Livarot est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Livarot-Pays-d'Auge[1].
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Cette commune a donné son nom à un fromage: le livarot. La ville abrite des entreprises de renom telles que la fromagerie Graindorge où l'on fabrique entre autres le livarot, ou la cidrerie du calvados La Fermière (CCLF).
Le lieu est attesté tardivement sous les formes Livarrot en 1155[4], Livar(r)ou en 1156 ou 1157[5].
L'explication étymologique de ce nom de lieu ne fait pas l'unanimité chez les toponymistes:
Albert Dauzat et Charles Rostaing, se basant sur une fausse attestation Livaron de 1137 (forme et date erronées), le qualifient d'«obscur», tout en évoquant un sous-dérivé d’ivos, mot supposé gaulois désignant l'if, et le déclarant peu probable[6]. Ils reprennent peut-être en cela des hypothèses antérieures. En réalité, le terme *ivos ou *īvos n'est pas attesté et devrait comporter un astérisque.
Ernest Nègre, raisonnant à partir de cette même forme erronée, considère qu'il pourrait s'agir du nom de personne germanique Liubwar, suivi du suffixe -o / -onem[7] et que la finale se serait modifiée par attraction des noms en -ot. Or, François de Beaurepaire note qu'un nom de personne germanique n'est jamais employé avec ce suffixe[8].
Dominique Fournier réfute une forme Livaron (cacographie attribuable à Albert Dauzat, et mal datée) et se base sur la forme réelle Livar(r)ou issue de la Chronique de Robert de Torigni pour avancer l'hypothèse du nom de personne gallo-romain Libarius suivi du suffixe d'origine gauloise -avo qui explique la plupart des terminaisons en -ou de Normandie[9].
Le gentilé est Livarotais.
Histoire
Bataille de Normandie
Le , le pharmacien et maire de Livarot, Marcel Lescène, apporta les premiers soins au maréchal Rommel[10],[11],[12] accidenté à la suite du mitraillage de sa voiture par un avion allié, non loin de là, entre les villages de Sainte-Foy-de-Montgommery et Vimoutiers. Il fut ensuite évacué le jour même sur l'hôpital militaire allemand de Bernay.
Livarot ne fut libéré que le . À la suite de l'opération Paddle, la 7edivision blindée britannique est sur les bords de la Vie[10]. Elle doit alors faire face à une vive résistance par la 272edivision d'infanterie allemande mais subit aussi des pertes de tirs amis de l'aviation alliée[10]. Le 19, l'artillerie britannique bombarde lourdement le secteur. Les Britanniques arrivent à s'emparer d'un pont non détruit au-dessus de la rivière à Saint-Michel-de-Livet[10], au nord de Livarot. La Résistance française leur apprend alors que les Allemands ont abandonné Livarot et les premiers soldats britanniques y pénètrent le jour même[10].
Le conseil municipal était composé de vingt-trois membres dont le maire et six adjoints[17].
Démographie
En 2019, la commune comptait 2 022 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Livarot[18]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Livarot a compté jusqu'à 2 654 habitants en 1975.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 033
996
1 066
662
1 162
1 215
1 291
1 376
1 464
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 576
1 386
1 499
1 557
1 761
1 842
1 823
1 851
1 763
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 813
2 080
2 281
2 266
2 147
2 193
2 255
2 434
2 391
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2008
2013
2018
2 494
2 535
2 654
2 538
2 469
2 516
2 309
2 140
2 028
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
2 022
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Filatures: usine Leroy
Production fromagère (notamment de Livarot): Ancienne fromagerie Bisson (1902) et fromagerie E.Graindorge (1910).
Culture locale et patrimoine
Distinction
Candidat au palmarès 2019 du Concours départemental des villes et villages fleuris, Livarot a reçu le 1er prix dans la 2ème catégorie (communes de 1 000 à 5 000 habitants) le 14 octobre 2019[21].
Lieux et monuments
Ancienne usine Leroy (1841), inscrite au titre des monuments historiques[22].
L'église Saint-Ouen (XVesiècle, très remaniée). Son orgue de tribune du XIXesiècle est classé à titre d'objet aux monuments historiques[23].
