Guenviller est une commune française de l'Aire urbaine de Sarrebruck-Forbach située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.
Guenviller | |
![]() Église Saint-Lambert de Guenviller. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté de communes de Freyming-Merlebach |
Maire Mandat |
Raymond Trunkwald 2020-2026 |
Code postal | 57470 |
Code commune | 57271 |
Démographie | |
Gentilé | Guenvillois |
Population municipale |
667 hab. (2019 ![]() |
Densité | 141 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 06′ 28″ nord, 6° 47′ 57″ est |
Altitude | Min. 264 m Max. 361 m |
Superficie | 4,74 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Freyming-Merlebach (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Freyming-Merlebach |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
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Le village est situé à 6 km de Freyming-Merlebach, 8 km de Saint-Avold, 21 km de Sarreguemines dans le Bassin houiller lorrain. Il fait partie de la communauté de communes de Freyming-Merlebach.
Le point culminant du village est le Sielberg, à 361 m, au nord du village en direction de Freyming-Merlebach.
Hombourg-Haut | Betting | |
![]() |
Seingbouse | |
Macheren | Barst |
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Le village est traversé par le ruisseau Sainte-Catherine également appelé en platt Sankt Katharinen Bach et plus communément la Katzebach, qui prend sa source au lieu-dit Loechelchen à l’est du village en direction de Seingbouse, non loin de la route qui relie Saint-Avold à Sarreguemines[Carte 1].
La source de la Nied allemande se trouve également sur le ban de Guenviller conjointement avec celui de Seingbouse car elle est issue de petits ruisseaux au lieu-dit Kälbersack, provenant des eaux des deux communes. D'une longueur totale de 57,9 km, elle se jette dans la Nied à Condé-Northen, après avoir traversé 23 communes[1].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[2]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Nied Allemande, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Guenviller est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Freyming-Merlebach (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,2 %), forêts (25 %), prairies (15,3 %), zones urbanisées (8,5 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Nous avons très peu d'informations concernant Guenviller et sa région quant à l'époque gauloise et gallo-romaine. Toujours est-il que ce village faisait partie d'un territoire qui se situait entre le nord de la forêt d'Argonne et le Rhin, occupé vers le IIIe siècle av. J.-C. par une peuplade celte dénommée Médiomatrices ou Médiomatriques. La surface de ce territoire correspondait sensiblement à celle de la Moselle et du Bas-Rhin, le nord des départements de la Meuse et de Meurthe-et-Moselle et une partie de la Sarre et du Pays de Bade. Il était entouré par d'autres peuplades, au nord les Trévires, au sud les Leuques, à l'ouest les Rèmes et à l'est les Triboques.
Les premières traces écrites de la mention du village remontent au [14], sous la forme de Wiwilr (Genwilr) dans un écrit rédigé au palais du Latran par le pape Honorius III. Dans cet écrit il décide de prendre sous sa protection le monastère Sancte Maria de Wadgassen avec toutes ses possessions, et en particulier la paroisse de Petit-Ebersviller avec ses quatre chapelles (Guenviller - Altviller - Macheren et Valmont). Le village apparaît ainsi comme annexe de la paroisse de Petit-Ebersviller, dont le patronage appartiendra plus tard à l'abbaye des Prémontrés de Wadgassen du diocèse de Trèves.
D'un point de vue administratif, Guenviller faisait partie du Duché de Lorraine et appartenait avec Merlebach et Marienthal à la Terre et Seigneurie de Faulquemont qui deviendra en 1629 le Marquisat de Faulquemont.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mai 1920 | mai 1929 | Georges Bigel | ||
mai 1929 | septembre 1939 | Adolphe Kopp | ||
mai 1945 | septembre 1961 | Albert Kopp | ||
septembre 1961 | septembre 1966 | Robert Schambill | ||
septembre 1966 | mars 1983 | Roger Allard | ||
mars 1983 | mars 2001 | Hubert Thiel | ||
mars 2001 | En cours | Raymond Trunkwald |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2019, la commune comptait 667 habitants[Note 3], en diminution de 0,6 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1841 | 1861 | 1866 | 1871 | 1875 | 1880 |
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180 | 169 | 203 | 304 | 289 | 297 | 307 | 299 | 292 |
1885 | 1890 | 1895 | 1900 | 1905 | 1910 | 1921 | 1926 | 1931 |
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286 | 268 | 269 | 269 | 274 | 301 | 300 | 298 | 324 |
1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
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313 | 310 | 341 | 421 | 447 | 523 | 573 | 603 | 613 |
2005 | 2006 | 2010 | 2015 | 2019 | - | - | - | - |
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658 | 659 | 671 | 655 | 667 | - | - | - | - |
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Blasonnement :
D’or à la croix de gueules chargée d’une lance d’argent en pal ; au franc-canton du même chargé d’un lion de sable armé et lampassé de gueules, couronné d’or.
Commentaires : Ce sont les armes des marquis de Faulquemont, (la Famille de Haraucourt) anciens seigneurs, brisées du javelot de saint Lambert, patron de la paroisse. |
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