D'une surface de 31,75 ha réparties en trois massifs: forêt de Barst, Kleinerwald et Grosserwald, les deux derniers appartenant à la section Marienthal. Elles sont principalement composées de chênes et hêtres auxquels s'adjoignent charmes, érables champêtres et merisiers. Elles ont subi de forts dégâts pendant la Seconde Guerre Mondiale par des prélèvements abusifs afin de construire des abris ou obstacles antichars et par les dégâts de mitraille très élevés (métal inclus dans les bois dus aux shrapnels, balles, fragments d'obus...). À noter la présence de tumuli. Source ONF 2009.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Nied Allemande, le ruisseau de Rimmel Hoffenbach et le ruisseau le Graben[Carte 1].
La Nied allemande, d'une longueur totale de 57,9 km, prend sa source dans la commune de Guenviller et se jette dans la Nied à Condé-Northen, après avoir traversé 23 communes[1].
Réseaux hydrographique et routier de Barst.
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Nied Allemande, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Barst est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Avold (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,2% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (43%), terres arables (29,1%), zones urbanisées (12%), forêts (9,7%), zones agricoles hétérogènes (6,1%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Une monnaie des Pictons fut trouvée en 1860 dans la forêt, située entre Barst et Maxstadt, portant le nom de Verotal, probablement chef de la tribu gauloise.
Des monnaies romaines furent découvertes entre Barst et Maxstadt; on est porté à supposer l'existence d'une villa romaine, en face de la forêt de Barst, au coin de la forêt de Biding.
Une route romaine passait de Maxstadt par Barst vers Henriville. Trois tumuli ont été retrouvés tout près de Mardelles dans la forêt de Barst, à l'ouest du village, en face de la forêt de Biding.
Moyen Âge
En 821, Barst appartenait, avec Hoste et Maxstadt, à l'abbaye Sainte-Glossinde à Metz, comme il ressort des chartes de l'empereur Louis le Débonnaire (821) et de Louis le Germanique, roi d'Allemagne (875); l'abbesse fit encore en 1680 les reprises de ces terres à l'évêché de Metz. Comme l'évêché revendiquait le droit de haute-vouerie et de souveraineté sur les biens des paroisses et des abbayes, Barst fut plus tard compris dans la seigneurie (vouerie) épiscopale de Hombourg-Saint-Avold. Quand cette vouerie fut cédée en 1572 au duc de Guise et en 1581 au duc de Lorraine, Barst fut un des rares fiefs qui ne furent pas cédés, mais restèrent fiefs du temporel de l'évêché avec lequel ils passent sous la souveraineté de la France en 1648 (de même Altviller et Hellering).
Au XIIIe siècle, l'évêché donna probablement le village en fief aux seigneurs de Hingsange (château, aujourd'hui disparu au sud de Grostenquin), qui étaient en même temps co-seigneurs de Dagstuhl (près de Merzig); car plus tard Barst est possédé par les héritiers des Hérange (à l'ouest de Phalsbourg) et des Bruck (Bliesbrücken) qui figurent parmi les anciens co-seigneurs de Hingsange; en effet, une part de Barst est possédée: en 1489 par Philippe de Hérange, laquelle part passera à Guillaume Martzloff de Braubach, et une autre part est tenue en 1609 par un héritier des Bruck, Hartard de Pallant, seigneur de Varize.
De 1621 à 1722, le fief épiscopal de Barst appartient aux seigneurs de Lixheim (à l'ouest de Phalsbourg). En 1621, Henri II, duc de Lorraine, acheta le fief et le céda à son cousin et favori Louis de Guise, baron d'Ancerville, depuis 1614 marquis de Boulay, qui épousa en cette année Henriette, la nièce du duc; en 1624, Louis acquit encore la part des Hérange et réunit le tout à la seigneurie de Lixheim; déjà prince de Phalsbourg depuis 1624, il sera encore nommé prince de Lixheim en 1629.
