphes et un autre en saccageant Rome.
    9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    На других языках


    [de] Bernay

    Bernay ist eine französische Gemeinde mit 9848 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Eure in der Region Normandie. Sie ist Verwaltungssitz des Arrondissements Bernay und des Kantons Bernay.

    [en] Bernay, Eure

    Bernay (French pronunciation: [bɛʁnɛ] (listen)) is a commune in the west of the Eure department in Northern France.
    - [fr] Bernay (Eure)

    [ru] Берне (Франция)

    Берне́ (фр. Bernay) — город на севере Франции, регион Нормандия, департамент Эр, центр одноименного округа. Расположен в 167 км к западу от Парижа и в 60 км к юго-западу от Руана, в 6 км от автомагистрали А28. В центре города находится железнодорожная станция Берне линии Мант-ла-Жоли–Шербур.



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