Ancienne fromagerie Bisson (1902), reconvertie en musée des Ateliers de l'art du fer devrait accueillir prochainement une activité artisanale (brasserie biere)
Manoir de l'Isle (1912), ancienne propriété des Bisson.
La fromagerie Graindorge: brûlée en 1999 puis reconstruite en 2001.
Vestiges d'un ancien château qui a été possédé par Charles le Mauvais, roi de Navarre.
Menhir de la Pierre tournante.
L'usine Leroy.
L’église Saint-Ouen.
L'ancienne fromagerie Bisson.
Le manoir de l'Isle.
La Pierre tournante.
Activité et manifestations
Jumelages
South Molton(Royaume-Uni)depuis 1975.
Sports
L'Étoile sportive livarotaise fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[24].
La section cyclisme du club a formé de nombreux coureurs tels les Lemarchand père, Francois (reconverti ensuite chez ASO organisateur du Tour de France) et Romain son fils[réf.nécessaire]ou encore Fabien Taillefer, Paul Ourselin (pro) sans oublier Thierry Marie, dont l’exploit le plus célèbre est la victoire dans la 6e étape du Tour de France 1991, reliant Arras au Havre. C'est à ce jour la deuxième plus longue échappée solitaire de l'histoire du Tour (234 km); il avait au passage endossé le maillot jaune.
La course cycliste Paris-Camembert arrive dans la ville.
Manifestations
Foire aux fromages de Livarot, chaque année en août.
Personnalités liées à la commune
Charles le Mauvais (1332-1387), roi de Navarre et comte d'Évreux, propriétaire de l'ancien château.
Jacques Dufresne (1732 à Livarot - 1832), curé du Mesnil-Durand, député du clergé.
Alfred Rioult de Neuville (1802 à Livarot - 1894 à Livarot), homme politique.
Louis Rioult, marquis de Neuville, homme politique.
Georges Bisson (1874 à Sainte-Marguerite-de-Viette - 1938), fondateur de la Laiterie Fromagerie Georges Bisson.
Joël Le Bigot (né en 1946 à Livarot), animateur de radio québécois.
François Lemarchand (né en 1960 à Livarot), coureur cycliste.
Marcel Lescène, grand-père maternel d'Élisabeth Borne, maire de 1938 à 1945 et de 1947 à 1953.
Héraldique
Blason
D'azur au chef parti au I losangé d'argent et de gueules et au II coticé de gueules et d'or, à la crosse d'or brochant sur le tout, à l'écusson d'argent au lion de gueules couronné d'or brochant sur la crosse, accosté de deux fleurs de lys aussi d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Liste des communes du Calvados
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Charte confirmative de Goscelin Crespin et de son fils Guillaume, 1155, in «Histoire de l’abbaye du Bec», Études Lexoviennes I, 1915, p. 656.
Léopold Delisle, Chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel, Le Brument, Rouen, vol. I, 1872, p. 207; entrée concernant l'an 1137.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN2-85023-076-6), p. 406.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. II, Librairie Droz, 1990, p. 865.
François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, 1981 (ISBN2-7084-0067-3) (OCLC 9675154).
Dominique Fournier, Les noms de lieux du pays de Livarot; vol. I: communes, anciennes paroisses, principaux cours d’eau, Éditions des Mortes-Terres, Saint-Georges-en-Auge, 2010, p. 40-42. Information reprise dans Ouest-France, 14 octobre 2010 (l'article n'est plus en ligne), Ouest-France.
Claude Quétel (dir.), Dictionnaire du débarquement, Rennes, éditions Ouest-France, , 560p. (ISBN978-2-7373-4826-6), p.435.
Auguste Guilmeth, Livarot, Orbec et leurs environs, Paris, Res Universis, 1988. Extrait de Notices sur diverses localités du département du Calvados, paru en 1846.
Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t.5: Arrondissement de Lisieux, Caen, Hardel, (lire en ligne), p.668-686
Jacques Harivel, Véronique Herbaut, Bons Baisers de Livarot, Sainte-Marguerite-des-Loges, Editions BVR, 2008.
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