Le fief resta aux princes de Lixheim, c'est-à-dire le prince Louis (+ 1631), sa femme Henriette (+ 1660), son quatrième mari François Grimaldi, puis son neveu Alexandre Grimaldi (les princes actuels de Monaco sont issus des Grimaldi). Ces princes investirent leurs vassaux du fief de Barst: en 1630, le seigneur de Carelle de Marimont avec la part de Braubach; en 1681 (où le village est dévasté et abandonné) Françoise de Séranchamp, veuve de Gellenencourt; en 1700, Claude-Louis de Busselot; en 1718, son gendre François-Nicolas Forget de Barst et en 1789, le seigneur de Vaulx d'Achy. Une part des Hérange passa aux Créhange, part qui était unie au XVIIIe siècle au fief de Créhange à Arraincourt[9].
Le château, reconstruit sur l'emplacement de l'ancien château, détruit pendant la guerre de Trente Ans, fut en 1872 totalement ruiné par un incendie. Sur les fondations, les habitants ont construit leurs maisons. En 1835, M. Polti fit bâtir un château dans l'ancien jardin des Forget de Barst.
Seconde Guerre mondiale
La commune fut évacuée à Aubeterre en Charente le 1er septembre 1939.
Pendant l'invasion des troupes allemandes le 17 juin 1940 et à la libération par la 7ème armée US le 28 novembre 1944, la commune fut bombardée par les tirs d'artillerie du 14 (Bataille du 14 juin 1940) et 17 juin 1940 et du 20 au 28 novembre 1944 (47 maisons complètement détruites).
Le 11 novembre 1948, le village fut cité à l'ordre de la brigade:
«Petit village lorrain qui s'est signalé par l'aide apportée aux prisonniers évadés et compte 7 de ses fils tués et 8 déportés. Très éprouvé par les combats de 1940 et 1944, sinistré à 70%, a supporté ses épreuves avec courage et patriotisme».
Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec Étoile de bronze.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2019, la commune comptait 576 habitants[Note 3], en augmentation de 1,59% par rapport à 2013 (Moselle: −0,03%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1861
1866
1871
205
171
195
372
513
474
410
428
379
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1875
1880
1885
1890
1895
1900
1905
1910
1921
388
365
344
327
304
309
307
291
245
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1982
255
235
385
192
226
332
349
358
392
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1990
1999
2006
2008
2013
2018
2019
-
-
453
483
538
554
567
575
576
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
Les vestiges gallo-romains.
Le Château de Barst, construit en 1835 pour Louis-Joseph Polti, maire de Barst, dans l'ancien jardin de la Famille Forget de Barst; restauré entre 1967 et 1977.
La Ligne Maginot aquatique.Château de Barst
Wagon anti-char
Wagon anti-char
Char de combat
Blockhaus à Barst
Édifices religieux
Église paroissiale Saint Wendelin, construite sans doute en 1736 sur l'emplacement d'une chapelle dédiée au XVIIesiècle à Notre-Dame; agrandie en 1819, 1821.
Église paroissiale Saint-Michel à Marienthal, sans doute reconstruite dans la 2emoitié du XVIIIesiècle. Remplace un édifice plus ancien, mentionné au XVIIesiècle.
L'église Saint Wendelin à Barst.
L'église Saint-Michel à Marienthal.
Ancien ossuaire, construit ou restauré en 1819 à l'occasion de l'agrandissement de l'église Saint-Wendelin, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [16].
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Blason
D'azur à l'agneau d'argent surmonté d'une fleur de lys d'or; à la bordure d'argent.
Détails
L'agneau et le lys sont les emblèmes de Saint Wendelin, patron de la paroisse. La bordure, symbole de Sainte Glossinde, rappelle que l'abbaye messine de ce nom avait des biens dans la localité.
Pour approfondir
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
«Qualité des eaux de rivière et de baignade.», sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Joseph Rohr, Forbach et son arrondissement, FeniXX réédition numérique, (ISBN978-2-307-00408-0, lire en ligne)
Annuaire des Mairies de Moselle (57), 269p. (ISBN978-2-35258-157-4, lire en ligne), p.33.
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